UNE VISION NOUVELLE
POUR LES SERVICES MÉTÉOROLOGIQUES ET
CLIMATOLOGIQUES EN AFRIQUE
25
ans
Au service des peuples et des nations.
Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) tisse des partenariats avec les peuples
à tous les niveaux de la société an de le saider à construire des nations résilientes, capables de mener à
bien une croissance qui améliore la qualité de vie de chacun. Présent dans plus de 177 pays et territoires,
nous orons une perspective mondiale et des connaissances locales au service des peuples et des
nations. Pour en savoir plus, veuillez consulter le site Internet à l’adresse suivante : www.undp.org
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Greg Benchwick, Georgie George, Joost Hoedjes, Alan Miller, Jeremy Usher, 2016, « Une vision nouvelle
pour les services météorologiques et climatologiques en Afrique », PNUD, New York, États-Unis. Licence :
Creative Commons Attribution CC BY 3.0 IGO.
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et licences doivent être adressées au programme CIRDA (bonizella.biagini@undp.org).
Conception graphique : Camilo J. Salomón, www.cjsalomon.com
Traduction : Fola Yahaya, www.strategicagenda.com
Révision de la version française : Ulrich Diasso, Jean Ngamini, Joost Hoedjes.
Les points de vue exprimés dans la présente publication sont ceux des auteurs et ne reètent pas
nécessairement les opinions de l’Organisation des Nations Unies, y compris le PNUD, ou des États
membres des Nations Unies.
Fabriqué aux États-Unis
Copyright © PNUD 2016. Certains droits réservés.
Le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) a été mis en place à la veille du Sommet de la Terre de
Rio de Janeiro en 1992 pour s’attaquer aux problèmes les plus urgents qui menacent l’environnement
de notre planète. Depuis sa création, le FEM a fourni 14,5 milliards de dollars US en subventions et
mobilisé 75,4 milliards de dollars US à titre de nancements supplémentaires au prot de quelques
4 000 projets. Le FEM est aujourd'hui un partenariat international réunissant 183 États membres ainsi
que des institutions internationales, des organisations de la société civile et des entreprises du secteur
privé qui œuvrent de concert pour aborder les questions environnementales mondiales. Pour en savoir
plus, veuillez consulter le site Internet à l’adresse suivante : www.thegef.org
À PROPOS DU PRÉSENT RAPPORT
Le présent rapport est un produit d'apprentissage préparé
par le programme de Renforcement de l’information
climatique pour le développement de la résilience en Afrique
(CIRDA), un programme quadriennal destiné à soutenir les
travaux entrepris dans 11 pays moins avancés d’Afrique au
moyen d’une enveloppe de 50 millions de dollars US fournie
par le Fonds pour les pays les moins avancés (FPMA) relevant
du Fonds pour l’environnement mondial (FEM). À ce titre, ce
rapport s’appuie sur les connaissances de l’équipe technique
du programme CIRDA, ainsi que sur les résultats des ateliers
et des consultations initiales menées par les experts du
programme CIRDA auprès des représentants des secteurs
public et privé dans les pays bénéciaires du programme.
La vision décrite dans le présent rapport est étroitement
liée au plan de travail et aux activités du programme CIRDA.
Pour de plus amples informations sur le programme CIRDA,
veuillez consulter le site Internet à l’adresse suivante :
www.undp-alm.org/projects/cirda ou voir la page 28.
Le Programme des Nations Unies pour le développement
(PNUD) aide les pays à s’adapter au changement climatique
dans le cadre du Programme de développement durable à
l’horizon 2030. Pour cela, le PNUD cherche à promouvoir des
modes d’adaptation favorables aux pauvres et à la croissance
susceptibles de favoriser un développement économique
résilient face au changement climatique ainsi que des
moyens de subsistance durables dans un tel contexte.
Les projets et programmes nationaux soutenus par le PNUD
s’articulent autour des six programmes phares suivants :
Appui aux stratégies intégrées en matière de changement
climatique ; Moyens de subsistance intersectoriels résilients
face au changement climatique ; Adaptation écosystémique
(EbA) ; Renforcement de la résilience pour garantir la sécurité
alimentaire ; Gestion des ressources en eau et du littoral
intégrée et résiliente face au changement climatique ; et
Promotion des infrastructures et des énergies à l’épreuve du
changement climatique.
