général, fest « presque » additive, mais cela suffit pour obtenir que la suite
est de Cauchy.
6.7. C’est un résultat plus ou moins classique, mais qui ne s’invente pas :
il s’agit d’utiliser le calcul des résidus. On peut tout de même signaler que
d’après le théorème d’inversion L2, il y a convergence L2(et donc convergence
presque partout d’une sous-suite) vers la transformée de Fourier (inverse) de
sinc.
6.8. C’est une question simple si on pense au théorème d’approximation de
Weierstrass.
9.1. C’est une question élémentaire, et la réponse est non. Il suffit donc de
trouver un contre-exemple.
10.1. C’est une questions aux bases du programme ; le premier réflexe est
bien sûr de chercher en dimension infinie. Il y a alors deux approches clas-
siques : sur un espace de suites, ou sur un espace de séries. Attention à
bien choisir l’espace vectoriel : il faut que les deux normes y soient définies
simultanément.
10.2. Cette question n’est pas difficile quand on la prend bien, mais peut
être assez déroutante sinon. La réponse est positive ; le problème est que la
dérivation multiplie les coefficients par le degré du monôme correspondant,
qui n’est pas universellement borné. Il faut donc construire une norme qui
compense ceci en prenant en compte le degré pour compenser.
10.3. Il est bien sûr sous(entendu qu’on cherche la norme subordonnée de
ϕ, c’est-à-dire Ns(ϕ) = supfN(ϕf)/N(f)où fparcourt E\{0}. La méthode
habituelle marche très bien ici : chercher à majorer N(ϕf )par un multiple
aussi petit que possible de N(f)(ce qui montre la continuité puisque ϕest
linéaire), puis montrer que l’égalité est réalisée.
10.4. Cette question est un peu délicate. Tout d’abord Pest bien un sous-
espace vectoriel (attention, la somme de fonctions périodiques n’est pas né-
cessairement périodique !). Il est facile de voir que le sous-espace PTformée
des suites T-périodiques est fermé quel que soit T. Toutefois, Pn’est lui
pas fermé, et c’est donc sur la variation de la période qu’il faut jouer pour
construire une suite convergente de fonctions périodiques dont la limite n’est
pas périodique. Utiliser la complétude (c’est-à-dire, construire une suite de
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