Le concept d`écosystème

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Introduction
 De l’écosystème anthropisé à l’agrosystème :
 Action.
 Quels processus (fonction).
 Conséquences de l’action.
 Alternative, méthode de gestion.
 Action durable ou non.
 L’écologie, une science de synthèse :
 Autoécologie : adaptation des espèces à l’environnement.
 Ecophysiologie : adaptations physiologique des espèces.
 Mésoécologie : étude des facteurs indépendamment des espèces.
 Biogéographie : (Sciences humaines)
o La chorologie : distribution des espèces sur le globe.
o La biocènologie : répartition spatiale.
 Synécologie : étude des fonctions ; relations mangeur-mangé, flux d’énergie,
cycle de matière.
 Démoécologie : écologie des populations.
 Phytosociologie : étude des associations végétales.
 Ecologie du paysage : mosaïque d’écosystèmes.
 Ecologiste : démarche politique, …
 Ecologue : Scientifique étudiant les écosystèmes, …
 Génie écologique : Moyens mis en œuvre pour restaurer notamment les
écosystèmes.
 Micro-écologie : écologie des micro-organismes (organisation, …)
 Ecotoxicologie : étude de l’origine et des devenirs des contaminants dans les
écosystèmes.
 Radioécologie : appliquée au radioactifs.
 Paléoécologie : étude des facteurs écologiques passés.
 Pédologie : étude des sols.
 Sols conséquence du vivant.
 Pédogénèse.
Pr F. Dubois
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 Agrologie : pédologie de surface.
 Etude de ce qui va directement toucher les végétaux.
 Notion d’écosphère :
 Ensemble qui regroupe les gaz, les solides, les liquides et le vivant : valable pour
toute planète.
 Soit lithosphère, hydrosphère, atmosphère et biosphère.
 Environnement :
 « ensemble des agents physiques, chimiques, biologiques et des facteurs sociaux
susceptibles d’avoir une action sur les êtres vivants et les activités humaines »
(Définition officielle).
 Agroécologie :
 Ecologie du champ.
 Concept.
 Développé par des agronomes.
 Impact des espèces sur les cultures
 Solutions ?
 Ces agronomes se sont aperçus que le champ fonctionnait comme un
écosystème, et qu’une vision d’ensemble était nécessaire comme les écologues
pour les écosystèmes.
Pr F. Dubois
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Biosphère
Cela représente l’ensemble du vivant présent sur une planète.
 Une couche d’une 20aine de kilomètre (de -10 000m à +10 000m)
 Contient 30 000 milliard de tonnes d’organisme vivant en masse sec.
Stockage chaque année de 200 milliard de tonnes d’organisme (matière
organique) suivant un équilibre.
 Cycle de la matière : grâce aux flux d’énergie.
 Production : énergie lumineuse  photosynthèse.
 Destruction : respiration, fermentation, … Rejetés sous forme de chaleur.
 Les organismes possèdent des organes possédant une fonction.
 Les espèces sont les organes de la biosphère.
 Entre 5 et 30 million d’espèces.
 Pas présente partout.
 L’étude nécessite la connaissance de la répartition et de ses règles.
 Chaque espèce possède une aire de distribution.
 Quatre grands types : quatre grands types d’espèces.
 Les espèces cosmopolites : présence quasi partout
Ce sont beaucoup d’espèces liées à l’homme, qui est lui-même une
espèce cosmopolite (ex : le rat, un certain nombre de nitrophiles,
…).
 Les espèces à aire continue.
 Les espèces à aire discontinue/disjointe.
Le classement dans l’une ou l’autre dépend de l’espèce, des
capacités de migration de celle-ci, de déplacement des diaspores,
…
Si la distance entre les différentes populations d’une même espèce
est plus grande que la capacité de migration des diaspores, alors
son aire sera discontinue.
 Les espèces à aire circumterrestre entrent dans cette catégorie.
 On affirmer tous cela grâce au principe monotopique qui dit
qu’une espèce ne peut apparaître qu’une seule fois à un seul
endroit de la planète (calculer statistiquement).
