_____________ Initiales du maire _____________ Secrétaire-trésorière et directrice générale PROVINCE DE QUÉBEC MRC DE MATAWINIE MUNICIPALITÉ DE SAINT-DONAT Séance extraordinaire des membres du conseil municipal de SaintDonat tenue au lieu ordinaire des sessions, le 17 février 2015 à 19 h 30 à laquelle sont présents et forment quorum sous la présidence du maire Joé Deslauriers, les conseillers Louis Dubois, Luc Drapeau, MarieJosée Rochon et Geneviève Gilbert. Les conseillers Michel Lavoie et Gilbert Cardinal sont absents. La secrétaire-trésorière et directrice générale Sophie Charpentier est également présente. Ordre du jour 1. Ouverture de la séance 2. Adoption de l'ordre du jour 3. Adoption des procès-verbaux (aucun) 4. Finance et trésorerie (aucun) 5. Administration générale 5.1 Embauche d’un chef de division formation et prévention 5.2 Mise à prix et mandat de représentation – vente par shérif du 322-328, rue Principale 5.3 Programme d’aide à l’amélioration du réseau routier municipal (PAARRM) 6. Urbanisme et Environnement 6.1 1er projet du Règlement numéro 15-892 pour modifier : le Règlement sur les permis et certificats numéro 06-728 dans l’objectif de : préciser la procédure applicable pour une demande de permis de lotissement ajuster les conditions d’émission des permis le Règlement sur le zonage numéro 91-351 dans l’objectif de : modifier la superficie maximale autorisée pour les logements accessoires contrôler l’abattage des arbres à l’intérieur des limites du périmètre d’urbanisation encadrer l’occupation des sommets de montagne ajouter des règles au chapitre 8 – dispositions relatives à un Plan d’implantation et d’intégration architecturale visant l’usage « habitation multiplex (H2) » modifier les règles au chapitre 8 – dispositions relatives à un Plan d’implantation et d’intégration architecturale afin d’autoriser certains remplacements de matériaux existants par des matériaux de qualité équivalente préciser les objectifs et critères pour la « Place SaintDonat » au sein du chapitre 8 – dispositions relatives à un Plan d’implantation et d’intégration architecturale réviser les règles concernant l’implantation et le maintien des sablières et gravières réviser les dispositions liées au chapitre 11 – Disposition applicable à un usage dérogatoire et une construction dérogatoire - préciser la procédure applicable à un projet intégré d’habitation 7. Loisirs sportifs et culturels (aucun) 8. Travaux publics et Parcs et Bâtiments (aucun) 9. Sécurité incendie et sécurité civile (aucun) 10. Divers 11. Période d’information Séance extraordinaire du 9 février 2015 8995 12. Période de questions 13. Fermeture de la séance 1. Ouverture de la séance La secrétaire-trésorière et directrice générale constate et mentionne que l’avis de convocation a été signifié tel que requis par le Code municipal du Québec aux membres du conseil. Le maire Joé Deslauriers procède à l’ouverture de la séance. 2. Adoption de l’ordre du jour 15-02-053 Il est proposé par Geneviève Gilbert et résolu à l’unanimité des conseillers que l’ordre du jour soit et est adopté tel que déposé. 3. Adoption des procès-verbaux (aucun) 4. Finances et trésorerie (aucun) 5. Administration générale 5.1 Embauche d’un chef division formation et prévention 15-02-054 Attendu les besoins de la Municipalité des services d’un technicien en prévention incendie en conformité avec le Schéma de couvertures de risque de la MRC de Matawinie ; Attendu la nécessité d’un tel poste afin de se conformer aux exigences gouvernementales ; Attendu que suivant le dépôt de candidatures, des entrevues ont été effectuées et un candidat a été retenu pour ce poste ; Attendu que M. Bernard Ouellet possède les connaissances et compétences nécessaires à cette fonction ; Attendu les rencontres tenues entre M. Ouellet, la directrice générale adjointe et le directeur du Service des incendies à cet égard ; Attendu la recommandation favorable de la directrice générale adjointe et du directeur du Service des incendies ; À ces faits, il est proposé Marie-Josée Rochon et résolu à l’unanimité des conseillers : 1. de procéder à l’embauche de M. Bernard Ouellet à titre de chef division formation et prévention, et ce, aux termes de la Politique générale de traitement et de gestion des employéscadres de la Municipalité présentement en vigueur, notamment en regard de la classe salariale C, échelon minimal de l’Annexe 2, 2. que le maire et la directrice générale soient et sont par les présentes autorisés à signer le contrat à cet effet. 5.2 Mise à prix et mandat de représentation – vente par shérif du 322-328, rue Principale 15-02-055 8996 Attendu la vente par shérif à la Cour supérieure du district de Joliette le 24 février 2015 de l’immeuble portant le numéro de matricule 62060-4831-92-1369 au rôle de la Municipalité, étant une partie du lot 30-46, dans le 2e rang, au cadastre du canton de Séance extraordinaire du 9 février 2015 _____________ Initiales du maire _____________ Secrétaire-trésorière et directrice générale Lussier, avec une bâtisse dessus construite portant les numéros domiciliaires 322 à 328 de la rue Principale ; Attendu que si cet immeuble ne trouve pas preneur, la Municipalité s’en portera acquéreur ; Attendu que, pour ce faire, la Municipalité mandatera un représentant qui sera sur place lors de cette dite vente ; À ces faits, il est proposé par Luc Drapeau et résolu à l’unanimité des conseillers de mandater l’adjointe administrative à la Direction générale, madame Adéline Laurendeau, afin d’agir pour et au nom de la Municipalité lors de la vente par shérif de l’immeuble plus haut décrit et de signer tous documents à cet effet. Il est également résolu qu’un chèque au montant de la mise à prix initiale soit émis et certifié pour permettre l’acquisition, le cas échéant. 5.3 a) Programme d’aide à l’amélioration du réseau routier municipal (PAARRM – dossier : 00021878-1) 15-02-056 Attendu le Programme d’aide à l’amélioration routier municipal (PAARRM) ; Attendu la correspondance datée du 6 novembre 2014 de M. Robert Poëti, ministre des Transports, réservant un montant de 15 000 $ pour l’exercice financier 2014-2015, et ce, pour l’amélioration des chemins Charbonneau, Cloutier, de l’Aéroport, de la Bourgade, de la Pointe-des-Prêtres, des Cimes, du Curé-Mondor, Fusey, Thibault et Saint-Louis ; Attendu que les travaux ont eu lieu sur ces chemins au cours de la dernière saison estivale ; À ces faits, il est proposé par Louis Dubois et résolu à l’unanimité des conseillers que le conseil municipal approuve les dépenses pour les travaux exécutés sur ces chemins pour un montant subventionné de 15 000 $ pour l’exercice financier 2014-2015 conformément aux exigences du ministère des Transports ; Que les travaux ont été exécutés conformément aux présentes dépenses sur les routes dont la gestion incombe à la Municipalité et que le dossier de vérification a été constitué. 5.3 b) Programme d’aide à l’amélioration du réseau routier municipal (PAARRM – dossier : 021168-1) 15-02-057 Attendu le Programme d’aide à l’amélioration routier municipal (PAARRM) ; Attendu la correspondance datée du 17 novembre 2014 de M. Robert Poëti, ministre des Transports, réservant un montant supplémentaire de 30 000 $, échelonné sur trois années dont 12 000 $ pour l’exercice financier 2014-2015, et ce, pour l’amélioration des chemins Charbonneau, Cloutier, de l’Aéroport, de la Bourgade, de la Pointe-des-Prêtres, des Cimes, du Curé-Mondor, Fusey, Thibault et Saint-Louis ; Attendu que les travaux ont eu lieu sur ces chemins au cours de la dernière saison estivale ; À ces faits, il est proposé par Louis Dubois et résolu à l’unanimité des conseillers que le conseil municipal approuve les dépenses pour les travaux exécutés sur ces chemins pour un montant subventionné de 12 000 $ pour l’exercice financier 2014-2015 conformément aux exigences du ministère des Transports ; Séance extraordinaire du 9 février 2015 8997 _____________ Initiales du maire _____________ Secrétaire-trésorière et directrice générale Que les travaux ont été exécutés conformément aux présentes dépenses sur les routes dont la gestion incombe à la Municipalité et que le dossier de vérification a été constitué. Le conseiller Luc Drapeau demande dispense de lecture lors du dépôt de cette résolution. Le maire s’assure à ce moment de vérifier si tous les membres du conseil sont en accord avec cette demande. Puisqu’aucun commentaire n’est émis, la dispense de lecture est donc accordée. 