VERSION ABREGEE - DENOMI-
NATION DU MEDICAMENT Caelyx
2 mg/ml solution à diluer pour
perfusion COMPOSITION QUALITA-
TIVE ET QUANTITATIVE Un ml de
Caelyx contient 2 mg de chlorhydrate
de doxorubicine sous une forme liposo-
male pégylée. Caelyx, une formulation li-
posomale, est composé de chlorhydrate de
doxorubicine encapsulé dans des liposomes
comprenant en surface du méthoxypolyéthylène
glycol (MPEG). Ce procédé est connu sous le nom de pé-
gylation et protège les liposomes d’une détection par le sys-
tème phagocytaire mononucléaire (SPM), ce qui augmente leur
durée de présence dans le sang. Excipients: Sel sodique de α-(2-[1,2-
distéaroyl-sn-glycéro(3)phosphooxy]éthylcarbamoyl)-ω-
méthoxypoly(oxyéthylène)-40 (MPEG-DSPE), phosphatidylcholine intégralement hydrogénée de soja
(HSPC), cholestérol, sulfate d’ammonium, saccharose, histidine, eau pour préparations injectables, acide
chlorhydrique, hydroxyde de sodium. FORME PHARMACEUTIQUE Solution à diluer pour perfusion La sus-
pension est stérile, translucide et rouge. DONNEES CLINIQUES Indications thérapeutiques Caelyx est indiqué :
-En monothérapie chez les patients ayant un cancer du sein métastatique, avec un risque cardiaque augmenté.
-Dans le traitement d’un cancer ovarien à un stade avancé chez les femmes après l’échec d’une chimiothérapie de pre-
mière intention à base de platine. -Dans le traitement du Sarcome de Kaposi (SK) associé au SIDA chez des patients ayant un
faible taux de CD4 (< 200 lymphocytes CD4/mm3) et présentant des lésions cutanéo-muqueuses ou viscérales étendues. Caelyx peut
être utilisé en tant que chimiothérapie systémique de première intention, ou comme chimiothérapie de seconde intention chez des pa- tients présen-
tant un sarcome de Kaposi associé au Sida dont la maladie a progressé malgré une chimiothérapie préalable, comprenant au moins deux des agents suivants : vinca alcaloïde,
bléomycine et doxorubicine conventionnelle (ou autre anthracycline), ou chez des patients qui y furent intolérants. Posologie et mode d’administration Caelyx doit uniquement être administré sous le contrôle d’un médecin
quali é dans l’administration d’agents cytotoxiques. Caelyx présente des propriétés pharmacocinétiques spéci ques et ne doit pas être remplacé par d’autres formulations de chlorhydrate de doxorubicine. Cancer du sein/
Cancer de l’ovaire : Caelyx est administré par voie intraveineuse à la dose de 50 mg/m une fois toutes les 4 semaines tant qu’il n’y a pas de progression de la maladie et que le traitement est bien toléré par le patient. Pour des
doses < 90 mg : diluer Caelyx dans 250 ml de glucose à 5 % (50 mg/ml) solution pour perfusion. Pour des doses ≥ 90 mg : diluer Caelyx dans 500 ml de glucose à 5 % (50 mg/ml) solution pour perfusion. A n de minimiser le risque d e
réactions à la perfusion, la dose initiale est administrée à une vitesse inférieure à 1 mg/minute. Si aucune réaction à la perfusion n’est observée, les perfusions ultérieures de Caelyx peuvent être administrées sur une période de 60 mi- nutes.
Chez les patients présentant une réaction à la perfusion, le schéma de perfusion doit être modi é de la façon suivante : 5 % de la dose totale doit être perfusée lentement pendant les 15 premières minutes. Si la perfusion est tolérée sans réaction,
la vitesse de perfusion peut alors être doublée pour les 15 minutes suivantes. Si elle est bien tolérée, la perfusion de la quantité restante peut être alors poursuivie pendant les 60 minutes suivantes, soit une durée totale de perfusion de 90 minutes. SK
associé au SIDA : Caelyx est administré par voie intraveineuse à la dose de 20 mg/m2 toutes les deux à trois semaines. Eviter les intervalles inférieurs à 10 jours car on ne peut écarter le risque d’accumulation du médicament et de toxicité accrue. Le traite-
ment des patients pendant deux à trois mois est recommandé a n d’obtenir une réponse thérapeutique. Poursuivre le traitement autant qu’il est nécessaire pour maintenir une réponse thérapeutique. La dose de Caelyx est diluée dans 250 ml de glucose à 5 % (50
mg/ml) solution pour perfusion et administrée en perfusion intraveineuse sur 30 minutes. Pour tous les patients : Si le patient présente des symptômes ou signes précoces de réactions à la perfusion (voir rubriques 4.4 et 4.8*), interrompre immé- diatement la perfusion,
donner des prémédications appropriées (antihistaminique et/ou corticoïde à action immédiate) et recommencer à une vitesse plus faible. Ne jamais administrer Caelyx sous forme de bolus ou de solution non diluée. Il est recommandé de brancher en Y la perfusion de Caelyx sur
