I. Principaux clichés sur le Moyen Âge

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Cours n°3 : Le Moyen-âge
20/11/08
Exode, genèse, évangile de Mathieu 1ères lettres de St Paul
Moyen-âge = époque inconnue. Ce n’est pas une période monolithique mais au contraire variée, très
diverse. Il est victime de nos préjugés, négatif. Les récentes découvertes des historiens sur cette
période n’ont quasiment pas changé. Le grand public est de plus en plus intéressé par le M.A.
notamment dans une période où l’on parle d’une décentralisation du pouvoir. Bien que chaque ville,
région, lieu-dit, … a son église, sa chapelle, son monument médiéval. Le mont saint-michel reçoit plus
de visiteur que le Louvre. En France= beaucoup de fêtes médiévales. On voit fleurir dans le journal de
13h des reportages quasi quotidiens qui portent sur les terroirs de la France, ces anciennes traditions
et font références à des pratiques ancestrales. Il y a une méconnaissance car le programme scolaire
ne laisse aucunes places au M.A. Pourtant c’est l’époque où c’est mis en place une identité
européenne/culturelle. C’est l’époque où les Etats vont avoir globalement les contours d’aujourd’hui.
Que pensons nous M.A. = une longue nuit pour la culture, la raison, la science, l’art. L’idée que l’ont
se fait du M.A. est négative. Il va falloir résumer 1000 ans d’histoire en quelques heures. On ne
pourra l’aborder qu’en perspective cavalière.
I.
Principaux clichés sur le Moyen Âge
A. Les clichés sur le moyen-âge
Le terme de M.A. a été utilisé par les humanismes à la fin du 15ème siècle. Terme péjoratif par rapport
à la renaissance. A partir de là le M.A. est jugé comme gothique, c’est le synonyme de barbare. L’idée
de renaissance signifie que le M.A. est comme un long sommeil pour la raison et la civilisation. Du
16ème au 18ème on parle du M.A. avec mépris, supériorité. On a 2 types de clichés :


Préjugés humanistes qu’on retrouve chez Voltaire, le M.A. s’oppose aux lumières.
M.A. est encore méconnu on y voit un monde profond mais aussi nocturne, monde où
fleurissent les nations, quelques génies mais aussi un monde de héros de légendes comme
chez V. Hugo (NDDP). Un monde cruel, barbare, un monde où l’on n’aurait pas aimé vivre.
B. Les clichés tenaces
Il est synonyme d’arriéré, barbare => les auteurs ont souligné, respecté cela : « les visiteurs » =
contrastes des manières vils et rugueuses de ces personnages avec leurs descendants qui ont des
manières raffinées. M.A. = un bloc de 1000ans entre deux moments qui lui sont supérieurs : d’1 côte
le monde romain cultivé (fin en 476), de l’autre la renaissance où l’on commence à croire aux progrès
(des sciences, du savoir, artistiques, …). Les historiens ont tenté de redorer cette image cependant
cela ne change pas. On continuera à véhiculer les clichés qu’on voit au cinéma car cet espace est figé
dans nos représentations par un monde de légende. On retrouve les préjugés dans le monde
moderne d’un côté le M.A. et le refuge de notre part animal, bestial, un endroit où le monde aime à
projeter sa violence (jeux vidéos ou films de chevaliers).
C. Tableau sur les clichés du moyen-âge
1er cliché : On juge l’art à partir des critères de compositions. Le poète est un trouveur, c’est aussi un
art sacré. L’art est un art pauvre.
2ème cliché : L’antiquité a été largement conservée grâce aux copistes du M.A. Mais à la différence de
la renaissance il ne souhaitait pas imiter l’antiquité. Le M.A. a ajouté à l’antiquité notamment avec
l’invention du Codex. L’invention de la musique.
3ème cliché :
4ème cliché : un monde pauvre avec famine et peste. La plus grande = 14ème siècle et 15ème siècle
5ème cliché : un monde esclave et non, pas seulement. Pas un très spécifique du M.A. Servage
différent de l’esclavage.
6ème cliché : monde où la femme n’a aucune existence. Et non, plusieurs femmes ont exercé le
pouvoir à la place de son mari. Certaines femmes ont eu de grand pouvoir dans la religion
« abbesses ». Martyrs chrétiens = beaucoup de femmes. Femmes avaient le droit de vote et l’auront
jusqu’au 14ème siècle. Les hommes doivent aussi trouver une place, il faut que les choses se
recomposent à l’intérieur du couple.
7ème cliché : inquisition et procès contre la sorcellerie = 17ème
8ème cliché : pas un bloc monolithique
9ème cliché : on a eu tendance à exagérer cette situation et oublier qu’elle a été compensé par un
aspect positif. La fin du monde = avènement de la cité céleste, celle de l’apocalypse de Saint-Jean, fin
du monde pour les chrétiens = parousie. Cette idée de la fin du monde => les croisades.
10ème cliché : pas un monde sans règles. Il faut distinguer selon les époques.
II.
Les grandes étapes du Moyen Âge
3 grandes périodes : haut MA, MA central, bas MA. On fait démarrer le MA à la fin de l’antiquité (5ème
siècle). On parle des invasions qui débutent dès le début du 5ème siècle. Les chevaliers de la table
ronde à la frontière de l’Angleterre = film d’Arthur. Il va y avoir des vagues d’immigration. Cette
invasion n’est pas un phénomène brutal et inattendu. Va se dérouler sur plusieurs siècle, différentes
vagues et peuples qui vont jouer différents rôles dans ces invasions barbares. L’Empire Romain déjà
très affaiblie à la fin du 4ème siècle. Théodose en mourant fait un testament qui vise à diviser l’empire
romain (395). Il va donner à ses fils en héritage, Occident (K=Ravenne) à Honorius et d’Orient
(K=Constantinople) à Arcadius. On va avoir une série de peuple : les GO, les Francs, les Vandales. On
à une sorte d’éclatement de cette unité instituée par Rome, déchirement qui va se finir par le combat
A. Le haut Moyen Âge
1. La période Franque (476 – 754)
Cette période est marquée par la fin de l’empire romain d’occident et par la victoire chrétienne et
elle se diffuse en Europe => christianisation des communautés barbares. Ils vont prendre les
coutumes et valeurs (en les adaptant) = facilite l’entrée des barbares dans cette unité. On va avoir les
cultures Franques et Romaines qui vont fusionner par le biais du christianisme. Il assure à la fois une
cohésion entre les peuples de coutumes différentes. C’est un modèle culturel (vainqueur prennent
coutumes et religions des vaincus) adopté par les barbares car = vainqueurs. La religion chrétienne
est une façon pour légitimer le pouvoir dynastique puisque souverain = pouvoir politique et religieux
et on va voir ainsi plusieurs grands chefs barbares qui vont être baptisés et se faire les défenseurs du
christianisme (Clovis en 496). Avec le christianisme = possible d’assoir un pouvoir dynastique.
Christianisation de l’Irlande par Saint-Patrick au 2/3 du 5ème siècle.
Dans l’empire d’orient 5 et 6ème siècle montre l’apogée de cet empire. Un monde florissant, de
conquête pour eux. Cette expansion (militaire et culturelle) va être freinée par l’extension de la
religion musulmane dès le 7ème siècle (apparition de l’Islam, les conquêtes des musulmans vont
progresser et s’étendre en Perse, Egypte, Maghreb, péninsule ibérique, 1632 arrêt des arabes à
Poitiers, au 8ème siècle entrée en France = connaissance de son apogée militaire). Cette extension va
gêner l’empire byzantin. 8 ou 9ème = nouvelle apogée pour l’empire byzantin. A la mort de Clovis, la
domination Franque va jusqu’en méditerranée. On va assister à une division en 4 = Cultures Franques
mais pouvoirs autonomes : Austrasie, Neustrie, Aquitaine, Burgonde. Au 7ème siècle = évolution
(francs = société aristocratique = l’assemblée élit un chef qi va devenir un roi légitimer par la religion)
les maires du palais deviennent si puissant qu’ils vont prendre la direction et notamment Pépin le
bref = marque la fin de la dynastie des mérovingiens qui s’était instaurée dès le début du MA. Pépin
le bref se fait élire roi des Francs à Soisson et le pape va lui demander son aide en 1664 et en faire le
champion de la chrétienté, celui qui réunit les provinces sous un seul et unique commandement.
2. La période Impériale (8ème – 10ème Siècle)
Alternance entre différentes phases. Charlemagne est sacré empereur en 800 et il met en place un
système très centralisé. Cette empire va durer une 40aine d’années. Il a laissé un grande trace dans
l’histoire, il fait revivre, renaître l’idée d’empire qui était la grande idée romain mais pour une
période limitée. On assiste à une renaissance carolingienne marquant sur le plan spirituel. Ce modèle
qu’on retrouve dans les chansons = un moment marquant de l’histoire de l’Europe car cette empire
va permettre une unification d’un point de vue politique et des institutions = mariage qui devient un
sacrement et on a un contrôle assez fort, moralisation de la vie sur le modèle chrétien. La règle de
Saint-Benoît va être le modèle dans tous les monastères de l’empire. Cette empire va durer 40ans.
843 divisions de l’empire à Verdun entre les francs et l’empire germanique. Processus d’éclatement
du pouvoir. On a toujours des empereurs. Les royaumes chrétiens vont progressivement cesser
d’appartenir à la dynastie carolingienne. Cette dynastie prend fin au 987 et on passe à la dynastie
Capésienne.
