16UE3 – Dr Josse – 27/11/12 Typ : Raoul et Gwendoline/Cor : Eya
1 / 4
SO I N S P A L L I A T I F S
I. Soins palliatifs : Définition
Liéralement : pallium : voile, manteau, grande cape
S’associe dans notre culture à l'idée de mort, évoque le soin qu’on donne à la maladie qui ne peuvent pas guérir et vont mourir
Désigne, en une seule formule, des choses diérentes, qui sont en commune la gravité de maladie et la mort probable
- Une structure (USP, EMSP)
- Des gens (EMSP, bénévoles)
- Un traitement curaf (guérit) ou palliaf (soulage)
- Rend compte de l’aggravaon de la maladie et/ou du malade (phase curave/phase palliave
- Désigne un mouvement de pensée avec valeurs.
Dénion SFAP 1996
- Sont des soins acf dans une approche globale de la personne aeinte d’une malade grave évoluve ou terminale
soulager les douleurs physique ainsi que les autre symptômesprendre en compte la sourance psychologie, sociale et
spirituelle, interdisciplinaire, se refusent de provoquer délibérément la mort et sont contraires à l’acharnement
thérapeuque )
Cadre légal
- Lois de 9 juin 1999 : votée à l’unanimité par parlement, elle garant un droit d’accès aux soins palliaf, pour toute
personne en n de vie
- 4 mars 2002 : relave aux droit des maladies et à la qualité du système de santé
o Le droit d’accès des paents aux soins palliafs
o La dénion
o L’organisaon des soins palliafs à l’hôpital
o Le rôle des bénévoles…
o Puis divers « Plans » (Douleur, Cancer)
- 22 avril 2005
o En 2003, l’aaire Vincent Humbert, ainsi que la dépénalisaon de l’euthanasie dans certains pays, font ressurgir
ce quesonnement éthique
o Une mission parlementaire est conée au Dr Jean Léone
En fait, l’approche palliave va croissante avec
- L'évoluon de la maladie.
- La diminuon progressive des projets thérapeuques curafs.
- Les besoins du paent (traitement antalgique, souen relaonnel).
II. Grand principes des soins palliatif
Approche centrée sur la personne : évaluaon ent compte de la biographie
Le groupe familial et l’entourage sont intégrés dans la prise en charge
La visée des soins est le soulagement de la sourance et l’amélioraon de la qualité de vie
L’approche est interdisciplinaire
L’évaluaon est médico-psycho-sociale et spirituelle et nécessaire une méthodologie et des ouls d’évaluaon.
III. Les différents structures
III.A. Les unités de soins palliatif
Unité d’hospitalisaon convenonnelle (MCO à Amiens)
Situaon clinique lourde, adaptaon de traitement antalgique, situaon dicile (respiratoire) répit familial, n de vie
Critère d’admission dénis
Prise en charge pluridisciplinaire
Temps d’échange et de transmission important
Mission de formaon et de recherche clinique
→ C’est un lieu de vie, de formaon et de recherche
Équipe pluridisciplinaire (médecin inrmier, psychologie, secrétaire, voir AS)
Équipe consultante : noon de collaboraon
- Prise en charge de type palliaf au chevet du paent où qu’il se trouve
- Souent de famille, des proches et des soignants
- Diusion de la culture palliave
16UE3 – Dr Josse – 27/11/12 Typ : Raoul et Gwendoline/Cor : Eya
2 / 4
- Contribuon à l’émergence d’un quesonnement éthique
- Mission de formaon
- Mission de recherche.
III.B. Les réseaux de soin palliatif
Forme organisée d’acon collecve apportée par des professionnels en réponse à un bien de santé des individus e ou de la
populaon, à un temps donné, sur un territoire donné (ANAES)
Transversal aux instuons et aux disposifs existants
Objecf : favoriser la prise en charge global du paent, faciliter le mainen à domicile et constué des soins.
III.C. Lits identifiés soin palliatif
Organisaon au sein de service ayant une acvité en soin palliafs importante en dehors de l’USP
- EHPAD, maison de retraite
- Établissement privé, clinique
- Centre hospitalier (courts séjours, soin de suite, long séjour…)
Opmisaon de la réponse à une demande spécique et croissante
Connuité de la prise en charge palliave
Reconnaissance de la praque des soins palliafs dans un service et/ou un établissement
Acvité de proximité.
IV. En clinique
Douleur : très important de bien connaitre ce symptôme et décrypter les signes clinique qui vont nous orienter vers tel et tel type
de douleur
- Douleur mixte : composante nocicepve, qui est sensible à la médicaon et une douleur neurolepque, insensible au
morphinique
Alimentaon/hydrataon
Encombrement/dyspnée
Signes cliniques : nausées, vomissements, occlusion carcinomateuse
Singes neurologique : agitaon, confusion, somnolence, coma
Bouche
exion éthique, loi dite Leone, obsnaon déraisonnable, euthanasie.
