Alimentation et Sport

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Alimentation et Sport
Objectifs du cours
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Connaître les principaux changements alimentaires de ces 30 dernières
années et leur incidence sur la santé
Connaître les facteurs nutritionnels principaux favorisant l’obésité
(aliments et comportement alimentaire)
Connaître les constituants alimentaires, leurs structure, fonctions,
sources et besoins
Connaître les recommandations alimentaires en Suisse (choix des
aliments, portions, menu équilibré, répartition sur la journée,
comportement alimentaire
Pouvoir évaluer sa propre alimentation ou celle d’un tiers sur une journée
et pouvoir proposer des améliorations si nécessaire
Connaître les besoins nutritionnels spécifiques à l’adolescence
Connaître les besoins nutritionnels spécifiques lors de pratique sportive
Pouvoir donner des conseils alimentaires de base à des adolescents et
des adultes sportifs amateurs.
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1
Plan du cours 1
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L’équilibre alimentaire de base
…
…
Evolution de l’alimentation et situation
nutritionnelle en Suisse et en Europe
L’obésité
¾
…
Evolution, causes, traitements
Constituants des aliments, structure,
rôles, besoin et sources
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Plan du cours 2
™
L’équilibre alimentaire de base (suite)
…
Recommandations alimentaires
¾
¾
¾
¾
…
Les groupes d’aliments et la pyramide
Le menu équilibré
La répartition des aliments sur la journée
Le comportement alimentaire
L’alimentation des enfants et des adolescents
¾
¾
¾
Situation actuelle
Besoins nutritionnels
Recommandations
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2
Plan du cours 3
™
Alimentation et activité physique
…
…
…
…
Sources d’énergie en fonction du type d’effort et
stockage des carburants
Métabolisme de l’eau et hydratation
Besoins nutritionnels lors de pratique sportive
Recommandations alimentaires lors d’épreuves
d’endurance
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Evolution de l’alimentation
Aujourd’hui
Il y a 50 ans
¾
¾
¾
¾
¾
¾
¾
¾
¾
Alim. localisée, régionale
Variété saisonnière
Aliments frais, bruts
Choix des aliments restreint
Repas structurés dans le
temps (rôle social)
Préparations « maison »
Temps passé à table: 2h30/j.
Intoxications alimentaires
« localisées »
Carences, malnutrition
¾
¾
¾
¾
¾
¾
¾
¾
¾
Alim. « universelle »
Tous aliments en toutes saisons
Aliments « industrialisés »
Grande variété d’aliments
Destructuration des repas
(grignotages…)
Préparations industrielles
Temps passé à table: 1h/j.
Scandales alimentaires (vache
folle, grippe aviaire, listeria…)
Meilleur état nutritionnel… ,
Obésité, diabète,
athérosclérose
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3
Evolution de notre alimentation en 50 ans
en kg/pers./an
160
140
120
100
1950
2000
80
60
40
20
0
p.de.t.
pain
viande
sucre
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Relation Alimentation-Santé
Affections
cardio-vasculaires
Hypertension
artérielle
Maladies syst.digestif
(constipation,
diverticulose…)
Hyperchol.
Obésité
Diabète
Ostéoporose
Déséquilibres
alimentaires
Baisse de la qualité de
vie du 3ème âge
Carie dentaire
Troubles du comp.
alimentaire (boulimie…)
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L’obésité – épidémie mondiale
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Y
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L’obésité - statistiques
„
En Suisse:
…
…
…
…
„
En Europe:
…
…
„
10% de la pop. est obèse
40% des hommes ont un surpoids
23% des femmes ont un surpoids
10% des enfants sont obèses
(3% en 1965, 6% en 1990)
45% de la pop. a un surpoids
10 à 40% d’obèses en plus/an
USA:
…
…
…
30% de la pop. est obèse
20% des enfants sont obèses
> 70% de la pop. a un surpoids
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5
L’obésité - définition
„
Augmentation de la masse grasse associée à une
augmentation des risques de morbi-mortalité. Définie à
partir des courbes de relation entre l’indice de masse
corporelle (IMC ou BMI) et la mortalité
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Obésité: Classification internationale
Classification
OMS
BMI
(kg/m2)
Risque de
comorbidité
Déficit pondéral
< 18.5
R. faible
(r.autres prbl.)
