La vitamine D
Quand vous manquez de vitamine D, vous avez un risque supérieur d'attraper la grippe, la maladie de Crohn (en
cas d'antécédents familiaux), la sclérose en plaque, la tuberculose, l'hépatite C, de l'ostéoporose et de décéder,
entre autres, d'un cancer du sein.
Pour faire monter votre taux de vitamine D, il suffit de prendre un peu le soleil. Votre peau synthétisera
automatiquement de la vitamine D, à partir du cholestérol. Certes, dans un pays comme la France, les rayons du
soleil de Novembre à Mars ne sont pas assez forts pour une synthèse efficace de vitamine D. Il est alors conseillé
de prendre des suppléments de vitamine D (ampoules ou gouttes), surtout si l'on reste souvent à l'intérieur.
Malheureusement, ce fantastique moyen de diminuer drastiquement les maladies n'est pas assez reconnu par le
corps médical.
De plus, les autorités médicales ont fixé un "Apport Journalier Recommandé" (AJR) de 200 Unités
Internationales (UI) soit 5 microgrammes. Il faut savoir que ce chiffre n'a aucune justification scientifique. Les
recherches médicales sérieuses indiquent au contraire que, pour un effet préventif réel, la prise de vitamine D
doit être bien supérieure à cela: d'après les recommandations récentes de grands spécialistes de la vitamine D
réunis au sein de The Endocrine Society, la conservation d'un taux sérique de vitamine D supérieur à la valeur
plancher (30 ng/ml) passe par une prise orale quotidienne de 1500 à 2000 UI par jour!
Jean-Marc Dupuis
L'épidémie de déficience en vitamine D, plus dangereuse qu'elle est silencieuse
Des cas concrets...
Une coiffeuse de 54 ans souffre d'une fatigue persistante et de douleurs rhumatismales. Tous ses examens
étant bons, le corps médical en a déduit que les choses "se passaient dans sa tête" et qu'elle était "dépressive".
Elle a fini par se demander si ses problèmes de santé n'avaient pas quelque chose à voir avec un manque de
vitamine D. Elle s'en est ouverte à son médecin, qui ne lui a pas pour autant prescrit un dosage sanguin, alors
que c'est très indiqué chez une femme ménopausée depuis peu. Pour satisfaire sa patiente, il lui a tout de même
prescrit une ampoule de vitamine D fortement dosée (100 000 UI). Résultat : elle a pris cette ampoule et dans les
jours qui ont suivi, elle s'est "sentie rajeunir de 10 ans". Un effet aussi rapide et aussi spectaculaire ne peut
s'expliquer que par l'existence préalable d'un déficit chronique profond en vitamine D.
Une femme âgée de 75 ans qui souffre de plus en plus de fatigue et de douleur rhumatismale. Son médecin ne
lui a jamais prescrit de dosage sanguin. Elle sut se montrer suffisamment insistante pour obtenir une prescription.
9 ng/ml, tel fut le résultat du dosage sanguin, synonyme non pas d'une simple déficience, mais d'une véritable
carence en vitamine D. Elle prit quotidiennement de la vitamine D3 en gouttes (4800 UI/j), et au bout de 2
mois, elle commença vraiment à se sentir mieux. Elle a poursuivit sa cure de vitamine D afin de retrouver un taux
sérique optimal, autrement dit supérieur à 40 ng/ml.
Ces cas illustrent le fait qu'une déminéralisation douloureuse du squelette due à une carence en vitamine D
n'est pas toujours repérée par les médecins. On dit alors aux patients qu'ils souffrent d'un syndrome de fatigue
chronique, de fibromyalgie, d'une maladie rhumatismale, ou encore, d'une dépression. En réalité, les médecins sont
juste passés à côté de la cause première des problèmes de santé rencontrés par ces patients, à savoir un déficit
profond en vitamine D.
Les bienfaits de la vitamine D
Un taux sérique optimal de vitamine D est un atout santé indéniable. Cela augmente la probabilité de conserver
une bonne santé générale et d'allonger ainsi son espérance de vie en bonne santé.
