UNIVERSITE DE MONTPELLIER Numéro dans le SI local : Référence GESUP : Corps : Article : Chaire : Section 1 : Section 2 : Section 3 : Profil : Job profile : Research fields EURAXESS : Implantation du poste : Localisation : Code postal de la localisation : Etat du poste : Adresse d'envoi du dossier : Contact administratif : N° de téléphone : N° de Fax : Email : Date de prise de fonction : Mots-clés : Profil enseignement : Composante ou UFR : Référence UFR : Profil recherche : Laboratoire 1 : Dossier Papier Dossier numérique physique (CD, DVD, clé USB) Dossier transmis par courrier électronique Application spécifique Référence GALAXIE : 119 0746 Professeur des universités 46-1 Non 66-Physiologie Réponses moléculaires des plantes aux microorganismes : adaptations à des bactéries à effets contrastés ; enseignement en physiologie, biologie végétale et interactions microorganismes-Plantes. Plant molecular responses to microorganisms, physiological and developmental adaptations to contrasted Burkholderia species ; teaching plant physiology and plant biology and plant-microbe interactions Biological sciences Biology Technology Biotechnology Agricultural sciences Tropical agriculture Agricultural sciences Agronomics 0342321N - UNIVERSITE DE MONTPELLIER Montpellier 34000 Vacant DEPOT DOSSIER ELECTRONIQUE SUR APPLICATION NUMERIQUE --MATHILDE KOLF Bureau du recrutement 04 67 14 99 30 04 67 14 92 45 [email protected] 01/09/2016 physiologie végétale ; interactions plantes-micro-organismes ; FACULTE DES SCIENCES UMR_D186 (201119407B) - Interactions Plantes Microorganismes Environnement NON NON NON OUI e-mail gestionnaire URL application https://campec.umontpellier.fr Poste ouvert également aux personnes'Bénéficiaires de l'Obligation d'Emploi' mentionnée à l'article 27 de la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 modifiée portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique de l'Etat (situations de handicap). Le profil détaillé se trouve en page 2 et suivantes CAMPAGNE D’EMPLOIS ENSEIGNANTS-CHERCHEURS 2016 ETABLISSEMENT : Université de Montpellier COMPOSANTE : Faculté des Sciences SITE : Triolet IDENTIFICATION DU POSTE : N° : 0746 Corps : PR Section CNU : 66 Article de référence : 46-1 Mots clefs: interactions plantes-microorganismes, physiologie végétale Profil pour publication : Réponses moléculaires des plantes aux microorganismes : adaptations physiologiques, moléculaires et développementales à des bactéries à effets contrastés du genre Burkholderia ; enseignement en physiologie et biologie végétale et interactions micro-organismes-Plantes. Job profile : Plant molecular responses to microorganisms, physiological and developmental adaptations to contrasted Burkholderia species ; teaching plant physiology and plant biology and plant-microbe interactions Research field : Biological sciences, Biology Technology, Biotechnology Agricultural sciences, Tropical agriculture Agricultural sciences, Agronomics ENSEIGNEMENT : Profil d’enseignement : Le (la) Professeur recruté(e) aura pour mission le renforcement des enseignements sur les interactions plantes-microorganismes au sein des équipes pédagogiques de physiologie végétale du département Biologie-Mécanismes du Vivant (Bio-MV) de la Faculté des Sciences. Cet offre de formation, quasi unique en France, appuyée sur des équipes de recherche reconnues dans le domaine et débouchant sur deux filières doctorales identifiées au sein de l’Ecole Doctorale GAIA, implique de nombreux chercheurs. La mission principale du (de la) Professeur recruté(e) sera de coordonner les enseignements relevant de ce domaine dans différents parcours de Licence et de Master, et de consolider la liaison entre ces différentes filières de formations en lien avec les unités de recherche du site. Ce poste s’intègre dans le réseau montpelliérain IMH (Interaction Microorganismes–Hôtes) qui fédère les équipes de recherche montpelliéraine travaillant sur les mécanismes des interactions entre les microorganismes (bactérie, virus, champignons, parasites) et leurs hôtes (Plantes, Invertébrés, Mammifères). Ainsi le (la) Professeur renforcera la structuration de cette thématique dans l’enseignement en relation avec la recherche montpelliéraine. En Licence Sciences de la Vie, le (la) Professeur participera à la formation en biologie végétale au sens large (physiologie des plantes, mais aussi biochimie végétale, génétique végétale, etc.) et en microbiologie en relation avec ses collègues végétalistes et microbiologistes notamment dans le parcours Microbiologie et dans le parcours Biologie Fonctionnelle de la Plante. En Master Biologie-Agrosciences, il (elle) participera à l’enseignement sur les mécanismes des interactions biotiques notamment des interactions microorganismes pathogènes/plantes. Il contribuera à former et à préparer les étudiants à une vision globale et comparative du fonctionnement des interactions microorganisme-hôtes à l’échelle de la plante et de l’agrosystème. Il (elle) participera à l’enseignement en «Biotechnologies des Plantes Tropicales», tourné vers les Pays du Sud (accueil d’étudiants des pays du Sud, partenariat à développer avec des universités d’Asie, d’Afrique et d’Amérique du Sud, supports en anglais, formation en français, échanges, stages internationaux, etc.). Au-delà de ses charges d’enseignements statutaires, le (la) PR recruté(e) participera, en association avec des chercheurs de l’IRD et du CIRAD, à des sessions de formation spécifiques organisées dans les pays du Sud. Lieu(x) d’exercice : Département d’enseignement ou équipe pédagogique : Dépt. Biologie-Mécanismes du Vivant Lieu(x) d’exercice : UM, Faculté des Sciences de Montpellier, Campus Triolet Nom du Directeur département : Bruno TOURAINE Tél. directeur département : +33 (0)4 67 14 47 99 Email directeur département : [email protected] URL département : http://www.bio-mv.univ-montp2.fr RECHERCHE : Profil recherche : Le (la) Professeur développera un programme de recherche original sur les interactions entre plantes et microorganismes mutualistes et pathogènes dans l’UMR Interactions Plantes Microorganismes Environnement (IPME) du CTE Biologie-Agronomie. Les projets réalisés sur des plantes modèles, et d’importance agronomique, visant à décrypter des mécanismes fondamentaux de réponse des plantes à des microorganismes seront privilégiés. Depuis une vingtaine d’années, l’étude des mécanismes et des programmes génétiques des microorganismes pathogènes et mutualistes de plantes révèlent des spécificités à chaque type d'interactions, mais aussi des stratégies communes d’infection des tissus végétaux et de contournement des défenses de la plante hôte. La frontière entre symbiose-commensalisme-pathogénie apparait ainsi de plus en plus ténue, laissant place à un continuum d'un extrême à l'autre. Ces multiples analogies entre symbiotes et parasites posent alors la question i) de l'existence réelle de barrières génétiques pouvant expliquer ces différents statuts, empêchant les bactéries de basculer d’un type d’interaction vers un autre ; ii) de la complexité des dialogues moléculaires plante-microorganismes régissant l’établissement de ces interactions, permettant aux plantes de discriminer les symbiotes des pathogènes. Les bactéries du genre Burkholderia ont colonisé tous les types de milieux et d’hôtes, et représentent un modèle intéressant d’adaptation des bactéries à différentes niches écologiques. Certaines espèces sont ainsi mutualistes alors que d'autres sont pathogènes de plantes. Cette diversité, entre des espèces proches génétiquement et évolutivement, permet une comparaison des mécanismes adaptatifs bactériens, et en parallèle l’étude