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 Cas particulier d’espèce à aire disjointe :
 En chapelet.
Ex : la répartition arctico-alpine.
(S’applique aux taxons : …, famille, genre, … Et non
forcément à l’espèce).
Les espèces adaptées aux glaciations remontent vers le
nord et en altitude pour retrouver leur milieu optimum.


Par bandes séparés autour du globe
Ex : Aires polaires.
Les aires endémiques.
 Espèces limitées à une aire précisément, une aire délimitable.
Ex : système insulaire.
 Paléoendémisme : ancien
 Néoendémisme : endémisme récent, jusqu’à des dizaines de
milliers d’années, liés notamment aux phénomènes glaciaires.
 Causes des aires de répartition :
o Facteurs internes :
 Propagation :
 Reproduction.
 Dissémination ; soit active, c'est-à-dire prise en charge par
l’organisme, soit passive, -chorie (anémochorie, zoochorie, …)
 Amplitude écologique.
 Capacité évolutive.
 Polymorphisme : un avantage, une souplesse génomique.
 Ecotypes : types génétique adapté à un milieu.
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o Facteurs externes :
 Facteurs géographiques :
 Ex : Montagnes, fleuves, …
 Facteurs climatiques :
 Les plus important pour expliquer la distribution des espèces.
 On explique presque toujours les limites des aires de
distribution par une composante climatique.
 Ex : La garance voyageuse (rubia peregrina) dont l’aire
de répartition correspond à l’isotherme de 4,5°C en janvier.
 Facteurs édaphiques :
 Liés aux substrats, au sol (fruit de l’action des êtres
vivants).
 Altération de la roche mère.
 Le pH du sol : acide ou basique (calcique).
 Facteurs Biotiques :
 Compétition interspécifique.
 Une espèce peut influencer l’aire de répartition d’une autre.
 Ces différents facteurs peuvent être conjugués au passé et au présent, c'est-àdire que l’on peut rencontrer des facteurs historiques.
Ex : Différence de la richesse en biodiversité entre l’Europe et l’Amérique du
Nord.
 L’Amérique du Nord est plus riche en termes de biodiversité que l’Europe. Et
cela malgré des conditions et un climat très similaire (même barrières, même
facteurs).
 Il faut donc regarder dans le passé, les grands phénomènes en cause sont les
glaciations.
 Et l’on observe une grande différence entre les deux continents ; l’orientation
des barrières :
- En Europe (/Afrique) : orientation est-ouest.
- En Amérique : orientation nord-sud.
 En Amérique, la migration des espèces vers le sud lors des glaciations pour trouver un
climat favorable est possible le long de ces différentes barrières. En Europe, l’orientation
des barrières empêche une migration en bloquant les espèces ce qui explique que celleci est moins riche car un certain nombre d’espèces a disparu à cause des contrainte trop
défavorables.
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Des actions anciennes conditionnent l’environnement que l’on observe aujourd’hui
sur notre planète à plusieurs endroits.
Ex : Côte ouest de la France.
 Les landes Atlantiques.
 Résulte de la transformation du sol par l’Homme.
 Maintenant le sol est un podzol ou sol podzolique.
 Oligotrophe.
 Surexploitation par l’Homme il y a très longtemps.
 Ici déforestation, voire surpâturage.
 Appauvrissement du sol (au niveau argilo et humique, du fait du lessivage et
qu’aucune végétation ne maintenait ces composant en surface)
 Podzol  Irréversible, et cela même sans aucune action de l’Homme (cercle
vicieux).
 Le podzol :
 C’est un type de sol.
 Résulte du lessivage, et de lixiviation.
 Entrainement en profondeur des argiles.
 Dans un sol, il y a plusieurs horizons.
 Certains vont perdre de la matière, les horizons éluviaux (A).
 D’autres, illuviaux, vont en gagner (B).
 Puis il y a ceux directement en contact avec la roche mère (C).
 La litière : A0 :
o Zone OL (feuilles, …).
o Zone OF (fragments, …).
o Zone OH (fragments très fin, poussières, …).
 L’humus : A1 : organique.
 Parfois un horizon A2 : perte des argiles, seulement matières grossières, cendreux.
 Podzol :
- A0 : 20 cm.
- A1 : 2-5 cm.
- A2 : 30 cm.
- Bh
- B (possible, rougeâtre comportant des oxyde de fer)
- C
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 Climax :
 Evolution sol-végétation atteignant un équilibre notamment sur roche calcaire en
climat pluvieux. (Polycopié n°3)
 Sur sol acide : forêt climax puis phase de dégradation irréversible.
 Pédoclimax pour un sol.
 L’humification :
 Humus : transformation de la matière organique fraîche de la litière en des
composés organiques similaires.
Ex : Azote en quantité plus importante dans l’humus que dans la litière.
 Réalisé par des organismes : bactéries, champignons, ou même de plus grande
taille des organismes de type lombrics (mull) mais ceux-ci ne termine pas le
travail, des microarthropodes (mor), des champignons (pourriture blanche)
intermédiaires dans les sols acides (moins efficace que les bactéries ; mull
oligotrophe).
(Polycopié n°4’’)
 La texture d’un sol :
 Trois grands types (éléments de base) :
- Sable.
- Limon.
- Argile.
 Invariable.
 (Figure 1 du polycopié n°5)
Pr F. Dubois
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 La structure d’un sol :
 Variable.
 Conditionner par la matière organique présente.
 Plus il y a d’activité, plus les molécules humique sont grosses.
 Plus molécule sont petite, plus elles vont être lessivé contrairement aux
grosses qui vont donc enrichir le sol en surface.
 Le colloïde (complexe argilo-humique) :
 Il est électronégatif.
 Il va donc fixer les cations tels que NH4+, Ca2+, K+, H+, …
 Il ne retient pas les ions phosphates, sulfates et nitrates notamment.
 Classification morpho-fonctionnelle des humus forestiers et agricoles :
 (Polycopié n°6)
 Aspect morphologique :
 Absence/présence de A0L, A0F, A0H, A1.
 Leurs épaisseurs.
 Structure : passage de d’un horizon à un autre de manière net ou non.
 Ratio positif/négatif : taux de structuration du complexe argilo-humique.
 C/N : Carbone/Azote :
 Plus la matière organique est âgée, plus le rapport est élevé.
 Bon humus : C/N = 10.
 Moins bon humus : C/N = 30-37.
 Les types d’humus :
 (Polycopié n°6)
 Mull : Discontinuité marquée entre la couche OL et A1 ; Seulement couche litière OL
observée.
 Mull calcique : pH = 7, taux de saturation (S/T) > 90%, C/N = 10  Vers de terre et
pourriture blanche.
 Mull eutrophe : pH = 5.5, S/T : 70 – 90%, C/N = 10 – 15  Vers de terre.
 Mull mésotrophe : pH = 5, S/T : 20 – 70%, C/N = 12 – 15  Vers de terre et pourriture
blanche.
 Mull oligotrophe : pH = 4.5, S/T < 20%, C/N = 15 – 20  Vers de terre et pourriture
blanche.
 Mull calcaire : pH = 7, S/T : 100%, C/N = 10 – 12  Vers de terre et pourriture
blanche.
 Turn over rapide (A1)
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 Moder : Limite observable entre les couche OL, OF et OH mais pas de manière nette
entre OH et l’horizon A1.
 pH = 4 – 5, S/T < 20%, C/N ≈ 20  Pourriture blanche et arthropodes.
 Mor : Continuité entre les couches OL – OF – OH mais limite nette avec A1.
 pH = 3.5 – 4.5, S/T < 10%, C/N > 25.
 En milieux aqueux, on va notamment observer des tourbières.
 Deux types de tourbières :
o Quand l’eau présente provient d’une nappe.
 Tourbière dite plate : les tourbières eutrophes ou alcalines (ou encore
topogènes).
o Quand l’eau provient des précipitations :
 Tourbière dite bombée : les tourbières oligotrophes ou acides (ou encore
ambrogènes).
