93 la substance fusoriale non organisée en fuseau, ce qui n

BIBLIOGRAPHIE. — CYTOLOGIE 93
la substance fusoriale non organisée en fuseau, ce qui n'empêche pas la
migration des chromosomes vers les pôles. Les chromosomes montrent
des altérations de structure et même des fragmentations. L'élude de
l'équipement chromosomial des figures mitoticjues associées a montré
que le noyau de Tradescantia peut se fragmenter et que ses fragments
peuvent se diviser mitotiquement. Cette division mitotique de deux
fragments de noyaux placés côte à côte peut donner naissance à deux
noyaux dont l'équipement chromosomial complet peut être reconstitué.
Le morcellement du noyau est donc réparable dans une certaine mesure.
— L. L.
WAGNER (N.). Evolution du chondriome dans les graines de « Plia-
scolus multiflorus ». C. R. Ac. Se., CLXXX1X, p. 1098, 1929. — Le
chondriome des cellules de l'embryon se transforme pendant la dessicca-
tion de la graine, les chondriocontes se fragmentent en mitochondries
ou en plastes et les mitochondries se groupent en divers points des cel-
lules. Aux débuts de la germination, les mitochondries groupées se sépa-
rent et une partie d'entre elles se transforme en chondriocontes. — M. M.
WAGNER (N.). Le chondriome de l'embryon chez « Cucurbita Pepo »
dans la graine sèche et pendant la germination. C. R. Ac. Se., CLXXXIX,
p. 1302, 1929. — Les faits sont analogues à ceux que l'auteur a observés
chez Phaseolus. — M. M.
PY (Mlle G.). Recherches cytologiques sur l'assise nourricière des
grains de pollen d' « Ilelleborus fsetidus », « Euphorbia Sauliana », et
« E. Peplus ». C. R. Ac. Se., CLXXXIX, p. 1298, 1929. — Etude du chon-
driome des cellules nourricières du pollen. L'auteur étudie surtout révo-
lution de îa membrane, sur laquelle apparaissent des granulations cons-
tituées par une substance très voisine de la lignine et de la culine, et
semblables à celles qui apparaissent sur la paroi des grains de pollen.
— M. M.
HEIMLICH (L. F.). La microsporogenèse chez « Cucumis sativus ».
La Cell., XXXIX, p. 7-24, 1929. •— Les cellules-mères primordiales
fonctionnent comme celiules-mères définitives. Le nombre haploïde
de chromosomes, confirmé par l'établissement du nombre diploïde
dans les cellules végétatives, est égal à 7. Les nucléoles, lorsqu'ils dispa-
raissent, présentent souvent des aspects bourgeonnants ou prennent
un aspect vermiforme. Les mitochondries se rassemblent dans la zone
périnucléaire pendant la prophase. Lorsque les quatre noyaux sont for-
més, elles sont éparses à travers la cellule, mêlées à des nucléoles extra-
nucléaires. 11 ne se forme pas de plaque cellulaire entre les noyaux de la
tétrade ; la séparation des quatre cellules se fait par invagination de la
membrane plasmatique. On a observé assez fréquemment des avortements
ou des anomalies dans le développement du pollen. —- M. M.
ROBYNS (W.). La figure achromatique, sur matériel frais, dans les
divisions somatiques des Phanérogames. La Cell., XXXIX, p. 85-120
1929. — Le noyau vivant possède une membrane propre hétérogène,
formée par les chromosomes et, entre ceux-ci, par les portions limitantes