Cours de géographie de cinquième année TQ

publicité
Athénée Royal de ........................................
Cours de géographie de cinquième année TQ
Elève :
.
Classe :
.
Année scolaire :
.
Professeur : Mr Bauthière
1
Thème I
Science et risques naturels :
Les séismes
2
1. Introduction
Dans l'atlas, trouve les cartes traitant de la tectonique des plaques et de séismes et
volcanisme.
Analyse la carte traitant des séismes et du volcanisme.
1) Les séismes sont-ils localisés dans certaines zones précises ? Si oui, lesquelles ?
2) Le volcanisme est-il localisé dans certaines zones précises ? Si oui, lesquelles ?
3) Séismes et volcanismes te semblent-ils liés ? Explique.
Comparons maintenant avec la carte de la tectonique des plaques.
•
Vois-tu une liaison entre la répartition des séismes et du volcanisme d'une part et les
plaques tectoniques d'autre part ?
•
Quelle conclusion tires-tu de cette liaison ?
3
2. La Tectonique des plaques
•
•
Observe le schéma suivant. Que représente-t-il ?
Quelles informations peux-tu en tirer sur la Terre ?
Complétons ensemble le schéma avec les informations et les explications que je te donne.
•
A quoi pourrais-tu comparer la Terre ?
4
Observe le schéma suivant et essaye de définir les expressions (au crayon, nous corrigerons
ensemble ensuite).
Dorsale :
Fosse Océanique :
Rift :
Arc insulaire :
Chaîne côtière :
Chaîne intracontinentale :
5
Il y a trois types de limites entre les plaques. Pour chaque type de limite, fait la liaison avec
les phénomènes du schéma précédent.
6
3. La mécanique des séismes
Nous avons vu que la Terre est divisée en plaques qui bougent les unes par rapport aux autres.
L'écorce terrestre n'est pas aussi solide et rigide à l'échelle du globe qu'à l'échelle humaine.
Elle est fracturée, plissée, déformée,... Une fracture de l'écorce terrestre s'appelle une faille.
Anecdote : le mot français « faille » vient du wallon « faye », qui désigne une cassure dans
une veine de roche.
Il y a trois types de failles :
7
Quand on pousse une table sur le sol, sans la soulever, elle vibre et les objets posés sur la table
tremblent. De la même manière, quand les deux blocs d'une faille bougent l'un par rapport à
l'autre, cela provoque des vibrations. C'est cette vibration qu'on appelle un séisme ou un
tremblement de terre.
Définissons les termes suivants :
Foyer :
Epicentre :
8
4. Prévention contre les séismes
Le risque sismique
Les actions de prévention
Le séisme est un risque majeur contre lequel l'homme ne peut que se protéger de manière
passive. On ne peut en effet empêcher un séisme d'avoir lieu, mais on peut en revanche tenter
de le prévenir et prendre des dispositions pour minimiser ses conséquences sur le plan
humain. La réduction du nombre de victimes lors d'un séisme passe généralement par
l'adaptation des structures des bâtiments et autres ouvrages d'art aux sollicitations
dynamiques. C'est notamment l'objet de la construction dite parasismique.
La prévention
La prévention s'articule autour de trois pôles : la connaissance du risque sismique régional,
à travers l'étude des séismes passés, l'adaptation des structures aux mouvements probables et
la préparation des populations et des services de secours.
La connaissance du risque sismique régional
L'étude des séismes passés : la prévision des séismes futurs est encore un objectif non atteint
par les sismologues ; les différentes méthodes proposées pour prédire la survenue d'un gros
tremblement de terre ne sont pas encore au point. À défaut, la prévision des séismes se fonde
sur le probabilisme et la statistique. Elle se base sur l'étude des événements passés à partir
desquels on calcule la probabilité d'occurrence d'un phénomène donné (méthode
probabiliste). En d'autres termes, le passé est la clé du futur.
Cette étude des anciens séismes a un double objectif : déterminer la magnitude prévisible du
séisme maximum et délimiter les zones atteintes par le passé. Ce travail aboutit à la
réalisation de cartes des zones exposées à un même niveau d'aléa.
