Réimaginer les frontières du paysage

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Congrès 2016
1er + 2 avril
Marché Bonsecours
Réimaginer
les frontières
du paysage
LES RURBAINS:
RÉIMAGINER
LES FRONTIÈRES
DU PAYSAGE
L’opposition marquée entre les concepts relatifs aux paysages
ruraux et urbains qui se maintiennent dans l’imaginaire collectif tend à s’amoindrir dans la réalité. Si en termes généraux on
désigne la ville et la campagne comme des entités bien distinctes et fixes dans l’espace, leurs frontières, elles, ne s’incarnent
certainement pas de façon aussi claire. Les archétypes sont
enchevêtrés en une continuité spatiale où les transformations
socioéconomiques de la campagne, de la banlieue et de la ville
sont liées dans des systèmes de plus en plus mondialisés.
Alors que la population agricole compte pour à peine 1 % de la
population totale du Québec, que le télétravail rend de nombreux
professionnels indépendants des grands centres, que l’importance de la multifonctionnalité des territoires est de plus en plus
reconnue et que l’on observe plusieurs grandes villes du monde
décroitre, les rôles de l’architecte paysagiste et des professionnels de l’aménagement se redessinent et se complexifient.
Les Rurbains réimagine les frontières entre le paysage rural
et urbain en explorant les paysages interstices, hybrides et
inversés, qui, bien que cherchant à se redéfinir, portent une
histoire et une culture locale qui demandent à s’affirmer dans
cette réalité renouvelée.
Animateur du congrès
Bernard St-Denis
Architecte paysagiste
et professeur agrégé
à l’école d’urbanisme
et d’architecture de paysage
de l’Université de Montréal.
À voir et à entendre le jour 1
du congrès LES RURBAINS
Daniel Ibañez
Université Harvard
Caroline Gagnon
Université Laval
Claire Bolduc
Solidarité rurale du Québec
Gérald Domon
Université de Montréal
Stanley Lung
Turenscape
Remise de prix et party
Et plus encore !
Salon des
exposants
Ouvert au public
De 10 h à 15 h
vendredi 1er avril
8:00
Inscription + petit déjeuner
8:45
Mots d’ouverture
9:00
Conférence internationale
Au-delà de la division
rural/urbain : Une théorie
urbaine sans extérieur
Daniel Ibañez
Conférence
présentée
en anglais
L’Urbanisation Généralisée est une hypothèse développée par Henri Lefebvre
dans les années 1970 dont le postulat est l’étendue du tissu urbain à l’échelle
de la planète. L’Urban Theory Lab explore, à l’échelle du globe, de quoi
dépend cette extension planétaire de l’urbanisation et en quoi elle accélérerait un déploiement de diverses transformations socio-spatiales et
environnementales. Cette compréhension d’une urbanisation extrapolée
réduit l’emphase mise sur les conditions et les interventions urbaines et
étend son intérêt à une variété d’analyses et de questions pratiques. Ces
nouvelles études considèrent d’avantage l’évolution des relations entre les
agglomérations urbaines et les paysages opérationnels, parfois très éloignés,
qui les supportent.
Daniel Ibañez a obtenu une maîtrise en architecture
de l’École Supérieure d’Architecture de Madrid, une
maîtrise post-professionnelle en architecture avancée
de l’Institut d’Architecture de Catalogne ainsi qu’une
maîtrise en Études Urbaines, Architecture de paysage
et Écologie de l’école de Design de l’université
Harvard. Candidat au doctorat en design et chargé
de cours à l’Université Harvard, où il est directeur
de recherche au Laboratoire de théorie urbaine,
M. Ibanez est également fondateur et co-directeur
de la firme Margen-Lab. Il est aussi membre du
comité de rédaction du New Geographies Journal.
Sa recherche, Metabolic Urbanism, s’applique à
développer les disciplines de design plus étroitement
avec leurs interdépendances socio-écologiques.
