-C’est le PUNCTUM REMOTUM qui est renvoyé à l’infini
-La situation de repos d’un oeil «"normal"» correspond effectivement à une «"mise au point"» à l’infini. On cherche donc
systématiquement à réaliser cette situation après l’oculaire de tous les instruments d’observation optique (ce qui
implique que la formation de l’image par l’objectif se fasse dans le plan focal objet de l’oculaire)
-Non l’iris autour de la pupille joue le rôle de diaphragme et non d’obturateur : un obturateur occulte ou laisse au
contraire passer tout rayon pendant une durée spécifique correspondant au temps de pause d’un appareil photo.
-Oui on considère généralement que la résolution angulaire standard est d’environ 3.10-4 à 5.10-4 radians soit environ
la minute «"d’arc"» (1/60ème de degré)
-Une lunette de visée à l’infini est un système afocal (c'est à dire que le foyer image de l'objectif et le foyer objet de
l’oculaire sont confondus. Les rayons lumineux sont tous parallèles à leur arrivée dans l'objectif. L’image sera donc
dans le plan focal image de l'objectif, qui est aussi le plan focal objet de l'oculaire. Donc les rayons ressortent de
l’oculaire à l’infini. L'ajout d'une lentille convergente après l’oculaire va donc permettre un réglage adapté à la vue de
l’utilisateur (myope ou hypermétrope)
-L’oeil peut faire le point dans tout plan de front différent de l’infini jusqu’à son punctum proximum. Pour l’obliger à
rester en configuration de mise au point à l’infini, l’observateur dispose (avec un réticule placé dans le plan focal objet
de l’oculaire) d’un objet à «"viser"» pour maintenir cette configuration d’observation. Il s’agit souvent de deux fils fins
perpendiculaires formant une croix mais il peut aussi s’agir d’une échelle graduée au dixième ou cinquantième de mm
placée dans ce plan qui permettra des mesures transversales.
-Si on place une bonnette en amont de la lunette, les rayons ayant le cheminement précédent (parallèles en entrant
dans l’objectif) sortent de la lunette-bonnette et proviennent nécessairement de points lumineux situés dans le plan
focal objet de la bonnette soit à une distance finie égale sa focale devant la bonnette. On a alors transformé une
lunette de visée à l’infini en une lunette de visée à frontale fixe : elle vise toute image (réelle ou virtuelle) présente à f’
cm devant la bonnette. (la distance bonnette-objectif n’a aucune importance puisque les rayons sont parallèles dans
cet intervalle : on «"colle"» généralement la bonnette à l’objectif)
-Non une lunette à l’intérêt de viser tout type d’image ou objet (réelle ou virtuelle) contrairement à un détecteur plan
comme un écran.
-Lorsque deux points sont rigoureusement conjugués par un système optique, cela signifie que toute la lumière partant
d’un des points passera par l’autre après traversée du système et que les amplitudes vibrationnelles y arriveront
toujours en phase : le chemin optique est donc le même par l’infinité de trajets infiniment voisins (il ne peuvent pas
être égaux seulement modulo une longueur d’onde dans le vide puisqu’ils sont infiniment voisins). Evidemment,
chemin optique ne signifie pas longueur géométrique. Par ailleurs ces chemins n’ont pas une longueur valant
spécifiquement un nombre entier de longueurs d’onde : ce n’est pas un déphasage nul relativement à la source qui
nous importe mais un déphase égal le long de tous ces trajets apparemment différents. Tout ceci est à relativiser dans
la mesure où il est rare d’avoir un stigmatisme rigoureux et le principe de stationnarité de FERMAT ne dit pas qu’ils
sont exactement égaux mais qu’ils le sont «"au deuxième ordre près"».
Evalbox QCM Id 8261 15/11/2016
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Informations: Sélectionner la ou les bonne(s) réponse(s)
- ne vous fiez pas aux pluriels dans l’énoncé !
- Téléphone interdit.
- Documents interdits.
Rubrique: Autre / Non classable.