Les bienfaits de la vitamine D sont multiples. Quelques exemples :
elle peut aider à mieux se protéger contre la grippe.
elle peut jouer un rôle préventif important en cas d'antécédents familiaux de maladie de Crohn.
elle peut retarder l'apparition d'une sclérose en plaques.
elle peut diminuer la sévérité d'un asthme.
elle peut freiner la progression de la tuberculose.
elle peut optimiser les traitements classiques de certaines maladies comme l'hépatite C et l'ostéoporose.
elle peut favoriser la rémission d'un psoriasis.
elle peut améliorer les chances de survie à long terme après un cancer du sein.
Vitamine D et longévité
Les effets de la vitamine D sur la santé en général sont si positifs que cela se vérifie au niveau du risque de
mortalité globale, sachant que les pathologies les plus meurtrières ( cancers et maladies cardiovasculaires) figurent
parmi celles justement associées à une déficience en vitamine D. Autre paramètre important : la vitamine D
contribue à réduire le risque de chutes et de fractures chez les personnes âgées.
En 2010, une étude finlandaise a confirmé avec éclat ce lien entre déficit en vitamine D et risque de mortalité
précoce. Plus de 1100 femmes et hommes âgés de 53 à 73 ans ont été enrôlés entre 1998 et 2001 pour les besoins
de cette étude au départ de laquelle aucun d'entre eux ne devait déjà souffrir de cancer ou de maladie cardio-
vasculaire. Au terme de l'étude, les résultats se sont avérés pour le moins éloquents puisque 80% des décès
enregistrés sont survenus dans le groupe des sujets avec un taux sanguin de vitamine D inférieur à 20 ng/ml,
sachant que le stade de déficience marquée en vitamine D commence en dessous de 20 ng/ml. Les 20% de décès
restants ont donc concerné le groupe dont le taux sanguin dépassait 20 ng/ml. (Virtanen, Eur J Clin Nutr, 2010
Oct).
Une méta-analyse très récente réalisée à partir de douze études ayant réuni, au total, plus de 32 000 sujets
âgés, va dans le même sens puisqu'elle conclut à une diminution de 1% de la mortalité pour chaque augmentation
de 1 ng/ml du taux sérique de vitamine D (Schöttker, Ageing Res Rev, 2012 Feb).
Le taux de vitamine D
TAUX SÉRIQUE
(exprimé en ng/ml)
INTERPRÉTATION
< 10 Carence avérée
< 20 Déficience marquée
< 30 Déficience modérée
30 Valeur plancher à partir de laquelle le taux sérique est classiquement considéré
comme « normal » et suffisant pour maintenir une bonne santé osseuse
35/40 Fourchette charnière à partir de laquelle l'organisme commence à faire des
réserves de vitamine D
40/60 Fourchette à atteindre pour optimiser son immunité et sa santé extra-osseuse
50/70 Fourchette à viser par les personnes déjà atteintes de maladies chroniques ou
graves associées à une déficience en vitamine D (cancers, maladies cardiaques,
sclérose en plaques, diabètes, autisme...)
100 Valeur plafond marquant habituellement la fin de la « normalité »
> 100 Hypervitaminose
150 et plus Toxicité (risque d'hypercalcémie)
Comment les médecins font-ils pour corriger un déficit en vitamine D ?
Habituellement, pour s'assurer de l'observance du traitement, les médecins prescrivent des ampoules de vitamine
D fortement dosées (100 000 UI par ampoule), à prendre de manière espacée (tous les 15 jours, tous les mois ou
tous les 2 ou 3 mois).
Voici un exemple de protocole de correction d'une insuffisance en vitamine D auquel les médecins se réfèrent.
Il s'inspire des recommandations d'un spécialiste américain de grande renommée, le Pr Holick.
ÉTAPE 1: corriger le déficit en vitamine D afin de faire monter le taux sérique de 25(OH)D au-dessus de la
valeur plancher, à savoir 30 ng/ml.