Le 9ème et 10ème siècle va être marqué par les normands et hongrois qui vont ravager l’Europe. La
peur des hongrois = Ogre. Cette période est marquée par un morcellement de pouvoir et
parallèlement le pouvoir du pape se voit renforcé. Lorsque le pouvoir est très fort et centralisé =
pouvoir du pape faible et contraire. Byzance connait une apogée dès le 10ècle. Forte progression du
point de vue culturel. Du côté musulman, on va avoir une période de grande postérité économique
et culturelle. L’espace musulman est un foyer culturel, avec un mélange de cultures, traditions et
avec un une tolérance envers les autres religions MONOTHÉISTES. On va avoir un éclatement
dynastique avec plusieurs califat qui vont se retrouve concurrents et plusieurs espaces : Bagdad,
Damas, Le Caire, Cordoue. Le calife abandonne souvent le pouvoir aux militaires, morcellement dans
la région occidentale. Une série de principauté indépendante. Favorisera la reconquête espagnole
qui s’achèvera à la fin du 15ème siècle. Certains espaces et peuples sont gagnés à la cause
chrétienne, les anglo-saxons mais aussi les normands et hongrois= création de l’ordre de Cluny. En
962 on a un autre élément marquant de l’empire romain germanique = Otton. Il prendra fin au 10ème
siècle.
B. Le MA central : l’ère du grand progrès (10 – 13ème siècle)
C’est une période de croissance économique et démographique : l’époque féodale et seigneuriale =
moment où le pouvoir est le plus éclaté, fort morcellement du pouvoir. On continu à avoir des
souverains, les lieutenants de Dieu sur terre qui possèdent des fiefs. Le roi ne possède pas la réalité
du pouvoir et est plus puissant que ses vassaux. Conflits incessants en dépit des règles contractuelles.
Le système féodal est très réglementé sur le plan politique. Il y a des cérémonies connues
(adoubement). Ils peuvent être dans une situation de conflit. Il va falloir qu’ils trahissent l’un de leurs
servants. Le pouvoir est beaucoup plus proche des gens. La période féodale marque l’apogée de
l’église. Déplacement du centre de gravité de l’Europe vers le nord et à l’est qui entraine migrations
et colonisations va définitivement imposer les Flandres et l’espace germanique comme le centre de
l’Europe. L’autorité est renforcée par le concile et par l’encadrement de la vie des fidèles et certains
papes (Grégoire et Urbain qui va lancer les croisades). On a une reprise en main de l’église face à
l’empire romain germanique. Soit on a une investiture religieuse ou une investiture laïque. C’est une
façon d’assoir son pouvoir. Les abbéïs sont des lieux où affluent des dons, des richesses, des cultures
= un pouvoir économique important, savoir à qui revient l’investiture est fondamental. 1075 le pape
interdit toutes investitures laïques. Entre le 11 et 13ème siècle = apogée de l’église en Europe.
Notamment entre le message évangélique et certains comportements ecclésiastiques. Le 11ème siècle
a été marqué par le Chiisme entre l’église orthodoxe et catholique. Au 12ème siècle = un Chiisme
pontifical en 1159. Le pouvoir du pape est au centre des querelles. Le besoin d’un accès direct à
l’écriture, au texte devient important. L’éclosion des hérésies. Le pape va lancer une croisade pour
réprimer, châtier les hérésies (ceux qui ne sont pas reconnues par l’autorité du pape) = les qatars, les
templiers. On voit un éclatement à l’intérieur de la chrétienté. La réforme à l’époque de la
renaissance était considérée comme des hérésies. Entre le 10 et 13ème siècle l’empire Byzantin reste
très important = dynastie des ottomans (mis fin à l’empire romain d’orient). Cette époque est une
période de progrès en occident = le temps des cathédrales, des troubadours (les poètes, musiciens
qui vont développer la poésie lyrique et courtoise, ils ont développé le sentiment amoureux) la
chanson de Roland= la plus célèbre de la chanson triste, développement des études médicales
notamment à l’université de Montpellier. Fin du 12ème = la tendance s’inverse, forme de
réunification, de réorganisation royale => mise en place des monarchies. Fin 12ème marquée par le
recul des croisées en orient, Saladin reprend Jérusalem et saint jean d’Asque.
C. Le bas MA
Les monarchies féodales, les pouvoirs se renforcent à ce moment là. On a une phase
d’unification autour des monarchies, le pouvoir exercé par le royaume mis en place et les
différentes catégories sociales. Le roi va prendre l’ascendant sur ses vassaux. Il va mettre en
place des structures d’encadrement à l’époque où le nationalisme grandi. Le roi va profiter d’un
vide juridique, lorsqu’un seigneur remet un fief à un vassal, doit lui restituer à sa mort. Les
vassaux ont tendances à transmettre leurs biens à leurs descendants. Le roi et notamment
Philippe Auguste va inverser cette tendance. La bourgeoisie apparait et justement les villes vont
se développer et le pouvoir va développer également dans les villes. En Italie se développe des
Etats urbains, c’est en Italie que va naitre le 1èr capitalisme au 14ème siècle = libre
développement éco. L’empire n’est plus qu’une illusion et la papauté va être remise en cause =
diminution du pouvoir de l’église. Eglise gallicane, anglicane. Une longue crise institutionnelle va
réduire l’autorité de l’église. L’empire byzantin disparait progressivement après 2 siècles
d’agonies, affaiblissement progressif face aux conquêtes des turcs-Ottoman. Cette conquête ne
se fait pas aussi rapidement que leur désir = retardé par l’épopée de Tamerlan, les armées
mongoles mais une fois le danger écarté, progression empire Ottoman s’étend en Europe & plus
grande puissance au 16ème. Cette époque est marquée par l’ouverture à d’autres monde et
notamment 13ème et 14ème = un nb de découverte maritime (cote africaine) = Portugal découvre
cotes africaines et notamment le Cap Vert.
4 grandes caractéristiques :
- Triomphe et expansion du christianisme contre le paganisme
-Incorporation de nouvelle zones géographiques et notamment vers le nord = déplacement du
centre de gravité de l’Europe vers le nord et vers l’est.
-On assiste à la construction géopolitiques des Etats = carte Europe = constituée à l’époque
médiéval.
-L’Europe constitue un ensemble homogène caractérisé par l’usage de la langue latine et la
pratique d’un christianisme romain sous l’autorité du pape.
III.
Le triomphe des monothéismes
Des 3 religions seul l’Islam nait pendant le MA mais les autres ne deviennent phénomène majeur au
4ème siècle et donc il va falloir quelques temps avant que le christianisme ne se diffuse. Enfin le
Judaïsme qui est beaucoup plus ancien = élément majeur de la culture mondiale = représente qu’une
petite partie de la population, la diffusion est favorisée par la Diaspora (dispersion du peuple juif au
MA)
A. Le Judaïsme
1. Les principes du Judaïsme
Religion choisie et héréditaire, qui a pour principe fondamental, l’alliance du Dieu unique Yahvé avec
les hommes qu’il a créé et auxquels il a transmis ses commandements. Cette alliance a été conclu par
Adam, Noé, Abraham et enfin Moïse. Dieu renouvelle cette alliance et l’histoire du peuple. Le
moment fondamentale de la révélation c’est celui où dieu livre à Moïse les 10 commandements (la
table des lois) = Torah = 5 éléments : La genèse, l’exode, lévitiques, le nombre et deutéronomes.
L’essentiel dans la tradition juive est le respect des lois. L’alliance de la religion, de la loi, de
l’enseignement de la loi. C’est le cœur = ce qu’il y a de plus précieux de la religion. Torah, Prophètes,
Les écrits (psaumes,…). Composition de la bible chrétienne n’est pas la même. Il se fonde sur une
idée particulière : Dieu a élu son peuple, qui est assorti d’une obligation qui est de suivre les
commandements. Cette élection s’accompagne d’une charge. Dieu parle aux hommes à travers les
prophètes, à un certain moment dieu envoie des prophètes pour rappeler sa parole et placer la
communauté face à un choix : suivre ou non la parole. L’hommes n’est pas un objet passif de la grâce
de dieu, doit prendre toutes ses responsabilités. Pas besoin d’intermédiaires, c’est une affaire
individuelle, rapport individuel homme/dieu.
Les caractéristiques du judaïsme : d’abord la croyance en la venue d’un messie, la croyance en
promesse divine de terre sainte, l’idée d’élection (pourquoi il n’y a pas de prosélytisme au sein du
judaïsme). C’est la religion moins nombreuse (environ quelques millions). Cette élection est autant
une charge et un devoir qu’une distinction. En effet, le malheur vécut par les juifs depuis cette
destruction du temple jusqu’à la Shoa. Dieu dit à Satan, tu peux vérifier par toi-même la fidélité de
Job. Satan va mettre Job dans une situation difficile envers Dieu, va conserver sa fidélité envers Dieu
= livre de l’épreuve, la foi du croyant. Dans le Judaïsme, Dieu met son peuple à l’épreuve. La tradition
de l’étude. En effet au sein du judaïsme on a tendance à valoriser l’étude de la Shoa qui est considéré
comme la relation. Les rabbins vont essayer à partir du commentaire des lois d’établir des principes
et des enseignements. La loi est immuable mais il faut l’adapter à l’histoire. Tous ces écrits = Le
Talmud = caractère immuable de la loi. Dans la religion juive le bien le plus précieux c’est le livre.
