6) Dans les années 1960, les géologues sont passés de la dérive des continents à la tectonique des
plaques : d'abord grâce à une nouvelle interprétation des différences d'altitudes puis au travers de
l'expansion océanique et enfin par le concept de lithosphère et d'asthénosphère.
Vous développerez ici la construction de l'hypothèse de l'expansion océanique grâce aux nouvelles
données topographiques et de mesures thermiques avant d'expliquer le rôle du paléomagnétisme
dans la validation de l'hypothèse.
Amorce : Naissance de l’idée : Wegener, début XX°S. Rejetée faute de moteur et d'après études
sismiques : noyau ext = seule partie liquide (rayons réfractés par la limite manteau/noyau) pas
de continents qui flottent.
Problème : Comment l'idée de mobilité horizontale fut remise « au goût du jour » 50 ans
plus tard grâce à l'hypothèse de l'expansion océanique ?
I. Construction de l'hypothèse.
1) Observations océanographiques.
topographie = représentation des reliefs (positifs et négatifs).
symétrie des altitudes au niveau de la dorsale, de part et d'autre du rift médian.
2) Mesure des flux thermiques.
Dorsales : T° + élevées Harry Hess / convection = moteur (qui manquait à Wegener).
N : Au début des années 1960, les découvertes de la topographie océanique et des
variations du flux thermique permettent d’imaginer une expansion océanique par
accrétion de matériau remontant à l’axe des dorsales, conséquence d’une convection
profonde.
II. Confrontation de l'hypothèse à des données nouvelles : le paléomagnétisme.
1) Mémoire magnétique des roches.
Champ magnétique terrestre...
Basalte dévie aiguille boussole champ ≠ (fossilisé au point de Curie)
2) Champ magnétique et temps géologiques.
Inversions périodiques du champ magnétique (normal / inverse) au cours temps géologiques
3) Calcul de la vitesse d'expansion.
Distance/temps = v – de 6 (dorsale lente : atlantique) à 16 cm/an (dorsale rapide : pacifique)
N : La mise en évidence de bandes d’anomalies magnétiques symétriques par rapport à
l’axe des dorsales océaniques, corrélables avec les phénomènes d’inversion des pôles
magnétiques (connus depuis le début du siècle), permet d’éprouver cette hypothèse et
de calculer des vitesses d’expansion.
Conclusion :
Résumé, réponse au pb : L'idée de mobilité horizontale fut remise « au goût du jour » dans les
années 1960 grâce à l'hypothèse de l'expansion océanique basée sur des données topographiques et
thermiques montrant une symétrie par rapport au rift et des mesures d'expansion grâce au
paléomagnétisme.
Élargissement : Comment l'étude des zones de subduction confirmera-t-elle la tectonique des
plaques ?
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