des interactions plantes-microorganismes. Le profil de recherche proposé consistera en une analyse approfondie, via des approches de transcriptomiques et de post-génomique, des réponses de la plante lors d'interactions avec différents partenaires bactériens mutualistes (rhizosphériques, endophytiques) et pathogènes. En particulier, les mécanismes de perception de la bactérie par la plante et leur impact sur les diverses voies de signalisation et de régulation impliquées seront analysées. L’étude débutera sur la céréale modèle « riz » en interaction avec différents partenaires bactériens du genre Burkholderia, en s’appuyant également sur des compétences présentes au sein de l’UMR IPME. Equipe d’accueil : Intitulé de l’équipe : Adaptation des Burkholderia aux Interactions avec les Plantes (ABIP) N° UMR : 186 Nom du chef d’équipe : Lionel Moulin Composition de l’équipe (1 DR, 2 CR, 1 ITA/IATOS, 3 post-docs, 2 doctorants) : # Chercheurs : o DR2 : Gilles Béna (IRD) o CR1 : Lionel Moulin (IRD), o CR2: Agnieszka Klonowska (IRD) # ITA : o IR : Alexis Dereeper (IRD) (pour partie) o Tech : Isabelle Rimbault (IRD) L’emploi vient-il en soutien à une activité établie ou à l’émergence d’une nouvelle thématique ? L’emploi proposé vient consolider une activité de recherche établie par l’équipe depuis plusieurs années, emploi qui se caractérise par des questionnements nouveaux et émergents sur la symbiose (frontière mutualisme et pathogénie). C’est donc une évolution thématique en continuité avec le modèle étudié dans l’équipe d’accueil focalisée jusqu’alors sur les symbioses mutualistes. La thématique proposée se situe à l’interface entre symbiose (activité établie) et pathogénie (activité émergente dans l’équipe et sur le modèle proposé). Contexte scientifique local, national et international : L’équipe ABIP travaille sur les frontières entre mutualisme et pathogénie chez les bactéries associées aux plantes (modèle Burkholderia sur légumineuse, riz et blé). Au sein de l’UMR IPME, elle travaille plus spécialement avec l’équipe Génomique Transcriptomique des Interactions-Plantes Procaryotes (GTIPP). Aux plans régional et national, l’UMR concentre ses études et mobilise ses forces les plus importantes sur la pathologie et la symbiose des céréales, notamment le blé et le riz. Alliée aux autres équipes des UMR Montpelliéraines travaillant sur le riz, ABIP constitue un groupe de recherche dynamique et performant dont la lisibilité européenne est unique. A l’échelle internationale, cette position est également très remarquée (voir CRP GRISP et collaborations dans le cadre du CGIAR). Collaborations locales, nationales et internationales : # Locales : UMR LSTM (CIRAD INRA IRD SupAgro UM) sur les symbioses fixatrices d’azote UMR BGPI (CIRAD INRA SupAgro) sur les interactions Burkholderia-Magnaporthe-riz. Réseau Interactions Microorganismes-Hôtes de l’UM # Nationales : Laboratoire d’Ecologie Microbienne, Université Lyon I Laboratoire des Interaction Plante-Microorganismes, Castanet-Tolosan # Internationales Nord : Département de Biotechnologie et de Sciences de la vie, Université d’Insubria, Italie The James Hutton Institute, Dundee, Ecosse # Internationales Sud : Brésil (Embrapa-Cenargen et Soya à Brasilia, Embrapa-Agrobiologia à Rio) Colombie (CIAT, Cali) Burkina-Faso (LMI IRD-INERA : PathoBios) Mali (IER, USTTB, JEAI Coana) Sénégal (LMI LAPSE, UCAD et ISRA à Dakar, CORAF) Cameroun (Univ. Yaoundé et IRAD) Lieu(x) d’exercice : UMR Interactions Plantes Microorganismes Environnement (IPME) Nom directeur labo : Valérie VERDIER Tel directeur labo : 04 67 41 64 86 / 06 64 10 59 45 Email directeur labo : [email protected] URL labo : www.umr/ipme.ird.fr Descriptif labo : UMR 186 IPME (IRD-CIRAD-UM) Fiche AERES labo : Descriptif du projet : Les activités de recherche de l’unité IPME « Interactions