6.1 1er projet du Règlement numéro 15-892 pour modifier : 15-02-058 le Règlement sur les permis et certificats numéro 06-728 dans l’objectif de : préciser la procédure applicable pour une demande de permis de lotissement ajuster les conditions d’émission des permis le Règlement sur le zonage numéro 91-351 dans l’objectif de : modifier la superficie maximale autorisée pour les logements accessoires contrôler l’abattage des arbres à l’intérieur des limites du périmètre d’urbanisation encadrer l’occupation des sommets de montagne ajouter des règles au chapitre 8 – dispositions relatives à un Plan d’implantation et d’intégration architecturale visant l’usage « habitation multiplex (H2) » modifier les règles au chapitre 8 – dispositions relatives à un Plan d’implantation et d’intégration architecturale afin d’autoriser certains remplacements de matériaux existants par des matériaux de qualité équivalente préciser les objectifs et critères pour la « Place Saint-Donat » au sein du chapitre 8 – dispositions relatives à un Plan d’implantation et d’intégration architecturale réviser les règles concernant l’implantation et le maintien des sablières et gravières réviser les dispositions liées au chapitre 11 – Disposition applicable à un usage dérogatoire et une construction dérogatoire - préciser la procédure applicable à un projet intégré d’habitation PROVINCE DE QUÉBEC MRC DE MATAWINIE MUNICIPALITÉ DE SAINT-DONAT Règlement numéro 15-892 Règlement visant l’actualisation de la réglementation d’urbanisme numéros 91-351 et 06-728, de la Municipalité de Saint-Donat, entrée en vigueur le 8 mai 1991 Considérant que le Règlement sur les permis et certificat numéro 06-728, le Règlement de zonage numéro 91-351, de la Municipalité de Saint-Donat sont entrés en vigueur le 8 mai 1991, conformément aux dispositions de la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme (L.R.Q, chapitre A-19.1). Considérant que la Municipalité de Saint-Donat souhaite rendre ses règlements plus adaptés et plus compréhensibles entre autres afin de : 8998 Séance extraordinaire du 9 février 2015 _____________ Initiales du maire _____________ Secrétaire-trésorière et directrice générale modifier la superficie maximale autorisée pour les logements accessoires, contrôler l’abattage des arbres à l’intérieur des limites du périmètre d’urbanisation, encadrer l’occupation des sommets de montagne, ajouter des règles au chapitre 8 – dispositions relatives à un Plan d’implantation et d’intégration architecturale visant l’usage « habitation multiplex (H2) », modifier les règles au chapitre 8 – dispositions relatives à un Plan d’implantation et d’intégration architecturale afin d’autoriser certains remplacements de matériaux existants par des matériaux de qualité équivalente, préciser les objectifs et critères pour la « Place Saint-Donat » au sein du chapitre 8 – dispositions relatives à un Plan d’implantation et d’intégration architecturale, réviser les règles concernant l’implantation et le maintien des sablières et gravières, réviser les dispositions liées au chapitre 11 – Disposition applicable à un usage dérogatoire et une construction dérogatoire, préciser la procédure applicable à un projet intégré d’habitation, ajuster les conditions d’émissions des permis ; Considérant que les modifications proposées sont conformes aux grandes orientations d’aménagement contenues dans le plan d’urbanisme; Considérant que l’avis de motion du présent règlement fut préalablement donné lors de la séance du 19 janvier 2015. Par ces motifs, il est proposé par Luc Drapeau et résolu à l’unanimité des conseillers que le conseil municipal décrète ce qui suit : ARTICLE 1 Le Règlement de zonage numéro 91-351 est modifié à son Chapitre 6 – Disposition spécifique aux zones, article 6.1.1.1 « Usage additionnel pour un usage de la classe h1, h2 et h3 », par le remplacement de l’usage « b) logement au sous-sol » de la liste des usages visés par le texte suivant : b) logement complémentaire ARTICLE 2 L’article 6.1.1.1.1 du Règlement de zonage « Exigence applicable à un usage additionnel » est modifié par l’ajout d’un paragraphe f) qui se lira comme suit : f) L'aménagement, dans une habitation unifamiliale isolée, d'un logement complémentaire : i. ii. iii. iv. Séance extraordinaire du 9 février 2015 un seul logement est permis; le logement doit être pourvu d'au moins une entrée indépendante et distincte; le logement peut se localiser dans l’ensemble du bâtiment sauf dans les aires non habitables (cave de service, grenier, etc.); Outre les dispositions générales prévues pour un usage complémentaire, un logement 8999 _____________ Initiales du maire _____________ Secrétaire-trésorière et directrice générale v. complémentaire peut occuper jusqu’à 100 % de la superficie au sol lorsque aménagé au sous-sol ou encore à l’étage du bâtiment principal. Dans le cas où le logement est adjacent à l’habitation principale, sa superficie totale de plancher est limitée à 75 % de la superficie au sol du rez-de-chaussée occupée par le bâtiment principal : a. Un retrait par rapport à la façade principale de minimum 1 m est requis. b. Ce logement adjacent ne peut être plus volumineux que le bâtiment principal. c. L’architecture doit correspondre avec celle du bâtiment principal. Est aussi considéré complémentaire, les bigénérationnelles. ARTICLE 3 comme un logement habitations de type Le Règlement de zonage est modifié au chapitre 5 « Disposition général applicable à tous les usages dans toutes les zones », à son article 5.6 « Aménagement d’un terrain », par l’ajout d’un article 5.6.3 qui se lira désormais comme suit : 5.6.3 Préservation des espaces boisés Lors d’une nouvelle construction, le pourcentage du « boisé » indiqué au présent règlement doit être préservé. Lors du déboisement total du terrain, une renaturalisation doit être effectuée afin de respecter le pourcentage minimal de boisé. Cette renaturalisation doit prévoir un aménagement composé des trois strates de végétation (herbacé, arbustive, arborescent). ARTICLE 4 Le Règlement de zonage est modifiée au chapitre 5 « Disposition générale applicable à tous les usages dans toutes les zones », à son article 5.7 « Abattage et plantation d’un arbre», par la modification de cet article qui se lira désormais comme suit : 5.7 Abattage d’arbres privés (autre que coupe forestière) À l’intérieur du périmètre d’urbanisation et hors de la bande de protection riveraine, tout abattage d’arbres dont le diamètre est supérieur à 5 centimètres (mesure prise à 30 centimètres du sol) sur le territoire de la municipalité est soumis à un certificat d’autorisation. Le pourcentage maximum du terrain pouvant être déboisé est fixé selon le tableau ci-dessous. 9000 Séance extraordinaire du 9 février 2015 _____________ Initiales du maire _____________ Secrétaire-trésorière et directrice générale Tableau : Maximum de déboisement permis à l’intérieur du périmètre d’urbanisation Superficie totale du Pourcentage maximal de terrain déboisement moins de 1 000 m² 90 % de 1 000 à 1 499 m² 70 % 1 500 à 2 999 m² 50 % 3 000 à 4 999 m² 40 % 5 000 m² et plus 70% ou jusqu’à concurrence de 1500 m2, le plus sévère s’applique. 5.7.1 Raisons permettant l’abattage d’arbre À l'intérieur des espaces naturels à préserver ou des espaces libres, l'abattage d'arbres peut être autorisé exclusivement pour les raisons suivantes : i. ii. iii. iv. v. vi. vii. l'arbre doit être mort ou atteint d'une maladie incurable; l'arbre doit être dangereux pour la sécurité des personnes; l'arbre doit être une nuisance pour la croissance et le bienêtre des arbres voisins; l'arbre doit causer des dommages à la propriété publique ou privée; l'arbre doit être nécessairement abattu dans le cadre de l'exécution de travaux publics; l'arbre doit être nécessairement abattu pour la réalisation d'une construction ou d'un ouvrage autorisé par le présent règlement; Les dispositions sur les coupes forestières ne s’appliquent pas aux terres du domaine public ni au territoire compris à l’intérieur du périmètre d’urbanisation. 5.7.2 Normes de dégagement pour la plantation Sur tout le territoire de la municipalité, les arbres doivent être plantés à une distance minimale de : i. ii. iii. iv. v. vi. vii. viii. cinq (5) mètres de tout poteau portant des fils électriques; deux (2) mètres des réseaux d'aqueduc et d'égout; deux (2) mètres des tuyaux de drainage des bâtiments; deux (2) mètres de tout câble électrique ou téléphonique; trois (3) mètres de tout câble électrique à haute tension; cinq (5) mètres d'une bouche d'incendie; un (1) mètre de l'emprise de rue; un (1,5) mètre et demi des emprises de rues aux intersections. Séance extraordinaire du 9 février 2015 9001 _____________ Initiales du maire _____________ Secrétaire-trésorière et directrice générale 5.7.3 Restriction de plantation La plantation de peupliers (blanc, de Lombardie, du Canada), d’aubépine, d’érables argentés et de saules est défendue en deçà de vingt (20) mètres de toute fosse septique, de tout tuyau souterrain, de toute rue ou toute emprise où sont installés des services d'utilité publique, en deçà de neuf (9) mètres de la limite d'un emplacement et en deçà de quinze (15) mètres d'un bâtiment principal. 