10:00 Pause au Salon des exposants
Faites connaissance avec le réseau de fournisseurs qui gravitent autour
du milieu de l’aménagement, les partenaires essentiels à la réussite de
vos projets. Plus de 50 compagnies seront sur place pour présenter leurs
produits, dont plusieurs nouveautés.
Salon des
exposants
Ouvert au public
De 10 h à 15 h
vendredi 1er avril
10:30 Table ronde
Projets énergétiques :
Vers une approche paysagère Au-delà des préoccupations écologiques, les projets énergétiques impliquent
des transformations qui questionnent nos relations culturelles et qualitatives
au territoire. Qu’il s’agisse de l’implantation d’une filière de production, du
transport de l’électricité ou du pétrole et de leur déploiement dans les milieux
de vie, les enjeux de paysage restent souvent à interroger en filigrane des
impacts environnementaux. Comment ces projets peuvent-ils être considérés sous l’angle du paysage sans amoindrir l’ensemble des questionnements
qu’ils soulèvent ?
Animation :
Caroline Gagnon
Caroline Gagnon est détentrice d’un doctorat en
aménagement, d’une maîtrise en aménagement de
l’Université de Montréal et d’un baccalauréat en
design de l’environnement de l’Université du Québec
à Montréal. Elle a complété un postdoctorat à la Cité
du design où elle a initié une recherche sur le rôle
du design dans le développement des villes.
La notion de paysage implique d’intégrer dans les processus de mise en
œuvre des projets, les préoccupations sociales et celles des professionnels
de l’aménagement qui ont une compréhension fine du territoire d’implantation. Il devient parfois nécessaire de remettre en question les nécessités de
la production, de développer des outils de définition de la « valeur » des
paysages, de quantifier mais aussi de qualifier le projet énergétique au-delà
des frontières physiques pour le bien de l’ensemble de la société québécoise.
Le panel mettra en relation différentes perspectives sur cette question complexe qu’est le projet énergétique et participera à mieux y circonscrire le rôle
de l’architecte paysagiste. Tanya Barnaby
Tanya Barnaby est une Mi’gmaq de la nation Listuguj
située sur le territoire de Gespe’gewa’gi, sur la rive
sud de la Gaspésie. Elle est directrice de l’Unité
Nm’tginen Ango’tmeg (qui signifie prendre soin de
notre territoire) au Secrétariat Mi’gmawei Mawiomi
(SMM). Ce secrétariat représente les 3 communautés
Mi’gmaq de Gesgapegiag, Gespeg et Listuguj. Tanya
travaille pour le SMM depuis 15 ans au sein de divers
ministères tel que la recherche, la consultation et
l’hébergement. Elle est impliquée dans les consultations relatives à des projets énergétiques sur ce
territoire. Elle dirige actuellement le développement
du plan de gestion Gespe’gewa’gi, un plan d’utilisation
des terres et des milieux marins pour les Mi’gmaq
de la Gaspésie.
12:00 Diner au Salon des exposants
Bernard Généreux
Diplômé en service social, Bernard Généreux
entreprend une carrière de travailleur social et
d’organisateur communautaire au Lac St-Jean. Son
engagement social le conduira à occuper la mairie de
St-Prime de 1990 à 2013 ainsi que la préfecture de
la MRC du Domaine-du-Roy de 1999 à 2013. Dans
se mandat, il a entre autre mené le projet de mini
centrale hydroélectrique dans la village historique
de Val-Jalbert. Il a aussi assumé la présidence de
la Fédération québécoise des municipalités (FQM)
de 2006 à 2014. Passionné de région, de ruralité et
des enjeux de développement, monsieur Généreux
assume depuis octobre 2014 la direction générale
de la Municipalité du Village de Val-David.
Marie-José Fortin
Marie-José Fortin, professeure à l’Université du
Québec à Rimouski et titulaire de la Chaire de
recherche du Canada en développement régional
et territorial, a une formation en architecture
de paysage, en géographie et en développement
régional. Elle s’intéresse aux rapports contemporains
entre économie, territoire et communautés locales.