Plante-Microorganismes-Environnement » portent sur l’étude des interactions entre la plante et les micro-organismes en tenant compte des facteurs de l’environnement. Les six équipes de l’UMR développent des études concertées sur les partenaires végétaux et les microorganismes symbiotiques et/ou pathogènes associés et dans différents contextes de stress (biotiques et abiotiques). Les thématiques prioritaires de recherche d’IPME portent sur : # La diversité des microorganismes associés aux plantes et les mécanismes qui leur sont associés lors de la colonisation/infection des plantes, # L’organisation et l’évolution des génomes viraux, bactériens et des nématodes, # Les réponses et l’adaptation des plantes aux stress biotiques et abiotiques. Nos recherches, dont les problématiques ont un impact sur l’agriculture et l’environnement au Sud, sont réalisées sur des cultures tropicales d’intérêt agronomique, économique et nutritionnel (comme le riz, le manioc, les citrus, les légumineuses, le café) en milieux tropicaux et méditerranéens. Elles s’articulent autour de l’émergence de nouveaux concepts, des moyens de prévention, des outils de lutte contre les maladies des plantes et de l’amélioration de la résistance des plantes aux stress biotiques et abiotiques. Les recherches ont pour objectifs de : • contribuer à une meilleure gestion et durabilité des systèmes de culture, • renforcer nos actions de recherche et de formation par la recherche en partenariat, • favoriser le transfert des connaissances au Nord comme au Sud. DESCRIPTION ACTIVITES COMPLEMENTAIRES : Moyens du laboratoire mis à disposition de l’équipe d’accueil : Moyens matériels : Equipements du centre IRD de Montpellier, plateforme Genetrop, serres, laboratoires de quarantaine, accès aux autres plates-formes de biologie des plantes à Montpellier Moyens humains : ressources de l’UMR IPME Moyens financiers : récurrent IRD, UM, CIRAD + ressources externes (3ANRs, Agropolis, Borlaug, Région, MENERGEP, autres) : soit en moyenne 40% de récurrent pour 60% de Rex Autres moyens : contrats de l'équipe ABIP : Projet MIC-CERES du Labex Agropolis/Cariplo 2014-2017 Projet SPE INRA 2014-2015 AUTRES INFORMATIONS : Compétences particulières requises : De par le projet de recherche proposé, le (la) candidat(e) devra posséder des bases solides tant au niveau de la physiologie générale de la plante qu'au niveau de la connaissance des interactions biotiques qu'elles soient symbiotiques ou pathogènes. De même, une expérience dans le domaine des NGS et de l'étude du transcriptome serait pertinente. Evolution du poste : Au-delà des aspects fondamentaux, ce projet permet de développer des nouveaux fronts de recherche à l’interface des groupes travaillant sur la symbiose et la pathogénie, permettant la construction de nouveaux réseaux collaboratifs. Ce projet permettra de développer des analyses comparatives des souches bactériennes impliquées dans différents types d’interactions, et d’étudier les réponses des plantes à ces différents organismes (bénéfiques et pathogènes). Les perspectives de recherche appliquée sur le développement de nouvelles stratégies de lutte contre les parasites par l’utilisation de microorganismes antagonistes (bio-contrôle) seront étudiées. A plus long terme, ce sont les pratiques même de l'agro-écologie qui devraient en bénéficier avec une amélioration des pratiques culturales plus respectueuses de l'environnement et intégrant l'impact des interactions multiples au niveau de la rhizosphère (rhizobiome). MODALITES DE MISE EN SITUATION PROFESSIONNELLE : Néant Forme : Durée : Publicité : Choix des thèmes des exposés des candidats : MODALITES DE TRANSMISSION DES CANDIDATURES : Les dossiers numériques doivent être déposés sur l’application de l’Université de Montpellier du 25/02/2016 au 30/03/2016 : https://campec.umontpellier.fr