COMPÉTENCES EN SANTÉ MENTALE
À la fin de sa résidence, le résident reconnaît, évalue et traite les patients de tous âges qui
présentent des problèmes de santé mentale, aigus et chroniques en collaboration avec les
psychiatres et les équipes de soins en santé mentale dans le respect de la philosophie de
soins partagés.
COMPÉTENCES GÉNÉRALES
Le médecin de famille est un clinicien compétent et efficace
À la fin de sa résidence, en tant qu’expert médical, le résident :
1. Maîtrise les étapes de la démarche clinique pour évaluer, élaborer un diagnostic
différentiel en utilisant le système des axes diagnostiques tel que défini dans le DSM-IV,
investiguer, traiter et au besoin référer les patients qui présentent un problème de
santé mentale ou qui expérimentent des difficultés de vie.
2. Reconnaît la présentation atypique, parfois complexe, que peuvent avoir les problèmes
psychiatriques chez certaines populations, dont les personnes âgées, les communautés
culturelles et les demandes d’aide des hommes.
3. Tient compte du contexte personnel, familial, professionnel, environnemental et social
des patients dans sa démarche clinique.
4. Maîtrise la psycho pharmacothérapie propre à la médecine de première ligne.
5. Maîtrise les bases d’intervention psychothérapeutique de première ligne.
6. Reconnaît, évalue et gère les urgences psychiatriques, dont le risque suicidaire.
7. Reconnaît l’impact d’un problème psychiatrique sur une condition médicale et,
inversement, ne néglige pas les aspects médicaux lors du suivi d’un patient ayant un
problème psychiatrique.
La relation médecin-patient est au centre du rôle du médecin de famille
À la fin de sa résidence, en tant que professionnel et communicateur, le résident :
1. Établit une relation thérapeutique basée sur le respect d’autrui, la compassion et
l’acceptation de la différence.
2. Se soucie de ne jamais abuser du pouvoir que confère la relation entre un médecin et
un patient souffrant d’un problème de santé mentale ou d’une difficulté de vie.
3. S’investit dans la gestion des relations thérapeutiques difficiles (ex. : patients agressifs,
dépendants, séducteurs, etc.).
4. Comprend les répercussions des pathologies psychiatriques sur le patient, sa famille et
son travail.
5. Favorise et facilite les échanges avec les intervenants impliqués dans les soins de ses
patients : médecins spécialistes, autres travailleurs de la santé et membres significatifs
de l’entourage.