L'étude des séismes en temps réel : la surveillance sismique instrumentale se fait à partir
d'observatoires ou de stations sismologiques répartis sur l'ensemble du territoire national,
gérés par divers organismes (Geoscope, Sismalp, CSEM). Les données collectées par les
sismomètres sont centralisées par le Bureau central de la sismicité française (BCSF), qui en
assure la diffusion.
Les enquêtes macrosismiques : le BCSF est également chargé de la collecte des données
concernant la perception des séismes par la population et les désordres éventuels sur les
bâtiments et infrastructures. Cette démarche permet d'établir des cartes d'isoséistes, c'est-àdire des zones homogènes du point de vue des dégâts (intensité macrosismique EMS 98).
Cette démarche est fondamentale pour l'analyse statistique du risque sismique, ainsi que pour
identifier les effets de site. Chaque citoyen peut témoigner directement sur le site de BCSF
lorsqu'il perçoit un séisme.
La surveillance des tsunamis
Le Pacific Tsunami Warning Center, basé à Hawaii, surveille les tsunamis liés à l'activité
sismique autour de l'océan Pacifique. En cas de séisme, ce centre émet un bulletin de
surveillance qui informe toutes les régions susceptibles d'être touchées autour du -Pacifique.
S'il constate la formation d'un tsunami, le centre émet un bulletin d'alerte afin que les
autorités civiles des régions menacées puissent prendre les mesures adaptées.
9
•
Sur quoi est basée la protection contre les séismes ?
LES METHODES DE PREVISION D'UN
SEISME
Pour prévoir les séismes, nous disposons de deux grandes méthodes :
-la méthode M8 (magnitude 8) : elle fait appel à un catalogue de séismes permettant de
déterminer un seuil à partir duquel un séisme est prévu dans les trois ans à venir. Cette
méthode n'est pas très précise car elle peut fournir des prévisions exactes comme des fausses
alertes. Elle utilise la sismicité du passé. C'est à dire que pour repérer les zones à risques, les
scientifiques doivent utiliser et répertorier des ressources historiques. A partir de toutes ces
données, on peut déterminer la fréquence, la période, des évènements sismiques. Mais cette
méthode ne permet pas de repérer des séismes d'intensité inférieure à 4.5 sur l'échelle de
mercalli.
Pour ce qui concerne les séismes survenus il y a quelques milliers d'années, on fait appel à la
paléosismologie. Désormais les scientifiques savent que les séismes reviennent frapper aux
mêmes régions sensibles de la croûte terrestre. L'étude de la sismicité du passé est donc
capitale pour la protection des populations.
-la méthode VAN : elle consiste à mesurer la différence de potentiel entre deux électrodes
implantées dans le sol lors d'un séisme. Si ces variations sont biens réelles, leurs rapports
avec l'imminence d'un séisme sont mal connus. Les prédictions du groupe de VAN, qui ont
encore une grande marge d'erreurs (dans la localisation et dans la magnitude) laissant la
plupart des scientifiques. Pour être fiable, une méthode doit reposer sur un ensemble
d'observations le plus large possible. Pour cela, divers sites sensibles ont été équipés d'
appareils de mesure qui enregistrent en permanence les paramètres géophysiques qui
peuvent annoncer l'approche d'un tremblement de terre: c'est la veille sismique.
Ces mesures sont encore le seul espoir en matière de prévision.
Au cours des dernières années deux nouveaux outils sont apparus en géodésie:
-le SAR, c'est à dire l'imagerie radar par satellite qui permet de montrer tout le champ de
déformations dû à un séisme important.
-Le positionnement GP, très utilisé aujourd'hui, et qui donne des précisions de l'ordre du
centimètre.
Les sismologues disposent de nouveaux matériels leur permettant d'équiper une zone
sismique de capteurs en très peu de temps pour localiser les répliques sismiques.
On ne peut pas dire si l'étude des précurseurs peut fournir une méthode fiable de prévisions à
court terme. Cependant, ces recherches aboutissent tout de même à une meilleure
connaissance du phénomène.