Maigreur
< 53
Poids normal
18.5-24.9
R. moyen
Poids
souhaitable
53-72
Surpoids
25-29.9
R. augmenté
Surpoids
72-86
Obésité classe 1
30-34.9
R. modéré
Obésité
modérée
87-101
Obésité
classe 2
35-39.9
R. sévère
Obésité
sévère
101-116
Obésité
classe 3
> 40
R. très sévère
Obésité
morbide
> 116
D’après WHO,1998 (OMS)
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Dénomination Correspondance
en kg (T= 170cm)
usuelle
D’après Oppert J.M., RollandCachera M.F., 1998
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L’obésité chez les enfants
„
„
„
„
„
„
% d’enfants obèses a quadruplé en 25 ans
Pays les plus touchés en Europe : Malte, Espagne, Portugal, Italie
(30% de surpoids)
Mauvais pronostic (excès de poids dans l’enfance perpétué à l’age
adulte)
Apparition de nouvelles maladies (diabète type 2, hyperlipémie, HTA),
coût de la santé…
Qualité de vie ?...
Espérance de vie ???...
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L’obésité - causes multifactorielles
„
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„
„
„
„
Génétiques
Familiales
Activité physique
Alimentaires
Psychologiques
Comportementales
¾
¾
¾
¾
Corrélation entre consommation
télévisuelle et surpoids
Destructuration des repas
(grignotages, perte de perception
de faim –appétit -satiété)
Perte du rôle social du repas
Pouvoir de l’agro-alimentaire
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L’obésité - traitements
0
0
0
Milliers de régimes… inefficaces
formellement déconseillés
Médicaments… poids repris à l’arrêt du traitement
Chirurgie… risquée, chère, contraignante, limitée aux cas les plus
graves
. Tendance actuelle
¾
¾
Thérapie cognitive et comportementale
Approches pluridisciplinaires (alim. +
psy. + act. physique)
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L’obésité – perspectives d’avenir
„
Recherches actuelles
…
…
„
Leptine (manipulation
génétique)
Bactérie de l’obésité???...
Prévention
¾
¾
Moyen le plus efficace
connu pour lutter contre
l’obésité
Donner l’exemple, c’est
faire de la prévention
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Constituants des aliments
Protéines 4 kcal/g
Construction
Vitamines et minéraux 0 kcal
Protection
Fibres 0 kcal
Protection-Elimination
Lipides 9 kcal/g
(graisses)
Energie de réserve
Eau 0 kcal
Protection-Elimination
Glucides 4 kcal/g
(sucres, hydrates de carbone)
Energie
Alcool 7 kcal/g
Energie
Autres???
Antioxydants 0 kcal
Protection
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Les protéines
„
Fonctions
¾
¾
¾
„
Structure
¾
¾
„
„
Construction : Constituants des cellules
(muscles, peau, os…)
Hormones, enzymes, facteurs immunitaires
Energie (4 kcal/g)
Substances organiques azotées ( N,C,H,O)
20 acides aminés, dont 9 essentiels
Besoin : 0.8 g/kg/j.
Sources
¾
¾
Animales: Viande, poisson, œufs,fromage,lait
Bonne valeur biologique
Végétales: Légumineuses (lentilles, pois chiches),
céréales Valeur biologique médiocre
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Les protéines - structure
„
„
Les protéines sont composées d’un enchaînement pouvant aller jusqu’à
plusieurs milliers d’acides aminés (a.a.). Il existe 20 a.a différents.
L’organisme peut en synthétiser certains mais 9 doivent impérativement
être apportés par l’alimentation. On les appelle acides aminés
essentiels.
Les œufs, le lait, la viande et le poisson contiennent ces 9 a.a. en bonnes
proportions
Bonne valeur biologique
Acides aminés essentiels
•Valine
•Leucine
•Isoleucine
•Histidine
•tryptophane
•Méthionone
•Phénylalanine
•Lysine
•thréonine
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Les protéines – digestion et synthèse
„
„
„
Les 20 a.a. des protéines du corps humain sont aussi ceux qui
constituent les protéines des animaux et des végétaux.
