- « Quelque chose » est du genre masculin ; ainsi on parle de « quelque chose d’expressif » et
non de «* quelque chose expressive ».
- « Différents » s’emploie sans préposition : « J’ai rencontré différentes personnes » et non
«* de différentes personnes ».
- Comme « si » s’élide devant « il » (s’il) beaucoup croient qu’il en est de même avec « elle »,
or «* s’elle » est incorrect, il faut écrire : si elle…
- «* C’est de cela dont il s’agit », «* C’est de ça dont je parle » sont incorrects à cause de la
répétition de la préposition « de », reprise par le pronom relatif « dont » ; il est plus correct
de dire : c’est de cela qu’il s’agit.
- «* Il faut mieux… » doit être remplacé par « Il vaut mieux… »
- Dans «* Vas-y comprendre ! », «* Vas-y savoir ! » le pronom « y » est inutile ; il faut dire : Va
comprendre ! Va savoir !
- Pécuniaire, pénitentiaire sont incorrectement transformés en pécunier , pénitencier quand
ils sont accolés à un mot masculin ; or ces adjectifs sont, comme alimentaire ou judiciaire,
invariables en genre : des problèmes pécuniaires, un établissement pénitentiaire. Dans le cas
de ce dernier adjectif, l’erreur peut être imputée au fait que le mot pénitencier existe, mais il
ne s’agit pas d’un adjectif mais d’un substantif, qui désigne une prison ou un « prêtre qui
tient d’un évêque le pouvoir d’absoudre certains cas réservés ».
Syntaxe, conjugaison… :
- Une erreur fréquente, et difficile à expliquer à ceux qui la font, consiste à employer le
conditionnel pour parler d’une action future qu’on veut présenter comme non sûre ; on dira
ainsi «* Je viendrais demain » pour indiquer qu’on ne viendra peut-être pas. Le conditionnel
ne suffisant pas tout seul dans ce contexte pour exprimer le doute ou l’incertitude, il faut
plutôt dire: « Je viendrai peut-être demain ».
- « Comme si » doit être suivi de l’imparfait ou du plus-que-parfait (ou, dans un registre très
soutenu, du plus-que-parfait du subjonctif): Il parlait comme s’il avait la science infuse. Il la
regarda comme s’il ne l’avait jamais vue. Elle le traitait comme s’il eût été son propre fils.
- «* C’est moi qui va le faire » est incorrect, il faut dire : « C’est moi qui vais le faire ». Ou
encore : « C’est moi qui suis responsable… »
- Au sortir d’un examen, on vous posera peut-être la question : «* C’était bien passé ? ». Il faut
plutôt dire « Cela s’est bien passé ? » puisque, ici, c’est la forme pronominale du verbe qui
doit être utilisée.
- «* A quoi sert ? », cette question, souvent posée avec indignation, ne comporte pas de sujet.
Corrigeons donc : « A quoi ça sert ? », « A quoi cela sert-il ? » ou « A quoi sert de fournir tant
d’efforts ? ».
- «* Je me sens que je suis gêné » : il faut dire : « Je me sens gêné » ou, à la rigueur, « Je sens
que je suis gêné ».
- « Ainsi » est souvent employé à la place de la conjonction « et » : «* Il mit dans sa valise des
vestes, des chemises, ainsi des pantalons. ». On doit dire « ainsi que ».
- «* Une fois le spectacle est terminé, on sort ». Avec « une fois » il faut ou bien employer un
participe passé (sans l’auxiliaire être) : « Une fois le spectacle terminé, on sort» ou bien
ajouter « que » : « Une fois que le spectacle est terminé, on sort ».
- «* La question qui se pose : faut-il abolir la peine de mort ? ». Ici, il faut ajouter une
expression du genre : « est la suivante » avant les guillemets.