•
La prévision des séismes à court terme est-elle fiable ?
•
Quelles conclusions tires-tu de ces nouveaux savoirs concernant la prévention contre
les séismes ?
10
Un séisme est constitué d'un ensemble d'ondes :
Définition de Wikipédia : parasismique
Les normes de construction parasismique sont un ensemble de règles de construction à
appliquer aux bâtiments pour qu'ils résistent le mieux possible à un séisme.
Lors d'un tremblement de terre, le sol ondule selon des mouvements verticaux et latéraux. La
construction parasismique a pour principal objectif de prévenir l'effondrement des bâtiments,
notamment en y intégrant un ou des dispositifs destinés à limiter la réponse du bâtiment à
l'oscillation du sol (appuis antisismiques...). La protection des infrastructures peut aussi faire
appel à leur renforcement.
La réduction de l'effet des mouvements du sol sur le bâtiment peut être obtenue de plusieurs
manières :
•
•
rendre le bâtiment assez « souple » pour que l'énergie des mouvements du sol ne le
brise pas sous sa propre inertie ;
monter le bâtiment sur des amortisseurs qui vont absorber une partie de l'énergie du
mouvement du sol.
Une troisième technique est aussi employée depuis peu : il s'agit de mettre en place un
contrepoids au sommet du bâtiment, qui va se déplacer en réponse aux mouvements du sol de
sorte que le centre d'inertie du couple (bâtiment, contrepoids) ne bouge pas lorsque le sol
tremble.
Le site est important : la présence de sédiments lâches peut amplifier localement les ondes
sismiques.
11
1) A ton avis, quel est le principal problème lié à la construction parasismique ?
5. Et en Belgique ?
Voici un document relatif aux risque sismiques en Belgique :
•
•
Quelles sont les zones où le risque est le plus grand ?
Peux-tu trouver dans l'atlas des données qui expliquent cette répartition ?
12
Thème II
Le miracle économique japonais :
fondements et limites
13
6. Introduction
Regardons ensemble un manga et posons-nous les questions suivantes :
•
Quelle est l'idée que j'ai du Japon AVANT de regarder le manga ?
•
Le manga présente-t-il le Japon tel que tu te le représentais ?
•
Quelles sont les différences ?
14
7. Un archipel, des îles, deux types d'espaces
Utilise l'atlas pour compléter la carte :
Replace les éléments suivants :
Hokkaïdo
Honshu
Shikoku
Kyushu
Mer du Japon
Océan Pacifique
Mer intérieure
Localise et délimite sur la carte :
Zones montagneuses
Plaînes côtières
1) Comment décrirais-tu l'archipel japonais en quelques mots ?
2) Comment décrirais-tu le relief du Japon ?
3) Réalise une vue en coupe illustrant le relief du Japon
15
Dans l'atlas, trouve les cartes qui parlent des risques naturels au Japon.
•
Quels sont les deux grands types de risques naturels au Japon ?
A présent, trouve les cartes qui évoquent les ressources naturelles et l'agriculture.
•
Quelles ressources naturelles trouve-t-on au Japon ?
•
Sont-elles abondantes ? Compare avec les Etats-Unis et la Belgique.
•
Que cultive-t-on au Japon ?
•
L'agriculture est-elle répandue ? Pourquoi ?
Lis le document de la page suivante et réponds aux questions :
1) Quels sont les inconvénients de la géographie du Japon ?
2) Quels pourraient être ses atouts ? Emets des hypothèses.
16
8. Une économie forte et fragile à la fois
Nous avons vu que le Japon présente une géographie difficile, qui ne facilite en rien l'essort
économique. Dans ce cas, il faut se demander à quoi est due la réussite économique japonaise.
Complète la carte avec les éléments suivants et répond aux questions :
Villes importantes
Tokyo
Yokohama
Osaka
Nagoya
Sapporo
Kyoto
Hiroshima
Kobe
Autres éléments
Mégalopole urbaine japonaise
Zone peu peuplée
(Wallonie : 200 hab/km²)
•
Où se concentrent les grandes villes ?