une perfusion intraveineuse de glucose à 5 % (50 mg/ml) a n d’obtenir une meilleure dilution et de minimiser le risque de thrombose et d’extravasation. La perfusion peut être faite par une veine périphérique. Ne pas utiliser de ltres en ligne. Caelyx ne doit pas être administré par voie
sous-cutanée ou intramusculaire (voir rubrique 6.6*). Pour prendre en charge les e ets indésirables tels que l’érythrodysesthésie palmo-plantaire (EPP), la stomatite ou la toxicité hématologique, la dose peut être réduite ou retardée. Des recommandations pour la modi cation de dose de Caelyx secon-
daire à ces e ets indésirables sont fournies dans les tableaux ci-dessous. Le grade de toxicité dans ces tableaux est dé ni selon l’échelle du National Cancer Institute Common Toxicity Criteria (NCI-CTC). Les tableaux pour l’EPP (Tableau 1) et la stomatite (Tableau 2) fournis- sent le schéma thérapeutique suivi pour la mo-
di cation de dose lors des études cliniques dans le traitement du cancer du sein ou de l’ovaire (modi cation du cycle de traitement recommandé de 4 semaines) : si ces toxicités surviennent chez les patients ayant un SK associé au SIDA, le cycle de traitement recommandé de 2 à 3 semaines peut être modi é d’une manière similaire. Le
tableau de la toxicité hématologique (Tableau 3) fournit le schéma thérapeutique suivi pour la modi cation de dose lors des études cliniques uniquement dans le traitement du cancer du sein ou de l’ovaire. La modi cation de dose chez les patients ayant un SK-SIDA est présentée dans la rubrique 4.8* Recommandations pour la modi cation de dose de Caelyx. Tableau
1. ERYTHRODYSESTHESIE PALMO-PLANTAIRE Grade de la toxicité lors de l’évaluation Grade 1 (érythème modéré, gon ement, ou desquamation n’interférant pas avec les activités quotidiennes) Semaine après la précédente dose de Caelyx. Semaine 4 Réadministrer sauf quand le patient a présenté précédemment une toxicité cutanée de Grade 3 ou 4, dans ce cas attendre une semaine supplémen-
taire Semaine 5 Réadministrer sauf quand le patient a présenté précédemment une toxicité cutanée de Grade 3 ou 4, dans ce cas attendre une semaine supplémentaire Semaine 6 Diminuer la dose de 25 % ; revenir à un intervalle de 4 semaines Grade 2 (érythème, desquamation, ou gon ement, interférant avec, mais sans empêcher les activités physiques normales ; petites ampoules ou ulcéra-
tions de moins de 2 cm de diamètre) Semaine après la précédente dose de Caelyx. Semaine 4 Attendre une semaine supplémentaire Semaine 5 Attendre une semaine supplémentaire Semaine 6 Diminuer la dose de 25 % ; revenir à un intervalle de 4 semaines Grade 3 (ampoule, ulcération, ou gon ement interférant avec la marche ou les activités quotidiennes normales ; ne peut pas porter des
vêtements habituels) Semaine après la précédente dose de Caelyx. Semaine 4 Attendre une semaine supplémentaire Semaine 5 Attendre une semaine supplémentaire Semaine 6 Exclure le patient Grade 4 (processus di us ou local entraînant des complications infectieuses, ou un alitement ou une hospitalisation) Semaine après la précédente dose de Caelyx. Semaine 4 Attendre une semaine
supplémentaire Semaine 5 Attendre une semaine supplémentaire Semaine 6 Exclure le patient Tableau 2. STOMATITE Grade de la toxicité lors de l’évaluation Grade 1 (ulcères non douloureux, érythème, ou douleur faible) Semaine après la précédente dose de Caelyx. Semaine 4 Réadministrer sauf quand le patient a présenté précédemment une stomatite de Grade 3 ou 4, dans ce cas attendre une
semaine supplémentaire. Semaine 5 Réadministrer sauf quand le patient a présenté précédemment une stomatite de Grade 3 ou 4, dans ce cas attendre une semaine supplémentaire. Semaine 6 Diminuer la dose de 25 % ; revenir à un intervalle de 4 semaines ou exclure le patient selon l’évaluation du médecin Grade 2 (érythème douloureux, oedème, ou ulcères, mais peut manger) Semaine après
la précédente dose de Caelyx. Semaine 4 Attendre une semaine supplémentaire. Semaine 5 Attendre une semaine supplémentaire. Semaine 6 Diminuer la dose de 25 % ; revenir à un intervalle de 4 semaines ou exclure le patient selon l’évaluation du médecin. Grade 3 (érythème douloureux, oedème, ou ulcères, mais ne peut pas manger) Semaine après la précédente dose de Caelyx. Semaine 4