5.7.4 Ceinture de sauvegarde d’un arbre La réalisation d'une construction ou d'un ouvrage à proximité d'un arbre à protéger exige la préservation (ni remblai, déblai, etc.) ou la mise en place d'une ceinture de sauvegarde qui prend une forme circulaire ayant un (1) m de hauteur et un rayon égal à dix (10) fois le diamètre du tronc mesuré à 1,30 mètre audessus du niveau du sol. 5.7.5 Plantation d’arbre le long d’une voie de circulation Sur un terrain privé, la plantation d’un arbre est autorisée à l’intérieur des limites du terrain. Seul un arbre d’une essence ne risquant pas d’endommager une infrastructure peut être planté. ARTICLE 5 L’article 10.26.1 du Règlement de zonage « Distances entre un espace de stationnement et une ligne de terrain » est modifié en ajoutant au texte du second alinéa, une nouvelle phrase qui se lira comme suit : Pour les terrains déjà occupés, la plantation de nouveaux arbres devient exigible lors de l’attribution d’un permis ou d’un certificat d’autorisation concernant ce terrain. ARTICLE 6 Le Règlement de zonage est modifié à son chapitre 12 « Index terminologique » par l’ajout dans l’ordre alphabétique des définitions suivantes : Sommet de montagne : Partie de montagne et de mont correspondant à l’espace de terrain situé au-dessus d’une côte d’élévation identifiée sur le plan en annexe du règlement de zonage. À l’intérieur des limites des sommets de montagnes de la municipalité de Saint-Donat, aucune construction résidentielle n’est permise; 9002 Séance extraordinaire du 9 février 2015 _____________ Initiales du maire _____________ Secrétaire-trésorière et directrice générale Sommet de montagne (pourtour) : Le pourtour du sommet correspond à l’espace situé entre l’altitude 450 et la côte d’élévation dudit sommet. Au pourtour des limites des sommets de montagnes, le lotissement et la construction doivent être conformes aux règles spécifiées au règlement de PIIA; ARTICLE 7 Le Règlement de zonage est modifié au chapitre 8 « Dispositions relatives à un plan d’implantation et d’intégration architecturale (P.I.I.A.) », à son article 8.2.1 « Demande de permis de construction sur un terrain présentant une forte pente » et son article 8.4.1 « Objectifs et critères pour toute demande de permis de construction sur un terrain présentant une forte pente », en abrogeant ceux-ci. ARTICLE 8 Le Règlement de zonage est modifié au chapitre 8 « Dispositions relatives à un plan d’implantation et d’intégration architecturale (P.I.I.A.) », à son article 8.2 « Obligation d’un PIIA pour certains projets de construction » en ajoutant, suite à l’article 8.2.8 « Construction et lotissement dans la zone du centre équestre de la Rivière-Noire », un nouvel article 8.2.9 qui se lira comme suit : 8.2.9 Construction et lotissement dans un secteur en pente et montagneux Toute demande de permis pour une nouvelle construction, un agrandissement ou toute construction d’un garage visant un terrain ou une partie de terrain se localisant à l’intérieur d’un sommet de montagne, à son pourtour et toute nouvelle construction, agrandissement ou construction d’un garage se localisant sur une aire constructible de terrain qui dispose d’une pente moyenne de plus de 20 %, est assujetti à l’approbation par le Conseil d’un P.I.I.A. Les règles découlant de ce P.I.I.A, ne s’appliquent pas lorsque la rue et (ou) le terrain font partie d’un projet de lotissement déjà approuvé. Les sommets de montagne sont identifiés en Annexe A au présent règlement. Séance extraordinaire du 9 février 2015 9003 _____________ Initiales du maire _____________ Secrétaire-trésorière et directrice générale ARTICLE 9 Le règlement de zonage est modifié à son article 8.3 « Contenu de la demande», en ajoutant à cet article un nouveau point t) qui se lira comme suit : t) dans le cadre d’un P.I.I.A concerné par l’article 8.2.9, une ou des perspectives couleurs de l’intervention projetée prise à partir de la rue lorsque ladite intervention est visible de la rue, un plan détaillé des niveaux actuels et révisés ainsi qu’une description des techniques utilisées et des procédures de modification pour le réaménagement des niveaux de terrain, le cas échéant; ARTICLE 10 Le Règlement de zonage est modifié à son article 8.4 « Objectifs et critères », en ajoutant à la suite de l’article 8.4.8 « Objectifs et critères applicables à la zone du centre équestre de la Rivière-Noire » un nouvel article 8.4.9 « Objectifs et critères applicables aux périmètres des sommets de montagnes » qui se lira comme suit : 8.4.9 Objectifs et critères pour toute demande en secteur en pente et montagneux Un projet visé à l’article 8.2.9 doit être conforme aux objectifs et critères suivants : a) Objectifs et critères : La densité est cohérente avec le milieu naturel du secteur montagneux : i. ii. iii. Dans les aires comprises entre les altitudes 450 et 550 mètres, à l’exclusion des sommets et de leur pourtour : un logement à l’hectare (1 log./ha); Dans les aires comprises entre les altitudes 551 et 650 mètres, à l’exclusion des sommets et de leur pourtour : un logement aux trois hectares (1 log. /3ha); Dans les aires supérieures à 651 mètres, à l’exclusion des sommets et de leur pourtour : 1 logement aux 5 hectares (1 log. /5ha) b) Objectifs et critères : Le lotissement respecte la topographie et les éléments naturels du site : i. ii. iii. iv. 9004 Les subdivisions de terrain minimisent la création de lots résiduels sans intérêt ou non viables dans le projet d’aménagement et peuvent prévoir un remembrement de lots pour qu’aucun terrain ne soit enclavé; L’opération cadastrale projetée doit prévoir des terrains suffisamment grands pour y accueillir une construction conforme aux dispositions du règlement de zonage tant au niveau de la superficie, la largeur et la profondeur; Le terrain doit présenter un plateau constructible d’une superficie minimale de 2 500 m2 dont la pente naturelle est inférieure à 20 % afin d’y accueillir le bâtiment principal, de l’installation septique, de bâtiment accessoire et de l’allée d’accès; Le développement doit prioriser les entrées Séance extraordinaire du 9 février 2015 _____________ Initiales du maire _____________ Secrétaire-trésorière et directrice générale v. vi. vii. viii. ix. x. communes afin de minimiser l’espace; Afin de respecter la topographie plus accidentée du site, prévoir des tracés sinueux pour les voies de circulation et les allées d’accès en les orientant parallèlement ou diagonalement par rapport aux courbes de niveau. Celles-ci sont aménagées en respectant le plus possible la topographie, le sens de la pente et en minimisant l’érosion et le transport de sédiments hors du terrain; Éviter les entrées charretières perpendiculaires à la pente; La pente d’une allée d’accès ne doit pas dépasser 3 % sur une distance de 5 mètres, calculé à partir de l’assiette de la rue ou route; Un empierrement des fossés doit être prévu afin d’éviter le transport de sédiments; Éviter les lotissements sur les terrains friables ou facilement érodables; S’assurer que le projet et sa configuration permet l’accès aux services publiques tels que les ambulances, les pompiers, les déneigeuses, la collecte des déchets, l’électricité, etc. c) Objectifs et critères : L’implantation permet d’optimiser la construction en secteur montagneux tout en préservant le caractère naturel des lieux : i. ii. iii. iv. v. vi. vii. Séance extraordinaire du 9 février 2015 Intégrer les constructions au paysage et au profil de la pente Assurer la préservation des points de vue en minimisant l'impact visuel des constructions et des ouvrages par l'implantation en respect avec la morphologie du site d'accueil. L’implantation du bâtiment doit favoriser une orientation vers le sud tout en minimisant une exposition aux grands vents; L’implantation du ou des bâtiments s’effectue le plus possible sur la partie du terrain comportant des pentes faibles ou très faibles, ensuite sur des pentes moyennes en l’absence de pentes faibles ou très faibles, et finalement, en dernier recours, sur des pentes fortes ou très fortes; Limiter les activités de