Le dieu des juifs est à la fois créateur et rédempteur, unique et ne peut-être représenté sous forme
d’image. Le péché fondamental et l’adoration d’autres dieux, le culte des idoles. C’est aussi un dieu
exigeant qui apporte aux hommes des commandements éthiques = décalogue est au cœur des
croyances et pratiques juives. L’idée de péché originelle n’existe pas dans le judaïsme. L’homme est
exposé au mal mais il est responsable des ses actes. L’homme a le devoir d’être actif, et façonné le
monde qui l’entoure selon la loi de Dieu => il sera évalué selon ses actions. Dieu choisi des prophètes
pour révéler sa parole. Si on n’a pas de liberté on n’a pas besoin de loi. Il n’y a pas besoin d’établir un
principe. La tradition juive reconnait 3 grands prophètes (Isaïe, Jérémie, Ezéchiel) et 12 petits. Les
textes des prophètes sont placés justes après la Torah. Ils exigent du peuple une décision : accepter
ou refuser la parole/loi de Dieu. La pratique du judaïsme revient à suivre la loi, on transpose la loi.
Plusieurs étapes vont rythmer la vie du croyant (circoncision, accès à la majorité = bar-mitsvah = lire
la Torah) => fêtes religieuses (Yomkipour, Pessah, …) = grandes étapes de l’histoire du peuple
hébreux. Ce rythme s’est imposé à travers le temps et notamment depuis la Diaspora on retrouve la
synagogue = centre religieux. A partir du MA que va s’imposer le rôle du Rabbin, son rôle va
s’expliquer grâce à la Diaspora = dispersion.
2. Le Judaïsme dans l’histoire : 3 grandes périodes
Temps biblique, diaspora (4ème 19ème), période contemporaine
 Temps Biblique
L’espace d’Israël est lié à la géographie. Les grandes civilisations = Babylone, l’Egypte, civilisation
mésopotamienne. Le désert a également marqué les tribus nomades. C’est au temps des patriarches
que l’on va assister à une sédentarisions du peuple hébreux. Défini une religion monothéisme après
le temps d’Abraham. Son fils Isaac et son fils Jacob = 12 fils qui seront les chefs des 12 tribus d’Israël
= Palestine. Ces tribus s’implantent en Cisjordanie. C’est le livre de Josué (héritier de Moïse) qui
raconte l’entrée et le partage des tribus. Le livre de juges qui rapporte la vie des peuples d’Israël. Ces
tribus vont se transformer en un royaume unique. On aura une unité = 3 grands roi hébreux : Saül,
David (1004-964), Salomon (964 -926) = apogée d’Israël au point de vue de sa puissance et de son
organisation. Jérusalem devient donc la capital, l’administration et l’économie se développe. Des
troubles intérieurs et des luttes extérieures vont provoquer la scission en 2 du royaume : Royaume
d’Israël au nord (jusqu’en 733 AJC) et le Royaume de Juda au Sud (dure plus longtemps que l’autre,
jusqu’en 587AJC par Nabuchodonosor) = déportations vers Babylone. C’est le centre religieux le plus
important pour les juifs = construits par David. C’est un tournant historique = début de la déportation
des juifs à Babylone. Beaucoup de textes parlent de cela dans la bible. Cet exil va prendre fin car
Babylone va être dominée par la Perse (538 AJC) les babyloniens sont envahis par les perses et cette
domination va être vécut comme une libération par les juifs. En Perse, il y a plus de tolérance de
religions, le monothéisme existe (le Zoroastrisme). Les lignées royales ont disparus et ceux qui vont
prendre le pouvoir = les prêtres. Les juifs vont être pris entre des influences étrangère (les égyptiens
= dynastie des Ptolémée et les syriens = dynastie Séleucides). Ceux qui vont l’emporter = les
Séleucides qui vont occuper le pays en laissant aux juifs une autonomie religieuse et culturelle = a
partir du 5ème et jusqu’au 2ème AJC jusqu’à Antioche 4 (souverain qui va imposer aux juifs une culture
grecque) = 175-164 AJC = révoltes des Macchabées (Judas Macchabées) , cette révolte réussie et
permet aux juifs de restaurer leur culte = dynastie des hasmonéens = dure 1 siècle, elle remonte au
pouvoir des grands prêtres = 142 à 40 AJC = juifs reprennent leur destin politique en main. On a en
même temps la conquête romaine. Le pouvoir des romains s’étend dans la région et progressivement
passe sous la domination romaine. On aura une série de roi qu’on appelle les Hérode (Marie et
Joseph fuient pour éviter Hérode qui tue tous les nouveaux nés de peur de l’arrivée du messie =
Nazareth à Bethléem). Ces rois sont des sortes de gouverneurs sous la tutelle des romains. A la
même époque on a aussi les représentants = Hérode et Ponce Pilate = pouvoir militaire et le pouvoir
issue des juifs. Le pouvoir est de plus en plus inacceptable pour les juifs, tout d’abord au niveau des
impôts. Les exigences du culte impérial. Pour des monothéistes, il n’est pas envisageable de vénéré
l’empereur comme un Dieu. Cela posera des problèmes pour les juifs et chrétiens = martyrs
chrétiens, personnes ne veut se soumettre au culte impérialisme. Il n’est pas envisageable de partir
en guerre pour servir un empereur polythéiste. Rome juge le comportement des juifs insupportable.
Titus & Bérénice qui choisit finalement de respecter la loi. Titus est un empereur qui va imposer le
pouvoir de Rome = expédition punitive contre les juifs = 2ème destruction du temple en 70 AJC =
début de la diaspora. Du point de vue historique on fait démarrer au 4ème S. Jérusalem n’appartient
plus aux juifs et le temple et détruit. On aura d’autres soulèvements qui seront réprimés très
durement.

La Diaspora
Plus d’unité politique ni géographique. Les juifs vont se disperser au M-orient, au P-Orient, en
Allemagne. On fait aller la diaspora du 4ème jusqu’au 19ème. Ce sont les rabbins qui vont assumer
l’instruction du Judaïsme et vont se baser sur la thora = protection de cet héritage jusqu’à la lettre du
texte. Elle doit être transmise de façon très précise. Tradition écrite = Talmud et orale = Mishua. Il y a
2 traits caractéristiques : l’approfondissement de la pensée juive (liée à cette tradition de l’étude)
on a une très haute idée de ce qu’est l’étude. Cela est lié à une tradition religieuse. Une suite
douloureuse de persécution et d’expulsion (1492 = fin de la reconquête espagnole catholique, les
juifs vont être expulsés d’Espagne, ils vont aller vers l’Afrique = nombreux au Maghreb = les
séfarades). Au cour du MA il faudrait distinguer les Séfarades et les Ashkénazes. Le sort des juifs vont
être différents. Les séfarades vont vivres pendant plusieurs siècles en Islam (jusqu’au 15ème). Au
Portugal et en Espagne les juifs vont être bien intégrés car ils sont protégés par un statut de Dhimmi
(les musulmans les protègent car ils sont monothéistes). On aura des juifs qui auront des fonctions
administratives et politiques sous les régimes des Califats. Intégration de la communauté juive. Ce
Dhimmi est donné en échange d’un impôt. Ils ont le droit d’avoir des lieux de cultes, … = habitude de
relative tolérance. Dans cet espace espagnole vont se combiner des influences chrétiennes,
musulmanes et juives = culture Mozarabes. On a Maimonide (un savant juif) qui écrit en arabe et un
philosophe qui réfléchi à la façon de conserver les cultures juives dans un livre(les livre des égarés)
qui est destiné aux juifs qui sont tentés d’oublier/perdre leur tradition. Cette période voit naître la
Kabbale = une recherche qui mêle la science, la quête religieuse et qui se sert de la science pour
sonder les mystères religieux. Les chrétiens n’ont pas la même façon de voir les choses. A p. du 15ème
on tente de convertir les juifs et on considère que leur présence est anormale => inquisition. Au
moment de la reconquête les juifs d’Espagne sont contraints de partir vers les pays du Maghreb, du
sud de la France, en hollande. En Europe du nord, en particulier en France et en Allemagne, les juifs
installés en Gaulle développent une vie spirituelle propre et notamment on a des communautés
importantes. A la différence de ce qui se passe en Espagne, ces juifs vivent isolés dans des ghettos,
en marge de la société extérieure = une loi leur interdit toutes fonctions administratives, l’accès à
certains métier, ou encore le travail de la terre. Ils sont cantonnés à certains métiers et notamment
celui de commerçant et de colporteur. De même l’église chrétienne interdit à cette époque l’usure =
prêt (considéré comme contraire à la morale chrétienne). Les fonctions bancaires et certains métiers
du négoce vont revenir aux juifs car ce sont les seules fonctions qu’on leur autorise à détenir. On a
un système qui condamne l’usure alors qu’elle en a besoin et qui donne se rôle à une communauté
étrangère. Cela va renforcer le regard déjà négatif qu’on porte sur eux. Vont se développer des
vexations, des persécutions et des souffrances nombreuses qui vont leur être infligées notamment à
l’époque des croisades. Les croisées pour s’entrainer à tuer en masse vont s’entrainer sur les juifs. On
va assister à des meurtres en masse de certaines communautés juives = purification avant de partir
en croisade = très courante au 11ème 12ème 13ème. Il ya des justifications religieuses. Le christianisme à
une fonction de missionnaire et prosélyte. Ils vont essayer de convertir de force. L’islam a une
vocation missionnaire mais différente car il faut faire une profession de foi publique (volontaire et
irréversible). Choix pris en connaissance de cause, on ne peut jamais revenir en arrière, on ne vous
force pas d’y entrer mais on vous interdit d’en sortir. On a des visions assez différentes.