Attendre une semaine supplémentaire. Semaine 5 Attendre une semaine supplémentaire. Semaine 6 Exclure le patient Grade 4 (nécessite une alimentation parentérale ou entérale) Semaine après la précédente dose de Caelyx. Semaine 4 Attendre une semaine supplémentaire. Semaine 5 Attendre une semaine supplémentaire. Semaine 6 Exclure le patient. Tableau 3. TOXICITE HEMATOLOGIQUE
(PN OU PLAQUETTES) – PRISE EN CHARGE DES PATIENTS AVEC CANCER DU SEIN OU DE L’OVAIRE. Grade 1 PN 1.500 – 1.900 PLAQUETTES 75.000 – 150.000 MODIFICATION Poursuivre le traitement sans diminution de dose. Grade 2 PN 1.000 – < 1.500 PLAQUETTES 50.000 – < 75.000 MODIFICATION Attendre jusqu’à NPC ≥ 1.500 et plaquettes ≥ 75.000 ; réadministrer sans diminution de dose
Grade 3 PN 500 – < 1.000 PLAQUETTES 25.000 – < 50.000 MODIFICATION Attendre jusqu’à NPC ≥ 1.500 et plaquettes ≥ 75.000 ; réadministrer sans diminution de dose Grade 4 PN < 500 PLAQUETTES < 25.000 MODIFICATION Attendre jusqu’à NPC ≥ 1.500 et plaquettes ≥ 75.000 ; diminuer la dose de 25 % ou continuer la dose complète avec un apport en facteur de croissance. Patients avec une
fonction hépatique altérée : Les paramètres pharmacocinétiques de Caelyx déterminés chez un faible nombre de patients avec des taux de bilirubine totale élevés ne di èrent pas de ceux des patients avec une bilirubine totale normale ; cependant, tant que plus d’expérience n’a pas été recueillie, la posologie de Caelyx chez des patients ayant une fonction hépatique altérée doit être diminuée,
basé sur l’expérience des études cliniques dans le cancer du sein et de l’ovaire : à l’initiation du traitement, si la bilirubine est entre 1,2 – 3,0 mg/dl, la première dose est diminuée de 25 %. Si la bilirubine est > 3,0 mg/dl, la première dose est diminuée de 50 %. Si le patient tolère la première dose sans augmentation de la bilirubine sérique ou des enzymes hépatiques, la dose du cycle 2 peut être
augmentée au niveau de dose suivant, c’est-à-dire, si elle était réduite de 25 % pour la première dose, augmenter à une dose complète pour le cycle 2 ; si elle était réduite de 50 % pour la première dose, augmenter à 75 % de la dose complète pour le cycle 2. La posologie peut être augmentée à la dose complète pour les cycles suivants si elle est tolérée. Caelyx peut être administré chez les patients
avec des métastases hépatiques et une élévation associée de la bilirubine et des enzymes hépatiques jusqu’à 4 x la limite supérieure normale. Avant l’administration de Caelyx, évaluer la fonction hépatique en utilisant des tests de laboratoire cliniques conventionnels tels que ASAT/ALAT, phosphatase alcaline, et bilirubine. Patients insu sants rénaux : La doxorubicine étant métabolisée par le foie
et excrétée dans la bile, aucune modi cation de la posologie ne devrait être nécessaire. Les données pharmacocinétiques de population (clairance de la créatinine testée sur l’intervalle de 30 – 156 ml/min) démontrent que la clairance de Caelyx n’est pas in uencée par la fonction rénale. Aucune donnée pharmacocinétique n’est disponible chez les patients dont la clairance de la créatinine est in-
férieure à 30 ml/min. Patients avec un SK-SIDA splénectomisés : En l’absence d’expérience clinique chez les patients qui ont été splénectomisés, le traitement par Caelyx n’est pas recommandé. Enfants : L’expérience chez les enfants est limitée. L’utilisation de Caelyx n’est pas recommandée chez les patients de moins de 18 ans. Patients âgés : L’analyse de population démontre que l’âge sur l’intervalle
testé (21 – 75 ans) n’altère pas signi cativement les paramètres pharmacocinétiques de Caelyx. Contre-indications Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients. Caelyx ne doit pas être utilisé pour traiter le sarcome de Kaposi associé au SIDA qui pourrait être traité e cacement par un traitement local ou systémique par l’interféron alpha. E ets indésirables Dans les études cliniques
réalisées dans le cancer du sein et de l’ovaire (50 mg/m toutes les 4 semaines), l’e et indésirable le plus fréquemment rapporté était l’érythrodysesthésie palmo-plantaire (EPP). L’incidence globale d’EPP rapportée était de 44,0 %-46,1 %. Ces e ets étaient généralement légers, les cas sévères (grade III) sont rapportés dans 17 %-19,5 % des cas. L’incidence des cas a ectant le pronostic vital
(Grade IV) était inférieur à 1 %. Les EPP ont peu fréquemment conduit à un arrêt dé nitif du traitement (3,7 %-7,0 %). L’EPP est caractérisée par une éruption cutanée douloureuse maculo-érythémateuse. Cet e et apparaît généralement après deux ou trois cycles de traitement. Une amélioration survient habituellement en une à deux semaines, et dans certains cas, la disparition complète des
