Histoire Des Idées Politiques
Cours 4
On s'est penché sur la pensée de Saint Thomas d'Aquin, de la société médiévale, situé entre deux
monde, une partie dominée par l'Eglise en tant qu'institution publique, et composé sur le plan du
pouvoir laïque, décomposé en de multiple puissance qui contraste avec l'unité de l'Eglise., et de
l'autre partie, de grand royaume qui compensent les pouvoirs de l'Eglise.
L'UNITE DE LA CITE : ENTRE FILIATION GRECQUE ET CHRETIENNE
Il se situe donc dans un moment essentiel, où les changements économique et sociaux sont aussi
culturels, puisque ce moyen age classique est travailler par la redécouverte des grands textes du
droit romain (laïque) au moment où les textes de l'antiquité ont été travaillé par l'Eglise, qui donc
réforme la société chrétienne à partir des catégories hérités de l'antiquité. Saint Thomas est donc
l'héritier d'Aristote, en lui donnant une nouvelle jeunesse. Il revient sur la sociabilité naturelle de
l'homme et s'organiser politiquement c'est organiser la cité. Cette filiation va être cristalliser. La cité
est l'œuvre de Dieu, la société n'est pas la société des hommes et du péché, cette société est tout
imprégner de l'esprit divin, autrement dit l'organisation de la société et ses institutions
fondamentales font partis de l'œuvre de Dieu. Au dela de cette filiation grecque (l'homme s'organise
de manière unitaire, et par ses institutions il donne corps à l'unité à la communauté humaine), on
retrouve une filiation à la pensée chrétienne. On retrouve cette même unité dans le genre humain
pour la pensée chrétienne, il n'y a donc ni maitre ni esclave, et Dieu favorise l'accomplissement de
l'unité du genre humain. Donc la cité au sens de la société, désigne l'ensemble des institutions mais
pas un régime particulier, il ne peut pas viser un système politique particulier sans se faire le
défenseur de ce régime au détriment des autres (royaume, monarchie, empire). Lorsque Saint
Thomas, fait donc référence à l'antiquité lorsqu'il parle de cité, en tant que société parfaite.
Parmi les éléments qui rendent possible l'unité, on retrouve ce pouvoir politique pour asseoir l'unité
et l'incarner, la représenter. Le pouvoir politique retrouve un statut qu'il n'avait plus dans la
conception chrétienne, il retrouve l'impérium. Dans la pensée chrétienne le magistère suprême est
l'Eglise. Ici, Saint Thomas donne un statut au pouvoir politique, sans pour autant mettre en avant que
celui ci doit s'émanciper de l'Eglise. Il considère que le pouvoir politique est premier à la cité, et donc
conforme à la cité, à la raison et au plan divin. Il existe en lui même et non pas en tant que procédant
d'un autre pouvoir qui lui serait supérieur. Tout pouvoir vient de Dieu explique Sain Thomas, mais
Dieu en tant que créateur de la nature et de la raison en tant que créateur des hommes. De sorte
que Saint Thomas distingue l'essence du pouvoir et ses modalités. L'Eglise est divino-humaine (elle
est fondée par la souveraineté divine, mais ses modalités sont humaines).
La monarchie doit être tempérée, modérée selon St Thomas d’Aquin.
Il reprend les catégories du régime mixe où se mêlent des éléments monarchiques, aristocratiques,
populaires. Le gouvernement le plus légitime et souhaitable est celui d’un roi. Mais l’élément
aristocratique est très important pour St Thomas. Le peuple est le dépositaire de la bonté divine,
c’est lui qui institut les rois.
La meilleur organisation doit combiner :