. Cas n° 1: s'il y a carence avérée, avec 25(OH)D égale ou inférieure à 10 ng/ml, le patient prend une
ampoule de 100 000 UI vitamine D toutes les 2 semaines pendant 2 mois, soit 4 ampoules au total.
. Cas n° 2: s'il y a déficience marquée, avec 25(OH)D entre 11 et 20 ng/ml, le patient prend une ampoule
de vitamine D toutes les 2 semaines pendant 1 mois et demi, soit 3 ampoules au total.
. Cas n° 3: s'il y a déficience modérée, avec 25(OH)D entre 21 et 30 ng/ml, le patient prend une ampoule
de vitamine D toutes les 2 semaines pendant 1 mois, soit 2 ampoules au total.
ÉTAPE 2: maintenir le taux sérique de vitamine D au-dessus de la valeur plancher (> 30 ng/ml)
Selon les préférences exprimées par le patient, le médecin lui propose de prendre :
. soit des doses espacées de vitamine D (1 ampoule de 100 000 UI tous les 2 ou 3 mois par ex).
. soit des doses journalières (de l'ordre de 800 à 1200 UI par jour).
Pour vérifier l'efficacité du traitement correcteur Étape 1, on réalise un test sanguin environ une semaine après
la prise de la dernière ampoule. Pour vérifier si la fréquence des doses espacées du traitement d'entretien Étape
2 est adaptée, on réalise un test sanguin juste avant la prise d'une ampoule. Si le médecin constate que le taux
sanguin de son patient se situe en dessous de 30 ng/ml – alors qu'il lui avait prescrit une ampoule tous les 3
mois, cela l'incitera à rectifier sa stratégie thérapeutique en lui prescrivant plutôt une ampoule tous les 2mois.
Pour vérifier qu'un traitement journalier s'effectue à dose efficace, on réalise un test sanguin au bout de 3 à
4mois. Si la valeur obtenue est inférieure à 30 ng/ml, on augmente les doses.
En cas de traitement par vitamine D2, bien s'assurer auprès du laboratoire que la technique de dosage utilisée
mesure bien la 25(OH)D2+D3
Vitamine D & hépatite C
L'hépatite C est essentiellement transmise par le sang. Beaucoup des personnes contaminées l'ignorent et ne le
découvrent que très tardivement, 20 ans ou plus après l'infection. Une hépatite aiguë se déclare pourtant 4 à 12
semaines après l'infection initiale, mais elle passe inaperçue dans l'écrasante majorité des cas. 80% des hépatites C
aiguës évoluent vers la chronicité. La destruction graduelle des tissus hépatiques par le virus peut conduire à la
fibrose, à la cirrhose et au cancer du foie.
La souche de virus fréquemment rencontrée en France (génotype 1) s'avérant particulièrement redoutable, la
bithérapie produit des résultats plutôt mitigés (environ 1 patient sur 2 en rémission prolongée), sans parler des
nombreux effets secondaires qui viennent affecter la qualité de vie. Beaucoup de patients supportent difficilement
ce traitement, au point que 10% d'entre eux finissent par l'arrêter prématurément.
D'après une étude israélienne dont les résultats ont été communiqués en 2009, à Boston, au cours du congrès
de l'Association américaine pour l'étude des maladies du foie, la vitamine D semble présenter un vif intérêt dans
le traitement de l'hépatite C. Parmi les 58 patients intégrés à l'étude, 27 ont reçu la vitamine D, en sus de la
bithérapie habituelle. La dose quotidienne administrée se situait entre 1000 et 4000 UI. Au bout de 12 semaines, 26
des 27 patients supplémentés en vitamine D étaient séronégatifs. À l'inverse, dans le groupe uniquement traité
par bithérapie, seuls 15 des 31 patients devinrent séronégatifs. Ces résultats prometteurs demandent bien entendu
à être confirmés, mais tendent déjà à montrer la capacité de la vitamine D à optimiser le traitement classique de
l'hépatite C.
Pour la première fois, une étude apporte des preuves biologiques de l'efficacité de la vitamine D contre le
virus de l'hépatite C. Dans leur laboratoire, les chercheurs ont vérifié sur des lignées cellulaires hépatiques la
capacité de la vitamine D à inhiber la production du virus responsable de l'infection. Il faut savoir que les
cellules hépatiques disposent de l'enzyme assurant la conversion de la forme inactive de vitamine D (calcidiol) en
sa forme active (calcitriol). Or les travaux de ces chercheurs révèlent que le calcitriol agit sur la voie interféron.
Il existe manifestement une synergie d'action vitamine D-interféron, se traduisant, au final, par l'inhibition de la
production virale. Les résultats de cette étude font donc apparaître que la vitamine D, par son action favorable
sur la voie interféron, est effectivement en mesure d'optimiser le traitement classique de l'hépatite C (Gal-
Tanamy, Hepatology, Jul 2011).
Vitamine D & fertilité masculine
A l'heure actuelle, dans les pays développés, un homme produit deux fois moins de spermatozoïdes que son
grand-père au même âge. De plus, le problème n'est pas uniquement quantitatif mais également qualitatif. En
l'occurrence, la qualité se vérifie notamment par le degré de motilité (= faculté de se mouvoir) des
spermatozoïdes. Or cette motilité a elle aussi tendance à diminuer, ce qui s'avère très préjudiciable dans la mesure
où pour être efficaces, les spermatozoïdes doivent être nombreux mais également suffisamment mobiles.
Sur le plan nutritionnel, un certain nombre de substances peuvent améliorer la spermatogenèse et la qualité du
sperme. On pense en particulier aux acides gras oméga 3, à la vitamine E, à la coenzyme Q10, à la carnitine, au
zinc, au sélénium, à l'acide folique, à l'astaxanthine et au pygenol (ou pycnogenol) et aussi la vitamine D.
Déjà présent dans la plupart des tissus, le récepteur à la vitamine D (VDR) l'est aussi dans le sperme, ce qui
laisse supposer que la vitamine D tient un certain rôle dans la fonction spermatique.
Les chercheurs ont étudié la qualité du sperme et mesuré les niveaux sanguins de vitamine D chez 300 hommes.
Premier enseignement: près de la moitié d'entre eux souffraient d'une déficience marquée en vitamine D (< 20
ng/ml). Second enseignement: il existe effectivement une corrélation entre taux sanguin de vitamine D et
motilité des spermatozoïdes. Comparé aux sujets avec statut adéquat en vitamine D (> 30 ng/ml), ceux carencés
en vitamine D (< 10 ng/ml) avaient un sperme de qualité moindre, ceci se vérifiant tant au niveau de la motilité
que de la morphologie des spermatozoïdes. Dans une étude publiée l'année précédente, la même équipe de
chercheurs suggérait l'importance de la vitamine D dans la spermatogenèse et la maturation des spermatozoïdes.
Du coup, on se dit que notre mode de vie « anti-UVB » ne peut que nuire à la santé des spermatozoïdes !
Quelle vitamine D pour bébé ?
"J'aimerais avoir votre avis quant à la supplémentation en vitamine D donnée aux bébés (via Uvestérol D).
Certains bébés auraient fait des réactions violentes. Je me demande si c'est la vitamine D qui est en cause ou le
médicament Uvestérol. Est-il nécessaire de donner de la vitamine D aux bébés dès la naissance et si oui,
laquelle?"
Uvestérol D se présente en flacon de 20 ml avec pipette-doseuse pour administration orale graduée (800, 1000
ou 1500 UI). Depuis 2006, on a recensé 7 cas de malaises graves chez des nourrissons suite à l'administration de
ce produit. Le problème ne vient pas de la vitamine D employée, mais, pour l'essentiel, d'une manière inadéquate
d'administrer le produit avec la pipette-doseuse. La présence d'huile de ricin polyoxyéthylénée (Crémophor EL)
est également incriminée. Il ne s'agit d'ailleurs pas du seul excipient utilisé. En voici la liste complète : gallate
de propyle, hydroxyde de sodium, huile essentielle de citron, édétate de sodium, acide citrique,
hydrogénophosphate de sodium dodécahydraté, acide sorbique, saccharine sodique, huile de ricin polyoxyéthylénée,
propylène glycol, glycérol, eau purifiée.
Les autorités sanitaires recommandent un apport journalier de 800 à 1000 UI entre 0 et 1 an, mais cela n'est
valable que pour le bébé nourri avec un lait maternisé enrichi en vitamine D. Il faut plutôt compter de l'ordre
de 1200 à 1500 UI pour le bébé nourri au sein ou avec un lait non enrichi en vitamine D.
Quel produit utiliser? Aucune des spécialités pharmaceutiques disponibles n'est réellement satisfaisante. Quand
l'une a une composition à rallonge (Uvestérol D), l'autre contient de l'alcool (Stérogyl), et la troisième, la plus
intéressante a priori, se dilue difficilement dans l'eau/le lait (ZymaD 10 000 UI/ml). Le fabricant déconseille
d'ailleurs de mettre ZymaD dans le biberon d'eau ou de lait car le produit risque de se déposer sur la paroi.
Dans ces conditions, le seul produit qui satisfasse à l'ensemble des critères requis, est Bio-D-Mulsion (Energetica
Natura). En dehors du fait qu'il s'agisse de vitamine D3 et que la composition soit au-dessus de tout soupçon,
le produit est miscible puisque déjà émulsionné. En clair, il se dilue très bien dans l'eau ou le lait. Petite réserve,
il ne se dilue quand même pas tout seul ! On veillera donc, à l'aide d'une cuillère, à bien le mélanger dans le
liquide choisi. Une goutte de Bio-D-Mulsion apporte 400 UI.
Selon les recommandations les plus récentes des meilleurs experts de la vitamine D, l'enfant doit recevoir, à
partir de sa naissance, au moins 1000 UI par jour pour maintenir son taux sanguin de vitamine D au-dessus de la
valeur plancher, soit 30 ng/ml.
Ne jamais verser des gouttes de vitamine D directement dans la bouche du bébé.
Les spécialités pharmaceutiques
Ergocalciférol (vitamine D2):
. Stérogyl, en flacon compte-goutte de 20ml (1000 gouttes par flacon). 1 goutte = 400 UI. Peut s'obtenir
sans prescription médicale.
- Excipients: hydroquinone, alcool éthylique à 96,2%, eau purifiée. 14 mg d'alcool par goutte.
- Ce produit contient donc de l'alcool éthylique. Or la vitamine D étant une vitamine liposoluble, elle
franchit d'autant mieux la cavité gastrique qu'elle se présente sous forme huileuse (ou encore mieux sous forme
d'émulsion) pour ne pas "précipiter" en milieu gastrique, comme cela est notamment le cas lorsqu'elle se présente
sous forme de solution alcoolique.
- Conclusion: la biodisponibilité du produit en question ne peut être que très mauvaise.
. Uvestérol D, en flacon de 20ml avec pipette-doseuse pour administration orale graduée (800, 1000 ou 1500
UI). Souvent employé pour prévenir et traiter la carence en vitamine D chez le nourrisson et le jeune enfant.
- Depuis 2006, on a recensé 7 cas de malaises graves chez des nourrissons suite à l'administration de cette
spécialité. Un non respect scrupuleux du mode d'administration est probablement en cause, mais d'autres facteurs
ne sont pas à exclure, comme la présence d'huile de ricin polyoxyéthylénée (Crémophor EL).
- Excipients: gallate de propyle, hydroxyde de sodium, huile essentielle de citron, édétate de sodium, acide
citrique, hydrogénophosphate de sodium dodécahydraté, acide sorbique, saccharine sodique, huile de ricin
polyoxyéthylénée, propylène glycol, glycérol, eau purifiée.