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Le concept d’écosystème
Ecosystème est un mot récent apparu en 1935 grâce à A. Tansley un américain. Avant
cela, les études étaient très descriptive arrivant jusqu’à la notion de climax de F. Clement qui
est un état d’équilibre final suite à une succession de groupements dont le final est équilibré.
(Figure II du polycopié n°7).
On parle de série écologique. Celle-ci sera primaire si elle a lieu directement à partir
de la roche mère sans intervention de l’Homme, et secondaire lorsqu’elle apparaît après une
activité humaine (culture, …).
On peut observer ce même phénomène à partir d’un milieu aqueux de type étang par
exemple. (Figure I du polycopié n°7).
F. Clement a émis la théorie du monoclimax qui fut repris ensuite par des agronomes
russe. Cette théorie dit que pour un climat donné, on a un climax.
 Un groupement végétal : c’est un ensemble dans un endroit donné qui présente
une uniformité vis-à-vis des critères que l’on utilise pour les distinguer.
 Critères d’aspect et de forme ; physionomiques.
 Critères floristiques.
o Si l’on utilise les premiers, on parle de formations végétales (lande,
pelouse, forêt caducifoliée, …).
o Si l’on utilise le second type de critères, c'est-à-dire floristiques, on parle
d’associations végétales ce qui mène à la phytosociologie.
Lorsque l’on observe les formations végétales, la théorie du monoclimax est vérifiée ;
mais lors du développement de la phytosociologie, on va remarquer que c’est un peu plus
complexe. En effet, dans ce cas, on observe plusieurs associations végétales pour un même
climat, et donc plusieurs climax.
 Ex :
o Sol montagnard avec une bonne pluviométrie :
 Sol brun plus ou moins lessivé.
 Hêtraie mésotrophe, ou association asperula-fagion.
o Sol calcaire sous même climat :
 Rendzine.
 Hêtraie calcique, ou association cephalontte-fagion.
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o Roche mère acide :
Podzol.
 Hêtraie acidiphile ou association luzulo-fagion.
 Le monoclimax n’est plus vérifié.
 Nomenclature de phytosociologie :
Systématique
Phytosociologie
Espèce
Association
Genre
Alliance
Famille
Ordre
Ordre
Classe
Suffixe
-etum
-ion
-etalia
-etea
A. Tansley est d’accord avec le descriptif des climax, mais il ne l’est avec l’idée que
cela est immuable.
Il trouve un critère plus intéressant, un critère d’interaction entre les espèces, les facteurs
abiotiques, les facteurs biotiques, … (interaction sol – flore – faune).
Tout le monde interagit avec tout le monde. (Figure IV du polycopié n°7)
C’est l’aboutissement des études d’A. Tansley, qui propose le terme d’écosystème qui
désignera un système d’interaction entre la matière et le vivant.
 Schématisation :
 Les interactions ont lieu à travers des échanges d’énergie et de matières.
A partir de là, on décrit un écosystème par ses flux d’énergie, ainsi que ses flux et
cycles de matière ; et donc par sa structure trophique.
Un écosystème est toujours structuré. (Figure V du polycopié n°7).
Voici la définition de l’écosystème : Entité relativement stable et autonome caractérisé par
un biotope et une biocénose.
 Biotope : aire géographique d’étendue variable soumise à des conditions dont les
dominantes sont homogènes et renfermant des ressources suffisantes pour assurer
le maintien de la vie.
 Biocénose : groupement d’êtres vivants en dépendance réciproque branché sur
l’énergie solaire incidente et suffisamment complexe et équilibré pour être doté
d’une certaine autonomie.
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Un écosystème n’a pas de taille, ou plutôt il a la taille que l’on veut bien lui donner en
fonction de ce que l’on recherche.
Il existe plusieurs grands types d’écosystème :
- En fonction de l’énergie reçue.
- En fonction des climats.