Le programme CIRDA s’inscrit dans le cadre du programme
phare intitulé « Moyens de subsistance intersectoriels
résilients face au changement climatique ». En soutenant le
développement des systèmes d’alerte précoce en Afrique et
dans la région de l'Asie et du Pacique, le programme aide
les pays à se protéger contre les risques climatiques à court
terme ou à évolution rapide (p. ex. cyclones, inondations
et tempêtes) et à long terme ou à évolution lente (p. ex.
sécheresses et changement climatique durable).
Le PNUD aide les pays en développement à nancer
l’adaptation au changement climatique en faisant appel à
diverses sources internationales de nancement des projets
environnementaux, notamment les fonds administrés
par le Fonds pour l’environnement mondial, à savoir le
Fonds pour les pays les moins avancés (FPMA), le Fonds
spécial pour les changements climatiques (FSCC) et le
Fonds pour l'adaptation relevant du Protocole de Kyoto
(AF), ainsi que le Fonds vert pour le climat et les donateurs
bilatéraux et multilatéraux. Ces projets touchent de
nombreux secteurs et impliquent les gouvernements, les
organisations communautaires (CBO) et les organisations
non gouvernementales (ONG), qui travaillent de concert
pour diuser les informations et proposer des solutions
pour l’adaptation à la variabilité du climat et au changement
climatique. Bon nombre de ces projets oeuvrent à fournirdes
informations météorologiques et climatologiques accessibles,
crédibles et appropriées qui peuvent être exploitées à
INSTALLATION D’UNE STATION MÉTÉOROLOGIQUE AUTOMATIQUE SMA TOUTENUN SUR UNE
ANTENNERELAIS DE TÉLÉPHONIE MOBILE PRÈS DE KOTIDO EN OUGANDA. CINQ STATIONS DE CE TYPE
ONT ÉTÉ INSTALLÉES SUR DES ANTENNESRELAIS DANS LE PAYS DANS LE CADRE DU PROJET NATIONAL
DE RENFORCEMENT DE L’INFORMATION CLIMATIQUE ET DES SYSTÈMES D’ALERTE PRÉCOCE. GRÂCE À
UNE CONNEXION DIRECTE AU RÉSEAU TÉLÉPHONIQUE PRINCIPAL, LES DONNÉES SONT ENVOYÉES À
LAUTORITÉ MÉTÉOROLOGIQUE NATIONALE D’OUGANDA UNMA AFIN D’ÊTRE TRAITÉES ET ANALYSÉES.
LES CINQ STATIONS, TOUTES ÉQUIPÉES D’UN CAPTEUR DE LOCALISATION DE LA FOUDRE, FOURNIRONT
DES DONNÉES DESTINÉES À UN SYSTÈME INTÉGRÉ DE SURVEILLANCE ET DE PRÉVISION QUI PERMETTRA À
L’UNMA D’ÉMETTRE DES ALERTES PRÉCOCES EN CAS D’ORAGES DANGEREUX IMMINENTS, DE SE RELIER AUX
SYSTÈMES DE SURVEILLANCE RÉGIONAUX ET D’AMÉLIORER LA PÉRENNITÉ GLOBALE DES INVESTISSEMENTS
NATIONAUX DANS LES SERVICES D’INFORMATION CLIMATIQUE. CRÉDIT PHOTO : SOLOMON MANGENI
i
UNE VISION NOUVELLE POUR LES SERVICES MÉTÉOROLOGIQUES ET CLIMATOLOGIQUES EN AFRIQUE I À PROPOS DU PRÉSENT RAPPORT
diverses échelles spatiales et temporelles an d’éclairer
la prise de décisions dans les secteurs et les zones
de projet concernés.