•
Pourquoi se concentrent-elles là ?
•
Avec quel type d'activité économique peuvent-elles entrer en concurrence pour
l'appropriation de l'espace ?
17
1) De quoi nous parle ce document ?
2) Le Japon est-il surtout un pays importateur ou exportateur ?
3) Pour chaque partenaire commercial, détermine si la balance commerciale
japonaise est positive ou négative.
4) Ceci peut-il expliquer la force de l'économie japonaise ?
18
•
Quels sont les facteurs humains pouvant expliquer la réussite économique
japonaise ?
•
L'économie japonaise est-elle aussi saine qu'on le pense généralement ?
•
Quels éléments permettent de répondre à la question 3 ?
19
20
9. La société et l'école au Japon
Lis attentivement les documents suivants.
1)Peuvent-ils expliquer les problèmes de l'économie japonaise ?
2)Que penses-tu du système scolaire japonais ?
21
22
10.Synthèse
En guise de synthèse, réalise une carte schématique de synthèse expliquant les fondements et
les limites de l'économie japonaise.
Consignes :
1) Rassemble les éléments importants que tu veux replacer sur ta carte.
•
commence par réaliser une carte schématique du Japon
•
replace les éléments géographiques nécessaires à la compréhension de l'économie de
ce pays
•
utilise des éléments graphiques pour expliquer les phénomènes et les mécanismes
•
n'oublie pas le titre, la légende, l'échelle et l'orientation !
•
Rappelle-toi des notions vues précédemment, particulier « Japon de l'endroit » et
« Japon de l'envers »
23
Thème III
Où trouver du travail en Belgique ?
24
1. Introduction
Je te fournis deux listes. La première te donne les clubs de football de D1 et D2 pour la saison
2007-2008. La seconde te donne les magasins H&M de Belgique. Choisis la liste qui
t'intéresse le plus puis localise les différents éléments sur la carte de Belgique. Tu peux
utiliser l'atlas pour localiser les villes que tu ne connais pas.
Localise également les régions, les provinces et les chef-lieux de provinces.
Réponds ensuite aux questions :
1) La répartition est-elle homogène ou hétérogène ?
2) Quelles zones comptent beaucoup d'éléments ?
3) Comment pourrait-on l'expliquer ?
25
Clubs de foot (commune)
Magasins H&M (commune)
Standard de Liège
Alost
Sporting de Charleroi
Anderlecht
RAC Mons
Anvers
Excelsior Mouscron
Arlon
RSC Anderlecht
Bruges
Club Bruges
Bruxelles
Cercle Bruges
Charleroi
FC Brussels (Molenbeek)
Chatelineau
Lokeren
Eupen
GB Antwerpen
Genk
Genk
Gant
Saint Trond
Hasselt
Westerlo
Hornu (Mons)
Zulte-Waregem
Courtrai
La Gantoise
La Louvière
Roulers
Louvain
Malines
Liège
Dender (Denderleeuw)
Louvain-la-Neuve
Courtrai
Maasmechelen
Tubize
Malines
OH Leuven
Mons
KVSK United (Lommel)
Namur
Antwerp
Ninove
Beveren
Ostende
Eupen
Roulers
Lierse (Lierre)
Saint-Nicolas
Virton
Tongres
Tirlemont
Tournai
Hamme
Turnhout
Olympique Charleroi
Verviers
Tournai
Waterloo
Waasland (Saint-Nicolas)
Wijnegem
Deinze
Namur
Union Saint-Gilloise
Geel
KV Ostende
26
2. Un état des lieux : population et revenus
Dans l'atlas, trouve les deux cartes suivantes :
1)Belgique « densité de population »
2)Belgique « revenus »
3)Quelles sont les zones les plus peuplées en Belgique ?
4)Quelles sont les zones où les gens ont les revenus les plus importants
5)Vois-tu un lien entre ces cartes et celle que tu as faite avec les clubs de foot/magasins ? Si
oui lequel ?
Réalise une carte schématique de synthèse de la Belgique concernant la population et les
revenus.
Quelles pourraient être les causes de ces disparités ?
27
3. L'Aménagement du territoire
Souligne dans les textes suivants les éléments déjà vus dans les précédents chapitres ainsi que
les mots qui te semblent particulièrement importants :
Aménagement du territoire et environnement
La Belgique connaît une forte densité de population. Elle constitue, en outre, le noeud de communications
principal en Europe occidentale. Par conséquent, le territoire et l’environnement y sont soumis à une pression
particulièrement forte, l’aménagement du territoire et la planification environnementale posent des problèmes
non négligeables. Par ailleurs, ces questions relèvent, dans le cadre de la Belgique fédérale, des compétences
attribuées aux Régions, ce qui en augmente encore la complexité.
Structure territoriale et qualité de l’environnement
• Forte concentration de population
La Belgique fait partie des pays les plus urbanisés du monde. La Belgique compte 15 zones urbaines d’au moins
80.000 habitants, qui totalisent environ 53% de la population totale.
• Ces zones urbaines sont situées surtout dans la partie nord du pays.
En Wallonie, en revanche, l’on note une concentration de population dans l’axe industriel reliant Mons, La
Louvière, Charleroi, Namur et Liège, tandis que le restant du territoire est relativement peu peuplé, avec des
densités de population de moins de 50 habitants au km².
• Un noeud de communications en Europe et des problèmes de mobilité croissants
La Belgique est un noeud de communications où se rencontrent les principaux axes routiers nord-sud et estouest d’Europe occidentale. Cette situation n’est pas seulement à l’origine du morcellement du territoire dû aux
infrastructures routières mais constitue également un pôle important d’attraction d’activité économique et
d’habitat.
• Contraste entre la Flandre et la Wallonie
Le contraste entre le degré d’urbanisation en Flandre et en Wallonie s’observe également au niveau de
l’occupation du sol, de l’aménagement du territoire et des problèmes d’environnement. La région de BruxellesCapitale forme un cas à part en l’occurrence.
• Politique d’aménagement du territoire
Capitale de l’Europe, Bruxelles est une agglomération urbaine dont les limites dépassent celles de la région de
Bruxelles-Capitale et s’étendent morphologiquement en Flandre surtout.
La politique d’aménagement du territoire a été définie pour une large part par la loi nationale de 1962 relative
à l’urbanisme. Caractéristique de cette loi : la répartition entre espaces réservés à l’habitat et à l’emploi (« du
travail dans sa propre région »).
Suite à la fédéralisation de 1980, l’aménagement du territoire et la planification environnementale sont devenus
des matières qui entrent dans les attributions des Régions, ce qui signifie qu’à partir de cette date, ces dernières
ont été habilitées à mener leur politique propre et à légiférer en matière d’aménagement du territoire et
d’environnement. Les approches sont parfois très différentes, mais la petite Belgique est intégrée au coeur de
l’Europe occidentale où le caractère transfrontalier du développement économique, des infrastructures et des
problèmes d’environnement apparaît un peu plus chaque jour.
1) Quels sont les principaux problèmes pour l'aménagement du territoire en Belgique ?
2) Ceci peut-il expliquer les disparités déjà constatées ?
28
Sur la carte de Belgique, localise les éléments suivants :
− les chefs-lieux de provinces
− Bruxelles, Charleroi, Lille, Aachen, Luxembourg, Courtrai, Maastricht
− sillon Haine-Sambre-Meuse-Vesdre (= »Dorsale Wallonne »)
− axe Anvers-Bruxelles-Charleroi
− Canal Albert, Escaut, Lys
29
Voici la suite du texte. Repère les éléments qui répondent aux question :
Lignes de force de la structure territoriale souhaitée
La conception de la structure territoriale qui paraît souhaitable pour l’avenir est fondée sur les lignes de forces
suivantes :
- la volonté de favoriser la concentration et le regroupement de l’habitat et du travail ;
- les villes et les zones urbaines (réseaux) en tant que vecteurs d’une structure territoriale et économique ;
- le maintien et le renforcement de concentrations spécifiques d’activités économiques (par exemple les ponts de
la Mer du Nord) ;
- l’amélioration de la viabilité grâce à la limitation de l’accroissement du trafic routier par l’application d’une
politique de localisation et d’infrastructure principale ;
- la sauvegarde et le renforcement de l’ouverture, de la diversité et de la viabilité des régions rurales ;
- la réalisation d’une structure principale naturelle et écologique essentielle pour la sauvegarde et le
renforcement de la biodiversité ;
- une collaboration transfrontalière entre les régions et les pays en vue d’aborder les problèmes.
