Lorsque la graisse s’accumule dans la cavité abdominale, elle produit des
molécules inflammatoires, lesquels endommagent à leur tour le récepteur de
l’insuline.
La résistance à l’insuline est la pierre angulaire du diabète.
L’excès de glucides induit un état de résistance à l’insuline.
La vitesse à laquelle sont décomposés les amidons ou les sucres contenus
dans les végétaux conditionne la quantité d’insuline qui est produite par le
pancréas, en réponse à cette arrivée de sucre dans le sang.
La présence de fibres ralentit la digestion des sucres et l’insuline
n’augmente pas en quantité aussi importante.
Cette capacité pour un aliment donné, à engendrer une plus ou moins
grande quantité d’insuline a été mesurée, pour chaque aliment, afin
d’établir une mesure : l’indice glycémique.
http://www.lanutrition.fr/bien-comprendre/le-potentiel-sante-des-
aliments/index-et-charge-glycemiques/tableau-des-index-
glycemiques.html
L’excès d’insuline et son corollaire, l’excès de graisse abdominale, mettent
l’organisme en un état inflammatoire.
Le sucre, lorsqu’il séjourne trop longtemps dans le sang, en quantité élevée,
se lie aux protéines présentes et forme ce qu’on appelle des produits
« glyqués ».
Cette réaction chimique est à l’origine du test de surveillance du diabète,
Hba1C, appelé hémoglobine glyquée, reflet de la réaction de glycation du
sucre avec l’hémoglobine.
Ces produits glyqués sont difficiles à éliminer et stimulent à leur tour des
récepteurs cellulaires qui augmentent l’inflammation.
L’inflammation est donc à la fois le fait d’une quantité importante
d’insuline, de la présence de graisse et de la présence de produits glyqués.
Lorsqu’il y a inflammation, il y a production de radicaux libres ( des
molécules pro-oxydantes) qui, à leur tour, augmentent l’inflammation.
L’insuline se trouve donc être à l’origine d’inflammation, de production de
radicaux libres et de produits glyqués.