symptômes peut prendre jusqu’à 4 semaines voire plus. De la pyridoxine à la dose de 50-150 mg par jour associée à des corticoïdes a été utilisée pour la prophylaxie et le traitement de l’EPP, toutefois ce traitement n’a pas été évalué pendant les études de phase III. A n de prévenir et traiter l’EPP, les patients peuvent e ectuer des bains d’eau froide (applications, bains ou natation) pendant les 4 à
7 jours suivant l’initiation du traitement par Caelyx, ceci a n de maintenir au froid les pieds et les mains en évitant l’exposition à la chaleur et l’eau chaude. Toute compression des extrémités doit être évitée (pas de chaussettes, de gants ou de chaussures trop serrées). L’EPP semble principalement liée au schéma thérapeutique et peut être réduite en espaçant l’intervalle de dose de 1 à 2 semaines
supplémentaires (voir rubrique 4.2*). Cependant, chez certains patients cette réaction peut être sévère et invalidante et nécessiter l’arrêt du traitement. Les autres e ets les plus fréquemment rapportés dans les sous-groupes cancer du sein ou de l’ovaire étaient stomatites/mucites et nausées, alors que dans le sous-groupe SK-SIDA (20 mg/m toutes les 2 semaines) il s’agissait de myélosuppres-
sions (surtout leucopénies) (voir SK-SIDA). Cancer du sein : Lors d’une étude clinique de phase III (I97-328), 509 patients avec un cancer du sein avancé n’ayant pas reçu de chimiothérapie préalable pour leur maladie métastatique, ont été traités par Caelyx (n=254) à la dose de 50 mg/m toutes les 4 semaines ou par doxorubicine (n=255) à la dose de 60 mg/m toutes les 3 semaines. Les e ets
indésirables les plus fréquents ont été plus souvent rapportés dans le sous-groupe doxorubicine que dans le sous-groupe Caelyx : nausée (53 % vs. 37 % ; grade III/IV 5 % vs. 3 %), vomissement (31 % vs. 19 % ; grade III/IV 4 % vs. < 1 %), alopécie quelle que soit la sévérité (66 % vs. 20 %), alopécie signi cative (54 % vs. 7 %) et neutropénie (10 % vs. 4 % ; grade III/IV 8 % vs. 2 %). Mucites (23 %
vs. 13 % ; grade III/IV 4 % vs. 2 %) et stomatites (22 % vs. 15 % ; grade III/IV 5 % vs. 2 %) ont été rapportées plus fréquemment avec Caelyx qu’avec doxorubicine. La durée moyenne de l’e et indésirable sévère (grade III/IV) le plus fréquent dans les deux groupes était inférieure ou égale à 30 jours. Voir Tableau 4 pour la liste complète des e ets indésirables rapportés chez les patients traités par
Caelyx. L’incidence des e ets hématologiques mettant en jeu le pronostic vital (grade IV) était < 1 % et une complication septique était rapportée chez 1 % des patients. Un apport en facteur de croissance ou une transfusion a été nécessaire chez respectivement 5,1 % et 5,5 % des patients (voir rubrique 4.2*). Les tests anormaux de la fonction hépatique cliniquement signi catifs (grade III et IV)
avec élévation de la bilirubine totale, ASAT et ALAT ont été rapportées chez respectivement 2,4 %, 1,6 % et < 1 % des patients du groupe Caelyx. Aucune élévation de la créatinine sérique cliniquement signi cative n’a été rapportée. Tableau 4. E ets indésirables liés au traitement et rapportés dans les études cliniques dans le cancer du sein (50 mg/m2 toutes les 4 semaines) (patients traités par
Caelyx) par sévérité, classe des systèmes d’organes et termes préférenciés MedDRA EI par localisation corporelle Très fréquent (> 1/10) ; Fréquent (> 1/100, < 1/10) ; Peu fréquent (> 1/1.000, < 1/100) CIOMS III EI par localisation corporelle Infections et infestations Cancer du sein Toutes sévérités n=254 (≥ 5 %) Fréquent : Pharyngite. Cancer du sein Grades III/IV n=254 (≥ 5 %) Peu fréquent :
Pharyngite. Cancer du sein n=404 (1-5 %) Non précédemment rapportés dans les études cliniques Fréquent : Folliculite, infection fongique, bouton de èvre (non herpétique), infection du tractus respiratoire supérieur. A ections hématologiques et du système lymphatique Cancer du sein Toutes sévérités n=254 (≥ 5 %) Fréquent : Leucopénie, anémie, neutropénie, thrombocytopénie. Cancer
du sein Grades III/IV n=254 (≥ 5 %) Fréquent : Leucopénie, anémie. Peu fréquent : Neutropénie. Cancer du sein n=404 (1-5 %) Non précédemment rapportés dans les études cliniques Fréquent : Thrombocythémie. Troubles du métabolisme et de la nutrition Cancer du sein Toutes sévérités n=254 (≥ 5 %) Très fréquent : Anorexie. Cancer du sein. Grades III/IV n=254 (≥ 5 %) Fréquent : Anorexie.
A ections du système nerveux Cancer du sein Toutes sévérités n=254 (≥ 5 %) Fréquent : Paresthésie. Peu fréquent : Somnolence. Cancer du sein Grades III/IV n=254 (≥ 5 %) Fréquent : Paresthésie. Cancer du sein n=404 (1-5 %) Non précédemment rapportés dans les études cliniques Fréquent : Neuropathie périphérique. A ections oculaires Cancer du sein n=404 (1-5 %) Non précédemment
rapportés dans les études cliniques Fréquent : Larmoiement, vision trouble. A ections cardiaques Cancer du sein n=404 (1-5 %) Non précédemment rapportés dans les études cliniques Fréquent : Arythmie ventriculaire. A ections respiratoires, thoraciques et médiastinales Cancer du sein n=404 (1-5 %) Non précédemment rapportés dans les études cliniques Fréquent : Epistaxis. A ections
gastro-intestinales Cancer du sein Toutes sévérités n=254 (≥ 5 %) Très fréquent : Nausée, stomatite, vomissement. Fréquent : Douleur abdominale, constipation, diarrhée, dyspepsie, ulcération buccale. Cancer du sein Grades III/IV n=254 (≥ 5 %) Fréquent : Douleur abdominale, diarrhée, nausée, stomatite. Peu fréquent : Ulcération buccale, constipation, vomissement. Cancer du sein n=404 (1-5
%) Non précédemment rapportés dans les études cliniques Fréquent : Douleur buccale. A ections de la peau et du tissu sous-cutané Cancer du sein Toutes sévérités n=254 (≥ 5 %) Très fréquent : EPP*, alopécie, rash. Fréquent : Peau sèche, décoloration de la peau, pigmentation anormale, érythème. Cancer du sein Grades III/IV n=254 (≥ 5 %) Très fréquent : EPP*. Fréquent : Rash. Peu fréquent :
Pigmentation anormale, érythème. Cancer du sein n=404 (1-5 %) Non précédemment rapportés dans les études cliniques Fréquent : Eruption bulleuse, dermatite, rash érythémateux, désordre unguéal, peau squameuse. A ections musculo-squelettiques et systémiques Cancer du sein n=404 (1-5 %) Non précédemment rapportés dans les études cliniques Fréquent : Crampes musculaires,
douleur osseuse, douleur musculo-squelettique. A ections des organes de reproduction et du sein Cancer du sein n=404 (1-5 %) Non précédemment rapportés dans les études cliniques Fréquent : Douleur mammaire. Troubles généraux et anomalies au site d’administration Cancer du sein Toutes sévérités n=254 (≥ 5 %) Très fréquent : Asthénie, fatigue, mucite. Fréquent : Faiblesse, èvre,
douleur. Cancer du sein Grades III/IV n=254 (≥ 5 %) Fréquent : Asthénie, mucite. Peu fréquent : Fatigue, faiblesse, douleur. Cancer du sein n=404 (1-5 %) Non précédemment rapportés dans les études cliniques Fréquent : Œdème, œdème des membres inférieurs. *érythrodysesthésie palmo-plantaire (syndrome main-pieds). Cancer de l’ovaire : 512 patientes avec un cancer de l’ovaire (sous-groupe
parmi 876 patients ayant une tumeur solide) ont été traitées avec Caelyx à la dose de 50 mg/m au cours des études cliniques. Voir Tableau 5 pour les e ets indésirables rapportés chez les patients traités par Caelyx. Tableau 5. E ets indésirables liés au traitement et rapportés dans les études cliniques dans le cancer de l’ovaire (50 mg/m2 toutes les 4 semaines) (patients traités par Caelyx) par
sévérité, classe des systèmes d’organes et termes préférenciés MedDRA EI Très fréquent (> 1/10) ; Fréquent (> 1/100, < 1/10) ; Peu fréquent (> 1/1.000, < 1/100) CIOMS III EI par localisation corporelle Infections et infestations Cancer de l’ovaire Toutes sévérités n=512 (≥ 5 %) Fréquent : Pharyngite. Cancer de l’ovaire Grades III/IV n=512 (≥ 5 %) Peu fréquent : Pharyngite. Cancer de l’ovaire
n=512 (1-5 %) Fréquent : Infection, candidose orale, zona, infection du tractus urinaire. A ections hématologiques et du système lymphatique Cancer de l’ovaire Toutes sévérités n=512 (≥ 5 %) Très fréquent : Leucopénie, anémie, neutropénie, thrombocytopénie. Cancer de l’ovaire Grades III/IV n=512 (≥ 5 %) Très fréquent : Neutropénie. Fréquent : Leucopénie, anémie, thrombocytopénie.
Cancer de l’ovaire n=512 (1-5 %) Fréquent : Anémie hypochrome. A ections du système immunitaire Cancer de l’ovaire n=512 (1-5 %) Fréquent : Réaction allergique. Troubles du métabolisme et de la nutrition Cancer de l’ovaire Toutes sévérités n=512 (≥ 5 %) Très fréquent : Anorexie. Cancer de l’ovaire Grades III/IV n=512 (≥ 5 %) Peu fréquent : Anorexie. Cancer de l’ovaire n=512 (1-5 %) Fréquent
: Déshydratation, cachexie. A ections psychiatriques Cancer de l’ovaire n=512 (1-5 %) Fréquent : Anxiété, dépression, insomnie. A ections du système nerveux Cancer de l’ovaire Toutes sévérités n=512 (≥ 5 %) Fréquent : Paresthésie, somnolence. Cancer de l’ovaire Grades III/IV n=512 (≥ 5 %) Peu fréquent : Paresthésie, somnolence. Cancer de l’ovaire n=512 (1-5 %) Fréquent : Céphalée,
étourdissement, neuropathie, hypertonie. A ections oculaires Cancer de l’ovaire n=512 (1-5 %) Fréquent : Conjonctivite. A ections cardiaques Cancer de l’ovaire n=512 (1-5 %) Fréquent : Trouble cardio-vasculaire. A ections vasculaires Cancer de l’ovaire n=512 (1-5 %) Fréquent : Vasodilatation. A ections respiratoires, thoraciques et médiastinales Cancer de l’ovaire n=512 (1-5 %) Fréquent :
Dyspnée, augmentation de la toux. A ections gastro-intestinales Cancer de l’ovaire Toutes sévérités n=512 (≥ 5 %) Très fréquent : Constipation, diarrhée, nausée, stomatite, vomissement. Fréquent : Douleur abdominale, dyspepsie, ulcération buccale. Cancer de l’ovaire Grades III/IV n=512 (≥ 5 %) Fréquent : Nausée, stomatite, vomissement, douleur abdominale, diarrhée. Peu fréquent : Consti-
pation, dyspepsie, ulcération buccale. Cancer de l’ovaire n=512 (1-5 %) Fréquent : Ulcération buccale, œsophagite, nausée et vomissement, gastrite, dysphagie, bouche sèche, atulence, gingivite, perversion du goût. A ections de la peau et du tissu sous-cutané Cancer de l’ovaire Toutes sévérités n=512 (≥ 5 %) Très fréquent : EPP*, alopécie, rash. Fréquent : Peau sèche, décoloration de la peau.