L’antisémitisme sera très appuyé au MA et notamment des les périodes de la Grande Peste. Les juifs
seront accusés de cela (empoisonné les puits, meurtres rituels d’enfants chrétiens, …) = juifs sont la
cause de tous les maux qui frappent les chrétiens = théorie du Bouc-émissaire. Entre le 16ème et le
18ème le judaïsme connait des mouvements messianique (venue du messie) = issus de la Kabbale. A
cette époque l’opposition aux juifs reste marqué, notamment en Allemagne, et il faut attendre la fin
du siècle des lumières pour qu’une égalité légale et civique soit reconnue aux juifs (DDHC), en France.
Cette égalité sera reconnue dans le code de Napoléon.

La période contemporaine (19ème à Aujourd’hui)
Après le congrès de Vienne (1915) on va assister à un recul des droits des juifs et un retour très fort
de l’antisémitisme. L’émancipation et l’intégration des juifs fait l’objet d’une forte opposition qu’on
va retrouver dans de nombreuses œuvres antisémites. On a des théories qui essayent de donner des
fondements scientifiques à la notion de race = théorie de la phrénologie. On fait une sorte de
recensement et on essaye de ficher les types d’individus et d’en tirer un certains nombre de points.
Le début de la colonisation massive = début du 19ème (conquête du Maghreb par la France = vers
1800). Ces théories antisémites et racistes vont trouver un écho important parmi les intellectuels
importants français et allemands. Ce n’est pas un fait populaire uniquement, mais aussi un
phénomène qui est largement repris justifié par les élites. On a des pogroms contre les juifs en
Pologne et en Russie. On a même plusieurs partis politique en Europe qui prônent l’antisémitisme
(droite et extrême droite) = justification religieux, scientifique, … les juifs apparaissent comme des
gens qui ne sont pas solubles dans la nation même s’ils sont la depuis plusieurs siècles. Ils vont être
associés au communisme qu’à un mythe (une conspiration juive internationale). On leur prêtre des
postures radicalement inverses. Cela s’appuie sur quelques figures importantes comme Karl Marx ou
encore Rothschild. Il se développe toute une mythologie. Cette haine atteint son paroxysme durant
le Reich. De larges campagnes antisémites préparent le peuple allemand à accepter l’exclusion et la
persécution des juifs. Au fur et à mesure qu’avance la guerre les juifs sont de plus en plus
responsables des choses (présents depuis 1993), de plus en plus devient une question fondamentale
dans l’échec du nazisme. On aura :
-
Le boycott
Les pogroms, arrestations
L’extermination organisée. En Allemagne cela s’est fait à la conférence de Wannsee et deux
mois après commence la construction des camps de la mort, d’extermination
Au 19ème nait le mouvement sioniste qui est lié à la fois sur la nostalgie (= le passé glorieux d’Israël) et
le désir ardant de terre promise qui est au cœur des écritures saintes, au cœur de l’ancien testament
(Exode et livre de Josué). Ces idées vont être réactivées, ce mouvement est la réponse à l’échec de
l’intégration et l’émancipation des juifs dans les sociétés européennes et plus largement également.
Il s’agit aussi d’une réponse à la Diaspora. Réponse à la passivité de communautés juives qui ont
soufferts pendant plus de 15 siècles. Ainsi nait l’idée d’un Etat d’Israël. Ce mouvement va être
essentiellement européen (juifs d’Europe). Dans ce nouvel Etat, les juifs pourraient profiter d’une
réalisation économique et sociale. Tout au long du 19ème des pionner juifs vont acheter des territoires
en Palestine et fonder des colonies agricoles. Ce mouvement va s’intensifier suite aux pogroms
violents de Russie. Théodore Herzl (1860-1904), il va organiser le 1er congrès du sionisme qui va se
dérouler à Bales (1897). Il conçoit un programme de colonisation de la Palestine et en 1917 après sa
mort le sionisme va marquer des points car la Déclaration Balfour (d’un ministre britannique) prévoit
l’établissement d’un foyer national juif en Palestine. Cette déclaration sera importante car elle va
renforcer le mouvement du sionisme. La colonisation de la Palestine va devenir un problème aiguë
après la 2ème GM et on voit que après 15 Siècles de persécutions, d’exclusion, le point d’orgue c’est la
Shoa (6 millions de juifs exterminé pendants la 2GM). Les britanniques et les arabes de la région vont
essayer de contrôler cette immigration, parfois ils essayent de stopper cette immigration. Un
mouvement que l’on appelle Kibboutzim intensifie le développement du pays. Ce mouvement va
être un modèle communautaire fondée sur des principes moraux et religieux = favorable au
développement des colonies et de l’agriculture, ce qui va permettre le développement des cultures.
L’extension de ces colonies et de ces communautés va aboutir à des conflits sanglants, c’est la raison
pour laquelle l’ONU va voter un plan de partage (Palestine entre arabes et juifs) au moment de la
Décolonisation. En mai 1948, David Bengourion proclame la création et l’indépendance de l’Israël et
tenter de s’imposer à ces voisins arabes = de nombreux conflits. Les plans n’aboutissent toujours pas.
3. dd
B. Le Christianisme
Le christianisme à l’origine se présente comme accomplissement et le dépassement de l’ancien
testament et de la loi juive. Ces cette fois en JC qui constitue le centre du christianisme. L’existence
de JC est directement liée au salut de la création et de la rédemption de l’homme.
A) Les pcpes
Le MA est un tps majeur ds l’élaboration du christianisme et de ces dogmes ds une série de concile à
partir du 4e s. Concile : réunion de ts les évêques, qui a pour fonction d’établir les dogmes. Au départ,
cette église est entièrement unifiée, et c’est pour cela qu’on dit qu’elle est œcuménique. A partir de
cette période vont se définir les dogmes pcpaux, parmi le dogme central, il y a la notion de trinité,
cad l’existence de dieu unique en 3 pers. Au centre on a le fils, qui donne sont nom au christianisme,
et à 2 nature, il est à la fois fils de l’H et fils de Dieu. On aura des hérésies, cad des courants non
conformes à la doctrine unitaire du christianisme, et qui montrerons le contraire. Le monophysisme
par ex. On voit qu’elles ont un rôle important, car elles exigent qu’elles répondent aux ??. On se pose
la Q° de la nature du Christ. Le christianisme a des similitudes avec le judaïsme. Il y ajoute mm
certains livres qui ne sont pas ds la Bible des Hébreux. Jésus est considéré comme fils de dieu pour
les chrétiens. A sa mort, il remet sont esprit ds les mains de sont père. Saint Esprit : définit comme
élément créateur qui fonde la tradition et l’ordre, et le S E est reconnaissable à ses œuvres. Apparait
pour la 1ere fois à la Pentecôte. Le mom où les apôtres sont envoyés en mission. Le dogme de la
Trinité se met progressivement en place et est affirmé au Concile de Constantinople en 381. Parmi
les autres éléments importants de définition du christianisme qui sont établit au MA. L’eucharistie et
la messe sont reconnues par els protestants. Les catholiques vont conservés les 7. Ce chiffre est lié à
l’idée de perfection et de plénitude. Il y a d’autres croyances, comme celle à la fin du monde qui ne
correspond pas à une idée négative, car elle correspond au retour du christ, mom où les chrétiens
seront sauvés. En réalité, pour les chrétiens, cette idée est compensée par la vie éternelle. La
parousie, c’est le retour du Christ à la fin des tps. L’H est crée à l’image de dieu, ms à la différence de
ce qui est déjà ds le judaïsme, il a une unité, il est à la fois corps et esprit, pour Paul et les pères de
l’église, vont affirmer un dualisme du corps et de l’âme. Le corps est l’enveloppe charnelle qui
renferme l’âme. L’ascèse : pcpe ascétique, ça peut ê le jeune . Consiste à châtier le corps, ou du
moins à montrer la domination de l’esprit sur le corps. Va s’exprimer chez les 1er moines, qui vont
s’isolés et habité ds le désert : c’est ça l’ascèse. Le christianisme souligne par ailleurs la liberté de l’H
et aussi sa nature corrompue. C’est le seul des 3 monothéiste d’associé le mal sur terre au péché
d’Adam et Eve au Paradis. Par nature, dès sa naissance, tt H est marqué par sa corruption, sa faute
originelle. Ce n’est pas le cas ds les autres religions, où chaque H est resp de ces actes, mais n’est pas
voué par nature à ses actes. A cette faute originelle répond le rôle rédempteur du Christ. La liberté
de L’h présuppose aussi l’amour du prochain, et parfois contre soi mm. C’est ce que dit le Christ ds
son serment sur la montagne où est exprimée le plus clairement la morale chrétienne. L’amour
universel des H est un moy de perfectionnement des ind, cette croyance, et cet ordre nouveau que
veut faire advenir le Christ constitue une rupture avec le judaïsme, et cela à des implications assez
fortes, au-delà de la non violence, puisqu’il nous dit d’aimer jusqu’à nos ennemis. Quel est le mérite
d’aimer ceux qui nous aiment ? Ds la relation entre l’H et Dieu, on va voir l’interprétation de la grâce,
et selon qu’on est chrétien catholique et protestant, on va avoir des pts de vues très différents sur
ces Q°, cad est-ce que l’H participe par ses act°, à la grâce, au fait qu’il va ê sauvé ou maudit. Pour les
catholiques, il est q° de participer à ses act°, pour Calvin, qq soit la direct° des H, on suivra la destin°,
car les H sont liés soit au Salut, soit à l’enfer.
Jésus et le début de l’Eglise.