- En fonction des milieux :
o Terrestre : type de végétation ; « macroécosystème »  Biomes
(polycopié n°8).
o Aquatique : localisation (océanique, littorale, limnique, …)
 Taïga :
 Forêt de conifères (sibérienne, et équivalent en Amérique du nord).
 C’est la plus vaste forêt du globe, mais elle est très exploitée.
 Forêt caducifoliée tempérée :
 Présente sous nos latitudes.
 Elle est en lambeau du fait de son ancienne exploitation et à l’implantation de
champs à leur place.
 Savane :
 Biomes du feu.
 Végétation adaptée au feu : pyrophyte.
L’Homme est dans cet écosystème et occupe une guilde.
 Guilde : ensemble d’espèces taxonomiquement apparentées qui utilisent les
mêmes ressources (descriptive).
 L’Homme sort de sa guilde et donc de sa niche écologique.
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La niche écologique
Dans la nature, la compétition est évitée par les individus, les espèces.
Mais il existe six types de relations dans la nature :
Type de relation
Neutralisme
Prédation
Symbiose
Amensalisme
Commensalisme
Compétition
A
=
+
+
+/=
+
-
B
=
+
+/=
-
A + B
=
=
+
+
+
+
+ +/+ +/+ +
On a fait une constatation : il n’y a qu’une espèce par niche (principe d’exclusion).
Il existe plusieurs définitions :
 Hutchinson : surtout une vision de la niche en fonction de l’habitat, avec
tolérance aux différents facteurs du milieu.
 Mac Arthur : une niche écologique est un nœud dans un réseau trophique. Celleci est entièrement basée sur ce que mange l’espèce.
 Odum : C’est un mixte des deux précédentes. La niche est un emplacement dans
un réseau d’interactions.
Une guilde contient plusieurs espèces, et quand une disparaît, une autre apparaît ; une niche
ne peut rester « vide, inoccupée ».
De ce fait, un prédateur a plusieurs proies au cas où une disparaîtrait.
Il y a un équilibre, une résilience, une homéostasie ainsi qu’une entropie dans ce concept.
 Plus l’énergie peut emprunter de chemin différent, plus l’entropie est faible et
plus l’écosystème est complexe (meilleurs équilibre).
 Ex :
 Entropie maximale car il n’y a qu’une seule voie.
 Le maintien du réseau par la résilience  Stabilité.
 L’homéostasie : retour à la même « place »  Stabilité
 Même lorsqu’une perturbation a eu lieu au sein de l’écosystème.
 Plus la complexité augmente, plus il y a de nœud, et plus c’est stable.
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 La connectance : Plus il y a d’espèces, plus la stabilité du système est observée
jusqu’à un certain point où celui-ci s’écroule. Mais dans les modèles, un
paramètre peut être oublié, et la connectance correspond au :
Nombre de connections réelles entre espèces/Nombre potentiel
Celle-ci n’atteint jamais 100%.
Avant le néolithique, l’Homme était un chasseur-cueilleur. Mais il y a 10 000 ans,
durant le néolithique, l’agriculture naît : de nouveaux écosystèmes, occupation de l’espace
pour imposer des espèces que l’on a choisi.
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L’énergie
Tout système fonctionne grâce à un cycle de matière associé à un flux
d’énergie.
 Figure I du polycopié n°8 : Spectre solaire.
 42% visibles.
 Dont la moitié utile à la photosynthèse, soit environ 21-22% du visible.
 Les organismes y sont habitués.
 Figure IV du polycopié n°8 : spécialisation (organe).
 Figure V du polycopié n°8 : comparaison entre différentes espèces.
 L’énergie auxiliaire secondaire.
 Elle est assurée par les organismes eux-mêmes, en vu d’optimiser leur propre
milieu.
 Figure VI et VII du polycopié n°8.
 L’énergie secondaire anthropique.
 Energie que l’Homme injecte dans les écosystèmes pour son exploitation.
 Figure VIII du polycopié n°8 : résumé du cycle de la matière associé à ce flux
d’énergie (épaisseur des flèches proportionnelle à la quantité d’énergie qu’elle
représente).