déblai et remblai dans l’optique que la construction du bâtiment principal s’adapte au terrain escarpé. S'ils sont nécessaires, favoriser une pente maximale de 20 % et naturalisée; Favoriser une implantation du bâtiment qui est parallèle aux lignes de niveau; Dans le cas où l’implantation du bâtiment ne peut se faire qu’en forte pente, il est nécessaire de venir limiter la longueur de l’allée d’accès entre la rue et le bâtiment principal afin de minimiser le déboisement et tout autre action essentielle à la construction. De plus, il est important de planifier, dans la mesure du possible, une zone de conservation entre la rue et le bâtiment; 9005 _____________ Initiales du maire _____________ Secrétaire-trésorière et directrice générale viii. ix. Favoriser les formes de toit et élévations qui suivent les pentes du terrain Aucun aménagement de terrain n’est destiné à servir de plate-forme d’hélicoptère; d) Objectifs et critères : La forme et l’architecture des bâtiments s’intègre de manière subtile au secteur montagneux : i. ii. iii. iv. v. vi. vii. viii. Toutes les façades du bâtiment doivent avoir un traitement architectural; L’architecture doit s’harmoniser à l’environnement naturel et bâti du secteur par l’utilisation de matériaux nobles tels que le bois, la pierre, la tôle, etc. et préconiser des couleurs qui s'intègrent à l'environnement naturel tels le brun, le chamois, l'ocre, le sable, le gris; L’architecture du bâtiment favorise un jeu de volumes qui permet de briser la linéarité des murs, des façades et des toits ; Tout aménagement dédié à l’agrément (foyers, terrasses, spas, etc.) sera positionné de manière à minimiser les sources de bruit susceptibles de troubler le voisinage immédiat; La hauteur des bâtiments se limite au 2/3 de la cime des arbres; Des bâtiments à demi-niveau sont favorisés afin de diminuer l’impact visuel d’un trop gros gabarit vu de la rue; Les murs de fondations doivent être dans la mesure du possible dissimulés dans le sol incluant ceux situés en aval de la pente; tous murs apparents soit avoir un traitement architectural et être recouvert de pierre ou de crépi; Favoriser une homogénéité entre les couleurs du bâtiment principal et celles des bâtiments accessoires; e) Objectifs et critères L’éclairage préconisé sur le site correspond à l’ambiance souhaitée; un éclairage limité, efficace et discret : i. ii. iii. iv. 9006 L'éclairage sur le site est tenu au minimum tout en assurant la sécurité des résidents et des usagers sans incommoder le voisinage; Les équipements d'éclairage s'intègrent à l'environnement naturel ainsi qu'aux constructions et ont un caractère esthétique, décoratif et sobre Les lumières extérieurs doivent être munies d’un abat-jour afin d’orienter le flux de lumière vers le bas; Préconiser un éclairage alimenté par l’énergie solaire; Séance extraordinaire du 9 février 2015 _____________ Initiales du maire _____________ Secrétaire-trésorière et directrice générale f) Objectifs et critères : L’affichage l’architecture du bâtiment : i. ii. reflète Les équipements d'affichage s'intègrent à l'environnement naturel ainsi qu'aux constructions et ont un caractère esthétique, décoratif et sobre; Des couleurs vives sont à éviter, il faut plutôt préconiser des matériaux nobles tels que le bois, la pierre, etc.; g) Objectifs et critères : L’aménagement paysager doit mettre en valeur les caractéristiques naturelles du site et la végétation existante : i. ii. iii. iv. v. vi. Un aménagement paysager soigné qui s’apparente au milieu et limitant l’emploi de revêtement imperméable qui augmente le ruissellement ; Des percées visuelles sont effectuées par une coupe sélective des branches plutôt que par un abatage complet des arbres Conserver une proportion d’au moins 60 % d’espace naturel sur l’ensemble de la superficie du terrain destiné à accueillir une construction; L’aménagement des terrains est faite en fonction de la topographie; Lorsqu’il y a plus d’un espace déboisé sur le terrain, ceux-ci doivent être le plus dispersés possible afin de limiter l’impact visuel; pour ce faire, des bandes d’arbres doivent venir séparées ces espaces; Dans le cas où des secteurs ont été dénaturalisés pendant la période de construction, des mesures de revégétalisation doivent être prises; h) Objectifs et critères : Favoriser l’aménagement d’aires de stationnement en en générant le moins d’impacts négatifs sur le cadre bâti environnant. Proposer des solutions en terme de drainage du site. i. ii. iii. iv. Séance extraordinaire du 9 février 2015 Conserver les patrons naturels de drainage; Le drainage naturel du terrain doit être maintenu à l’intérieur du terrain; à cet effet, les eaux de surface ne doivent pas être drainées de façon à causer des foyers d’érosion; Le drainage des eaux de ruissellement d’une rue et des secteurs construits ne doit pas acheminer ces eaux directement dans un lac ou un cours d’eau. Les eaux doivent d’abord être captées par un ou plusieurs bassins de sédimentation ou par toute autre méthode reconnue et écologique; Les fossés de drainage sont conçus avec 9007 _____________ Initiales du maire _____________ Secrétaire-trésorière et directrice générale v. vi. vii. viii. ix. x. xi. xii. xiii. enrochement afin de diminuer la vélocité de l’écoulement et favoriser la sédimentation des matières en suspension; L’aménagement des aires de stationnement et des accès doit être réalisé de façon à respecter le relief naturel du terrain; L’ensemble des eaux pluviales est géré à même le site; Favoriser des matériaux perméables pour les revêtements des stationnements et des allées d’accès; Dans la mesure du possible, les eaux de ruissellement sont infiltrées directement dans le sol du terrain; Éviter que le drainage des stationnements se dirige directement dans les allées d’accès; La surélévation des terrains devra être évitée; La stabilisation des talus est fait en premier avec de la végétation et si la situation l’exige, par des mesures de contrôle mécanique; Éviter le plus possible l’utilisation de murets ou de murs de soutènement; ceux-ci peuvent être utilisé dans le cas où ça permet de diminuer la hauteur et la longueur des talus et ainsi limiter le déboisement; Les murets et murs de soutènement sont conçus en paliers successifs et incluent un verdissement; i) Objectifs et critères : Prévoir lors de projet domiciliaire, des mesures de sécurité incendie : i. Le projet prévoit l’aménagement d’une prise d’eau ou d’une borne sèche d’une superficie suffisante pour permettre au service d’incendie de répondre adéquatement à une urgence. ARTICLE 11 Le règlement de zonage est modifié à son chapitre 8 « Dispositions relatives à un plan d’implantation et d’intégration architecturale (P.I.I.A.) » par l’ajout de l’article 8.2.10 « Agrandissement ou modification d’un bâtiment jumelé » qui se lira comme suit : 8.2.10 Agrandissement ou modification d’un bâtiment jumelé Toute demande de certificat d’autorisation concernant l’agrandissement ou la modification d’un bâtiment jumelé pour un usage résidentiel est assujettie à l’approbation du Conseil. ARTICLE 12 Le règlement de zonage est modifié à son chapitre 8 « Dispositions relatives à un plan d’implantation et d’intégration architecturale (P.I.I.A.) à la section 8.4 « Objectifs et critères », par l’ajout de l’article 8.4.10 « Objectifs et critères pour toute demande de certificat d’autorisation concernant l’agrandissement ou la modification d’un bâtiment jumelé pour un usage résidentiel »: 9008 Séance extraordinaire du 9 février 2015 _____________ Initiales du maire _____________ Secrétaire-trésorière et directrice générale 8.4.10 Objectifs et critères pour toute demande de certificat d’autorisation concernant l’agrandissement ou la modification d’un bâtiment jumelé pour un usage résidentiel Un projet visé à l’article 8.2.10 doit être conforme aux objectifs et critères suivants : a) L’agrandissement ou la modification des bâtiments résidentiels jumelés se fait en harmonie avec son voisin immédiat : i) ii) iii) iv) v) Tout agrandissement ou modification extérieure doit se faire en harmonie avec le bâtiment existant. Tout agrandissement, modification du gabarit ou éléments ajoutés en saillie du bâtiment doit s’intégrer au cadre bâti existant et de pas avoir pour effet de déformer l’ensemble ; Le premier agrandissement ou la première modification extérieure détermine les choix sur tout agrandissement ou modification futurs, du voisin immédiat; Le choix des matériaux et des couleurs doit se faire en tenant compte de ceux que l’on retrouve sur les bâtiments existants ; Le demandeur doit