Jésus se présente comme modèle, il est le chemin, la vérité, la vie. La vie de Jésus est composée de
récit légendaire. 2 sces majeurs de l’histoire de jésus, d’un côté les 4 évangiles : Matthieu, marc, Luc
et jean. De l’autre, on a des récits apocryphes n’appartiennent pas au canon des écritures, ms ils
existent, et c’est ces récits qu’on considère comme légendaire. L’enfance, et la naissance du Christ,
on n’en parle pas beaucoup ds l’évangile. On considère qu’il à vécu 33 ans. On oppose également les
3 premiers évangiles, synoptique, au dernier qui est celui de jean. On a réalisé qu’ils étaient très
proches les uns des autres. Celui de Jean est un évangile un peu plus tardif, est parle de l’hist du
Salut, sa dimension est donc nettement plus spéculative. Jésus est dc le fils d’aîné de Joseph et de
Marie qui vivent à Nazareth. Mais chez Matt et Luc, le Christ naît à Bethléem, de façon que la
prophétie de Michée, il est dit que le Messie doit naître à Bethléem. Jésus est né en -6 – 3 av lui mm.
Il a ss doute exercé le métier de son père, ms ces qualités exceptionnelles. Ces klité exceptionnelles
sont évoquées ds sa jeunesse, on le manifeste ds un récit…..,, ??? En réalité le Coran va plus loin, car
il prête à Jésus la parole dès la naissance. Jésus s’appelle ISSA. Le début de la vie apostolique de Jésus
est liée à la rencontre de JB, exécuté par Hérode, ce qui donne lieu à la célèbre hist de Salomé,
reprise en littérature au 19e s C’est vers 30 ans que Jésus débute son acta publique, et elle dure entre
1 et 3ans. Il prêche en Galilée, sur le bord du lac de Tibériade. Il guérit les malades et jouit de
l’hospitalité de ses partisans. Jésus ne fut dc ni un ascète, ni un ê insociable, c’est un H du peuple qui
prêche ds une langue imagée, ms simple et claire, notamment ds des paraboles à la portée de son
auditoire. On voit dc que jésus minimise l’importance de l’érudition, il enseigne un évangile pratique,
quotidien, fondé sur l’amour du prochain. Son mode de vie, son prestige, vont lui attirer l’attention
de pharisiens (secte juives assez formaliste). Ces pharisiens et les docteurs de la loi vont lui mettre un
procès pour blasphème, le condamné à la crucifixion, avec l’accord de Ponce Pilate, procurateur de
Judée. A ce moment là, commence la passion, c’est la raison pour laquelle la passion nous fait
souffrir. La passion du Christ, de la condamnation jusqu’à la crucifixion. On dit que tandis que Jésus
mourrait ds d’atroces souffrances, le pays plongeait ds les ténèbres. On considère que Jésus est
descendu aux Enfers, il est ressuscité, et il va apparaître d’abord à des femmes, hors du tombeau. Il
invite à propager la bonne nouvelle ou l’évangile(en grec). Jésus est un ê de parole dt on rapporte les
propos ds l’évangile. C’est le verbe qui c’est fait cher. C’est aussi l’intelligence du monde (logos grec).
Il faudrait envisager la forme de ses paroles, adaptées à des gens simples. C’est parmi eux qu’il va
recruter ses disciples. C’est un modèle pour les chrétiens, et c’est par lui que les chrétiens sont
appelés à la vie éternelle. C’est dc que Jésus n’exige pas une connaissance ms une imitation de son
ex, il est la voie à suivre, faisant plus appelle à la religion qu’à la générosité de L’h. Il va ê le martyr.
Les Républicains, agents du fisc, ts ceux qui sont mal vus par les juifs, Jésus va les sauver ou les aider.
Le mess de dieu se fonde sur le refus de la force et de la violence, sur l’amour du prochain. Jésus se
présente comme celui qui vient racheter le péché du monde, et est présenté comme l’agneau de
dieu. Il va jusqu’à prêché la non violence, ms l’amour de l’ennemi. A l’époque des 1er chrétiens va es
développer le culte des saints, car les H sont invités à imiter le christ, à participer à sa Sainteté. Dès le
2e s, on voit des martyrs chrétiens persécutés ds l’empire romain, alors que le terme de saint était
réservé ds l’antiquité pour les dieux et les héros. Ce terme va qualifier les H lorsqu’ils imitent le
Christ. On voit bien qu’on a affaire à un modèle qu’on doit imiter, et c’est ds cette mesure que les
chrétiens vont fonder les ordres. Dans l’église primitive, le modèle est plutôt ascétique, fondé
notamment sur le célibat, qui est présenté par st Paul comme le signe d’une pureté de l’esprit. Le
christianisme condamne la sexualité comme la marque mm de la corruption humaine. Les 1er moins
qui vont vivres en Palestine fondent leurs choix sur le refus du monde. Ils vont ainsi vivre ds le désert.
Ce monachisme oriental est différent du modèle occidental, qui lui est plus fondé sur une
organisation cléricale. On fait en Occident la distinction entre ceux qui sont ordonnés(les pères), et ce
qui ne sont pas ordonnés(les frères), et assume des fonctions ms non religieuses, ils assument les
tâches pécuniaires. Au 5e 6e s, l’ordre Bénédictin, fondé par Benoit de Nursie(480-547), et St benoit
va fondé cet ordre sur prie et travail. Elle va ê instaurée en Italie, à tte l’Europe ensuite à la fin du 8e
s. Il va devenir l’ordre le plus important et le plus influent. Ces ordres se construisent en dehors de
l’église, ms ss l’autorité de l’église. Ils ont un prestige moral ss équivalent au sein du christianisme.
Cette habitude de vie explique aussi les constructions qu’ont faites les Bénédictins. Ttes les 3h, il faut
aller prier. Au 10e et 11e s, on a un gd courant réformateur, et un nouvel ordre qui va ê fondé, l’ordre
de Cluny. C’est un ordre fondé contre la sécularisation des ordres anciens. Au moment de la création,
on a des val spirituelles très fortes. Puis au 11e s, la réforme cistercienne de Bernard de Clairvaux. On
peut citer aussi, l’ordre des Franciscains, de St François D’Assise. Ces frères mineurs sont engagés ds
un idéal chrétien de pauvreté ou de soins apporté aux malades. Certains ordres vont ê piloté par
Rome. La fondation de l’ordre des Jésuites, et cette création est celle de St Ignace de Loyola. C’est ce
qu’on appelle la compagnie de Jésus, qui va ê très puissante au 16e s et au 17e s, notamment ds les
missions qui vont ê fondées en Am latine, ms vont aussi ê chargé des reprises en main de l’église des
fidèles, dans les contre-réformes, à partir du concile de Trente. Ce concile est très important, car
c’est l’un des fondements de l’art baroque, le genre de la vanité, le thème du mementomoris. Il va
montrer les tps dans lesquels les protestants son en train de vivre, et le moment des guerres de
religions.
B) L’histoire du christianisme

L’église primitive et l’empire romain
L’empire romain : au départ, le christianisme n’existe que ds l’espace juif. Le christianisme au départ
est une secte juive. C’est l’une des justifications données de l’antisémitisme. Paul, autrefois
persécuteur des chrétiens, le plus ardent défenseur du christianisme. Il oriente le christianisme vers
les païens. Saint Paul : C’est un grand connaisseur de la philosophie juive et grecque = fonde
christianisme et l’idée que le chrétien se justifie par sa seule foi. Ces épitres (caractère public) aux
romains, aux corinthiens. Certains évangiles sont écrits pour les juifs et sont repris dans le
christianisme, il ne met pas l’accent sur les mêmes aspects. Il est l’organisateur, le missionnaire le
plus important de l’église primitive. Ils vont essayer de lutter contre une forme de dispersion =
établissement le canon des écritures, mettre en place la succession des apôtres, instaurer la fonction
d’évêque (qui vont se retrouver dans les conciles œcuméniques) ils sont élus par les chrétiens et non
pas par Dieu => rôle important. L’église va se faire plus intolérant à l’égard des dissidents, et tous
ceux qui ne correspondent pas à l’image. Le cœur du premier est plus oriental (en méditerranée,
Afrique du nord). L’église va lutter contre les hérésies => Arianisme (4ème 5ème S), Monophysisme
(6ème S). Les relations entre la religion juive et chrétienne deviennent plus tendues. Le christiannisme
se sépare de la religion juive et les regards des religions sont plus durs, elles ont tendances à
accentuer leurs différences. Avec Paul, se développe un héritage grec. Après une période de
persécution, la pensée romaine va nourrir le christianisme et le légitimer = il va devenir admis et
religion d’Etat à la fin du 4ème.

L’église orthodoxe et byzantine
Constantinople va devenir et est considérée comme la 2nde Rome et va Byzance va connaitre un essor
militaire et culturel, on va atteindre l’apogée au milieu du 6ème S sous l’empereur Justinien (527-567).
