interactions entre les microorganismes (bactérie, virus, champignons, parasites) et leurs hôtes
(Plantes, Invertébrés, Mammifères). Ainsi le (la) Professeur renforcera la structuration de
cette thématique dans l’enseignement en relation avec la recherche montpelliéraine.
En Licence Sciences de la Vie, le (la) Professeur participera à la formation en biologie
végétale au sens large (physiologie des plantes, mais aussi biochimie végétale, génétique
végétale, etc.) et en microbiologie en relation avec ses collègues végétalistes et
microbiologistes notamment dans le parcours Microbiologie et dans le parcours Biologie
Fonctionnelle de la Plante.
En Master Biologie-Agrosciences, il (elle) participera à l’enseignement sur les mécanismes
des interactions biotiques notamment des interactions microorganismes pathogènes/plantes. Il
contribuera à former et à préparer les étudiants à une vision globale et comparative du
fonctionnement des interactions microorganisme-hôtes à l’échelle de la plante et de
l’agrosystème. Il (elle) participera à l’enseignement en «Biotechnologies des Plantes
Tropicales», tourné vers les Pays du Sud (accueil d’étudiants des pays du Sud, partenariat à
développer avec des universités d’Asie, d’Afrique et d’Amérique du Sud, supports en anglais,
formation en français, échanges, stages internationaux, etc.).
Au-delà de ses charges d’enseignements statutaires, le (la) PR recruté(e) participera, en
association avec des chercheurs de l’IRD et du CIRAD, à des sessions de formation
spécifiques organisées dans les pays du Sud.
Lieu(x) d’exercice :
Département d’enseignement ou équipe pédagogique : Dépt. Biologie-Mécanismes du Vivant
Lieu(x) d’exercice : UM, Faculté des Sciences de Montpellier, Campus Triolet
Nom du Directeur département : Bruno TOURAINE
Tél. directeur département : +33 (0)4 67 14 47 99
URL département : http://www.bio-mv.univ-montp2.fr
RECHERCHE :
Profil recherche :
Le (la) Professeur développera un programme de recherche original sur les interactions entre
plantes et microorganismes mutualistes et pathogènes dans l’UMR Interactions Plantes
Microorganismes Environnement (IPME) du CTE Biologie-Agronomie. Les projets réalisés
sur des plantes modèles, et d’importance agronomique, visant à décrypter des mécanismes
fondamentaux de réponse des plantes à des microorganismes seront privilégiés.
Depuis une vingtaine d’années, l’étude des mécanismes et des programmes génétiques des
microorganismes pathogènes et mutualistes de plantes révèlent des spécificités à chaque type
d'interactions, mais aussi des stratégies communes d’infection des tissus végétaux et de
contournement des défenses de la plante hôte. La frontière entre
symbiose-commensalisme-pathogénie apparait ainsi de plus en plus ténue, laissant place à un
continuum d'un extrême à l'autre. Ces multiples analogies entre symbiotes et parasites posent
alors la question i) de l'existence réelle de barrières génétiques pouvant expliquer ces
différents statuts, empêchant les bactéries de basculer d’un type d’interaction vers un autre ;
ii) de la complexité des dialogues moléculaires plante-microorganismes régissant
l’établissement de ces interactions, permettant aux plantes de discriminer les symbiotes des
pathogènes.
Les bactéries du genre Burkholderia ont colonisé tous les types de milieux et d’hôtes, et