Légende
Correct
1 Réflexion d'un faisceau de rayons incidents parallèles entre eux sur un dioptre dans le sens de l'eau vers l'air :
- L'angle d'incidence limite correspondant à une réflexion totale vérifie sin(iRT)?3/4
- Si i>iRT, toute la puissance lumineuse incidente passe dans le faisceau réfléchi
- Si i<iRT, une partie de la puissance lumineuse est transmise à l'air
- On peut retrouver la loi de Snell-Descartes de la réfraction immédiatement en raisonnant sur les différences de marche
entre rayons du faisceau parallèle
2 Une lampe à gaz servant de source lumineuse bichromatique :
- présente un spectre contenant deux raies parfaitement monochromatiques
- permet de réaliser des interférences entre ses deux raies
- possède une longueur de cohérence (longueur des trains d'ondes) de l'ordre de la dizaine de mètres
- fonctionne sur un principe de désexcitation d'atomes suite à des décharges électriques dans le gaz sous faible pression
3 Une lentille de vergence -4 dioptries
- est divergente
- donne une image virtuelle droite (non-inversée) d'un objet réel placé à longue distance (supérieure à la focale)
- ne peut pas être assimilée à un système mince puisque ses bords sont "épais"
- doit être associée avec une lentille de vergence +4 dioptries pour constituer une système épais afocal
4 Dans le modèle de l'oeil emmetrope
- Le punctum proximum est rejeté à l'infini
- L'oeil est au repos lorsqu'il "fait le point à l'infini"
- La pupille joue un rôle d'obturateur
- La résolution angulaire est de l'ordre de la minute d'angle
5 Une lunette de visée à l'infini :
- correspond à un système afocal auquel on ajoute une lentille (après l'oculaire) permettant un réglage à la vue de
l'utilisateur
- peut contenir un réticule (au foyer objet de l'oculaire) permettant à l'oeil de maintenir sa visée à l'infini
- devient une lunette à frontale fixe par ajout d'une lentille convergente supplémentaire devant l'objectif (appelée "bonnette")
- ne peut viser qu'une image réelle lorsqu'elle est réglée en lunette de visée à frontale fixe (distance finie)
6 Soient deux points B et B' conjugués par un système optique supposé rigoureusement stigmatique
- Tous les chemins optiques reliant B à B' par le système sont égaux à un nombre entier de longueurs d'onde dans le vide
près
- Tous les chemins optiques reliant B à B' par le système sont égaux
- Toutes les longueurs géométriques des chemins sont égales
- Tous les chemins optiques reliant B à B' valent un nombre entier de longueurs d'onde dans le vide
7 Soit A1 conjugué de A au travers d'un système optique 1 et A2 conjugué de A au travers d'un système optique 2 différent :
- Il ne peut y avoir de différence de marche entre (AA1) et (AA2)
- A1 et A2 peuvent être considérées comme des sources secondaires en phase
- A1
et A2 peuvent être considérées comme des sources secondaires à déphasage constant tant que la différence de marche reste
inférieure à la longueur de cohérence de la
source (longueur des trains d'onde)
- Les éclairements E1 et E2 s'additionnent en tout point du détecteur (tant que celui-ci se trouve dans la zone de
superposition et que la différence de marche n'excède pas la
longueur de cohérence de la source (longueur des trains d'onde))
8 Affirmations relatives au Théorème de MALUS
- Après un nombre quelconque de réflexions et de réfractions, les rayons ayant traversé les mêmes systèmes optiques
depuis une source ponctuelle sont perpendiculaires aux surfaces d'onde
(équiphase)
- Les surfaces d'onde émises par une source ponctuelle sont des sphères à condition que le milieu de propagation soit
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Correct
1 Réflexion d'un faisceau de rayons incidents parallèles entre eux sur un dioptre dans le sens de l'eau vers l'air :
- L'angle d'incidence limite correspondant à une réflexion totale vérifie sin(iRT)?3/4
- Si i>iRT, toute la puissance lumineuse incidente passe dans le faisceau réfléchi
- Si i<iRT, une partie de la puissance lumineuse est transmise à l'air
- On peut retrouver la loi de Snell-Descartes de la réfraction immédiatement en raisonnant sur les différences de marche
entre rayons du faisceau parallèle
2 Une lampe à gaz servant de source lumineuse bichromatique :
- présente un spectre contenant deux raies parfaitement monochromatiques
- permet de réaliser des interférences entre ses deux raies
- possède une longueur de cohérence (longueur des trains d'ondes) de l'ordre de la dizaine de mètres
- fonctionne sur un principe de désexcitation d'atomes suite à des décharges électriques dans le gaz sous faible pression
3 Une lentille de vergence -4 dioptries
- est divergente
- donne une image virtuelle droite (non-inversée) d'un objet réel placé à longue distance (supérieure à la focale)
- ne peut pas être assimilée à un système mince puisque ses bords sont "épais"
- doit être associée avec une lentille de vergence +4 dioptries pour constituer une système épais afocal
4 Dans le modèle de l'oeil emmetrope
- Le punctum proximum est rejeté à l'infini
- L'oeil est au repos lorsqu'il "fait le point à l'infini"
- La pupille joue un rôle d'obturateur
- La résolution angulaire est de l'ordre de la minute d'angle
5 Une lunette de visée à l'infini :
- correspond à un système afocal auquel on ajoute une lentille (après l'oculaire) permettant un réglage à la vue de
l'utilisateur
- peut contenir un réticule (au foyer objet de l'oculaire) permettant à l'oeil de maintenir sa visée à l'infini