Le patriarche de cette communauté se trouve renforcé par cette situation. Cette église (orthodoxe)
qui va s’étendre vers l’espace Slave = l’Europe de l’est, affirme la majesté des personnes divines et
elle considère que le saint esprit n’émane que du père et non du fils (filioque). Il va connaitre un
reflux par l’apogée de l’Islam (7ème 8ème S), cette affaiblissement est lié à des causes externe et puis
des causes internes (8ème 9ème S = iconoclaste : briseurs d’images => cela va diviser en 2 l’empire des
familles pour et d’autres contre les images, on a une pratique ancienne de l’adoration des images, il y
a un risque de tourner l’amour, la foi pour Dieu vers des images, « est-il possible ou non de
représenter Dieu ? »). Au 10ème S Byzance va connaitre un 2ème âge d’or mais les siècles qui suivent
sont marqués par diverses choses et notamment le chiisme (division de l’église d’orient et de
l’occident) 1054 = question centrale est celle de la primauté du pape. On a des questions politiques,
et le fossé va s’étendre avec les croisades car l’occident et l’orient au lieu de s’allier, se soutenir, se
divisent et vont se nuire dans un combat contre l’Islam. Constantinople en 1453 tombe aux mains
des turcs (dynastie des Seldjoukides). Cette église va survivre et vivre sous le régime des Ottomans et
la tolérance n’est pas la même que sous les califats en Espagne. Au moment où Byzance est conquise
c’est Moscou qui va jouer le relais = 3ème Rome. Moscou se voit comme refuge et héritière de
l’orthodoxie. Le Tsarisme reprend d’ailleurs au modèle byzantin son modèle d’union entre le religieux
et le politique et reprend la notion de religion d’Etat = le Cesaro-papisme (mélange le pouvoir
politique = césar et le pouvoir religieux = le pape).

L’église d’Occident au MA
En occident le MA commence par la lutte contre l’Arianisme, conversion des germains et conversion
des peuple du nord. Les barbares vont se convertir au christianisme et vont adopter les valeurs. Il va
y avoir une fusion entre le modèle des germains (plutôt militaire) et le modèle chrétien. On fait la
distinction entre le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel. La période Franque (dbt du MA) =
marquée par cette christianisation. C’est les Francs qui s’imposent en Europe et vont se faire
champions du christianisme. A p. 8ème 9ème S le pape se détache de Byzance et va vers la dynastie des
Carolingiens (Charlemagne) = de courte durée et va s’effondrer au cours du 10ème S = modèle féodal
(pouvoir dispersé). Fin 10ème S = fin et querelle des investitures entre le pape et le roi germanique
(qui doit nommer les évêques ?). Papauté va se réformer au 10ème 11ème S = cela correspond à
l’apogée de la Papauté (le pouvoir du pape est à son maximum). Fin 11ème S les papes vont lancer les
croisades notamment le Pape Urbain et il y aura une série de croisade fin 12ème S et dbt 13ème.
Possessions du pape = importantes (Etats pontificaux = fausses donations de Constantin et le pape va
ajouter un nombre de choses pour augmenter ses richesses). L’essor du monachisme = les ordres qui
se développent entre le 10ème et 13ème S. Dvpmt de l’érudition scolastique = moment où sont fondées
les universités : théologie, le droit canon, le droit, la médecine. Il s’agit aussi d’un signe du contrôle
de l’église sur le savoir. C’est à cette époque que fleurissent l’art roman et l’art gothique
(cathédrales), Dvpmt des villes. Les monastères et universités = lieux de culture = impossible de
dissocier enseignement et religion. Les intentions du pape se réduisent entre le 13ème et 14ème (Peste)
= fin des progrès éco, spirituels. L’église va se déchirer de l’intérieur = querelle des papes d’Avignon =
3 papes en même temps = Transférés en Avignon et tombent sous la domination du roi de France. On
va avoir jusqu’à 3 papes en même temps : 1 à Rome, 1 en Avignon, 1 à Pise = 1378 -> 1415. Puis c’est
le moment de la renaissance là où la papauté retrouve sa puissance mais est marqué par un
mouvement de sécularisation (quand le pouvoir et valeurs religieuses ont tendances à être assumés
ou devenir laïque, pouvoir de l’église est assumé par des gens qui ne sont pas des religieux) et
certaines valeurs anciennes semblent s’être perverties = intrigues politiques et une réelle immoralité
au cœur de la papauté = Simonie (acheter des charges) et népotisme (placer qq1 de sa famille à un
poste). Les papes cherchent à fonder des principautés italiennes au profit de leurs familles = les
Borgia et les Médicis.

La réforme
Les réformateurs vont partir de cette critique et des excès et de l’immoralité de la papauté. Ils sont
animés par la recherche du salut des âmes (évités tous ce qui pervertis les âmes) et en même temps
par la prospérité de la doctrine chrétienne qui s’est pervertie sous l’effet de la papauté. Ils vont
condamner les tendances à la sécularisation de l’église ainsi que l’immoralisme de l’église, son luxe,
ses abus de pouvoirs. On fait de la foi une affaire plus personnelle, la dévotion est en train d’évoluer
car le culte romain catholique est de plus en plus éloigné des chrétiens. On va favoriser une lecture
personnelle de la Bible, la foi devient une affaire personnelle liée à la liberté de conscience et les
réformateurs veulent retrouver le message originel.
« Sola Fide, Sola Scriptura, Sola Gratia » :
 les réformateurs considèrent que seule la foi fait le chrétien (= appartient à la religion)
 il faut revenir au message de la bible et débarrasser l’écriture de tous les ajouts ultérieurs et
des Dogmes
 la grâce seule = c’est Dieu qui détermine ceux qui vont être sauvés et ceux qui vont être
damnés, seule la grâce de Dieu peut sauver le chrétien.
14ème et 15ème S : Certains réformateurs sont animés par des réformes avec une foi individuelle. C’est
un rapport individuel que chacun entretien avec Dieu = John WYCLIF (anglais), Jean HUS (Pragois),
SAVONAROLE (italien). Ces personnages vont finir bruler car ils sont jugés hérétiques, ils préfigurent
la réformes, le mouvement de la réforme est un chiisme = catholique reconnait l’autorité du pape et
le christianisme et non. Martin LUTHER rédige et publie les 95 thèses de Wittenberg en 1517 et c’est
à partir de là que va commencer une polémique. Il s’en prend à la pratique des indulgences = très
courante dans l’église, on peut acheter le droit d’atténuer sa peine dans l’au-delà. Il y a un calcul des
années de purgatoires et l’on peut soit faire des bonnes actions, soit payer. Les réformés trouvent
cela scandaleux car ce droit n’appartient qu’à Dieu. Par la suite ces thèses vont être complétées dans
des écrits politiques. Le pape réagit à ces 95 thèses et menace de le bannir dans une bulle papale.
L’opposition va devenir de plus en plus violente. Le pape va essayer d’envoyer plusieurs menaces, le
pape exige plusieurs mesures et certains personnages influents vont protester = les protestants,
refus des demandes du pape. Il va en faire l’image de l’antéchrist. L’histoire se complique car les
protestants sont soutenus par les princes allemands (les saxes) et les guerres vont opposer les forces
allemandes (qui soutiennent le protestantisme) et les forces catholiques (Charlequin qui soutient le
pape). Les luthériens vont l’emporter en Allemagne et dans les pays scandinaves. Ulrich ZWINGLI va
entamer une réforme et il a des points communs avec Luther et surtout avec les anabaptistes. On va
avoir des cantons protestants. Ce dernier repas institue une pratique habituelle, le partage du pain et
du vin. Pour eux c’est un repas de souvenir. Pour les catholiques considèrent que le Christ est présent
dans l’Eucharistie. Une guerre va opposer les cantons catholiques et protestants. Zwingli sera tué
durant une bataille. On a aussi J. CALVIN (1509-1564) c’est le plus extrémiste, le plus jusqu’auboutiste. Il a radicalisé la doctrine des précédents réformateurs. Il défend la doctrine de la double
prédestination = hommes se destinent soit au salut, soit à la damnation. Cette double destination est
écrite et les hommes y peuvent rien, seul Dieu accorde la grâce. Il faut une vie qui soit agréable à
Dieu. Cette doctrine va s’imposer en France et aux Pays-Bas = lutte contre la domination espagnole.
En Ecosse, on a aussi un prédicateur qui s’appelle J. KNOX qui va reprendre en partie la doctrine de
Luther et va même prêcher une réforme même en Angleterre. A cette période GB et PB = puissance
maritime = exportent les valeurs Calvinistes = valeurs protestantes en AM du No. Une situation
particulière : la situation anglaise. En effet, après diverses querelles entre le pape et Henri VII et
notamment sur la question de son divorce, le roi fonde l’église anglicane et sous son autorité choisi
une religion intermédiaire entre catholicisme et protestantisme. Par la fin le protestantisme va
l’emporter. Edouard VI et Elisabeth I vont le soutenir. D’autres courants extrémiste de la réforme
sont à noter : en Allemagne = réforme très réformateur et violent => la G. des paysans (T. MÜNTZER).
La reforme sera plus sociale car les paysans défendent et revendiquent des progrès et cette branche
de la réforme ne sera pas soutenue par Luther et il s’y opposera. G. des paysans entre les grands du
royaume qui seront soutenus par Luther et les siens. Cela va marquer un temps d’arrêt car il se
désolidarise à la cause des paysans, il va inviter les souverains, les nobles à faire la guerre contre les
paysans. Il va promettre l’au-delà pour ceux qui vont se battre contre les paysans alors
qu’auparavant il condamnait cela. Cette réforme va être suivie d’un mouvement que l’on va appeler
la contre réforme. Concile de Trente (Italie) = 1545-1563. Ce mouvement va supprimer un certains
nombre d’abus et renouveler les bases catholiques : c’est le cas pour la forme des sacrements, le
célibat des prêtres. On a une réforme des ordres et du catéchisme romain. On va lutter contre un
certain nombre d’abus. Fondation de l’ordre des Jésuites en 1540 => I. de LOYOLA on leur accorda la
direction des universités, d’un certain nombre de collèges, des grandes institutions culturelles et
notamment des missions dans le nouveau monde. Le premier pays chrétien du monde = BRESIL. Le
catholicisme est en nette diminution. Les premiers lieux de pèlerinage = Mexique, France (Lourdes).