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 Polycopié n°9
 Productivité : rapport entre la quantité de matière produite par quantité de
surface par an et la biomasse.
 P/B
 Différent de B/P (l’inverse) qui est égale au temps nécessaire à la biomasse
pour se reconstituer : Turn-over de la biomasse.
 Efficience d’exploitation :
 Rapport de consommation.
 Rapport entre la production nette d’une proie et l’ingestion par le niveau
trophique supérieur.
 Efficience d’assimilation :
 Rapport entre ce qui est ingéré et ce qui est assimilé.
 Ex : Le cheval assimile très mal : excréments de très bonne qualité.
 Efficience de production nette :
 Rapport entre l’augmentation de biomasse et la quantité assimilé (assimilation).
 Rendement écologique :
 Rapport entre la production d’une proie et la production de son prédateur.
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Les écosystèmes aquatiques
 Flux associés à un cycle de matière : pour que le système fonctionne dans ces
écosystèmes, la matière peut disparaître (dans les profondeurs, en aval, …)
 Capacité de production régulée par deux périodes de mélange des eaux, deux
saisons.
 Dinitique (différent des eaux amnitique, mononitique en zone tropicale).
 Thermocline : zone où la température chute fortement.
 Remarque : rivières : eaux sombre sédimentée (au niveau du potamon) donc la
production vient des berges.
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Ecosystème initial initié par l’Homme
 Transmission de l’énergie par un petit nombre d’espèces.
L’Homme choisit un système efficace
 Ex : Luzerne  Vache  Homme.
 Il choisit des espèces qui ont la plus grande efficience d’assimilation.
 Deux outils fondamentaux :
o Le feu (première technologie) : impact très important sur les écosystèmes
naturels.
 Utiliser pour bruler les bois et former des prairies ou des espaces de
culture.
 Cela a pour conséquence l’extension des savanes.
o L’agriculture (à partir du Néolithique) :
 Conséquence : augmentation de la population.
 Implique la mise à nu de l’écosystème présent.
 Agriculture itinérante ou brûlée (utilisation du feu).
 On cultive pendant 3 ans, on abandonne et on cultive la parcelle
d’à côté et puis on revient 20 ans après.
 La population augmente donc on doit produire plus on diminue de
20 ans à 1 an  La terre est surexploitée.
o L’agriculture est le prélude à la désertification.
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La déforestation
 Polycopié n°10
 Pour d’autres activités que l’agriculture : pour la production d’énergie, le bois
d’œuvre, …
 Ex : dans la société moderne, pour la production de papier.
 Ex :
- Exploitation minière des forêts boréales.
- Exploitation sylvicole : Forêt = Agrosystème.
 Déforestation : diminution de l’ombre, augmentation de la convection,
diminution de l’évapotranspiration, diminution de la rétention d’eau.
 Figure 1 du polycopié n°10.
 L’érosion hydrique est une des propriétés des terres sans couvert.
 1/3 des terres de la planète sont menacées à court terme.
 Cela à cause des problèmes d’érosion hydrique, de salinité, …
 La sylviculture :
 Polycopié n°11
 Exploitation durable des écosystèmes forestiers.
 S’attache à la régénération de la forêt.
 Notion de régime forestier : aspect esthétique, ce que l’on voit à un endroit
donné.
 Trois régimes :
o La futaie : arbre individualisé.
 Objectif : Faire des arbres donc augmenter la taille et le diamètre
(surtout bois d’œuvre).
o Le taillis : arbres en bouquet. Ils sont coupés tous les 20 – 30 ans.
 Objectif : Production de bois (petit bois) énergétique.
o Le taillis sous futaie : mélange des deux.
 Le taillis est beaucoup plus productif que la futaie.
 Notion de traitement forestier :
- Régulièrement : Traitement identique sur de vastes surfaces.
- Irrégulier : Coupe petite parcelle par petite parcelle.
- Jardiné : Arbre par arbre.
 Initialement, il y a 2500 ind./ha, plus que 100 après coupe.
 Régénération par plantation très rare, pratique de coupes d’ensemencements.
 Coupe d’éclaircissement  augmentation de l’activité.
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La déforestation
 Vient souvent après la déforestation.
 Elle vient d’action anthropique direct (irrigation, surpâturage, …) ou indirect.
 Ex : En Ethiopie :
 Province du Vollo dans les années 80.
 Population multipliée par deux.
 Elevage multiplié par deux de ce fait.
 Jusqu’à la saturation pour le milieu.
 Début d’un cercle vicieux.
 Irrigation  Salinification des sols, car l’eau utilisée est salée et l’évaporation le
sel reste dans le sol
 Formation de sol dit salanetz.
 Ex : Aux USA, ¼ des cultures sont atteintes. Dans le monde, 10 million d’hectares
abandonné chaque année à cause de ce problème.
 On observe un empêchement de la maturation des écosystèmes par l’Homme,
car la productivité est plus importante au stade juvénile de ceux-ci.
 Polycopié n°12
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Généralisation
 A une plus grande échelle, on voit qu’il y a deux systèmes, un simple ; un
complexe.
 L’énergie va toujours du plus simple vers le plus complexe.
 Figures VI, VII, VIII du polycopié n°13.
 Agrosystème :
 Pas de capacité de croissance.
 Toute l’énergie produite est détournée par l’Homme.
 Biomasse auxiliaire : nids des oiseaux, coquille des escargots, …
 Boucle d’assistance.
 Figure IX du polycopié n°13.
 Système champs :
 Au début : cultivateur ou éleveur mais pas les deux.
 Fusion : surtout bovins, cultures.
 Augmentation de la surface.
 Travail de meilleure qualité grâce à l’utilisation du bétail.
 Coût augmenté, car il faut nourrir le bétail.
 Sélection des espèces au rendement le plus important.
 Passive.
 Chute de la diversité d’espèces cultivées.
 XVII – XVIIIème siècle :
 Nouvelles espèces apportées.
 Nouvelles espèces cultivées.
 Techniques nouvelles : Chaulage/marnage.
 Malgré ces techniques, on s’aperçoit que l’évolution s’arrête
 Rendement limité.
 Capacité maximum d’accueil du territoire.
 En France, en 1328 il y avait entre 18 et 20 million d’habitants ; en 17éà, il y en
avait 20 million.
 Au XVIIIème siècle, on observe une forte augmentation de la population, en
1789 il y avait 27 million d’habitants.
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 Notion de feed-back : contrôle (rétrocontrôle)  Régulation.
 Ex : La diminution de ressource a un effet de feed-back sur l’augmentation de la
population.
 L’agriculture moderne, s’accompagne d’une augmentation de la population, mais
aussi de :
- Sélection des variétés.
- Protection des espèces, des végétaux.
- Transfert de matériaux (cycle de matière).
 Rendements fortement multiplié (ex : Maïs : x20)
 Elle est très consommatrice en énergie.
 Les variétés sont adaptées aux différents climats, pédoclimats.
 Il y a un contrôle des facteurs climatiques (serres, irrigations, …).
 Figure I et II du polycopié n°16.
 On observe aussi le principe de coévolution.
 Figure III et IV du polycopié n°16.
 On peut faire des modélisations sur la base des flux.
 Figure V du polycopié n°16.
 Comparaison de cas extrême en figure I du polycopié n°17.
 On exporte des minéraux : Figure II du polycopié n°17.
 Etude au niveau d’une parcelle (Figure III du polycopié n°17).
 Depuis une dizaine, on remarque une « prise de conscience », et on recherche
des alternatives durables.
 Par de simples adaptations.
 Par des changements de pratiques.
 Figure IV et V du polycopié n°17.
Pr F. Dubois
[email protected]
Anthropisation des écosystèmes.
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PS : Basé sur mes prises de notes, et la numérotation des polycopiés n’est pas
forcément la même donc j’espère que vous vous y retrouverez.. ^^
Pr F. Dubois
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Anthropisation des écosystèmes.
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