IV.A.1. Fièvre / Asthénie / anorexie
Fièvre : centrale, infeceuse, néoplasique…
Asthénie : inévitable, pénible, perte des capacités à « faire » ; penser anémie
Anorexie : symbole ; souvent iatrogène. Réexion éthique, alimentaon plaisir ou « calorique », compléments nutrionnels
IV.A.2. Alimentaon – Hydrataon
Éviter l’acharnement nutrionnel, hydrataon/bouche ; accompagner l’entourage ; sens de l’alimentaon ; problèmes d’accès ;
encombrement bronchique ; noon de « saété »
IV.A.3. Dyspnée
Sensaon subjecve de respiraon dicile, d'étouement (« manque d’air »), génératrice d'angoisse chez le paent, son
entourage mais aussi chez les soignants
Sensaon pluridimensionnelle, avec intervenon de mécanismes physiopathologiques, psychologiques, du vécu antérieur et de
l'atude de l'entourage
- Facteur de mauvais pronosc dans les cancers évolués
IV.A.4. Agitaon – Confusion
IV.A.4.a. RECHERCHER AVANT TOUT :
- globe vésical
- fécalome (même si traitement laxaf)
- hypercalcémie, hyponatrémie
16UE3 – Dr Josse – 27/11/12 Typ : Raoul et Gwendoline/Cor : Eya
3 / 4
IV.A.4.b. MAIS EGALEMENT
- métastases cérébrales
- défaillance métabolique : hépaque, rénale
- douleurs
- composante iatrogène (psychotropes)
- hypoxie cérébrale (anémie, insusance cardiaque)
- infecon
IV.A.5. Soin de Bouche
Il assure un bienêtre au malade : favorise le mainen d’une cavité buccale propre et saine
Il facilite l’alimentaon
Il améliore la respiraon
Il incite à la communicaon
Il favorise l’autonomie
C’est un soin primordial car mal soignée
La bouche est la source de désagréments, de gène et de douleurs
V. Éthique
ETHIQUE : du grec ETHOS : bonne conduite
Science de la morale, considérée comme un ensemble de règles de bonne conduite
Paul Ricœur : l’éthique a le souci de soi et des autres. Elle est la visée d’une vie bonne avec et pour les autres dans des instuons
justes
« Pour un soignant, la queson éthique fondamentale est celle de l’aenon à l’autre, en tant que sujet singulier et non pas en
tant qu’objet de soins » C. Bolly
V.A.1. Principe d’éthique
Principe de bienfaisance
Principe de non malfaisance
Principe d’autonomie, de liberté
Principe de jusce
Principe de condenalité
V.A.2. Évaluaon Éthique
3 quesons :
- Pourquoi je fais cela ?
- Pour qui je fais cela ?
- En quoi ai-je le droit de le faire ?
Nul ne peut substuer sa propre concepon de la qualité de la vie à celle de son paent (Guide européen d’éthique médicale)
V.A.3. Éthique des soins palliafs
Les soins palliafs visent (entre autre) à permere au paent de terminer sa vie dans un confort le plus total possible sans avoir
ni à en hâter la n, ni à la prolonger
- En cela, ils sont contraires à 2 atudes : l’acharnement thérapeuque et l’euthanasie
V.A.3.a. Acharnements thérapeuque
- Atude qui consiste à poursuivre une thérapeuque lourde à visée curave alors qu’il n’existe aucun espoir réel
d’obtenir une amélioraon de l’état du malade et que tous les traitements ont été inecaces.
- Maintenir en vie, par des moyens techniques sophisqués, un agonisant dont l’état est irréversible.
- Conit éthique de 2 valeurs :
- Respect de la vie
- Respect de la personne
V.A.3.b. Euthanasie
- Administraon volontaire à un malade, un handicapé ou un blessé incurable, dans le but d’abréger ses sourances, d’une
drogue ou d’un produit toxique qui met rapidement n à sa vie.
16UE3 – Dr Josse – 27/11/12 Typ : Raoul et Gwendoline/Cor : Eya
4 / 4
- Elle est considérée comme un homicide par le code pénal.
V.B. Philosophie générale de la loi
Laisser mourir mais ne pas faire mourir
Expression de la volonté des malades qui ne sont pas en n de vie (le malade a le droit de refuser un traitement)
Consentement valable si la personne est majeure et pas sous tutelle
L’acharnement thérapeuque est illégal
Le médecin doit tout mere en œuvre pour soulager la douleur
Chacun peut exprimer par avance ses souhaits pour organiser ses derniers moments
V.C. Objectifs : confort et soulagement
Douleur, toilee, escarres, alimentaon/hydrataon, conspaon, fague, sore hospitalière
V.C.1. Bienêtre
Qualité des soins
Donner leur place aux proches
Réajuster régulièrement
Écoute
Accepter ses limites, partager ses émoons
Connaitre la loi
Se former
VI. Conclusion
« C’est une loi qui dit la procédure à suivre et le chemin à emprunter pour choisir la moins mauvaise soluon possible »
SP : soins acfs, interdisciplinaires
Intervenon au plus tôt dans le parcours du paent, jusqu’à la n, s’appuyant sur une réexion « morale » commune
Centrés sur le malade, en luant contre l’obsnaon jugée déraisonnable et contre l’euthanasie
Équilibre entre l’être et le faire
1 / 4 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !