Corrections des activités 1, 2, 3, 4, 5 et 6
Activité 1 :
La spermatogenèse se produit
dans les tubes séminifères des
testicules. Elle est stimulée et
aidée par les cellules de
Sertoli. Les cellules souches
passent par plusieurs stades
pour arriver à un
spermatozoïde mature.
La castration d’un animal rend
stérile et modifie les
caractères sexuels
secondaires. La greffe rétablit
les liens du sang et restaure
les caractères sexuels
secondaires, on en déduit que
les testicules produisent une
hormone masculinisante : la
testostérone. Celle-ci est
responsable de l’apparition et
du maintien des caractères sexuels secondaires. Elle stimule aussi la spermatogenèse dans les tubes
séminifères. Elle est sécrétée par les cellules de Leydig, de façon continue (tout au long de la vie,
sans interruption, le taux de testostérone est considéré comme constant) mais pulsatile (par pic). Le
pic indique une libération brève et massive d’hormone par les cellules endocrines. La baisse du taux
indique une utilisation et une dégradation de l’hormone.
Activité 2 :
L'hypophyse aurait bien un rôle dans le fonctionnement de l'appareil génital mâle lorsqu'on regarde
les cas cliniques. De plus, l’ablation de l’hypophyse entraîne un arrêt du fonctionnement
testiculaire. On peut donc penser que l’hypophyse contrôle le fonctionnement testiculaire.
L’injection d’extraits hypophysaires rétablit le fonctionnement testiculaire. L’hypophyse agit
probablement sur les testicules par l’intermédiaire d’hormones.
L’antéhypophyse commande la réalisation de la spermatogenèse et la sécrétion d’hormone mâle
(testostérone). Elle contrôle le fonctionnement testiculaire par l’intermédiaire de 2 hormones (les
gonadostimulines) véhiculées jusqu’aux testicules par le sang :
la LH stimule la sécrétion de testostérone par les cellules de Leydig.
la FSH (et la testostérone) stimule la spermatogenèse dans les tubes séminifères par
l’intermédiaire des cellules de Sertoli.
L’antéhypophyse libère les gonadostimulines (LH et FSH) de façon pulsatile et continue. Le pic de
LH est suivi du pic de testostérone. L’hormone LH (sécrétée de façon pulsatile) stimule donc la
sécrétion de testostérone (en se fixant sur des récepteurs spécifiques sur le cellules de Leydig) par
pulses successifs. La testostérone libérée (ainsi que la FSH) stimule la spermatogenèse.
Des neurones de l’hypothalamus libèrent la GnRH dans le sang au niveau des terminaisons
axoniques. Cette neuro-hormone transportée par le sang se fixe sur des récepteurs membranaires des
cellules de l’antéhypophyse qui libèrent les gonadostimulines (LH et FSH) dans le sang. La
sécrétion de GnRH se fait de façon pulsatile. Donc la libération des gonadostimulines est également
pulsatile, par conséquent la libération de testostérone est également pulsatile.
Donc la sécrétion de testostérone et la production de spermatozoïdes sont déterminées par la
production continue et pulsatile de FSH et de LH induite par une sécrétion pulsatile de GnRH
(neurohormone).
Activité 3 :
1 La castration correspond à la suppression des testicules, donc absence de testostérones dans le
sang, cela entraîne une forte sécrétion pulsatile de LH (commandé par GnRH). En revanche
l’injection de fortes doses de testostérone provoquent une inhibition de la sécrétion de LH et
certainement de GnRH : d’où une rétraction négative de la testostérone sur ce complexe. La
testostérone est détectée en permanence par le complexe hypothalamo-hypophysaire. En effet, les
cellules de l’hypothalamus et de l’antéhypophyse possèdent des récepteurs à testostérone si bien
que ces cellules captent les variations de concentration dans le sang de cette hormone mâle.
2 Le complexe hypothalamo-hypophysaire joue le rôle de capteurs et de centre intégrateur de ce
système de régulation, les testicules joue le rôle des effecteurs. Les messagers sont la FSH, LH
(GnRH) et la testostérone. Paramètre à régler : la concentration de testostérone. Système à régler : la
fonction de reproduction mâle.
3 – Voir schéma-bilan.
Activité 4 :
On observe que l’utérus est une cavité bordée dont la paroi se compose en deux parties :
une muqueuse utérine (endomètre)
sous laquelle il y a des muscles (myomètre).
Au cours du cycle, l'utérus est plus épais (muqueuse) dans le deuxième phase du cycle. Il y a plus
de circonvolutions (avec des glandes) et de vaisseaux sanguins. On parle de dentelle utérine. Pour
être plus précis, l’utérus en proestrus (phase folliculaire) a un endomètre de faible épaisseur.
L’utérus en posteoestrus (phase lutéale) a un endomètre épais et découpé. L’évolution de la
muqueuse utérine au cours d’un cycle se fait en plusieurs phases :
De 0 à 4 jours : période des menstruations, épaisseur de l’endomètre très réduite lié à sa
destruction.