Cholécalciférol (vitamine D3):
. ZymaD 10 000 UI/ml, en flacon de 10ml muni d'un compte-goutte (333 gouttes par flacon). 1 goutte = 300
UI. Peut s'obtenir sans prescription médicale.
- Excipients: huile essentielle d'orange douce, huile d'olive raffinée, vitamine E (mélange de tocophérols
naturels de forme alpha, bêta, gamma et delta). ZymaD existe aussi en ampoules buvables de 80 000 et 200 000
UI.
. Uvédose, en ampoule de 2 ml. 1 ampoule = 100 000 UI.
- Excipients: butylhydroxytoluène ou BHT (E 321), saccharine, acide sorbique, huile essentielle de citron,
glycérides polyooxyéthylénés glycosylés.
- Pour information, le E 321 est un antioxygène de synthèse présent dans de nombreux aliments comme les
purées en sachets. On le soupçonne de provoquer des réactions cutanées et des troubles des systèmes
reproductifs et sanguins. Son action cancérigène a été observée en laboratoire sur modèle animal. On comprendra
donc qu'il est préférable de l'éviter, même s'il est vrai, dans le cas présent, que la prise d'ampoules d'Uvédose
est très limitée en nombre et ne s'effectue que de manière épisodique.
. Vitamine D3 Bon, en ampoule buvable ou injectable de 1ml. 1 ampoule = 200 000 UI.
- Excipients: triglycérides à chaîne moyenne.
- Le recours à la forme injectable peut se justifier lorsque l'intestin fonctionne mal. Produit très
fortement dosé.
Les compléments alimentaires
Voici une sélection de compléments alimentaires actuellement disponibles sur le marché.
Ergocalciférol (vitamine D2)
. Oemine D2 végétale (Phytobiolab): se présente sous forme de gélules dosées à 5 µg, soit 200 UI par
gélule. L'ergocalciférol est obtenu à partir de levures sélectionnées soumises à un rayonnement UVB. Les gélules
sont composées de polysaccharides végétaux (pullulan). Ce produit conviendra parfaitement aux végétariens stricts,
à cette réserve près qu'il est faiblement dosé et ne permettra donc pas de corriger un déficit profond en
vitamine D, à moins de consommer au quotidien un nombre élevé de gélules (et donc de prévoir le budget qui va
avec).
Cholécalciférol (vitamine D3)
. Huile de foie de morue: il fut une époque pas si lointaine où les enfants n'avaient d'autre choix que de
consommer l'huile de foie de morue à la cuillère. Heureusement pour les jeunes d'aujourd'hui, cette huile est
désormais disponible sous forme de gélules. On considère qu'une cuillerée à café d'huile de foie de morue
apporte environ 400 UI de vitamine D3. Les gélules, quant à elles, sont plus faiblement dosées (souvent moins de
100 UI, mais parfois un peu plus).
. Vitamine D3 – 20 µg (Vit'All+): chaque comprimé contient 20 µg (800 UI) de vitamine D3 "pure" extraite
d'huile de foie de morue. Les produits Vit'All+ sont garantis sans additifs de synthèse tels que conservateurs,
colorants ou édulcorants. De façon générale, le choix du naturel préside toujours à l'élaboration de leurs
produits.
. Vitamine D3 (Solgar): chaque capsule contient 10 µg (400 UI) de vitamine D3 "pure" extraite d'huile de
foie de poissons. À l'intérieur de la capsule, la vitamine D3 est mélangée à de l'huile de tournesol. À l'image du
produit Vit'All+, on retrouve ici aussi le même souci de qualité. Solgar s'efforce d'éliminer les allergènes de ses
préparations, d'où le fait que presque tous leurs produits soient sans sucre, sel, amidon, levure, maïs, soja, blé,
gluten, produits laitiers, conservateurs, arômes ou colorants artificiels.
. Vitamine D3 ++(D.Plantes): chaque goutte contient 10 µg (400 UI) de vitamine D3 obtenue à partir de
lanoline de laine de mouton. Excipient : huile de colza bio. D.Plantes s'impose de ne pas ajouter dans ses gélules
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