Pour ce faire, les investissements sont nécessaires à toutes
les étapes de la chaîne de valeur de l’information allant de
la création et du renforcement des réseaux d’observation
à la mise en place de services permettant aux communautés,
aux décisionnaires et aux entreprises de comprendre
et d’exploiter les informations météorologiques et
climatologiques, en passant par la conception de produits
sur mesure adaptés aux risques et par l’amélioration de
la communication et du partage dinformations. Dans les
pays les moins avancés (PMA) où les moyens humains,
techniques et nanciers sont souvent limités, cette
démarche implique de repartir les ressources de manière
à combler les principales lacunes, par exemple, en assurant
l’exploitation et la maintenance d’une infrastructure
informatique dédiée à l’observation, le développement de
la modélisation des risques et des capacités de prévision, la
promotion de la coopération institutionnelle, l’introduction
des technologies basées sur les téléphones portables et
l’implication des communautés dans la collecte des données
et l’élaboration des alertes et des conseils à la population.
Pour se moderniser tout en respectant les principes du
développement durable, les pays les moins avancés doivent
exploiter les capacités existantes, créer des liens entre les
projets et les institutions, mais aussi adopter les dernières
technologies à bas coût et favoriser les ux de revenus tant
dans le secteur public que privé.
CONTRIBUTEURS
Directrice de la rédaction
Bonizella Biagini
Bonizella (Boni) Biagini est l’actuelle responsable du
Programme CIRDA du PNUD. En sa qualité de directrice de
la rédaction, elle a déni l’orientation générale de la présente
publication, ainsi que son contenu, son champ d’application
et sa portée.
Avant d’intégrer le PNUD en 2014, Bonizella Biagini a servi
pendant 12 ans au Fonds pour l’environnement mondial
(FEM) dont elle dirigeait la création et le développement
du portefeuille de programmes et de projets d’adaptation.
Elle a été également conseillère principale responsable de
la mobilisation des ressources pour les deux premiers fonds
spécialement dédiés à l’adaptation, à savoir le Fonds pour
les pays les moins avancés (FPMA) et le Fonds spécial
pour les changements climatiques (FSCC), qui ont totalisé
1,5 milliard de dollars US alloués par les donateurs. Avant
de rejoindre le FEM, Bonizella Biagini a travaillé pour le
compte de diérentes ONG, notamment le programme
Climat, énergie et pollution du World Resources Institute,
et le bureau international de Legambiente, une organisation
italienne reconnue dans le domaine de la recherche
environnementale.
Physicienne de formation et titulaire d’un doctorat dans
cette discipline, Bonizella Biagini possède à son actif 25 ans
d’expérience dans le domaine du changement climatique
et d’autres questions environnementales en Europe, aux
CRÉDIT PHOTO : PNUD
ii UNE VISION NOUVELLE POUR LES SERVICES MÉTÉOROLOGIQUES ET CLIMATOLOGIQUES EN AFRIQUE I À PROPOS DU PRÉSENT RAPPORT
États-Unis, en Afrique, en Asie et dans diérents petits États
insulaires. Outre ses compétences techniques, elle a acquis
tout au long de sa carrière un remarquable savoir-faire couplé
à des connaissances approfondies, tant par son expérience
opérationnelle sur le terrain que par sa participation de
premier plan à des événements internationaux sur les
questions environnementales tels que le Sommet de la
Terre et la Convention-cadre des Nations Unies sur les
changements climatiques.
Auteurs (PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE)
Greg Benchwick
Consultant de longue date dans le domaine de la
communication au service des institutions internationales,
Greg Benchwick est le principal spécialiste en communication
du programme CIRDA. Actuellement directeur général
de la société Communications For Development Global
Partnerships (www.c4d-global.com) qu’il a lui-même fondé,
Greg a été chargé de communication au Fonds international
de développement agricole après avoir exercé le métier de
journaliste et d’auteur de voyage. Il a contribué à ce titre à
de nombreux guides du Lonely Planet et de Fodors Travel et
rencontré des présidents, des sénateurs et des lauréats des
Grammy Awards. Sur le terrain, il a œuvré pour faire entendre
la voix des petits agriculteurs et des entrepreneurs ruraux
dans le monde entier.