Ses recherches portent sur les dynamiques sociales
et les processus de gouvernance entourant les
grands projets industriels et énergétiques. Après
l’examen du processus d’implantation de complexes
de production d’aluminium, ses travaux récents sur
l’énergie de l’éolien et du gaz de schiste s’intéressent à des enjeux touchant l’acceptabilité sociale, la
gouvernance territoriale et la participation citoyenne.
vendredi 1er avril
15:15Conversation
Animation :
Marc-André Carignan
Paysages ruraux :
Renouveler notre regard
Alors que la pratique des architectes paysagistes est au Québec, presque
uniquement concentrée en milieux urbains, les territoires ruraux demeurent
méconnus. Trop souvent perçus à travers des images bucoliques dépassées,
plusieurs études montrent l’ampleur des transformations qui ont marqué les
milieux ruraux et leur grande diversité. L’intérêt porté aux paysages couplé
à la mobilité résidentielle et à l’attrait des milieux de vie différents fait en
sorte qu’ils sont à la base de la nouvelle vitalité de plusieurs communautés.
Façonnés au fil de leur histoire par la géographie distincte et les activités
propres aux ressources de leur territoire, les paysages ruraux sont d’une
grande richesse. Toutefois, cette richesse demeure vulnérable puisque
soumise à une lourde tendance à l’uniformisation. Les architectes paysagistes pourraient jouer un rôle majeur dans la protection, la mise valeur et
le développement des ces paysages.
Quelles sont donc les réalités des territoires ruraux actuels? Quel rôle joue
le paysage dans leur développement? Quels sont les outils dont disposent
les ruraux pour comprendre et agir sur les paysages? Quels sont les besoins
à combler? Telles sont les principales questions qui seront abordées dans
cette discussion qui vise à renouveler notre regard sur les territoires ruraux
et contribuer à leur vitalité, dans le respect des réalités qui les caractérisent
tant au plan culturel que naturel.
Claire Bolduc
Présidente de Solidarité Rurale du Québec et ancienne
présidente de l’Ordre des agronomes du Québec,
Claire Bolduc milite pour que soit reconnue la juste
place de la ruralité dans l’ensemble de la société.
Elle défend la vision d’un territoire en partage et
complémentaire, où les communautés rurales ont un
rôle déterminant à jouer pour l’avenir du Québec. Elle
connaît bien le Québec rural, pour l’avoir parcouru
afin de réfléchir avec les ruraux à la prochaine phase
de développement du Québec rural. Elle connaît
aussi le monde rural canadien et européen pour avoir
participé à des discussions portant sur les grands
enjeux ruraux de partout. 16:15Pause
Gérard Domon
Gérald Domon est professeur titulaire et directeur
scientifique associé à la Chaire en paysage et environnement de l’Université de Montréal où il enseigne
l’écologie du paysage et l’atelier Espace régional.
Issu du milieu rural, il observe, documente et analyse
ses transformations depuis plusieurs années. Auteur
de douze ouvrages et de nombreux articles et rapports
de recherche, il a développé une expertise unique
tant en matière d’aménagement et de protection des
paysages ruraux que de caractérisation et d’évaluation
des grands paysages. Cette expertise est régulièrement mise au service des collectivités à travers les
nombreuses collaborations qu’il entretient avec
diverses MRC, municipalités et OSBL.
Détenant un baccalauréat en architecture de
l’Université McGill, Marc-André Carignan est un des
rares chroniqueurs spécialisés en design urbain et en
architecture dans le paysage médiatique québécois.