Le territoire est donc organisé de manière régionale. Il est également organisé au niveau local.
Voici un exemple de ce qu'on appelle un « Plan de secteur » :
30
4. Bruxelles : noeuds et bouchons
Analyse le graphique suivant :
1) De quoi parle ce graphique ?
2) Le phénomène décrit te semble-t-il positif ou négatif ?
Le texte suivant évoque la problématique du « mouvement pendulaire », à savoir le
mouvement d'aller et retour effectué chaque jour par un travailleur entre son domicile et son
lieu de travail.
En voiture !
Les employés se pressent vers leur travail. Nombreux sont les véhicules qui circulent - ou essayent de circuler ! dans la ville, créant des problèmes pour l'environnement et la santé des citoyens. Les bouchons ne bloquent pas
seulement les automobiles dans les quartiers à haute densité de lieux de travail, mais également aux entrées de la
ville parce que le nombre de navetteurs, qui vivent de la ville sans y habiter, est important.
Au boulot !
Bruxelles est le principal centre d'emploi de la Belgique. La Région occupe plus de 600.000 personnes, alors que
sa population n'est que de l'ordre de 950.000 habitants. Près de 60% des actifs travaillant à Bruxelles font ainsi la
navette vers la capitale depuis toutes les communes du pays. Les emplois sont de plus en plus concentrés dans le
secteur tertiaire, alors que Bruxelles était encore dans les années 60 la première ville industrielle du pays. Ceci
explique en partie que 60.000 à 80.000 résidents bruxellois, souvent peu qualifiés, sont demandeurs d'emploi.
Bruxelles domine le marché du travail dans une vaste zone abritant le tiers de la population belge et couvrant le
Brabant (sauf le nord-est, où intervient la concurrence de Louvain), la zone de la Dendre, le nord-est du Hainaut,
le nord de la province de Namur. Mais ce bassin d'emploi n'est pas homogène : la population ouvrière est plus
présente parmi les navetteurs venant de l'ouest, c'est-à-dire de zones industrielles en reconversion difficile (le
Hainaut) et d'anciennes zones textiles (la région de la Dendre) ou venant de régions longtemps restées des
poches de chômage ou de sous-emploi rural (le nord-est du Brabant). Les employés et les cadres, personnes à
haut niveau de qualification, sont particulièrement bien représentés parmi les navetteurs issus du Brabant wallon
central, extension périurbaine aisée relativement proche de Bruxelles. Les travailleurs de niveau de qualification
moyen proviennent plus spécifiquement d'une couronne intermédiaire, ni très près - le prix de l'immobilier y est
31
plus élevé -, ni très loin. Les employés des administrations nationales ou des banques et assurances ont une aire
de recrutement particulièrement large. Les personnes fortement qualifiées sont également spécifiques des
navetteurs originaires des parties les plus lointaines du pays : cette dernière catégorie de navetteurs ne représente
évidemment pas de grands nombres absolus, mais elle traduit le fait que les entreprises et administrations
implantées à Bruxelles offrent des emplois de haute qualification ou de responsabilité qui peuvent imposer et
justifier de longs déplacements quotidiens vers la capitale. En revanche, certaines activités recrutent très
spécifiquement leur main-d'œuvre à Bruxelles même, comme les professions libérales, celles du tourisme et du
commerce.
Pourquoi tout ce va-et-vient ?