fournir à la Municipalité, les commentaires de son voisin immédiat quant aux modifications projetées. En cas de désaccord, lesdits commentaires doivent être argumentés. ARTICLE 13 Le Règlement de zonage est modifié à son chapitre 8 « Dispositions relatives à un plan d’implantation et d’intégration architecturale (P.I.I.A.) » à l’article 8.1 « Présentation d’un plan d’implantation et d’intégration architecturale (P.I.I.A.) », par l’ajout de l’article 8.1.1 « Mesures d’exemption à une demande d’un plan d’implantation et d’intégration architecturale (P.I.I.A.) » qui se lira comme suit : 8.1.1 Mesures d’exemption à une demande d’un plan d’implantation et d’intégration architecturale (P.I.I.A.) À l’intérieur du périmètre urbain, dans le cas du remplacement d’un matériau de revêtement extérieur par un matériau semblable et de qualité équivalente ou supérieure pour une construction, modification ou agrandissement, seule l’autorisation du CCU est requise. ARTICLE 14 Le Règlement de zonage est modifié à son chapitre 8 « Dispositions relatives à un Plan d’implantation et d’intégration architecturale (P.I.I.A) », par la création de l’article 8.2.11 qui se lira ainsi : Séance extraordinaire du 9 février 2015 9009 _____________ Initiales du maire _____________ Secrétaire-trésorière et directrice générale 8.2.11 QUADRILATÈRE SAINT-DONAT » DE LA « PLACE Toute demande de permis ou de certificat visant un terrain ou une partie de terrain se localisant dans le quadrilatère ceinturé par la rue Principale à son sommet, le lac Archambault à sa base, l’avenue du Lac et la rue St-Donat de chaque côté, est assujetti à l’approbation par le Conseil d’un P.I.I.A. Ledit quadrilatère est délimité au plan ci-dessous : ARTICLE 15 Le Règlement de zonage est modifié à son chapitre 8 – Dispositions relatives à un Plan d’implantation et d’intégration architecturale (P.I.I.A), par la création de l’article 8.4.11 qui se lira ainsi : 8.4.11 Objectifs et critères pour le quadrilatère de la « Place Saint-Donat » Tout projet de lotissement, de construction ou d’ouvrage visé à l’article 8.2.11 de ce règlement, doit respecter les objectifs suivants : a) Objectifs et critères : Mettre en valeur les attraits du milieu : i. ii. 9010 Favoriser l’aménagement de liens piétonniers entre les lieux d’intérêts naturels (le lac Archambault, le sentier polyvalent NatureÉtudes Louise-Beaudry, le sentier des Étangs, etc.), les lieux d’intérêts communautaires et publics (le parc des Pionniers, l’agora nautique, la place de l’Église, le parc Désormeaux, la rue Principale, les bâtiments publics comme la bibliothèque et l’aréna, etc.) et les lieux d’intérêt historique, notamment. Les bâtiments sont implantés de manière à créer un effet de « cour intérieure » soit par un espacement entre ceux-ci ou par un regroupement autour d’un point d’attrait ou d’intérêt. Séance extraordinaire du 9 février 2015 _____________ Initiales du maire _____________ Secrétaire-trésorière et directrice générale iii. Les bâtiments se positionnant près de la rue Principale exposent des retraits minimaux par rapport à cette artère afin de conserver le caractère « villageois » des lieux tout en permettant l’aménagement de restos-terrasses sur cette artère. Les bâtiments face à la rue Principale seront positionnés de façon à ne pas bloquer la vue et à permettre aux visiteurs une vue de l’aménagement en contrebas. Des percées visuelles sont conservées en direction du lac Archambault, lorsque situé sur la rue Principale, L’aire de protection autour du lac Archambault est augmentée et intègre un aménagement paysager soigné. iv. v. vi. b) Objectifs et critères : Aménager le site et les bâtiments pour l’échelle humaine : i. Les bâtiments commerciaux présentent des vitrines invitantes et riches en détail soit par sa composition, son éclairage ou son style. L’entrée des bâtiments commerciaux est soulignée par un traitement architectural particulier (couleur, relief, matériaux, auvent, etc.) Les commerces de restauration prévoient lorsque possible l’aménagement de terrasse et (ou) d’aire de détente. Le bâtiment est aménagé de sorte à pouvoir accommoder la mobilité de diverses clientèles (piétons, cyclistes, personnes à mobilité réduite, enfants, personnes âgées, automobilistes). La façade principale des bâtiments est dynamique et transparente ayant un effet d’attraction. Les façades doivent être traitées comme des façades principales, autant pour celles donnant sur une rue que celles donnant sur une place ou un trajet emprunté par un piéton. ii. iii. iv. v. vi. c) Objectifs et critères : Faire de la « Place SaintDonat » un point central de qualité en créant un milieu de vie attrayant et rassembleur : i. ii. iii. iv. Séance extraordinaire du 9 février 2015 S’assurer d’encourager le fait, de par le caractère des aménagements, que le lieu soit convivial, rassembleur et qu’il puisse contenir une grande capacité de population lorsqu’utile. Favoriser les activités publiques temporaires comme l’exposition des œuvres des artisans, un marché public, etc. Les bâtiments situés à l’intersection de deux rues ou d’une rue et d’un sentier piéton présentent un alignement avant et latéral adapté à cette configuration. Toute terrasse doit être entourée d'un aménagement paysager dont notamment des 9011 _____________ Initiales du maire _____________ Secrétaire-trésorière et directrice générale boîtes à fleurs, des bordures de gazon ou des plates-bandes. d) Objectifs et critères : Exposer une dimension liée au développement durable : i. Lorsque réalisable, les aménagements intègrent des principes d’écologie et de développement durable, autant dans l’aménagement de l’espace (ex. : diminuer les îlots de chaleur et le ruissellement d’eau par les matériaux adéquats) que dans l’aménagement du bâti (ex. : technologies nouvelles plus écoresponsables, matériaux recyclés). Un nouveau bâtiment ou un agrandissement doit être implanté de façon à préserver les arbres existants. Si cela n'est pas possible, ces arbres doivent être remplacés par des arbres similaires ailleurs sur le terrain. Une orientation privilégiant l’ensoleillée est prévue pour les bâtiments de restauration et pour l’aménagement de restos-terrasses. ii. iii. e) Objectifs et critères : Souscrire à un style architectural champêtre de qualité qui s’ouvre vers le piéton : i. ii. iii. iv. v. vi. vii. viii. ix. 9012 Des bâtiments exposant une architecture à locaux commerciaux multiples présentant chacun une entrée distincte. Une architecture uniforme est favorisée, s’apparentant avec celle des bâtiments autour du secteur d’étude. Cette architecture devra être chaleureuse et intégrer les attributs patrimonial et champêtre faisant honneur à l’histoire du village de Saint-Donat. Le bâtiment doit comprendre un certain nombre de détails architecturaux s’inspirant de ceux d'apparence d’origine ou traditionnelle : ex. galerie, lucarne, colonne, porche, ornementation, jeux de brique, pierres, boiseries, mansarde, corniche, décroché, tourelle, pignon, fenestration, etc. Une dynamisation des surfaces est favorisée dans la composition architecturale du bâtiment (ex. : décrochés, jeux de toits, façades en retrait, etc.) Le toit doit présenter une pente d’au moins deux versants dont le faîte est centré sur chaque module. L’ouverture entre les bâtiments permet un lieu de rencontre et d’observation sur la place. Le gabarit des bâtiments doit prendre en considération l’échelle humaine; cela se traduit par des hauteurs qui ne dépassent pas les deux (2) étages. Une façade de commerce présentant les caractéristiques suivantes est favorisée : étroite, verticale, ouverte et transparente. Les longues façades possèdent des décrochés afin de rompre la linéarité du bâtiment. Séance extraordinaire du 9 février 2015 _____________ Initiales du maire _____________ Secrétaire-trésorière et directrice générale x. xi. xii. xiii. xiv. f) Privilégier des matériaux recyclés, récupérés, produits à partir de matières recyclées, locaux, tels que le bois, ou venant d’une matière première, telle que le clin de bois; Seuls les matériaux suivants sont permis : le bois, la pierre, la brique, la tôle, l’ardoise, le cèdre et le bardeau d’asphalte. Les matériaux de revêtement sélectionnés reproduisent ou s’apparentent aux matériaux des bâtiments adjacents et se limitent à trois (3); Les gabarits (hauteur, volume) des bâtiments font en sorte qu’aucun bâtiment ne semble écraser l’autre. Le niveau du rez-de-chaussée n’est pas plus élevé que celui des bâtiments adjacents. Objectifs et critères : Prévoir un rendu visuel de qualité pouvant se traduire autant dans