Du 4e eu 14e jours : l’endomètre se régénère et prolifère par l’allongement des glandes en
tube et le développement des vaisseaux sanguins.
Les 14 premiers jours correspondent à une phase de prolifération (endomètre très fin,
s’épaissit peu à peu).
Du 14e au 28e jours : formation de la « dentelle utérine » : les artères se spiralisent et les
glandes sont longues et sinueuses (invagination paroi).
les 14 derniers jours correspondent à une phase sécrétoire = production mucus et glycogène
(endomètre est à son épaisseur maximal et se prépare à recevoir l’embryon).
Après des modifications structurales et fonctionnelles de la muqueuse utérine, en phase lutéale,
l’utérus est prêt pour la nidation (implantation) de l’embryon dans l’endomètre.
Des modifications se passent aussi au niveau du col de l'utérus : on y trouve la glaire
cervicale. Glaire ou mucus cervical est un bouchon muqueux. Elle joue un rôle protecteur contre les
microbes. La glaire est constituée de filaments protéiques enchevêtrés formant un réseau. En plus de
jouer un rôle protecteur contre les pathogènes, elle permet d'arrêter le passage des spermatozoïdes.
Elle présente un maillage très serré en dehors de la période ovulatoire, ce qui permet d’empêcher le
passage des spermatozoïdes ainsi que des agents pathogènes.
On apprend grâce aux expériences de castrations que les ovaires sont nécessaires pour le
développement de la muqueuse utérine ainsi qu'à l'apparition des caractères secondaires à la puberté
(observation : ovariectomie = pas de développement). Les ovaires agissent sur le développement de
la muqueuse utérine via des hormones et non par le système nerveux : les deux hormones
impliquées sont les œstrogènes et la progestérone.
Voir schéma-bilan (en annexe).
Activité 5 :
Un follicule qui va évoluer au cours d’un cycle aura débuté sa croissance 3 à 4 mois avant si bien
qu’il débutera un cycle au stade de follicule cavitaire (tertiaire) :
Au début du cycle (avant l’ovulation) : un follicule (le follicule dominant) se développe
(divisions cellulaires et volume qui augmente) et se creuse = follicule tertiaire ou gravitaire.
Ovulation : au 14ème jour, l’ovocyte achève sa méiose I (ovocyte II) et le follicule mûr
(follicule de De Graaf) l’expulse dans les trompes. Manifestations chez la femme : une
légère hausse de la température corporelle due à une modification du métabolisme.
Après l’ovulation : le follicule (ovule) se transforme en corps jaune qui fonctionne 14 jours
puis régresse en absence de fécondation. Un autre follicule se développe et ainsi de suite.
=> Au cours de la phase folliculaire, le follicule cavitaire évolue en follicule mûr avec
expulsion de l’ovocyte au 14e jour.
Au cours de la phase lutéale, le « reste du follicule » forme un corps jaune dans l’ovaire qui va
dégénérer s’il n’y a pas nidation de l’embryon dans l’utérus.
Voir schéma ci-dessous ou voir livre page 255 document 4 (Bordas). Le cycle ovarien est
parfaitement synchronisé au cycle menstruel. Effectivement, la muqueuse utérine devient mature au
moment le follicule dominant devient mature (14e jour). Ainsi l'ovule qui peut devenir un
embryon pourra s'implanter dans la muqueuse et pourra être fécondé (passage ouvert également au
niveau du col de l'utérus).
Activité 6 :
L’hypophyse est indispensable au développement et au fonctionnement des ovaires. Le contrôle de
l’hypophyse sur les ovaires se fait par l’intermédiaire d’extraits hypophysaire : des hormones (FSH
et LH). Au niveau de l’hypothalamus, des neurones sont liés à la circulation sanguine. Même
mécanisme que chez l’homme. Des pulses de GnRH permet la sécrétion de FSH et de LH par
l'hypohyse.
La FSH (hormone qui stimule les follicules = Hormone folliculo-stimulante) permet la croissance
des follicules ovariens. Le pic de LH (= hormone lutéinisante) et dans une moindre mesure celui de
FSH, déclenche l’ovulation puis permet la transformation du follicule rompu en corps jaune
fonctionnel. La LH permet de passer de la phase folliculaire à la phase lutéale (ou lutéinique) d'où
son nom.
En réponse à la stimulation de FSH, les ovaires sécrètent davantage d’œstrogènes en phase
folliculaire. La faible concentration d’œstrogène en début de cycle détermine un rétrocontrôle
négatif sur l’axe hypothalamo-hypophysaire. Vers le 10ème jour, lorsque la concentration en
œstradiol dépasse une valeur seuil, elle provoque un rétrocontrôle positif à l’origine des pics de LH
et FSH entraînant l’ovulation. En phase lutéale, les hormones exercent un rétrocontrôle négatif. En
fin de phase lutéale, en absence de fécondation, la diminution des concentrations plasmatiques des
hormones ovariennes entraîne la production accrue de FSH ce qui permet le début d’un nouveau
cycle.
1 / 3 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !