Service de presse Passion Céréales en région
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Dossier de presse
http://aquitaine.passioncereales.fr
Créé le 1er avril 2009, FranceAgriMer
est un établissement public administratif.
C’est un lieu d’échanges et d’arbitrage
entre les fi lières françaises
de l’agriculture et de la pêche.
FranceAgriMer est issu de la fusion
de cinq of ces agricoles : O mer,
Of ce de l’Élevage, ONIGC,
Onippam et Vinifl hor.
Pour plus d’information :
www.franceagrimer.fr
Intercéréales est l’interprofession
regroupant les métiers des céréales.
C’est un lieu d’échanges entre
les organisations professionnelles
qui travaillent le blé tendre, le maïs,
l’orge, le blé dur, l’avoine, le triticale,
le seigle, le sorgho et le riz.
Pour plus d’information :
www.intercereales.fr
Avec le soutien de FranceAgriMer et d’Intercéréales
Passion Céréales en région
Aquitaine a pour mission de valoriser
les céréales et les produits qui en sont
issus à l’échelle régionale,
avec le soutien du ministère en charge
de l’agriculture, de FranceAgriMer
et d’Intercéréales. Sa volonté
est également de mettre en
lumière les acteurs locaux de la fi lière,
faire partager leur engagement
et leur passion.
Passion Céréales est une association
loi 1901 créée en 2006 à l’initiative
de l’interprofession céréalière
qui rassemble producteurs,
collecteurs, meuniers, malteurs,
amidonniers, semouliers, exportateurs
ainsi que les acteurs de la nutrition
animale. Elle a pour mission d’informer
sur les céréales, les produits qui
en sont issus et les métiers de la fi lière.
Elle est une interface d’information
qui ouvre des espaces de dialogue
et d’échange entre les acteurs
de la fi lière céréalière, du monde
végétal agricole, du monde scienti que
et de la société civile, pour relever
les enjeux d’une société durable.
Passion Céréales met en valeur le rôle
de la fi lière céréalière dans la vie
de nos territoires. Dans chaque région,
les exploitations, les organismes
de collecte, de stockage et de négoce,
ainsi que les industries
agroalimentaires, sont des leviers
essentiels du tissu économique.
La fi lière crée des emplois, de la valeur,
participe à l’équilibre entre les villes
et les zones rurales et joue un rôle
prépondérant dans la gestion
des paysages et l’aménagement
du territoire.
Passion Céréales :
une démarche au niveau régional Les céréales
et produits céréaliers
en Aquitaine :
toute une culture de la qualité
http://haute-normandie.passioncereales.fr
Dossier de presse
DÉFI CLIMATIQUE
La lière céréalière
de Haute-Normandie
se mobilise
SOMMAIRE - dé climatique en Haute-Normandie
p.3 Edito
p.3 Enquête Viavoice-Passion Céréales 2015 : les habitants de la région Haute-
Normandie concernés par la problématique du changement climatique
p.4 Filière céréalière et gaz à effet de serre
p.5 Anticiper et s’adapter au changement climatique
p.6 Des solutions pour accroître le puits de carbone et limiter les émissions
Des initiatives régionales
p.7 PORT DE ROUEN - De la stratégie environnementale à l’avance concurrentielle
p.8 ÉNERGIE - Le Moulin d’Auguste accorde « Art meunier » et développement durable
Repères :
La lière céréalière en Haute-Normandie
42 % des surfaces agricoles consacrées aux céréales
2,2 Millions de tonnes (Mt) de blé tendre produits par an
2ème région française en rendements pour le blé tendre et l’orge
1ère région productrice de lin
11 400 emplois générés sur l’ensemble de la lière
1er port européen exportateur de céréales (Rouen)
7,5 Mt de céréales exportées en moyenne chaque année
2
3
À l’heure où commencent en Haute-Normandie les moissons 2015, cette région de
grande tradition céréalière et meunière se voit confrontée, comme la plupart des zones
de productions agricoles, à certaines modications des conditions climatiques. Si
cette évolution climatique est une réalité qui s’impose à tous, les lières agricoles sont
particulièrement concernées.
Cette situation est au cœur des enjeux qui seront débattus en fin d’année, lorsque
la France accueillera le sommet des Nations Unies sur les changements climatiques
COP 21 »).
C’est dans ce contexte, et parce que le climat est un facteur essentiel à la production
de notre alimentation, que les acteurs de la lière céréalière de Haute-Normandie
souhaitent faire un point précis sur la question et faire connaître les solutions que le
secteur des grandes cultures a initiées pour s’adapter à ces changements. Une adaptation
indispensable pour maintenir une production de qualité, créatrice de valeur pour le
territoire et qui génère 11 400 emplois dans la région.
DÉFI CLIMATIQUE
La lière céréalière de Haute-Normandie se mobilise
Une population concernée et vigilante
Selon les résultats d’une récente enquête Viavoice-Passion Céréales1, le changement
climatique et ses conséquences sont un thème sur lequel les habitants de la région
Haute-Normandie se déclarent à la fois concernés et demandeurs d’informations.
88 %
considèrent que la préservation de la lière céréalière est quelque chose d’important
pour la région.
75 % pensent que le changement climatique a déjà un impact sur les cultures céréalières
de la région.
36 % pensent que la lière céréalière a engagé des initiatives pour s’adapter au
changement climatique.
1. Sondage Viavoice-Passion Céréales réalisé en Haute-Normandie du 6 avril au 15 mai 2015 auprès d’un échantillon
représentatif de 200 personnes âgées de 18 ans et plus.
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Filière céréalière et gaz à effet de serre
Si la méthode de comptabilisation des émissions de gaz à effet de serre (GES) est identique
pour toutes les activités émettrices, il existe néanmoins une particularité pour les grandes
cultures. Véritables puits de carbone, elles constituent un des seuls secteurs, avec les
autres productions agricoles et la forêt, à pouvoir capter et stocker naturellement du
carbone dans la biomasse et dans les sols, grâce au mécanisme naturel de photosynthèse.
Comme le souligne Afsaneh Lellahi, ingénieur au sein d’ARVALIS – Institut du végétal1 , « les
quantités de GES émises lors de la culture des céréales peuvent être compensées par les
quantités de CO2 captées par les plantes durant leur croissance. En moyenne en France,
un hectare de céréales cultivées capte 4 fois plus d’équivalent CO2 qu’il n’en émet pour être
produit. Mais ces bénéces ne sont pas toujours pris en compte dans les inventaires. »
Jacques Mathieu, Directeur Général d’ARVALIS, précise même : « Accroître ce puits de
carbone, cette capacité des grandes cultures à capter du carbone atmosphérique émis par
les activités humaines, constitue un enjeu majeur. Et cela passe par un accroissement de la
biomasse produite. En d’autres termes, des sols qui produisent beaucoup de rendement végétal
contribuent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. »
De plus, par la production de substituts aux énergies fossiles (biocarburants,
biométhanisation mais aussi chimie du végétal….), les grandes cultures contribuent également
à réduire les émissions des autres secteurs qui peuvent ainsi diminuer leurs consommations en
énergie fossile.
1. Organisme de recherche appliquée et d’expertise technique dédié aux grandes cultures
Le chiffre
4
C’est le rapport entre la quantité de CO2 captée et la quantité d’équivalent CO2 émise par un hectare
de céréales cultivées2.
2. Les quantités de GES émises sont obtenues en additionnant les émissions lors des étapes de travail du sol, semis, fertilisations,
traitements et récolte, converties en équivalent CO2. La quantité de CO2 captée correspond aux quantités de CO2 captées par la plante
pendant sa croissance.
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Anticiper et s’adapter au changement climatique
Parce que le climat est un facteur déterminant
de la production de céréales, anticiper ces
changements et se préparer aux nouvelles
conditions climatiques est essentiel.
Pour l’agriculture et les lières céréalières,
les conséquences se font sentir depuis
plusieurs années déjà : des récoltes sont de
plus en plus précoces, des coups de chaleur
estivaux de plus en plus fréquents… La hausse
des températures et son corollaire qu’est
l’augmentation des besoins en eau sont des
réalités avec lesquelles les agriculteurs doivent
aujourd’hui composer, notamment en Haute-
Normandie où les cultures sont de plus en plus
exposées aux aléas climatiques.
« Le changement climatique a d’ores et déjà changé les pratiques des céréaliers. Depuis quelques
années, on constate que certaines variétés historiquement cultivées dans le Sud de la France
se cultivent aujourd’hui dans des régions plus au Nord » indique Afsaneh Lellahi, d’ARVALIS
– Institut du végétal. Malgré ces ajustements, ces conditions difciles ont un impact direct
sur les rendements dont la progression a été stoppée au cours des vingt dernières années.
An d’assurer la disponibilité et la qualité des approvisionnements, les acteurs de la lière
céréalière travaillent à observer ces évolutions et proposer des nouvelles pratiques et de
nouveaux outils, comme par exemple :
L’anticipation des périodes de semis et, de fait, un avancement des dates de récolte, an
d’esquiver les canicules et les sécheresses en n de cycle cultural.
La mise au point de nouvelles variétés de plantes, plus précoces, plus résistantes au
stress hydrique et aux agents agresseurs favorisés par les changements des conditions
météorologiques (maladies, parasites).
Ainsi que l’explique Damien Auclaire, agriculteur et délégué Passion Céréales en Haute-
Normandie, « en matière d’adaptation aux effets du changement climatique, il n’existe pas de
parade universelle, mais nous disposons de plusieurs leviers agronomiques et scientiques sur
lesquels nous pouvons agir. Cette capacité d’adaptation est vitale à la fois pour le maintien
de notre production céréalière et pour la pérennité d’une lière extrêmement dense et
diversiée, qui représente un levier essentiel du tissu économique de la région Haute-
Normandie. »
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