le mobilier urbain, les aires de stationnement que dans l’aménagement paysager : i. ii. iii. iv. v. vi. vii. viii. ix. x. Séance extraordinaire du 9 février 2015 Les sentiers piétonniers et cyclables sont bordés de végétation et d’arbres et côtoient les zones d’activités communautaires. Le mobilier urbain doit illustrer l’engagement en regard du développement durable et écologique et en lien avec l’animation désirée du site. Le revêtement de sol doit être de qualité architecturale (asphalte, pavé uni, pierre naturelle, etc.), stable, esthétique, et ne pas générer de poussière et ni permettre la formation de boue. Le stationnement doit se situer hors de vue des aires publiques ou paysagées. L’emplacement des stationnements est situé en retrait du secteur pour ainsi améliorer le paysage visuel et l’encadrement. Les stationnements se localisent préférablement en cour latérale ou arrière des bâtiments. Les aires de stationnement mis en commun sont favorisées. Des îlots de verdure d’importance sont intégrés dans les aires de stationnement afin d’en limiter l’impact visuel et d’en améliorer l’apparence. Ces îlots prévoient un aménagement paysager de grande qualité (fleurs, arbres, arbuste, gazon, mobilier urbain, etc.). Le mobilier urbain privilégié est de type : durable, écoresponsable, esthétique et (ou) en plastique recyclé. Ils s’intègrent aux autres éléments urbains présents sur site ou mis de l’avant par la municipalité. La mise en place de mobilier urbain harmonieux et accommodant pour les utilisateurs est favorisée. Faire de certains attributs de ce mobilier des points focaux d’intérêts. 9013 _____________ Initiales du maire _____________ Secrétaire-trésorière et directrice générale xi. Intégrer des espaces verts de qualité et diversifiés (fleurs, arbres, arbuste, gazon, mobilier urbain, etc.). Les jardins fleuris respectent l’écologie et sont orientés au soleil. xii. g) Objectifs et critères : Favoriser un mode d'affichage distinctif, respectueux des caractéristiques et de la vocation du secteur : i. ii. iii. iv. v. vi. vii. viii. ix. x. La conception de l’enseigne doit être réalisée à l’échelle du piéton; L’enseigne ne doit pas masquer une caractéristique architecturale d’intérêt et doit préférablement occuper une surface homogène; L’éclairage doit être discret et par réflexion; Un système d’éclairage à col de cygne orienté vers le sol est privilégié; Des lettres sculptées ou gravées sont à privilégier; À éviter les couleurs vives et fluorescentes, phosphorescentes ou luminescentes; ne pas abuser des couleurs, c’est-à-dire, un maximum de 4 couleurs est prescrit dont une qui domine à 60 % de l’enseigne; L’affichage et les enseignes font partie intégrante des composantes architecturales des bâtiments en présentant des dimensions, des couleurs, des matériaux et un éclairage qui reflètent le caractère architectural des bâtiments champêtres du secteur; Les enseignes sur muret (socle) en lettres individuelles détachées, préférablement sculptées ou gravées et conçues avec des matériaux rappelant un caractère champêtre (bois, fer, etc.) sont favorisées. Le support de l'enseigne est discret, sécuritaire et met en valeur l'enseigne; Un aménagement paysager est intégré à l’aire d’implantation des enseignes en privilégiant une composition de vivaces, de fleurs et d’arbustes. Un muret de pierre ou de bois peut ceinturer également l’aménagement paysager; h) Objectif et critères : Privilégier un éclairage créant une ambiance particulière et conviviale contribuant au caractère et à l’ambiance du lieu : i. ii. iii. 9014 L'éclairage sur le site crée une ambiance particulière et invitante tout en assurant la sécurité des résidents et des usagers. Les équipements d'éclairage contribuant à la protection du « ciel nocturne » sont priorisés. Les équipements d'éclairage s'intègrent à l'environnement naturel ainsi qu'aux constructions et ont un caractère esthétique, décoratif et sobre. Séance extraordinaire du 9 février 2015 _____________ Initiales du maire _____________ Secrétaire-trésorière et directrice générale iv. v. vi. L’éclairage permet de mettre en valeur la beauté du bâtiment ou d’un regroupement de bâtiment. Les fils ou équipements liés au bon fonctionnement des systèmes d’éclairage sont dissimulés. Les lumières extérieures devront être munies d’un abat-jour afin d’orienter le flux de lumière vers le bas. Le tout selon les principes et orientations du rapport final « Proposition sur les critères de succès pour la réalisation d’un nouvel aménagement urbain appelé PLACE SAINTDONAT » daté du 9 mai 2014. Le tout constituant l’Annexe B au présent règlement. ARTICLE 16 Le règlement sur les permis et certificats est modifié au chapitre 3, à l’article 22 l’ajout au paragraphe j) « Plan projet d’implantation », 3e alinéa, les points suivants à la suite du point 10o : 11o Le pourcentage d’espace naturel conservé. 12o S’il y a lieu, un certificat d’altitude dans le cas d’un sommet de montagne. ARTICLE 17 Le Règlement de zonage est modifié à son article 10.24 « Normes et directives d’aménagement relatives aux gravières et sablières et aux carrières », en abrogeant le libellé de l’article 10.24 pour le remplacer par un nouvel article qui se lira comme suit : 10.24 Normes relatives aux sites d’extractions a) Toute exploitation d’une nouvelle carrière ou sablière telle que définie à la réglementation municipale, ou tout agrandissement d’une carrière ou sablière existante au-delà des limites d’une aire d’affectation non habitée ou faiblement habitée autorisant spécifiquement cet usage ou d’une aire d’exploitation déjà autorisée antérieurement par un certificat d’autorisation ou bénéficiant de droit acquis en vertu du Règlement sur les carrières et n’est autorisée que si les conditions prescrites au tableau du présent article sont respectées. Séance extraordinaire du 9 février 2015 9015 _____________ Initiales du maire _____________ Secrétaire-trésorière et directrice générale Tableau : Normes de localisation d’un site d’extraction Distance minimale à respecter entre les Éléments visés par les normes éléments et l’aire d’exploitation (m) Carrière Sablière Puits, source et prise d’eau alimentant un réseau d’aqueduc Périmètre d’urbanisation délimité au plan de zonage ou territoire zoné résidentiel, commercial ou institutionnel selon le règlement de zonage de la municipalité Habitation Édifice public de services culturels, éducatifs, récréatifs ou religieux Établissement au sens de la Loi sur les services de santé et services sociaux Établissement d’hébergement touristique ou commercial Réserve écologique et refuge biologique Ruisseau, rivière, lac, marécage Route, rue, voie publique de circulation Ligne de propriété de tout terrain n’appartenant pas au propriétaire de l’exploitation 1000 m 1000 m 600 m 150 m 600 m 150 m 600 m 150 m 600 m 150 m 600 m 150 m 600 m 75 m 75 m 300 m 75 m 35 m 20 m 20 m b) Pour toute nouvelle ou agrandissement de carrière et sablière, les voies d’accès privées doivent être situées à au moins 25 mètres d’une habitation, d’un édifice public de services culturels, éducatifs ou religieux, d’un établissement au sens de la Loi sur les services de santé et services sociaux ou d’un établissement d’hébergement touristique ou commercial et être tracées en forme de coude de façon à ce que l’emplacement ne soit pas visible du réseau supérieur et des collectrices municipales. c) Un écran végétal d’au moins 60 mètres doit être préservé et maintenu depuis la route. Ledit écran doit répondre aux dispositions sur les aires et les zones tampons du présent règlement. d) Les carrières et sablières exploitées sur une base temporaire pour des fins de réfection, de construction, de reconstruction ou d’entretien de chemins agricoles, forestiers ou miniers ne sont pas visées par le présent article. e) Toute nouvelle carrière, sablière ou gravière doit être accessible directement par le réseau routier supérieur (routes 125, 329 ou chemin du Nordet); f) Les propriétaires des carrières, sablières ou gravières existantes se doivent de restaurer le site à la fin de la période d’exploitation selon les exigences du Règlement sur les carrières et sablières du Québec. g) Les carrières, sablières et gravières exploitées sur une base temporaire (moins de 9016 Séance extraordinaire du 9 février 2015 _____________ Initiales du maire _____________ Secrétaire-trésorière et directrice générale 90 jours) pour des fins de réfection de construction, de reconstruction ou d’entretien de chemins forestiers ou miniers ne sont pas visées par les dispositions ci-devant. 