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A.
 Gonçalves da Cunh. 
cellules
 les plus diverses, animales et végétales, nous per-
mettent
 de contrôler cette conclusion; nous ne ferons 
référence qu'aux
 travaux
 de DUBREUIL sur l'origine mito-
chondriale des goutelettes de graisse dans les cellules 
adipeuses (l) et de MOTTE sur l'origine des chloroplastes 
dans les Muscinées (2). Dans les
 travaux
 de DUBREUIL 
ce
 sont le plus souvent les mitochondries qui donnent 
naissance aux goûtes de graisse chez des cellules animales; 
par contre dans les
 travaux
 de
 j.
 MOTTE ce sont les chondrio-
contes
 qui originent les chloroplastes chez des cellules 
végétales. 
E,n
 résumant
 nous croyons pouvoir conclure que le 
chondriome
 doit subir une évolution dans la cellule et que 
sa forme
 n'est
 pas indifférente pour le rôle qu'il doit jouer 
dans la vie cellulaire. S'il
 s'agit
 des cellules méristématiques 
ou
 des cellules en
 voie
 de sécrétion ou de dégénérescence, 
le
 chondriome se présente sous forme de mitochondries 
granuleuses. Si, au contraire, nous avons affaire au chon-
driome
 des cellules adultes ou à des éléments mitochon-
driaux qui sont destinés à devenir des organites cellulaires 
ou
 des produits
 inertes
 de la cellule, le chondriome se 
présente sous forme de chondriocontes. Ces formes sont 
d'ailleurs transformables les unes dans les
 autres,
 comme
 on 
sait
 depuis longtemps. 
Lisbonne Novembre 1936. 
(1)
 DUBREUIL,
 G. — Les mitochondries des
 cellules
 adipeuses, C. R. Soc. 
Biol., LXX, 48, i9n. 
Id., Transformation directe des mitochondries et des chondriocontes en 
graises dans les
 cellules
 adipeuses, C. R. Soc. Biol., LXX. 
(2)
 MOTTE,
 J.— Contribution à la connaissance cytologique des Muscinées, 
Ann.
 Sc. Nat. Bot., X, 292,
 1928.