Cancer de l’ovaire Grades III/IV n=512 (≥ 5 %) Très fréquent : EPP*. Fréquent : Alopécie, rash. Cancer de l’ovaire n=512 (1-5 %) Fréquent : Rash vésiculo-bulleux, prurit, dermatite exfoliative, trouble cutané, rash maculo-papulaire, sueurs, acné, ulcération cutanée. A ections musculo-squelettiques et systémiques Cancer de l’ovaire n=512 (1-5 %) Fréquent : Douleur dorsale, myalgie. A ections du
rein et des voies urinaires Cancer de l’ovaire n=512 (1-5 %) Fréquent : Dysurie. A ections des organes de reproduction et du sein Cancer de l’ovaire n=512 (1-5 %) Fréquent : Vaginite. Troubles généraux et anomalies au site d’administration Cancer de l’ovaire Toutes sévérités n=512 (≥ 5 %) Très fréquent : Asthénie, lésion des muqueuses. Fréquent : Fièvre, douleur. Cancer de l’ovaire Grades III/IV
n=512 (≥ 5 %) Fréquent : Asthénie, lésion des muqueuses, douleur. Peu fréquent : Fièvre. Cancer de l’ovaire n=512 (1-5 %) Fréquent : Frissons, douleur thoracique, malaise, œdème périphérique. Investigations Cancer de l’ovaire n=512 (1-5 %) Fréquent : Perte de poids. *érythrodysesthésie palmo-plantaire (syndrome main-pieds). La myélosuppression était généralement légère ou modérée
et gérable. La complication septique liée à la leucopénie a été rarement observée (< 1 %). Le recours à un facteur de croissance a été rarement nécessaire (< 5 %) et le recours à la transfusion a été nécessaire chez approximativement 15 % des patients (voir rubrique 4.2*). Dans un sous-groupe de 410 patientes avec un cancer de l’ovaire, les anomalies de laboratoire cliniquement signi catives
pendant les études cliniques avec Caelyx comprenaient des augmentations de la bilirubine totale (habituellement chez les patientes avec des métastases hépatiques) (5 %) et des taux de créatinine sérique (5 %). Les augmentations des ASAT étaient rapportées moins fréquemment (< 1 %). Patients ayant une tumeur solide : dans une large cohorte de 929 patients ayant des tumeurs solides
(comprenant le cancer du sein et le cancer de l’ovaire) majoritairement traités à la dose de 50 mg/m toutes les 4 semaines, le pro l de tolérance et l’incidence des e ets indésirables sont comparables à ceux des patients traités dans les études pivot dans le cancer du sein et le cancer de l’ovaire. SK-SIDA : Les études cliniques chez des patients avec SK-SIDA traités à la dose de 20 mg/m de Caelyx,
montrent que l’e et indésirable le plus fréquemment observé considéré comme lié à Caelyx est la myélosuppression survenant très fréquemment (chez environ la moitié des patients). La leucopénie est l’e et indésirable le plus souvent observé avec Caelyx, dans cette population, neutropénie, anémie et thrombocytopénie ont été observées. Ces e ets peuvent survenir dès le début du traitement.