- devient une lunette à frontale fixe par ajout d'une lentille convergente supplémentaire devant l'objectif (appelée "bonnette")
- ne peut viser qu'une image réelle lorsqu'elle est réglée en lunette de visée à frontale fixe (distance finie)
6 Soient deux points B et B' conjugués par un système optique supposé rigoureusement stigmatique
- Tous les chemins optiques reliant B à B' par le système sont égaux à un nombre entier de longueurs d'onde dans le vide
près
- Tous les chemins optiques reliant B à B' par le système sont égaux
- Toutes les longueurs géométriques des chemins sont égales
- Tous les chemins optiques reliant B à B' valent un nombre entier de longueurs d'onde dans le vide
7 Soit A1 conjugué de A au travers d'un système optique 1 et A2 conjugué de A au travers d'un système optique 2 différent :
- Il ne peut y avoir de différence de marche entre (AA1) et (AA2)
- A1 et A2 peuvent être considérées comme des sources secondaires en phase
- A1
et A2 peuvent être considérées comme des sources secondaires à déphasage constant tant que la différence de marche reste
inférieure à la longueur de cohérence de la
source (longueur des trains d'onde)
- Les éclairements E1 et E2 s'additionnent en tout point du détecteur (tant que celui-ci se trouve dans la zone de
superposition et que la différence de marche n'excède pas la
longueur de cohérence de la source (longueur des trains d'onde))
8 Affirmations relatives au Théorème de MALUS
- Après un nombre quelconque de réflexions et de réfractions, les rayons ayant traversé les mêmes systèmes optiques
depuis une source ponctuelle sont perpendiculaires aux surfaces d'onde
(équiphase)
- Les surfaces d'onde émises par une source ponctuelle sont des sphères à condition que le milieu de propagation soit
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Correct
1 Réflexion d'un faisceau de rayons incidents parallèles entre eux sur un dioptre dans le sens de l'eau vers l'air :
- L'angle d'incidence limite correspondant à une réflexion totale vérifie sin(iRT)?3/4
- Si i>iRT, toute la puissance lumineuse incidente passe dans le faisceau réfléchi
- Si i<iRT, une partie de la puissance lumineuse est transmise à l'air
- On peut retrouver la loi de Snell-Descartes de la réfraction immédiatement en raisonnant sur les différences de marche
entre rayons du faisceau parallèle
2 Une lampe à gaz servant de source lumineuse bichromatique :
- présente un spectre contenant deux raies parfaitement monochromatiques
- permet de réaliser des interférences entre ses deux raies
- possède une longueur de cohérence (longueur des trains d'ondes) de l'ordre de la dizaine de mètres
- fonctionne sur un principe de désexcitation d'atomes suite à des décharges électriques dans le gaz sous faible pression
3 Une lentille de vergence -4 dioptries
- est divergente
- donne une image virtuelle droite (non-inversée) d'un objet réel placé à longue distance (supérieure à la focale)
- ne peut pas être assimilée à un système mince puisque ses bords sont "épais"
- doit être associée avec une lentille de vergence +4 dioptries pour constituer une système épais afocal
4 Dans le modèle de l'oeil emmetrope
- Le punctum proximum est rejeté à l'infini
- L'oeil est au repos lorsqu'il "fait le point à l'infini"
- La pupille joue un rôle d'obturateur
- La résolution angulaire est de l'ordre de la minute d'angle
5 Une lunette de visée à l'infini :
- correspond à un système afocal auquel on ajoute une lentille (après l'oculaire) permettant un réglage à la vue de
l'utilisateur
- peut contenir un réticule (au foyer objet de l'oculaire) permettant à l'oeil de maintenir sa visée à l'infini
- devient une lunette à frontale fixe par ajout d'une lentille convergente supplémentaire devant l'objectif (appelée "bonnette")
- ne peut viser qu'une image réelle lorsqu'elle est réglée en lunette de visée à frontale fixe (distance finie)
6 Soient deux points B et B' conjugués par un système optique supposé rigoureusement stigmatique
- Tous les chemins optiques reliant B à B' par le système sont égaux à un nombre entier de longueurs d'onde dans le vide
près
- Tous les chemins optiques reliant B à B' par le système sont égaux
- Toutes les longueurs géométriques des chemins sont égales
- Tous les chemins optiques reliant B à B' valent un nombre entier de longueurs d'onde dans le vide
7 Soit A1 conjugué de A au travers d'un système optique 1 et A2 conjugué de A au travers d'un système optique 2 différent :
- Il ne peut y avoir de différence de marche entre (AA1) et (AA2)
- A1 et A2 peuvent être considérées comme des sources secondaires en phase
- A1
et A2 peuvent être considérées comme des sources secondaires à déphasage constant tant que la différence de marche reste
inférieure à la longueur de cohérence de la
source (longueur des trains d'onde)
- Les éclairements E1 et E2 s'additionnent en tout point du détecteur (tant que celui-ci se trouve dans la zone de
superposition et que la différence de marche n'excède pas la
longueur de cohérence de la source (longueur des trains d'onde))
8 Affirmations relatives au Théorème de MALUS
- Après un nombre quelconque de réflexions et de réfractions, les rayons ayant traversé les mêmes systèmes optiques
depuis une source ponctuelle sont perpendiculaires aux surfaces d'onde
(équiphase)
- Les surfaces d'onde émises par une source ponctuelle sont des sphères à condition que le milieu de propagation soit