Il partage sa passion et son expertise chaque semaine
sur plusieurs tribunes, dont MAtv, Radio-Canada et
le Journal Métro afin d’éveiller chez le citoyen un
regard plus critique envers le développement de son
milieu de vie.
vendredi 1er avril
16:30 Conférence internationale
Paysages productifs :
La Chine et l’art de la survie
Conférence
présentée
en anglais
L’urbanisation et la population augmentent de façon exponentielle en Chine.
Des millions de personnes quittent la campagne vers les villes dans l’espoir
d’améliorer leur condition. En plus de la réduction drastique des ressources
naturelles, l’épuisement de l’eau potable et la pénurie de terres arables, la
Chine fait face à des défis environnementaux importants tels que des inondations, des sécheresses, la pollution et la perte d’habitat. Comment survivre
dans ce contexte et continuer à nourrir la population grandissante des villes ?
Pour faire face à cette véritable crise, la firme chinoise Turenscape développe
une pratique d’aménagement ou la nature est la plus haute priorité dans les
prémisses de conception, une approche révolutionnaire qui va à l’encontre
des méthodes de planification conventionnelles. Par exemple, en collaboration
avec 16 villes chinoises, elle développe des projets appliquant le concept de
« Sponge city », qui vise la valorisation maximale de l’eau de pluie. Turenscape
travaille avec les administrations pour transposer les concepts d’un urbanisme
écologique en politiques municipales et offrir des services écosystémiques.
Ainsi, la planification des paysages devient un moyen d’exprimer la transformation de la relation des humains avec leur territoire. Le paysage n’est alors
plus uniquement voué à l’appréciation individuelle, il sert de mécanisme
créatif pour la survie, « The Art of Survival ».
17:30 Cocktail + Remise de prix
19:00 Party
Stanley Lung
Stanley Lung est directeur et associé de la firme
Turenscape ou il dirige le département de design
international. Il est impliqué dans plus d’une centaine
de projets allant de la stratégie des systèmes, à
l’aménagement du territoire, au tourisme écologique,
aux infrastructures paysagères, au design urbain,
aux bâtiments et aux parcs publics. Détenteur d’un
baccalauréat et d’une maitrise en architecture de
l’Université Ryerson, à Toronto, il a travaillé pour les
prestigieuses firmes Bjarke Ingels Group (BIG) et JET
Architecture ainsi que dans l’industrie médiatique
de Toronto en tant que journaliste et représentant
de la communauté chinoise. Ces expériences lui ont
permis d’être le plus jeune professionnel en charge
d’un rôle de gestion chez Turenscape.
Cette conférence est présentée en collaboration
avec Jardin Botanique | Espace pour la vie
À voir et à entendre le jour 2
du congrès LES RURBAINS
Ellen Neises
Université de Pennsylvanie
Alexa Bush
Ville de Détroit
Christian Drouin
Ville de Lévis
Louis-Philippe
Rousselle-Brosseau
Université Blaise-Pascal
Alexander Reford
Jardins de Métis
AGA ouverte au membres
de 8h30 à 10h45
Et plus encore !
SAMEdi 2 avril
8:00
Inscription + petit déjeuner
8:30
Assemblée générale annuelle ouverte à tous les membres de l’AAPQ
10:45Pause
11:00 Conférence internationale
Écologies urbaines et rurales
de la production alimentaire :
Le projet Hunts Point Lifelines
Conférence
présentée
en anglais
Hunts Point Lifelines est un projet qui protège le centre de distribution
alimentaire de la Ville de New-York, desservant plus 22 millions d’habitants
et employant environ 20 000 personnes. Le projet, mené par une équipe
multidisciplinaire avec à sa tête une architecte paysagiste, comporte une
panoplie de composantes pour valoriser, moderniser et réduire la précarité
de cette infrastructure située dans l’un des quartiers les plus pauvres des
États-Unis. L’approche systémique préconisée pour accroître la résilience de
cet ensemble comprend, entre autres, l’intégration de stratégies de protection
contre les inondations, la création de nouveaux paysages publics, l’installation d’infrastructures de transport, la création d’emplois verts, de même
que le développement d’un système d’énergie propre et performant pour
sécuriser le système de réfrigération des aliments. Une logistique d’urgence
a même été conçue afin de relier, par voie maritime, les territoires agricoles
pourvoyeurs à la ville, en cas d’impraticabilité des routes, et ce, sur toute la
côte Est. De manière générale, cette présentation abordera l’interdépendance
entre la production alimentaire rurale et les marchés alimentaires urbains
et démontera comment mieux les intégrer afin d’améliorer la qualité de la
nourriture aux États-Unis.