La digestion scinde les chaînes polypeptidiques pour permettre
l’absorption des a.a.
Des protéines humaines (10.000 types différents) seront ensuite
synthétisées à partir de ces a.a.
Ocytocine
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Les protéines - complémentarité
Certains aliments riches en protéines ne contiennent pas tous les AAE
en bonne proportion. C’est le cas des végétaux (légumineuses, céréales,
graines oléagineuses). L’a.a manquant est appelé a.a. limitant.
En associant entre eux ces aliments à un même repas, on augmente leur
valeur biologique, C’est la complémentarité des protéines.
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Les protéines - complémentarité
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Les protéines - complémentarité
Légumineuses
+
Céréales
Expl. culinaires
Haricots: rouges,
noirs, borlotti…
Blé: Pâtes, semoule de
couscous, pilpil
Flageolets
Maïs: Grains, polenta, corn- Tortilla de maïs et
flakes
haricots rouges
Lentilles
Riz: Blanc, complet
Soupe de riz et
Pois chiches
Avoine, millet, seigle, orge
lentilles
Fèves
Sarrazin, quinoa
Pois cassés
+
Soja
Fruits oléagineux
Noix diverses
Noisettes, amandes
Pignons, avelines
Graines tournesol, courge,
sésame, lin…
Couscous (blé dur et
pois chiches)
Houmos (pois
chiches et purée
de sésame)
Haricots blancs et
noix
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10 g. de protéines sont contenus dans:
Protéines animales
Protéines végétales
50 g de viande
120g de tofu
60 g de poisson
50 g de pois chiches secs
1.5 œufs
80 g de lentilles sèches
35 g de fromage pâte dure
250 g de pâtes cuites
40 g fromage pâte molle
70 g de noix
3 dl de lait entier ou écrémé
500 g de légumes
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Les glucides
„
Fonctions
¾
¾
„
Structure
¾
¾
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„
Energie (4 kcal/g)
Stockés sous forme de glycogène dans le
foie et les muscles
Constitués de carbone, hydrogène et
oxygène
Chaînes plus ou moins longues de
monosaccharides (glucose, fructose,
galactose)
Besoin: 50-60% de l’AET
Sources
¾
¾
Sucres simples: Fruits, légumes,laitages,
sucreries
Sucres complexes: céréales et dérivés,
pommes de terre, légumineuses
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Les glucides – structure
Les monosaccharides (sucres simples)
„
„
„
Glucides les plus simples et éléments constitutifs des glu. à longue chaîne.
Absorbés directement du système digestif dans le sang.
Glucose = principale source d’énergie pour les cellules (fructose et
galactose métabolisés dans le foie).
Galactose
Glucose
(dextrose, sucre de raisin)
Pouvoir sucrant: 75
Ocytocine
Pouvoir sucrant: 32
Fructose
(lévulose, sucre de fruit)
Pouvoir sucrant: 140
galactose
glucose
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fructose
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Les glucides – structure
Les disaccharides (sucres doubles)
„
„
Liaisons de 2 monosaccharides identiques ou différents.
Dégradés par enzymes digestives en monosaccharides pour être absorbés
dans le sang.
Saccharose = glucose + fructose
(sucrose, sucre de betterave, sucre de canne)
Pouvoir sucrant: 100
Lactose (sucre du lait) = glucose + galactose
Pouvoir sucrant: 20
Pas assimilé par 20% de la pop suisse
Maltose = glucose + glucose
(orge en germination)
Pouvoir sucrant: 30 à 50
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Les glucides – structure
Les oligosaccharides
„
„
„
Glucides comportant 3 à 10 monosaccharides.