Cette réforme a marqué l’âge baroque. Rôle fondamental de l’image dans le catho. Dans la peinture,
dvpmt de thèmes religieux = la Vanité (un personnage médite sur son existence), le Memento Mori
(rappel toi que tu vas mourir), on retrouve des scènes de l’ancien et du nouveau testament (Rubens)
et aussi dans la littérature = Chassignet et Sponde (« sonnets sur la mort » faut se concentrer sur les
moments de la mort pour se tourner vers l’au-delà, la vie nous guide simplement de mourir) et
d’Aubigné (du côté protestant, représentant de l’art baroque = « les tragiques » = dramatique
l’oppostion entre catho et protes, assimile jugement dernier à Satan, ce livre doit émouvoir) vont
développer Memento Mori. La fonction de la littérature, de la peinture = émouvoir. On reproche à
ces mouvements un certains nombre de choses. Il reproche la persécution des hérétiques, les fastes
du baroque = art de l’exubérance. De même les procès de sorcelleries. 17ème = dvpmt de la
superstition.

Le christianisme des lumières à nos jours
 Les lumières et la critique des symboles
Les lumières sont liés à la critique de la religion. Mouvement Athée mais c’est faux Rousseau ou
Voltaire ne le sont pas. N’a pas besoin d’une révélation surnaturelle. Au sein du Catho et du Protes
est que à cette époque s’installe un principe de souveraineté nationale = pays adopte la religion de
son souverain. Du coté Catho on remarque une nationalisation de la religion subordonnée à celui de
l’Etat. On assiste à une progressive sécularisation 18ème – 19ème. L’église perd le contrôle de l’esprit et
de l’enseignement. Parallèlement à cette perte de pouvoir politique (suppression et nationalisation
des biens du clergé, séparation entre l’église et l’Etat), le christianisme = reproche dès le 19ème. Ce
dernier est perçue comme une entrave à liberté intellectuelle et une entrave aux progrès
scientifiques = beaucoup de courants matérialistes vont s’opposer à cela. Plusieurs grandes figures
vont marquer cette critique = Auguste COMTE (1798-1857) -> scientologue, fondateur du positivisme
scientifique : lois des 3 stades = dans notre humanité il y aurait 3 stades et l’homme n’est pas la
phase ultime. C. DARWIN (1809-1882) = vont mettre au point la théorie de l’évolution = met en cause
les croyances bibliques notamment l’âge du monde et la croyance dans la création divine (un homme
fait à l’image de Dieu). Un fondement important car on croyait que le monde a été créé il y 5000ans.
Cette théorie est contestée aux US. Une partie de la pop pense qu’il ne faut pas enseigner la théorie
de l’évolution (Sarah PALINE = défend cette idée de créationnisme). Ce sujet a été critiqué dans la
moitié du 18ème siècle. Ludwig FEVERBACH (1804 - 1872) présente la religion comme auto aliénation
de l’homme et sera repris par plusieurs penseurs aux 18ème = Marx, Engels = religion = l’opium du
peuple. Ces 2 personnes ajoutent que la religion est un obstacle aux combats politiques de l’homme.
Cette critique sur le fond s’inspire sur des évènements économiques, socio et culturels. F. Nietzsche
(1844-1900) reproche au christ d’avoir imposer une morale d’esclave fondée sur le ressentiment, la
faiblesse et la médiocrité. Tout ce qui fait la grandeur du christ (amour du prochain, …) tous ces
éléments s’opposent au libre épanouissement des individus et la morale qui s’appelle le surhomme,
un homme puissant et artiste qui laisse s’épanouir ces qualités propres. On pourrait rajouter S.
KIERKEGARD (1813-1855) = il a voulu rénover le protestantisme de l’intérieur en le débarassant des
formes intérieurs du christ’. Il annonce un mouvement qui s’inspire de lui, il inaugure le mouvement
de l’existentialisme. S. FREUD (1856-1939), il considère les images du surmoi comme des
représentations patogènes. Les représentations religieuses sont le symptome de notre psychisme,
c’est une forme de critique profonde de la religion et du religieux.

Les églises du 19ème au 20ème
Après le congrès de Vienne (1815), condamner les acquis révolutionnaires (cad les mouvements de
libéralisme, socialisme et démocratisation) et ceux de la science, la croyance dans le progrès. Il faut
attendre pour que le Christ’ et le protes’ s’ouvrent à la question sociale. Rome va devenir le lieu de
refuge de tous les courants réactionnaires et une grande rigidité marque la religion catho. L’église est
figée sur ce principe et ne participe pas à cela. Elle entreprend des mesures disciplinaires contre les
théologiens participants à cela, centralisme forcé à Rome = « Syllabus »(1864) = condamne les 80
erreurs modernes (on y retrouve des idées contre le progrès, … soutient la monarchie). « L’index » =
catalogue des livre interdit. « Le Dogme de l’infaïbilité papale » 1870 = provoque de graves conflits et
aussi au sein de l’église catho. Une bataille scolaire va avoir lieu en Belgique et en France car la
religion n’accepte pas la république. (19ème = 1815-1848, fin de l’ère napoléonienne = Restauration /
1848 - 1851 = II république, Coup d’Etat de Napoléon III 1852 – 1870 = II empire / 1870 - 1940 = III
république.) Le catho va être réactionnaire et va condamner sans nuances les principes
démocratiques ce qui va la rendre impopulaire aux US ou au Portugal ou Italie. Image très dégradée,
tous les mouvements auront un aspect anticlérical (très opposé au clergé). En Italie l’église perd son
pouvoir car le Pape un nafer pontificaux 1870. En Allemagne, BISMARQUE …. Il faut attendre la fin du
19ème pour que le catho établisse une doctrine sociale. L’ouverture de la fin du 19ème sera de courte
durée car on assistera a un truc antimoderne jusqu’en 1862. Côté orthodoxe église a connu de
nombreuses persécutions Au cours de la révolution bolchévique. Ces persécutions seront très fortes
encore sous Staline (jusqu’à 53). Les églises de rome vont avoir des rapports ambiguës avec la
démocrati et avec les régimes républicains, elle va s’engager dans des mouvements profachisme à p
des années 20 en France « l’action française ». l’église ne s’est pas opposée au socialisme seul
quelques courants catho vont opposer des resistances aux Portugal et dans les didactures d’AM
latine l’église s’impose jusqu’aux années 1970. Après 1945 = dvpmt plus facile de la démocratie et de
nbx mouvements sont pour cela = mvmt œcuméniques. A p du concile de Vatican 2 (1962 – 1965)
l’église s’ouvre sur le monde moderne et reprend du terrain sous JP II vrai aussi du coté protestant =
progrès liés a Vatican II n’a pas débouché à une modernisation du Catho. On lui reproche d’être en
marge et en retrait de l’évolution du monde moderne. L’église semble assez en retard. « La chute du
British Muséum » David Lodge.