Ellen Neises
Ellen Neises est professeure à l’école d’architecture
de paysage de l’Université de Pennsylvanie et est
associée chez RANGE, une agence qui se spécialise
dans les projets de design à grande échelle tel que
des plans stratégiques d’aménagement pour les
villes côtières ou encore des stratégies régionales
d’aménagement pour les industries et l’agriculture.
Ellen a dirigé le projet Hunts Point Lifelines au sein
de l’équipe PennDesign/OLIN, qui a remporté le
concours Rebuild by Design en 2014. Au cours de
sa carrière internationale, Ellen a été impliquée dans
un grand éventail de projets, dont celui de Fresh
Kills Parkland à New York et celui du Lake Ontario
Park à Toronto qui a remporté un prix d’excellence
de l’AAPC.
SAMEdi 2 avril
12:00Diner
13:15 Conférence internationale
Habiter la décroissance :
Le cas de Détroit
Conférence
présentée
en anglais
À la suite du profond bouleversement qu’a connu l’industrie, de la création
des banlieues de l’après-guerre et de la récession de 2008, Détroit a perdu
plus de la moitié de la population qu’elle comptait à son apogée, engendrant
l’apparition de milliers de terrains vacants. Pour faire face à l’ampleur de
cet abandon urbain et plutôt que de traiter ces lots vacants individuellement,
Détroit a lancé un programme qui vise à créer des stratégies d’aménagement
à grande échelle, soit par segments de 160 acres. Cette stratégie fournit un
nouveau modèle de redéveloppement des villes par le paysage et créer des
systèmes de gestion durables qui améliorent la valeur écologique de ces
territoires. Pour traiter la problématique de la vacance à travers la ville, cette
présentation abordera la notion de novel landscape pour la création de
nouvelles expériences esthétiques et formes urbaines.
14:15Pause
Alexa Bush
Alexa Bush est architecte paysagiste et urbaniste
senior au département d’aménagement de la ville
de Détroit. Elle y dirige plusieurs projets dont des
stratégies de transformation de terrains vacants en
espaces pour la communauté qui améliorent, à travers
le design, la valeur écologique et la perception du
public de leur environnement. Auparavant, Alexa a
travaillé chez SmithGroupJJR comme designer et
chargée de projet où elle a acquis une riche expérience en design urbain et en planification au sein
de plusieurs villes des États-Unis. Alexa a étudié au
département de Visual and Environmental Studies à
Harvard et a obtenu sa maîtrise en architecture de
paysage de l’Université de Virginie.
SAMEdi 2 avril
14:30 Conversation
Environnements favorables :
Faciliter de saines habitudes
de vie par le paysage
L’environnement favorable réfère à l’ensemble des éléments de nature physique, socioculturelle, politique et économique qui exerce une influence positive
sur la possibilité pour les citoyens de faire des choix de vie sains. Ainsi, créer
un environnement favorable implique la réalisation de conditions propices à la
santé. Il y a lieu d’aborder les environnements favorables à la qualité de vie et
au bien-être de la population par des approches intégrées et concertées. Pour
y parvenir, il devient fort intéressant de développer des partenariats professionnels. L’architecte paysagiste est un partenaire essentiel et peut jouer un
rôle crucial dans la réalisation de ces projets. Cette conversation tentera de
définir et de questionner les meilleures pratiques en matière d’aménagement
d’environnements favorables en milieu rural et urbain. Elle cherchera aussi
à cerner les nouvelles opportunités d’interventions adaptées aux différentes
échelles d’habitats québécois.