La toxicité hématologique peut imposer une réduction des doses ou l’arrêt ou le report du traitement. Interrompre temporairement le traitement par Caelyx chez les patients dont le taux de polynucléaires neutrophiles est < 1.000/mm3 et/ou le taux des plaquettes < 50.000/mm3. Des facteurs de croissance G-CSF (ou GM-CSF) peuvent être prescrits comme traitement complémentaire pour
améliorer la numération lorsque le taux des polynucléaires neutrophiles est < 1.000/mm3 lors des cycles suivants. La toxicité hématologique des patients avec cancer ovarien est moins sévère que celle du groupe SK-SIDA (voir ci-dessus la rubrique pour les patients avec cancer ovarien). Des e ets indésirables respiratoires ont été fréquemment observés au cours des études cliniques avec Caelyx
et peuvent être liés à des infections opportunistes chez les patients atteints du SIDA. Les infections opportunistes (IO) sont observées dans le sarcome de Kaposi après administration de Caelyx et sont couramment observées chez la plupart des patients atteints d’une immunodé cience liée au VIH. Les IO les plus souvent observées dans les études cliniques furent les candidoses, les infections à
cytomégalovirus, à herpes simplex, les pneumopathies à Pneumocystis carinii et les infections à Mycobacterium avium complex. Les e ets indésirables observés chez les patients avec SK-SIDA selon les catégories de fréquence CIOMS III (Très fréquent (> 1/10) ; Fréquent (> 1/100, < 1/10) ; Peu fréquent (> 1/1.000, < 1/100)) sont tels que : Infections et infestations : Fréquent : candidose orale
A ections hématologiques et du système lymphatique : Très fréquent : neutropénie, anémie, leucopénie Fréquent : thrombocytopénie Troubles du métabolisme et de la nutrition : Fréquent : anorexie A ections psychiatriques : Peu fréquent: confusion A ections du système nerveux : Fréquent : étourdissements Peu fréquent : paresthésie A ections oculaires : Fréquent : rétinite A ections vas-
culaires : Fréquent : vasodilatation A ections respiratoires, thoraciques et médiastinales : Fréquent : dyspnée A ections gastro-intestinales : Très fréquent : nausée Fréquent : diarrhée, stomatite, vomissement, ulcération buccale, douleur abdominale, glossite, constipation, nausée et vomissement A ections de la peau et du tissu sous-cutané : Fréquent : alopécie, rash Peu fréquent : érythrodysthé-
sie palmo-plantaire (EPP) Troubles généraux et anomalies au site d’administration : Fréquent : asthénie, èvre, réactions aigües liées à la perfusion Investigations : Fréquent : perte de poids. Les autres e ets indésirables moins souvent observés (< 5 %) comprenaient des réactions d’hypersensibilité, y compris réactions anaphylactiques. Depuis la mise sur marché, une éruption bulleuse a été
rarement rapportée au sein de cette population. Des tests anormaux de la fonction hépatique cliniquement signi catifs telles qu’augmentations des phosphatases alcalines, des ASAT et de la bilirubine sans doute liées à la maladie sous-jacente et non au Caelyx, sont fréquemment survenues (≥ 5 %). Une baisse de l’hémoglobine et du taux des plaquettes a été moins souvent observée (< 5 %).
Une complication septique liée à la leucopénie est rarement observée (< 1 %). Quelques-unes de ces anomalies peuvent avoir été liées à l’infection sous-jacente par le VIH et non au Caelyx. Tous les patients : Sur 929 patients avec tumeurs solides, 100 (10,8 %) ont eu pendant le traitement avec Caelyx une réaction associée à la perfusion dé nie suivant la terminologie de Costard : réaction allergique,
réaction anaphylactique, asthme, œdème de la face, hypotension, vasodilatation, urticaire, douleur dorsale, douleur thoracique, frissons, èvre, hypertension, tachycardie, dyspepsie, nausées, étourdissements, dyspnée, pharyngite, rash, prurit, sueurs, réaction au point d’injection et interaction médicamenteuse. L’arrêt dé nitif du traitement est survenu de façon peu fréquente chez 2 % des pa-
tients. Un taux similaire de réactions à la perfusion (12,4 %) et d’arrêt dé nitif du traitement (1,5 %) a été observé au cours des études pivots sur le cancer du sein. Chez les patients avec SK-SIDA, les réactions associées à la perfusion étaient caractérisées par bou ée de chaleur, raccourcissement du sou e, œdème facial, céphalée, frissons, douleur dorsale, oppression thoracique et de la gorge et/
ou hypotension et peuvent être attendues avec un taux de 5 % à 10 %. Des convulsions liées aux réactions à la perfusion ont été très rarement observées. Chez tous les patients, ces réactions liées à la perfusion surviennent principalement au cours de la première perfusion. L’interruption temporaire de la perfusion résout habituellement ces symptômes sans traitement supplémentaire. Chez pra-
tiquement tous les patients, le traitement par Caelyx peut être poursuivi une fois que tous les symptômes sont résolus sans récidive. Les réactions à la perfusion réapparaissent rarement après le premier cycle de traitement avec Caelyx (voir rubrique 4.2*). Chez les patients traités par Caelyx, une myélosuppression associée à une anémie, une thrombocytopénie, une leucopénie et rarement une
neutropénie fébrile ont été rapportées. Une stomatite a été observée chez des patients recevant des perfusions continues de chlorhydrate de doxorubicine conventionnel et a été fréquemment rapportée chez les patients traités par Caelyx. Cet e et n’interfère pas dans la poursuite du traitement et ne requiert généralement pas de modi cations posologiques sauf s’il entrave l’alimentation du