C. L’Islam
A) Les principes
3 des dernières religions apparus, message de Dieu délivré a Mahomet par l’ange Gabi. Née à la
Mecque 622 = an 1 de l’Islam. Abraham = père des 3 monothéismes. Il est pour les croyants dans la
continuité du judaïsme et du christ’ qu’il confirme et complète à la fois. L’Islam reconnait la tradition
Judéo-chrétienne = Moïse (Moussa), Jésus (Issa). Le Coran mais il y a d’autres livres qui
appartiennent à la tradition sacrée = feuillés d’Abraham, la Torah, l’évangile, le livre des psaumes. Le
Coran est considéré comme la révélation éternelle = Charia, il mêle la religion et vie concrète. L’islam
n’entre pas en contradiction avec les autres monothéismes, on retrouve une forme de correction des
précédentes religions dont l’Islam reconnait les prophètes. Abraham (Ibrahim) considéré comme le
père des 3 religions, Moïse (Moussa) et Jésus sont présentés comme des prophètes. Islam =
prolongement de la religion chrétienne. Les musulmans nient la divinité de Jésus, ne reconnaissent
pas sa crucifixion, ils refusent d’admettre sa nature divine, Dieu est unique et non un Dieu en 3
personnes. L’islam reconnait la révélation première, l’alliance de Dieu avec Adam, mais pas la notion
de péché originel. L’islam souligne l’harmonie avec la révélation divine et la raison naturelle de
l’homme. Au cœur de la croyance des musulmans, il faut repartir de la vie du prophète pas
seulement car le prophète révèle la parole (délivré par Jibril = ange Gabriel) mais car la vie du
prophète est la source de toute une tradition. Mahomet incarne un rôle principal, sa vie est un
modèle (né en 570, travailler pour une riche veuve qu’il va épouser et vers ses 40ans il eut ses
premières apparitions comme dans la sourate 96, il voit en rêve l’ange Gabriel qui lui révèle
l’existence de Dieu et lui ordonne de l’étudier. Il commence par résister aux messages avant de
l’accepter. Avant à Médine puis à la Mecque. En 610 il apparait pour la 1ère fois à la Mecque et se voit
comme un réformateur de la société. Il va devenir l’objet de campagne de diffamation, il va prêcher à
la Mecque, rappeler les principes moraux et il va rompre avec ses habitudes et sous l’effet de
l’opposition, il va émigrer à Médine avec ses compagnons = l’Hégire 622 = l’an 1 de l’Islam. = un point
de rupture avec les modes de vie, Mahomet va profiter de l’opposition très forte qui existe entre la
Mecque et Médine. Son prestige à Médine va s’accroitre et son rôle va évoluer. Après avoir été un
prophète en matière religieuse, il va devenir un homme d’Etat avisé. Mahomet élabore en 623 la
première loi qui réglemente la communauté. Cette confusion des 2 rôles (religieux et politique)
explique l’accès difficile de certains pays musulmans (Turquie=Etat Laïc en 1953). Les mecquois
assiègent Médine. Il va céder devant la pression des mecquois mais il va réussir à les repousser, il va
obliger ses ennemis à se retirer. Il va reprendre le combat et porter atteinte à la Mecque et
l’emporter sur les Mecquois. Il va se montrer magnanime avec les hommes et détruire tous les idoles
polythéistes. Ap de cette victoire remporté, il va établir les règles que devront suivre les musulmans,
il va instituer le pèlerinage à la Mecque. Il y a d’abord la période du prophétiste et celle du chef
d’Etat visionnaire, la nature même des révélations qui lui sont faites 2 sortes de révélations. Il faut
retenir que l’enseignement de Mahomet fut tourné vers la vie terrestre et en accord avec sa vie. La
vie religieuse et la vie terrestre doivent être en harmonie, en accord. Mahomet c’est une vie
singulière mais c’est avant tout celui qui révèle la parole de Dieu, le Coran = révélation immédiate de
Dieu = 114 Sourates de longueurs différentes et qui ne se suivent pas de façon chronologiques. Son
utilisation est difficile, on a une forte concentration du moment de l’écriture mais l’organisation est
différente faite généralement en fonction de la longueur. On distingue 4 grandes séries de
révélations (4 première = à Médine et la dernière = à la Mecque). Il arrive parfois que certaines
révélations se contredisent entre elles. Il arrive qu’il y ait des ajouts. Ce qui explique que parfois on
retrouvera sur certains thèmes des idées différentes, voir contradictoire. Le Coran est écrit en arabe
et est considéré comme étant de source divine ce qui explique que la traduction n’a pas toujours été
voulue et qu’on a été attentif à préserver la lettre. Les musulmans sont définis par une croyance et
les arabes par une langue. Il y a des arabes chrétiens ou juifs. Un arabe = parle la langue arabe et un
musulman = celui qui croit. Les pays les plus importants du monde musulman ne sont pas des pays
arabes= Indonésie, Inde, Pakistan. Cela est une particularité de ces 2 visions. On considère que le
monde arabe = ¼ du monde musulman. Les révélations mecquoise (avant 622) sont essentiellement
liées à la croyance, à la religion => convertir les non croyants et apprendre sur les tourments qui
attendent les infidèles dans l’au-delà. Les révélations Médinoises sont celles de la lutte pour
l’indépendance de l’Islam et on a un certain nombre de règles politiques. Révélations = plusieurs
années mais au regard des autres religions = concentration de l’écriture, car la forme que nous
connaissons aujourd’hui sur le Coran = le Calife. La révélation a été considérée comme
définitivement accomplie, on a plusieurs siècles d’histoire, de prophètes. On a une concentration
plus importante dans la vie de Mahomet et cette révélation va être mise par écrit. La Sunna = la
tradition, on donnait à la Sunna un rôle très important. Au 9ème siècle vont être rédigés les Hadîts =
compléments des codes, règles de vie, législation du Coran = la 2ème source de l’Islam et ils se fondent
sur la vie du prophète.
B) Caractéristiques de la croyance des musulmans
L’islam est très fortement contre le polythéisme et est pour l’unicité de Dieu. Le péché capital est le
polythéisme. La trinité = une sorte de polythéisme déguisée pour les musulmans ou encore le culte
des saints sont fortement réprimés par l’Islam. Pour les musulmans il existe cependant des créatures
entre Dieu et les hommes : les anges (serviteurs de Dieu), les Djinns (génies à mis chemin entre dieu
et homme) et le Diable (Iblis). Parmi les caractéristiques de la croyance, les principes de la
prédestination sont évoqués. Est-ce que la vie est marquée par la prédestination ? la création est une
création permanente de Dieu. Dieu est dans l’histoire et il continue à inventer le monde, de sorte
que tout ce qui arrive à l’homme est voulu par Dieu. Les théologiens estiment que Dieu à tous prévus
mais l’homme est libre. L’idée même de loi suppose la liberté de l’homme. On a tendance à
concevoir la loi comme quelque chose qui encadre la liberté mais non c’est ce qui la fonde. Comment
pourrions-nous imaginer l’existence de la loi si on ne présuppose pas la liberté ? Si nous n’avons pas
de choix, la loi ne sert à rien. La loi suppose la liberté, cela est vrai sur le plan éthique, le plan moral.
Quand à l’au-delà, les délices sont décrites avec sensualité tout comme les châtiments, langue Coran
= très littéraire, très belle = une grande variété de pays, règles, lois, régimes. Les gens d’aujourd’hui
sont loin de maitriser l’arabe littéraire. On dit qu’il s’agit d’une religion accessible car elle nie la
nécessité de la caste. On n’a pas une idée de hiérarchie, il y a une sorte de force transcendante. Allah
est grand, il y a une infinie distance entre Dieu et les hommes = forme d’égalité des hommes devant
Dieu. Ces grands spécialistes : les Oulémas. On fait appel à ceux qui ont étudié, ils peuvent parler en
spécialiste de la loi ou de la religion parce que vous l’avait étudié. On n’a pas comme dans le
catholicisme la présence d’un intermédiaire.
C) Les 5 piliers de l’Islam
5 piliers de l’Islam :
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La testassions publique et visible de la foi = on devient musulman par l’énoncé volontaire et
sincère de la formule rituelle « j’atteste qu’il n’y a de dieu unique et que Mahomet est
l’envoyé de Dieu » = pas d’obligation de se convertir. Il y a un caractère irrévocable. Il va
nous mettre en garde sur la gravité du choix qu’il est en train de faire.
La prière rituelle 5 fois par jour et collective. Il faut la faire en mm temps que la
communauté. Avant la prière, le croyant doit être dans un état de pureté = les ablutions.
Cette prière qui a lieu 5 fois est annoncé par les Muezzin qui appel à la prière du haut des
minarets et les croyants sont tournés vers la Kaaba de la Mecque = 1er lieu saint de l’Islam.
Chaque prière se termine par la louange et la récitation de la première sourate. Le rapport
que Mahomet avait les femmes a constitué un progrès pour la condition des femmes par
rapport à ce qui existait en son temps. Le poids des femmes dans la tradition, le respect =
plus important. la liturgie du vendredi est très importante, c’est une prédication. Le vendredi
n’est pas un jour chômé [l’éloge de la paresse].
L’aumône légale = partager les richesses avec ses frères, redistribuer une partie de ses
revenus (fixé par la loi). C’est le fondement de l’action sociale et cette habitude préfigure
l’habitude de l’impôt. Elle est établie par la loi = un sens différent. Cette aumône est
obligatoire (ce n’est pas le cas dans le christianisme). La charia précise les taux de
prélèvements = favoriser la solidarité entre les musulmans. La loi doit régler la vie concrète,
la vie terrestre.
Le jeûne pendant le mois de Ramadan = cela doit accentuer l’esprit de partage des
musulmans. La discipline corporelle doit permettre la purification intérieure. Pendant ce
temps l’être humain réfléchi à ces devoirs, à ces actes, il est dans un état de pureté et c’est
un temps de retour sur soi, de réflexion, c’est le mois de la patience qui doit trouver sa
récompense dans l’au-delà. C’est une action de grâce car le croyant se souvient en y
renonçant des dons fait par Dieu. Remerciements aux dons apportés. Restrictions =
alimentaires et sexuelles = capables de les supporter. Un certain respect, un comportement
et pas seulement une privation alimentaire. C’est aussi un mois où l’on fait un effort
particulier comme dans le carême chrétien (=40jours). Il existe certaines restrictions. A la fin
il y a l’Aïd qui fête la descente du Coran et un truc avec Mahomet.
Le pèlerinage à la Mecque tous les musulmans doivent l’accomplir au moins une fois dans sa
vie. Chacun accomplit un rite de sacralisation et chacun établit le sens de son pèlerinage,
c’est à chaque pèlerin d’y donner un sens.
Les premiers temps du monde musulman sont marqués par de grandes conquêtes. Dès le 8ème siècle
l’étendue des possessions musulmanes est extrêmement importante. Ils sont entrés très avant dans
le continent européen. Cette conquête a été très rapide =réponse à leur message. L’apogée culturelle
suivra. Il demeurera puissant jusqu’au 9ème siècle. Le 13ème siècle correspond à la création des
universités. Les grandes capitales culturelles du monde musulman = Cordoue, Damas, Le Caire,
Beyrouth. La philosophie s’inspire des auteurs grecs. C’est une chose importante. Il a repris et
transmis la philosophie grecque par les philosophes arabes. Le monde arabe va faire faire un progrès
important aux mathématiques = l’algèbre, dans la médecine (mélange de la théorie et de la
pratique). Comme leur grand modèle antique, on a plusieurs grands savants arabes Al Fârâbî (870-
950) = important dans la philosophie et notamment celle de la loi, l’influence de ce penseur s’étend
dans le monde juif. De même Avicenne (980-1037) = synthèse entre la philosophie et la théologie =
connu en occident. Averroès (1126-1198) = purifié la pensée d’Aristote. Ibn Khaldum = élaboré une
philosophie de l’histoire et une première théorie de la sociologie.
D) D
E) H
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