Ulrich Diasso
Dr. Diasso est spécialiste de soutien aux pays en matière de
météorologie et de suivi des changements climatiques. Outre
la mission qu’il remplit pour le programme CIRDA, Dr. Diasso
contribue à l’évaluation du changement climatique au sein
du Centre africain pour les applications de la météorologie
au développement (ACMAD). Il est également membre
du groupe CORDEX en faveur de l’évaluation des modèles
climatiques à l’échelle de l’Afrique.
Georgie George
Georgie George est membre de l’équipe d’appui aux pays et
spécialiste des technologies alternatives au sein du programme
CIRDA. Spécialisé en électrotechnique et en technologie
des radars, Georgie George travaille depuis 12 ans dans le
domaine des technologies de l’aviation et de la météorologie.
Passionné par les questions environnementales et sociales,
c’est un fervent défenseur de l’écoconception, du transfert de
compétences et des technologies visant à améliorer la prise
de décisions collaborative pour la planication à long terme
dans tous les secteurs commerciaux touchés par la variabilité
du climat.
Joost Hoedjes
Joost Hoedjes est membre de l’équipe d’appui aux pays
et spécialiste en hydrologie pour le programme CIRDA.
Titulaire d’un doctorat (PhD) en météorologie, en hydrologie
et en télédétection, ses travaux scientiques portent
notamment sur le développement de systèmes d’observation
hydrométéorologique innovants. Outre son rôle au sein
du programme CIRDA, il assure à temps partiel le poste de
professeur adjoint en hydrométéorologie à la Faculté des
sciences de géo-information et de l'observation de la Terre (ITC)
de l’Université de Twente aux Pays-Bas, et occupe les fonctions
de représentant de l’ITC pour l’Afrique de l’Est.
Alan Miller
Alan Miller est un expert internationalement reconnu en
matière de politiques et de nancements liés au climat. Il a
collaboré, à ce titre, avec le PNUD, l’Agence des États-Unis
pour le développement international (USAID) et la Banque
africaine de développement (BAD). En janvier 2014, il a pris sa
retraite après avoir travaillé pendant 16 ans au sein du Groupe
de la Banque mondiale (GBM) sur les questions relatives au
changement climatique, dont 10 ans à la Société nancière
internationale (SFI), la branche du GBM spécialisée dans les
prêts au secteur privé, et 6 ans auFonds pour l’environnement
mondial (FEM), un fonds multilatéral destiné à appuyer les
projets relatifs au changement climatique. Dans le cadre
de ses fonctions, Alan Miller a représenté la SFI et le GBM
à l’occasion de forums internationaux sur le changement
climatique et la croissance verte, notamment aux réunions de
la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements
climatiques et du G20. Il a également participé à l’élaboration
de politiques sur le changement climatique et contribué à
des formations et des publications portant sur le même sujet.
Au sein du FEM, Alan Miller était responsable de l’équipe
chargée du changement climatique, au sein de laquelle
il a assuré la gestion des politiques et mobilisé plus de
1 milliard de dollars US auprès des donateurs pour la mise
en œuvre de projets d’énergie propre dans plus de 70 pays
en développement.
En 1989, Alan Millera a fondé le Center for Global Change
à l’Université du Maryland, quil a dirigé jusqu’en 1996. Il a
également servi au sein du World Resources Institute et du
Natural Resources Defense Council. Avocat de formation, il a
écrit et coécrit de nombreux ouvrages à gros tirage, dont un
manuel de référence sur le droit de l’environnement. Il a en
outre enseigné dans plusieurs universités, notamment celles
du Michigan, du Maryland et de l’Iowa, ainsi qu’à la Vermont
Law School, à l’American University, à l’Université George
Washington et à l’Université Duke. Titulaire d’une licence
ès lettres (BA) en administration publique de l’Université de
iii
UNE VISION NOUVELLE POUR LES SERVICES MÉTÉOROLOGIQUES ET CLIMATOLOGIQUES EN AFRIQUE I À PROPOS DU PRÉSENT RAPPORT
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