10.24.1 Exploitation par phase L'exploitation d'une carrière, « gravière » ou sablière doit se faire par phases consécutives et chacune des phases ne doit pas couvrir une superficie supérieure à cinq (5) hectares, i. ii. Une remise en état des lieux doit se faire à la fin de chaque phase et avant d’entamer la ou les prochaines phases d’exploitation, La remise en état doit faire l’objet d’une entente avec la municipalité ainsi que le Ministère impliqué. ARTICLE 18 Le règlement de zonage est modifié à son article 11.4 « Implantation d’une construction ou d’un usage sur un terrain dérogatoire », en abrogeant le libellé pour le remplacer par un nouveau libellé qui se lira comme suit : 11.4 Nouvelle construction ou agrandissement sur un lot dérogatoire au règlement de lotissement a) Lors de l'entrée en vigueur du présent règlement, sur les lots dérogatoires au Règlement de lotissement s'il s'agit d'une opération cadastrale pour un terrain, qui est autorisée en vertu des articles 256.1, 256.2 ou 256.3 de la Loi sur l'aménagement et l'urbanisme, et (ou) protégés par droits acquis, la construction d'un bâtiment principal et de ses dépendances est permise. b) Dans le cas d’un terrain dérogatoire aux dispositions du règlement de lotissement, pour une nouvelle construction ou un agrandissement les marges avants, arrières ou latérales peuvent être réduites d’un maximum de cinquante pour cent (50 %) de celles indiquées à la grille des usages et normes pour la zone concernée et ce afin de permettre l’implantation d’une construction ou d’un usage , pourvu que : i. le terrain forme un ou plusieurs lots aux plans officiels du cadastre, suite à une opération cadastrale effectuée avant le 13 avril 1983, ou encore conforme à la réglementation en vigueur ; ii. toutes les autres dispositions du présent règlement et du règlement de construction soient respectées ; iii. le privilège de réduction des marges ne soit utilisé qu’une seule fois à partir de la date d’entrée en vigueur du présent règlement; iv. aucune marge adjacente à un cours d’eau, à un lac ou un milieu humide ne soit réduite. Séance extraordinaire du 9 février 2015 9017 _____________ Initiales du maire _____________ Secrétaire-trésorière et directrice générale ARTICLE 19 Le règlement sur les permis et certificats est modifié à son article 46 « Permis de construction » en ajoutant, à la suite du paragraphe h), le paragraphe i) qui se lira comme suit : i) dans le cas des constructions ayant été détruites lors d’un sinistre, celles-ci peuvent être reconstruites selon les conditions déjà existantes, avant le sinistre, à condition de ne pas être situées à moins de 5 mètres (5m) de la rive d’un lac, d’un cours d’eau ou d’un milieu humide. Ces constructions sont exemptées de l’application du paragraphe g) du présent règlement. ARTICLE 20 Le Règlement sur les permis et certificats numéro 06 728 est modifié en abrogeant le titre du chapitre 3 « Documents et plans exigés lors d’une demande de permis ou de certificat » pour le remplacer par un nouveau titre qui se lira comme suit : CHAPITRE 3 DISPOSITIONS GENERALES APPLICABLES AUX PERMIS ET CERTIFICATS ARTICLE 21 Le règlement sur les permis et certificats est modifié au chapitre 3 par l’ajout d’une nouvelle section 1 et un ajustement de la numérotation des autres sections, qui se lira comme suit : SECTION 1 DISPOSITIONS RELATIVES AUX PERMIS ET CERTIFICATS 18.1 Dispositions générales applicables de la demande d’émission d’un permis ou un certificat d’autorisation Lorsqu’un projet implique l’émission d’un permis de construction et d’un certificat d’autorisation, le permis de construction tient lieu de certificat d’autorisation. La réalisation de tous travaux gérés par la réglementation municipale est assujettie à toutes les dispositions générales ou particulières s'appliquant. 18.1.2 Exemption à fournir certains documents L’officier désigné peut lorsqu’il juge que certains documents exigés par le présent règlement ne sont pas requis pour la compréhension du dossier ou encore pour appuyer une demande, exempter le requérant à lui fournir lesdits documents. 18.1.3 Obligation de fournir un renseignement et un document additionnel Selon la nature de la demande, l’officier désigné peut demander au requérant de fournir des renseignements ou des documents additionnels à ceux exigés au présent règlement s’ils sont essentiels pour vérifier la conformité de la demande aux dispositions des règlements d’urbanisme. 9018 Séance extraordinaire du 9 février 2015 _____________ Initiales du maire _____________ Secrétaire-trésorière et directrice générale 18.1.4 Copie d’autorisation d’un ministère ou de la MRC Lorsque tout ou partie de l'objet de la demande doit également être autorisé ou autrement traité par un ministère du gouvernement, un de ses mandataires ou la MRC, la demande doit être accompagnée de l’autorisation ou de la déclaration émise, exigée en vertu d’une loi ou d’un règlement gouvernemental, ou de l’attestation de la MRC confirmant l’intégration du projet visé au schéma d’aménagement. 18.1.5 Paiement des tarifs Une demande de permis, de certificat d’autorisation ou de changement d’usage ou d’exploitation pour un usage autre que résidentiel doit être accompagnée du paiement des frais exigibles pour ce permis. 18.1.6 Modification aux plans et documents Toute modification apportée aux plans et documents après la délivrance du permis et du certificat doit être approuvée par l’officier municipal désigné avant l'exécution des travaux ainsi modifiés. L’officier municipal désigné ne peut approuver les modifications que si elles sont conformes aux dispositions des règlements d'urbanisme. Cette approbation n'a pas pour effet de prolonger la durée du permis ou du certificat. 18.2 Les procédures à suivre 18.2.1 Demande de permis ou de certificat (L.A.U., art. 120 et 121) a) Étude par l’autorité compétente : i. Demande non conforme : Lorsque l'objet de la demande n'est pas conforme aux dispositions de ce règlement, l’officier municipal désigné en avise, par écrit, le requérant dans les trente (30) jours de la date de réception de la demande. ii. Demande suspendue : Si la demande ou les plans qui l'accompagnent sont incomplets ou imprécis, l’officier municipal désigné en avise, par écrit le requérant dans les trente (30) jours de la date de réception de la demande. L'étude de la demande est suspendue jusqu'à ce que les renseignements nécessaires soient fournis par le requérant, et alors la demande est réputée avoir été reçue à la date de réception de ces renseignements additionnels. iii. Demande conforme : Suivant son étude du dossier permettant de conclure de la Séance extraordinaire du 9 février 2015 9019 _____________ Initiales du maire _____________ Secrétaire-trésorière et directrice générale conformité de la demande et selon le type de projet, l’officier municipal : transmet la demande au CCU ainsi qu’au Conseil lorsque requis, avant d’émettre le permis ou le certificat afin d’obtenir une résolution du Conseil; ou délivre directement le permis ou le certificat selon les délais établis à l’article 48 « Délai de délivrance » du présent règlement. b) Étude par le CCU et décision du Conseil: i. Le Conseil est appelé à étudier un projet et émettre une résolution dans les cas suivants : L’étude d’un plan image pour un projet majeur, L’étude d’une ou des demandes pour une opération cadastrale divise et indivise (copropriété), L’étude d’un plan d’ensemble pour un projet intégré, Étude d’un projet assujetti à un PIIA, L’étude d’un plan d’opération cadastrale pour un commerce d’hébergement autre qu’un gîte touristique ou une résidence de tourisme. ii. Le CCU peut être appelé à étudier un projet et faire une recommandation au Conseil; iii. Le Conseil statue sur la demande, il la refuse, l'accepte ou l'accepte avec des conditions. Dans ce dernier cas, il suggère au requérant les modifications nécessaires. 