patient. Dans ce cas, l’intervalle des cures peut être prolongé d’1-2 semaines, ou la dose réduite (voir rubrique 4.2*). Une incidence accrue d’insu sance cardiaque congestive est associée au traitement à base de doxorubicine pour des doses cumulées individuelles > 450 mg/m ou à des doses plus faibles chez des patients ayant un facteur de risque cardiaque. Des biopsies endomyocardiques chez
neuf sur dix patients avec SK-SIDA recevant des doses cumulées de Caelyx supérieures à 460 mg/m n’indique pas de cardiomyopathie induite par l’anthracycline. La dose recommandée de Caelyx pour le sarcome de Kaposi associé au SIDA est de 20 mg/m2 toutes les deux à trois semaines. La dose cumulée pour laquelle on pourrait craindre une cardiotoxicité chez ces patients SK-SIDA (> 400 mg/
m2) correspond à plus de 20 cycles de Caelyx pendant 40 à 60 semaines. De plus, des biopsies endomyocardiques ont été e ectuées chez 8 patients avec tumeur solide avec des doses d’anthracycline cumulées de 509 mg/m-1.680 mg/m. La fourchette des scores de cardiotoxicité de Billingham était de grade 0−1,5. Ces niveaux de score sont cohérents avec une absence de cardiotoxicité ou une
cardiotoxicité faible. Dans l’étude pivot de phase III versus doxorubicine, 58/509 (11,4 %) patients randomisés (10 traités par Caelyx à la dose de 50 mg/m toutes les 4 semaines contre 48 traités par la doxorubicine à la dose de 60 mg/m toutes les 3 semaines) ont bien présenté les critères dé nissant la cardiotoxicité pendant le traitement et/ou pendant le suivi. La cardiotoxicité était dé nie soit
par une baisse de 20 points ou plus par rapport à la valeur de base si la mesure de la fraction d’éjection ventriculaire gauche (FEVG) au repos demeurait dans les limites normales, soit par une baisse de 10 points ou plus si la mesure de la FEVG devenait anormale (plus faible que la limite inférieure normale). Aucun des 10 patients traités par Caelyx présentant une cardiotoxicité basée sur les critères
FEVG tels que dé nis ci-dessus n’a développé de signes et symptômes d’insu sance cardiaque congestive. Par contre, 10 des 48 patients traités par doxorubicine présentant une cardiotoxicité basée sur ces mêmes critères ont développé des signes et symptômes d’insu sance cardiaque congestive. Chez les patients avec tumeurs solides, dont le sous-groupe de patients avec cancer du
sein et de l’ovaire, traités à la dose de 50 mg/m/cycle avec des doses cumulées individuelles d’anthracycline allant jusqu’à 1.532 mg/m, l’incidence d’un dysfonctionnement cardiaque cliniquement signi catif était faible. Parmi les 418 patients traités avec Caelyx à la dose de 50 mg/m/cycle, et ayant eu une mesure de base de la fraction d’éjection ventriculaire gauche (FEVG)
et au moins une mesure de suivi évaluées par une scintigraphie myocardique, 88 patients avaient une dose cumulée d’anthracycline > 400 mg/m, un niveau d’exposition associé à un risque augmenté de toxicité cardiovasculaire avec une formulation conventionnelle de doxorubicine. Seuls 13 des 88 patients (15 %) présentaient au moins un changement clini-
quement signi catif de leur FEVG, dé ni par une valeur de FEVG inférieure à 45 % ou une diminution d’au moins 20 points par rapport à la valeur de base. De plus, 1 seul patient (dose cumulée individuelle d’anthracycline de 944 mg/m) a arrêté le traitement à l’étude en raison de symptômes cliniques d’insu sance cardiaque congestive. Comme
avec d’autres agents anticancéreux altérant l’ADN, des syndromes myélodysplasiques et des leucémies aiguës myéloïdes secondaires ont été observés après traitement combiné incluant la doxorubicine. En conséquence, tout patient traité par de la doxorubicine devrait faire l’objet d’un suivi hématologique. Bien que la nécrose lo-
cale après extravasation ait été très rarement rapportée, Caelyx est considéré comme un produit irritant. Les études chez l’animal montrent que l’administration de chlorhydrate de doxorubicine sous une formulation liposomale réduit l’éventualité de lésions par extravasation. En cas de signes d’extravasation (par
exemple, sensation de brûlure, érythème), interrompre la perfusion immédiatement et recommencer dans une autre veine. L’application de glace sur le site d’extravasation pendant environ 30 minutes peut s’avérer utile pour soulager la réaction locale. Caelyx ne doit pas être administré par voie intra-
musculaire ou sous-cutanée. Une récidive de radiodermite liée à une radiothérapie préalable a été rarement observée après l’administration de Caelyx. Suite à la mise sur le marché de Caelyx, des réactions cutanées sévères comprenant érythème multiforme, syndrome de Stevens-
Johnson et nécrolyse épidermique toxique ont été très rarement rapportées. Chez les patients traités avec Caelyx, des cas d’embolie veineuse, y compris de thrombophlébite, de thrombose veineuse et d’embolie pulmonaire ont été observés de manière inhabituelle.
Cependant, sachant que les patients avec un cancer ont un risque augmenté de développer une maladie thrombo-embolique, un lien de causalité ne peut être déterminé. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE SP Europe 73, rue
de Stalle BE-1180 Bruxelles Belgique NUMERO D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE EU/1/96/011/001 MODE DE DELIVRANCE Médicament soumis à prescription médicale. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE 31 mai
2007 * Pour information complète du produit, veuillez vous référer au RCP du 31 mai 2007. 1. Gordon AN, et al. Gynecologic Oncology. 2004;95:1-8 / 2. Gordon AN, et al. Journal
of Clinical Oncology. 2001;19,14:3312-3322 / 3. O’Brien, MER et al. AnnOnc 15: 440-449, 2004.