Christian Drouin
Christian Drouin est conseiller à la planification des
parcs et espaces verts à la ville de Lévis. Ayant
comme objectif premier de pourvoir les citoyens
d’espaces publics de qualité, il veille au sain déploiement du réseau de parcs de la ville. Il se joint aux
tables multidisciplinaires de la Ville pour les projets
d’envergure nécessitant une expertise en architecture
de paysage. Ses expériences de travail au Québec
et à l’étranger dans diverses firmes privées lui ont
permis d’acquérir un bagage de connaissances
diversifiées en design et en gestion de construction.
Christian est gradué de l’école d’architecture de
paysage de l’Université de Montréal.
Isabelle Giasson
Isabelle Giasson est une professionnelle reconnue
pour son approche dynamique et sa rigueur dans les
projets stratégiques qui lui sont confiés. Consciencieuse et toujours à l’affût de connaître les enjeux
politiques et sociaux liés aux projets sur lesquels elle
travaille, elle a acquis une connaissance du milieu
municipal qui lui assure une bonne compréhension
du contexte global d’insertion des projets. Sa double
compétence de récréologue et d’architecte paysagiste lui confère une vision à la fois humaine et
pragmatique de l’aménagement de l’espace extérieur. Animation :
Laurent Lussier
Laurent Lussier est l’un des fondateurs de l’organisme
Marcher la région. Il a récemment publié Le Quartier
des spectacles et le chantier de l’imaginaire montréalais (PUL). Il combine une expérience approfondie
de la planification urbaine, un suivi des processus de
participation publique, et d’accompagnement d’une
vingtaine de projets majeurs touchant au patrimoine,
aux déplacements, à la culture, aux espaces verts et
à la revitalisation commerciale. Il est gradué d’une
maitrise en aménagement et d’un bacc. en urbanisme
de l’université de Montréal.
SAMEdi 2 avril
15:30 Pecha Kucha
L’architecture de paysage :
Une pratique multi-échelles
Du jardin éphémère au paysage régional, entre la ville, la banlieue et la campagne, des problématiques universelles animent un éventail de professionnels
sur lesquels les projecteurs ne sont pas souvent braqués. À travers une formule
Pecha Kucha, rencontrez six invités d’horizons variés et six parcours professionnels qui vous feront explorer les franges de la pratique de l’architecture
de paysage à diverses échelles. Au cœur de la discussion se pose la question
du rôle de l’architecte paysagiste à travers le projet de paysage, entre ruralité
et urbanité : designer, facilitateur, médiateur, ou fédérateur ? Portrait d’une
profession en voie d’hybridation, en une ère de transdisciplinarité accélérée.
Jennifer Bradley
Jennifer Bradley est une jeune urbaniste dynamique
qui aime sortir des sentiers battus. Son expertise
en milieu autochtone et en développement régional
l’a mené à travailler au Nunavik, en Gaspésie ainsi
qu’au nord-ouest du Nouveau-Brunswick où elle
habite. Son cursus atypique lui a permis notamment
de développer la Charte des paysages de Gaspé,
une première canadienne à l’échelle municipale.
Adepte des approches participatives et sensibles,
elle aime travailler à l’échelle humaine, pour les gens
et par les gens, de façon à faire ressortir la richesse
de l’identité régionale.
Alexander Reford
Alexander Reford est l’arrière-petit-fils d’Elsie
Reford, la créatrice des Jardins de Métis. À titre de
directeur, il en assure la préservation et le développement depuis plus de vingt ans. Il est aussi un des
cofondateurs du Festival international de jardins,
qu’il dirige depuis 2000. Historien de formation et
diplômé des universités d’Oxford et de Toronto, il
est l’auteur de plusieurs écrits. Il siège sur plusieurs
conseils d’administration, dont ceux de l’Association
touristique régionale de la Gaspésie, du Québec
maritime, de Canadian Heritage of Québec. Il habite
Saint-Octave-de-Métis.