Les oligosaccharides assimilables sont dégradés par enzymes digestives
en monosaccharides pour être absorbés dans le sang (ex. maltodextrine)
Les oligosaccharides non assimilables (fibres alimentaires) parviennent
dans le côlon où ils sont éliminés tels quels ou dégradés en grande partie
par les bactéries intestinales. (ex. raffinose, stachyose, oligofructose)
Maltodextrine = polymères de glucose
(amidon partiellement hydrolysé)
• Obtenue par hydrolyse de l’amidon de maïs ou de blé
• Pouvoir sucrant: faible à nul
• Utilisé dans préparations liquides pour sportifs
(apport en sucres rapides sans goût sucré, digestion
facile)
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Les glucides – structure
Les polysaccharides (sucres complexes)
„
„
„
Chaînes ramifiées comportant plus de 10 monosaccharides.
Les polysaccharides assimilables sont dégradés par enzymes digestives en
monosaccharides. (amidon, glycogène)
Les polysaccharides non assimilables (fibres alimentaires) parviennent
dans le côlon où ils sont éliminés tels quels ou dégradés par les bactéries
intestinales. (cellulose, inuline)
Amidon = glucose de réserve d’origine végétale
Pouvoir sucrant: aucun
Cellulose = chaîne de glucose des végétaux non
digestible par l’homme (fibres)
Glycogène = glucose de réserve de l’organisme
(dans foie et muscles) « amidon animal »
Inuline = fructose de réserve d’origine végétale
Pouvoir sucrant: aucun
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Les glucides –
digestion
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10 g. de glucides sont contenus dans:
Sucres simples
Sucres complexes
1 c.s. de confiture (20 g)
20 g de pain blanc
20 g de chocolat au lait
25 g de pain complet
1 petite pomme (100 g)
50 g de pâtes cuites
1 dl de limonade
60 g de pommes de terre
70 g de yogourt sucré
20 g de lentilles sèches
2 dl de lait ou yogourt
nature (entier ou écrémé)
65 g de maïs
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Les glucides – apports recommandés
50 à 60% de l’apport énergétique total
En majorité sous forme d’amidon
Consommation modérée de sucre ajouté (saccharose)
Pour une ration de 2000 kcal,
l’apport en glucides représente 250 à 300 g
dont maximum 50 g sous forme de sucre
ajouté (= 10% de l’AET)
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Les édulcorants glucidiques
(succédanés du sucre)
„
„
„
Polyols (sucres-alcools)
Entrent dans la fabrication des bonbons, chewing-gum,
confiseries, biscuits, glaces
Obtenus par hydrogénation de:
Monosaccharides: sorbitol, mannitol, xylitol
Disaccharides: isomalt, maltitol, lactitol
Polysaccharides: sirop de glucose hydrogéné ou Lycasin
…
…
…
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™
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™
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Non cariogènes
Pouvoir sucrant assez faible (50 à 80)
Valeur énergétique réduite (2 à 3 kcal/g)
Peuvent entraîner troubles digestifs (diarrhées)
Appellation « sans sucre »
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Sucres lents, sucres rapides - mise à jour
„
Sucres rapides
= sucres simples
…
…
…
…
„
Sucre blanc
Biscuits
Chocolat
……
Sucres lents
= sucres complexes
…
…
…
…
Pain
Pâtes
Riz
……
Notion dépassée
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L’index glycémique
¾
¾
¾
Il sert à mesurer l’augmentation du taux de sucre dans le sang
(glycémie) provoqué par un aliment riche en glucides (= pouvoir
hyperglycémiant)
Le glucide de référence (I.G: 100) permettant la comparaison
peut être le saccharose, le glucose ou l’amidon…
Plus l’index glycémique d’un aliment est bas, plus l’aliment sera
considéré comme un sucre lent et inversément
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L’index glycémique
L’index glycémique d’un aliment dépend de divers
facteurs ayant une influence sur son absorption:
¾
¾
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¾
¾
¾
¾
¾
¾
Sa composition en glucides simples et complexes
Sa teneur en graisse (Ì I.G.)
Sa teneur en fibres (Ì I.G.)
Sa teneur en protéines (Ì I.G.)
Sa nature physique (solide, liquide…)
Traitements mécaniques et hydrothermiques, cuisson
Maturité de l’aliment
Mixité du repas
………………
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