Cancer thyroidiens-VF - Portail documentaire Santé publique France

1: Groupe Hospitalier Pitié-Salpétrière - Service central de médecine nucléaire - Paris
2: FRANCIM - Toulouse
3: Institut de veille sanitaire – Département des maladies chroniques et des traumatismes - Saint Maurice
Coordination : Institut de Veille Sanitaire (InVS)
Novembre 2001
Rapport intermédiaire
L. Leenhardt 1, P. Grosclaude 2, L. Chérié-Challine 3, et Al.
des
cancers
thyroïdiens
Mise en place
d’un dispositif de surveillance
épidémiologique nationale

Groupe de travail
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RAPPORT INTERMÉDIAIRE
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Composition :
M F. de Vathaire (épidémiologiste, INSERM, IGR, Villejuif), Pr A. Dubreuil (endocrinologue,
Registre des cancers de la Somme, Amiens), Pr B. Franc (anatomo-pathologiste, Hôpital
Ambroise Paré, Boulogne), Dr P. Grosclaude (épidémiologiste, Registre des cancers généraux
du Tarn, Albi), Dr P. Guénel (épidémiologiste, INSERM-U88, Saint Maurice), Dr AV. Guizard
(épidémiologiste, Registre de cancer de la Manche, Cherbourg), M E. Jougla (épidémiologiste,
INSERM-SC8, Le Vésinet), Dr B. Lacour (épidémiologiste, Registre national des tumeurs solides
de l’enfant, Vandoeuvre les Nancy), Dr L. Leenhardt (endocrinologue, Service central de
médecine nucléaire, Hôpital Pitié-Salpétrière, Paris), Mme J. Macé-Lesech (cadre de recherche
clinique et d’épidémiologie, Registre des cancers généraux du Calvados, Caen), Dr F. Ménégoz
(épidémiologiste, Registre des cancers de l’Isère, Meylan), Dr D. Michiels-Marzais (anatomo-
pathologiste, FCRISAP, Dijon), Mme MC. Mouquet (statisticienne, DREES, Paris), M J. Nicolau
(statisticien, InVS-DMCT, Saint Maurice), Pr J. Orgiazzi (endocrinologue, Centre Hospitalier Lyon
Sud, Lyon), Pr JL. Peix (chirurgien endocrinien, Hôpital de l’Antiquaille, Lyon), Dr P. Pirard
(épidémiologiste, InVS-DSE, Saint Maurice), Dr C. Schvartz (médecin nucléaire, Registre des
cancers thyroïdiens de Champagne–Ardennes, Reims), Pr M. Schlumberger (cancérologue,
IGR, Villejuif), Pr P. Tran Ba Huy (ORL, Hôpital Lariboisière, Paris), Dr M. Velten (épidémiologiste,
Registre des cancers du Bas-Rhin, Strasbourg), Dr P. Verger (épidémiologiste, IPSN, Fontenay
aux Roses), Dr L. Chérié-Challine (épidémiologiste, InVS-DMCT, Saint Maurice).
Présidence : L. Leenhardt, P. Grosclaude.
Coordination : L. Chérié-Challine.
Composition et pilotage des sous-groupes de travail :
– sous-groupe n°1 « anatomo-pathologie » : D. Michiels-Marzais (pilote), J. Chasles, F. de
Vathaire, B. Franc, P. Guénel, AV. Guizard, B. Lacour, L. Leenhardt, J. Macé-Lesech,
J. Nicolau, J. Orgiazzi, R. Picot, L. Chérié-Challine.
– sous-groupe n°2 « données de surveillance épidémiologique » : F. Ménégoz (pilote),
E. Jougla, F. de Vathaire, P. Grosclaude, P. Guénel, L. Leenhardt, MC. Mouquet, J. Nicolau,
P. Pirard, C. Schvartz, M. Velten, P. Verger, A. Weill, L. Chérié-Challine.
– sous-groupe n°3 « pratiques de prise en charge » : L. Leenhardt (pilote), MO. Bernier,
A. Dubreuil, AV. Guizard, J. Nicolau,JL. Peix, M. Schlumberger, P. Tran Ba Huy, L. Chérié-
Challine.
Avec la participation active de :
Dr MO. Bernier (endocrinologue, Hôpital Pitié-Salpétrière, Paris), Dr MH. Boin-Pineau (médecin
nucléaire, CHU Poitiers), Pr C. Blum-Boisgard (médecin conseil national, CANAM, Saint Denis),
Dr F. Chasles (anatomo-pathologiste, CRISAP, Caen), Pr Chigot (chirurgie endocrinienne, Pitié-
Salpétrière, Paris), M M. Colonna (épidémiologiste, registre des cancers de l’Isère, Grenoble),
Pr B. Conte-Devolx (endocrinologue, CHU La Timone, Marseille), Dr V. Danguy (MSA, Paris),
Dr AC. Delcourt (endocrinologue, CLCC, Reims), Pr M. Durigon (médecin légiste, Hôpital
Raymond Poincaré, Garches), Pr J. Estève (épidémiologiste, Faculté de médecine Lyon Sud,
Bron), Pr Henry (chirurgie endocrinienne, Hôpital de la Timone, Marseille), Pr R. Maréchaud

