Exercice 4 p 66 : Vitesse d’expansion océanique
1° Justification de l’utilisation du magnétisme pour visualiser l’expansion océan
A leur sortie de la dorsale, les oxydes de fer des basaltes s’orientent suivant le champ magnétique terrestre (N/S) et
se figent en refroidissant. Les mesures magnétiques du fond océanique montrent des anomalies + et - :
lorsque le champ magnétique des basaltes océaniques est du même sens que le champ magnétique du noyau,
les deux champs magnétiques s’additionnent : leur valeur totale est supérieure au champ magnétique moyen.
lorsque le champ magnétique des basaltes océaniques est inversé par rapport au champ magnétique du noyau,
les deux champs magnétiques se soustraient : leur valeur totale est inférieure au champ magnétique moyen.
Ces anomalies magnétiques se disposent symétriquement par rapport à l’axe de la dorsale, et sont de plus en plus
âgées de la dorsale vers la périphérie : elles témoignent de l’expansion du fond océanique à partir des deux côtés de
la dorsale simultanément.
2° et 3 : Calcul de la vitesse d’expansion
Les mesures effectuées à la fin de la 2° anomalie négative de la période de GAUSS : 3 MA
Pacifique Est : distance à la dorsale = 140 km : vitesse d’expansion : V1 = 140/3 = 46,6 KM/MA = 4,66 cm.an-1.
Juan de Fuca : distance à la dorsale = 85 km : vitesse d’expansion : V1 = 85/3 = 28,3 KM/MA = 2,83 cm.an-1.
Atlantique : distance à la dorsale = 55 km : vitesse d’expansion : V1 = 55/3 = 18,3 KM/MA = 1,83 cm.an-1.
Reykjanes : distance à la dorsale = 35 km : vitesse d’expansion : V1 = 35/3 = 11,6 KM/MA = 1,16 cm.an-1.
Vitesse les plus fortes dans le pacifique et les plus faibles dans l’atlantique et en Islande
3° et 4° : Comparaison des dorsales R / A et JF / PE
A Reykjanes, extrémité nord de la dorsale, vitesse 2 fois plus faible que dans l’atlantique moyen, milieu de dorsale.
A Juan de Fuca, extrémité nord de la dorsale, vitesse 2 fois plus faible que dans la Pacifique Est, milieu de dorsale.