Réjean Dumas
Réjean Dumas est titulaire d’un B. Sc. en biologie,
spécialisation écologie, de l’université McGill.
Il a travaillé plus de 10 ans en gestion de la faune
pour la Société Makivik au Centre de recherche du
Nunavik. Il a cumulé cinq années d’expérience à titre
de gestionnaire au ministère du Loisir de la Chasse
et de la pêche dans les régions des Laurentides et
de Lanaudière, particulièrement au sein des forêts
publiques. Il travaille depuis 20 ans en gestion,
aménagement, restauration, conservation et mise
en valeur des habitats de la faune dans la plaine
du St-Laurent, principalement dans la région de
Lanaudière.
Camille
Trillaud-Doppia
Camille Trillaud-Doppia est architecte paysagiste
diplômée de l’École d’architecture et de paysage de
Bordeaux. Elle découvre le Québec à l’occasion d’un
échange universitaire avec l’Université de Montréal
en 2009. Particulièrement intéressée par les enjeux
ruraux, elle collabore aux travaux de la Chaire de
recherche en paysage et environnement. Cet attrait
l’amène à rejoindre l’équipe du Laboratoire rural
Agroforesterie et paysage en Gaspésie, où elle décide
de s’installer. Depuis 2012, elle exerce comme travailleur autonome. Le dessin est son outil privilégié
pour accompagner les projets d’aménagements sur
le territoire.
Animation :
Louis-Philippe
Rousselle-Brosseau
Louis-Philippe Rousselle-Brosseau est titulaire d’un
baccalauréat et d’une maîtrise en architecture de
paysage de l’Université de Montréal. Il est candidat
au doctorat en géographie et aménagement du
territoire en collaboration avec le Bien UNESCO des
Causses et Cévennes, paysage culturel de l’agropastoralisme méditerranéen, en France. Au fil du
temps, il s’est forgé un champ de pratique gravitant
autour des questions paysagères et patrimoniales
des milieux ruraux québécois : aménagement régional,
participation citoyenne, paysages culturels et humanisés, viabilité et revitalisation des communautés.
Patricia Lefèvre
Aussi passionnément rurale qu’amoureuse des
centres-villes, Patricia Lefèvre poursuit un parcours
professionnel sinueux, à la frontière de l’architecture
de paysage, de l’organisation communautaire et de
l’activisme social. Du cœur de Planès (40 habitants)
à celui d’Abercorn (380 résidents), en passant par le
Mile-End, elle persiste à promouvoir la participation
informée des habitants à l’aménagement de leurs
habitats, comme indispensable antidote au rouleau
compresseur du mercantilisme ambiant. Cofondatrice du Groupe de réflexion et d’action sur le
paysage et le patrimoine, qui a donné naissance à
la Banque de terres agricoles du Québec, elle est
aujourd’hui directrice générale du Parc d’environnement naturel de Sutton.
Pascaline Walter
Pascaline Walter est architecte paysagiste diplômée
de l’École nationale supérieure de paysage de
Versailles/Marseille en France. Appréciée pour sa
pensée analytique, conceptuelle et créative, elle a
développé une vision globale de projet, du jardin
au grand paysage. Son intérêt marqué envers
l’aménagement du territoire l’a amené à réaliser
différents mandats au sein d’instances régionales et
municipales en Région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Soucieuse de l’appropriation citoyenne des projets,
elle s’implique dans des processus de participation
publique au sein de divers projets d’aménagement.
À ce jour, elle est consultante en aménagement
auprès d’organismes, et chargée de formation
pratique à l’École d’urbanisme et d’architecture
de paysage de l’Université de Montréal.
SAMEdi 2 avril
17:00 Cocktail d’au-revoir
Merci à nos partenaires
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