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(médecine interne, CHU, Poitiers), Dr C. Merle (épidémiologiste, CLCC, Reims), Mme E. Michel
(épidémiologiste, INSERM-SC8, Marseille), Dr M. Nocaudie (médecin nucléaire, Hôpital Roger
Salengro, Lille), Dr R. Picot (anatomo-pathologiste, CRISAP, Reims), Pr Proye (chirurgie
endocrinienne, Hôpital Claude Huriez, Lille), M L. Remontet (statisticien, Faculté de médecine
Lyon Sud, Bron), Dr M. Sauvage (DIM, Institut Claudius Regaud, Toulouse), Pr Travagli (chirurgie
endocrinienne, IGR, Villejuif), Dr H. Treppoz (MSA, Paris), Dr C. Vicrey (médecin conseil,
CANAM, Saint Denis), Dr A Weill (CNAMTS, Paris), Pr JL. Wemeau (endocrinologue, USNA,
CHU, Lille).
Groupe de relecture
B. Franc, J. Orgiazzi, F. de Vathaire, P. Grosclaude, L. Leenhardt, F. Ménégoz, D. Michiels-
Marzais, L. Chérié-Challine.
Sociétés savantes sollicitées
Association française de chirurgie endocrinienne (AFCE), Groupe de recherche sur la thyroïde
(GRT), Fédération nationale des centres de lutte contre le cancer (FNCLCC), Fédération
nationale des centres de regroupement informatique et statistique en anatomie et cytologie
pathologiques (FCRISAP), Société française de biophysique et de médecine nucléaire (SFBMN),
Société française d’endocrinologie (SFE), Société française d’ORL, Société française de
pathologie, Syndicat des anatomo-pathologistes.

Introduction
Ala demande du Ministre chargé de la santé, l’Institut de veille sanitaire (InVS), a mené une réflexion sur l’opportunité et la faisabilité de la mise en place d’un dispositif national de
surveillance des cancers thyroïdiens visant à renforcer les outils de surveillance des effets
éventuels des facteurs de l’environnement, en particulier, des rayonnements ionisants. Cette
demande rejoint une des recommandations émise par le Professeur Alfred Spira, dans son
rapport remis en 1998, aux ministres de l’environnement et de la santé et portant sur le thème :
« rayonnements ionisants et santé : mesure des expositions à la radioactivité et surveillance des
effets sur la santé ».
Cette demande est d’autant plus justifiée que le taux d’incidence du cancer thyroïdien
augmente régulièrement en France et cette augmentation, bien qu’antérieure à l’accident de
Tchernobyl, est souvent perçue par le public comme une conséquence possible de cet
accident.
Cette mission de réflexion sur le renforcement de la surveillance des cancers thyroïdiens en
France est conduite depuis mars 2000 par un groupe multidisciplinaire coordonné par l’InVS,
composé d’épidémiologistes et statisticiens de différentes structures (registres, DREES,
INSERM, IPSN, InVS), de cliniciens (endocrinologues, médecins nucléaires, cancérologues,
chirurgiens endocriniens, ORL) et d’anatomo-pathologistes. La présidence du groupe a été
confiée au Docteur L. Leenhardt (endocrinologue) en lien avec le Docteur P. Grosclaude
(épidémiologiste).
Les premiers travaux de ce groupe font l’objet du présent rapport destiné à faire le point, sur
l’état des lieux : réalité et analyse des causes de l’augmentation de l’incidence, outils de
mesure, limites du dispositif actuel. Ces travaux constituent les premiers éléments de réponse
à la demande exprimée par Monsieur Kouchner, ministre délégué à la santé, de mener les
études épidémiologiques nécessaires pour évaluer les conséquences sanitaires éventuelles
liées à l'accident de Tchernobyl en France. Ce premier rapport sera suivi d’un rapport final
(courant 2002) qui proposera des recommandations en termes d’optimisation du dispositif de
surveillance des cancers thyroïdiens et d’extension dans les zones ne faisant pas actuellement
l’objet d’un recueil d’informations épidémiologiques.
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