18.2.2 Demande réglementation de modification à la a) Étude par l’autorité compétente : 9020 i. Demande non conforme : Lorsque l'objet de la demande n'est pas conforme aux dispositions de ce règlement, l’officier municipal désigné en avise, par écrit, le requérant dans les trente (30) jours de la date de réception de la demande. ii. Demande suspendue : Si la demande ou les plans qui l'accompagnent sont incomplets ou imprécis, l’officier municipal désigné en avise, par écrit le requérant dans les trente (30) jours de la date de réception de la demande. L'étude de la demande est suspendue jusqu'à ce que les renseignements nécessaires soient fournis par le requérant, et alors la demande est réputée avoir été reçue à la date de réception de ces renseignements. Ce processus s’éteint soixante (60) jours suivant l’avis. Séance extraordinaire du 9 février 2015 _____________ Initiales du maire _____________ Secrétaire-trésorière et directrice générale iii. Demande conforme : Saisi d'une demande de modification à la réglementation, l’officier désigné du service de l’urbanisme étudie la demande en fonction des outils de planification en place, entre autres : Schéma d'aménagement de la MRC de Matawinie, Plan d'urbanisme, Réglementation d'urbanisme. b) Transmission de la demande aux autres services: L’officier transmet une copie de la demande aux différents services de la Municipalité pour obtenir leurs préoccupations et recommandations. c) Écriture d’un rapport : L’officier désigné par le Service de l'urbanisme, écrit un rapport à l’attention des membres du CCU, en tenant compte, s'il y a lieu, des résultats des étapes précédentes. d) Séance de travail : S'il y a lieu et le plus tôt possible après le dépôt de la demande, le demandeur et son mandataire sont invités à présenter leur projet de modification devant le service d’urbanisme et les membres du conseil municipal lors d'une séance de travail spéciale. Après la présentation, il y a une période de questions réservée aux membres du Conseil et, ces derniers, font part de leurs préoccupations et de leurs recommandations au Service de l'urbanisme. e) Étude par le CCU et décision du Conseil: i. ii. f) Le CCU peut être appelé à étudier une demande de modification et faire une recommandation au Conseil; Suivant l’étude d’un dossier par le CCU, Le Conseil statue sur la demande, il la refuse, l'accepte ou l'accepte avec des conditions. Dans ce dernier cas, il suggère au requérant les modifications nécessaires. Démarrage d’une procédure d’amendement réglementaire : Lorsque la décision du Conseil est favorable à la demande de modification à la réglementation, l’officier désigné débute une procédure légale pour amender la réglementation. ARTICLE 22 Le Règlement sur les permis et certificats est modifié au chapitre 5 « Délai de délivrance, durée de validité et nullité des permis et certificats », à l’article 51 « cas de nullité d’un permis ou d’un certificat d’autorisation », par l’ajout de l’alinéa suivant : Séance extraordinaire du 9 février 2015 9021 _____________ Initiales du maire _____________ Secrétaire-trésorière et directrice générale Un permis ou un certificat visant un projet, une construction, un aménagement ou un ouvrage qui ne sont pas conformes à la réglementation devient automatiquement nul et sans effet, et ce, même si le permis a été approuvé par le ministre responsable du cadastre. L’officier désigné peut révoquer un permis ou un certificat dans les cas suivants : i. ii. iii. iv. Le permis ou le certificat a été délivré sur la base d’une information, d’un renseignement, d’un plan ou d’un document faux ou erroné; Une modification a été apportée aux documents approuvés sans l’approbation préalable du fonctionnaire désigné, Le permis ou le certificat à été délivré par erreur, Les travaux ne sont pas réalisés conformément aux dispositions des règlements d’urbanisme ou aux conditions rattachées au permis. Un permis pour la construction d’une antenne ou d’une tour de télécommunication devient nul et sans effet dans les cas suivants : i. Les travaux ne sont pas commencés et une période de 6 mois s’est écoulée depuis la délivrance du permis; ii. Les travaux sont interrompus pendant plus de 6 mois consécutifs; iii. Les travaux ne sont pas menés à terme et 12 mois se sont écoulés depuis la délivrance du permis; Dans le cas où l’officier désigné révoque un permis ou un certificat, l’annulation du permis pour la construction d’une nouvelle antenne ou d’une tour de télécommunication est temporaire jusqu’à ce que les travaux soient corrigés ou que les modifications apportées soient approuvées par l’officier désigné. La remise en vigueur d’un permis révoquer n’a pas pour effet de prolonger les délais de validité du permis ou du certificat et s’appliquent même si les travaux sont interrompus en raison de l’annulation du permis pour les motifs que : i. le permis ou le certificat a été délivré sur la base d’une information, d’un renseignement, d’un plan ou d’un document faux ou erroné; ii. Les travaux ne sont pas réalisés conformément aux dispositions des règlements d’urbanisme ou aux conditions rattachées au permis. ARTICLE 23 Le règlement sur les permis et certificats est modifié à son chapitre 3, article 19 « Permis de lotissement », en ajoutant, à la suite du paragraphe d), le paragraphe e) qui se lira comme suit : e) copie de la résolution du conseil municipal approuvant la mise en place ou la transformation en propriétés divises des terrains ou des bâtiments. ARTICLE 24 Le règlement sur les permis et certificats est modifié à son chapitre 4 « Conditions d’émission des permis et certificats », article 45 « Permis de lotissement », 9022 Séance extraordinaire du 9 février 2015 _____________ Initiales du maire _____________ Secrétaire-trésorière et directrice générale en ajoutant suite, au paragraphe h), le paragraphe i) qui se lira comme suit : i) s’il y a lieu, la demande est accompagnée d’une résolution du conseil municipal approuvant l’opération cadastrale proposée. ARTICLE 25 Le règlement sur les permis et certificats est modifié à son article 45 « Permis de lotissement », paragraphe d) en remplaçant la phrase « à la date d’entrée en vigueur du présent règlement » par « avant le 13 avril 1983 ». ARTICLE 26 Le présent règlement entre en vigueur selon la Loi. Adopté à la séance régulière du 17 février 2015. Signé: Sophie Charpentier Sophie Charpentier, Secrétaire-trésorière et directrice générale Séance extraordinaire du 9 février 2015 Signé: Joé Deslauriers Joé Deslauriers, maire 9023 _____________ Initiales du maire _____________ Secrétaire-trésorière et directrice générale Annexe A : Sommets de montagne 9024 Séance extraordinaire du 9 février 2015 _____________ Initiales du maire _____________ Secrétaire-trésorière et directrice générale Annexe B : Proposition sur les critères de succès pour la réalisation d’un nouvel aménagement urbain appelé PLACE SAINTDONAT Séance extraordinaire du 9 février 2015 9025 _____________ Initiales du maire _____________ Secrétaire-trésorière et directrice générale 9026 Séance extraordinaire du 9 février 2015 _____________ Initiales du maire _____________ Secrétaire-trésorière et directrice générale Séance extraordinaire du 9 février 2015 9027 _____________ Initiales du maire _____________ Secrétaire-trésorière et directrice générale 9028 Séance extraordinaire du 9 février 2015 _____________ Initiales du maire _____________ Secrétaire-trésorière et directrice générale Séance extraordinaire du 9 février 2015 9029 _____________ Initiales du maire _____________ Secrétaire-trésorière et directrice générale 9030 Séance extraordinaire du 9 février 2015 _____________ Initiales du maire _____________ Secrétaire-trésorière et directrice générale Séance extraordinaire du 9 février 2015 9031 _____________ Initiales du maire _____________ Secrétaire-trésorière et directrice générale 9032 Séance extraordinaire du 9 février 2015 _____________ Initiales du maire _____________ Secrétaire-trésorière et directrice générale Séance extraordinaire du 9 février 2015 9033 _____________ Initiales du maire _____________ Secrétaire-trésorière et directrice générale 9034 Séance extraordinaire du 9 février 2015 _____________ Initiales du maire _____________ Secrétaire-trésorière et directrice générale Séance extraordinaire du 9 février 2015 9035 _____________ Initiales du maire _____________ Secrétaire-trésorière et directrice générale 9036 Séance extraordinaire du 9 février 2015 _____________ Initiales du maire _____________ Secrétaire-trésorière et directrice générale Séance extraordinaire du 9 février 2015 9037 _____________ Initiales du maire _____________ Secrétaire-trésorière et directrice générale 7. Loisirs sportifs et culturels (aucun) 8. Travaux publics et Parcs et Bâtiments (aucun) 9. Sécurité incendie et sécurité civile (aucun) 10.1 Divers (aucun) 11. Période d’information (aucun) 12. Période de questions Des questions sont posées concernant le sujet suivant : - Vente de la Maison bleue 13. Fermeture de la séance 15-02-059 Il est proposé par Geneviève Gilbert et résolu à l’unanimité des conseillers que la présente séance soit et est levée. Il est alors 18 h 10. Sophie Charpentier Secrétaire-trésorière et directrice générale 9038 Joé Deslauriers Maire Séance extraordinaire du 9 février 2015