L'importance exceptionnelle de la navette à Bruxelles s'explique de plusieurs manières :
•
un encouragement de la navette par les pouvoirs publics dès la fin du XIXe siècle, dans un souci
politique d'éviter les trop grandes concentrations urbaines et ouvrières. Ce choix s'est appuyé sur la
densité du réseau ferroviaire et sur le développement complémentaire d'un réseau de tramways vicinaux
;
•
l'ampleur de la périurbanisation, liée au faible attachement à l'urbanité des populations de classe
moyenne et aisée en Belgique et encouragée par les politiques de logement, le laxisme urbanistique et le
développement des infrastructures autoroutières à partir des années 1960 ;
•
l'étroitesse des limites de la Région de Bruxelles-Capitale ;
•
et surtout, le rôle de capitale fédérale de Bruxelles, où se concentrent les sièges sociaux des plus
grandes firmes, les institutions internationales, les administrations fédérales, et de capitale de la Flandre.
Le bouchon !
La mobilité quotidienne des navetteurs, qui va croissant et concerne une région toujours plus vaste, génère de
gros problèmes de gestion et d'environnement.
La navette est en effet de plus en plus effectuée par des moyens de transport privés : l'engorgement des accès à
Bruxelles par l'automobile a atteint un niveau inacceptable. Entre 1990 et 1998, la circulation a augmenté en
moyenne de 37% sur les autoroutes radiales donnant accès à Bruxelles, qui sont maintenant saturées pendant
plus de 80% de l'intervalle de temps entre 6 et 22 heures. En ville, cette circulation cause des gênes qui
contribuent à leur tour à chasser de Bruxelles les populations qui en ont la possibilité. La population bruxelloise
stagne et son revenu moyen s'affaiblit, alors que les navettes et la fonction de capitale coûtent cher aux finances
régionales.
Il faut que cela change !
Des politiques doivent être menées avec détermination pour empêcher la fuite des Bruxellois et inciter des actifs
à venir y résider. Parmi celles-ci, la mise en place d'un RER (réseau express régional) est un enjeu majeur pour la
Région. Il s'agit d'un investissement de plus de 70 milliards de francs. Le RER devrait permettre une forte
augmentation de la part des transports publics dans les navettes vers Bruxelles, mais ses effets ne seront positifs
pour le maintien de la population à Bruxelles que si des mesures d'accompagnement vigoureuses sont prises :
•
l'extension des zones 30 km/h dans les quartiers résidentiels urbains ;
•
l'amélioration générale de l'environnement urbain ;
•
le respect d'une politique rigoureuse de contrôle du stationnement dans la ville et d'élimination des
voitures ventouses ;
•
des restrictions réglementaires ou financières à la pénétration des navetteurs motorisés dans la Région ;
1)la création de grands parkings périphériques, à côté des gares RER, et la desserte efficace de celles-ci par les
bus en périphérie.
D'autres mesures peuvent également contribuer à désengorger la ville, comme compléter le réseau de transports
en commun pour que tous les quartiers de la ville soient desservis efficacement (voir chapitre 17 heures 30), les
horaires de travail souples qui s'adaptent à ceux des transports en commun, des variations dans les heures de
début des cours à l'école primaire (en période de congés scolaires les bouchons sont moins importants) et d'autres
mesures à caractère plus individuel, sur une base volontaire.
32
Voici une carte montrant à quoi devrait ressembler le RER de Bruxelles:
1) A quel problème le RER pourrait-il être une solution ?
33
5. La hiérarchie urbaine
La carte suivante parle des zones d'influence des villes, et de la hiérarchie urbaine en
Wallonie.
1) complète cette carte
2) quel lien vois-tu entre cette carte et ce qui a été dit précédemment ?
3) A quoi pourraient être dues ces hiérarchies entre villes ?
4) Peux-tu trouver dans l'atlas des cartes donnant des pistes pour expliquer ces
hiérarchiers ?
34
6. Synthèse
En guise de synthèse, mettons-nous à la place d'une personne qui cherche du travail et qui
veut s'installer quelque part.
1) quels seront les facteurs qui vont influencer le choix de son domicile ?
2) Réalise une carte de synthèse mettant en scène ces différents facteurs.
3) Et toi, où irais-tu t'installer ?
35
Téléchargement