«      »
Hiver 2012
T   
G  
La face cachée
des médicaments
CHUV | MAGAZINE | HIVER 2012
03
Pierre-François Leyvraz
Directeur géral du CHUV
ÉDITORIAL
Philippe Gétaz
 |   
Finis les boutons
I Des chercheurs de
l’Université de Californie à San Diego
sont en passe d’élaborer un vaccin
contre l’acné, grâce à une approche
innovante basée sur l’immunologie.
Le but de leurs travaux est de
parvenir à neutraliser la formation
des boutons grâce à des anticorps
spécifiques. Le groupe pharmaceu-
tique Sanofi-Pasteur s’est récemment
associé à ces chercheurs pour
une collaboration qui permettrait,
d’ici à deux ans, de passer du stade
préclinique à un produit abouti. 
Un pancréas articiel
pour les diabétiques
R Une étude récente
menée en France par l’International
Artificial Pancreas Study Group a permis
de concevoir un pancréas artificiel
autonome pour les personnes diabé-
tiques. Cet organe artificiel est muni
d’un appareil de mesure continue
du glucose situé sous la peau qui
transmet ses données au smartphone
de la personne qui le porte. L’appareil
ordonne ensuite à une pompe
portable autorégulée la quantité
d’insuline à administrer pour main-
tenir un taux de sucre convenable
dans le sang du patient. Ce système,
s’il est validé à l’issue des essais
cliniques en cours, permettra aux dia-
bétiques de vivre sans plus se soucier
en permanence de leur traitement. 
R Dans le domaine
de la lutte contre le cancer,
des chercheurs des hôpitaux
universitaires de Strasbourg
ont mis au point un vaccin
thérapeutique capable de freiner
l’évolution du cancer pulmo-
naire. Le vaccin produit une
protéine altérée, appelée MUC1
qui, en grande quantité, permet
de stimuler le système immuni-
taire pour qu’il attaque spécifi-
quement cette molécule
et entraîne la destruction des
cellules cancéreuses. Des essais
cliniques ont démontré que
chez 43% des patients ayant
reçu le vaccin, la maladie n’avait
pas progressé. Cependant,
il a été constaté que le remède
fonctionnait mieux chez les
patients qui étaient également
sous chimiothérapie. D’autres
essais sont en cours. 
La Suisse doit former
plus de médecins
P Pour couvrir ses besoins,
la Suisse devra former dans les vingt
prochaines années 50% de médecins
de famille de plus qu’actuellement.
Un rapport du Conseil fédéral
établi récemment révèle en eet
que les Helvètes sont de plus en plus
soignés par des médecins formés
à l’étranger. Il est donc impératif
de former plus de médecins en
Suisse. Malgré cette nécessité,
le numerus clausus pratiqué dans
plusieurs facultés de médecine de
Suisse sera maintenu, pour préser-
ver l’engagement des étudiants et la
qualité de la formation. 
Un patient doit recevoir un seul médicament ?
Un médecin assistant peut s’en charger !
Un patient doit recevoir deux médicaments ?
Il faut appeler le chef de service à la rescousse.
Il doit en recevoir trois, voire même davantage ?
Dans ce cas, cest le patron du service qui
est requis. Voilà ce que l’on avait coutume de
dire lorsque j’étais jeune médecin assistant.
Aujourd’hui, ces armations sont encore
plus vraies. Les risques d’interactions médica-
menteuses sont tels qu’ils exigent des compé-
tences toujours plus pointues et, dans certains
cas, seule une longue expérience permet
d’éviter les incidents.
Le progrès scientifique donne le tempo. Dans
des hôpitaux universitaires tels que le nôtre,
nous sommes à même de diagnostiquer des
pathologies toujours plus complexes. Pour y
répondre, la palette de médicaments s’étend à
un rythme tout aussi soutenu. Ces nouvelles
potentialités nous ont amenés à inviter, au lit
du malade, de nouveaux profils professionnels.
Les pharmacologues cliniciens, qui collaborent
désormais avec nos médecins et nos soignants,
permettent d’orir des traitements toujours
plus précis et d’éviter au maximum les risques
d’interactions.
Mais déjà on voit poindre de nouvelles questions :
l’apparition de ce que l’on nomme la médecine
personnalisée promet d’entraîner des boule-
versements dont on mesure tout juste la portée.
Elle est porteuse d’une promesse, celle d’améliorer
l’innocuité et l’ecacité du traitement médical
que reçoit chaque patient, surtout en présence
de maladies mortelles comme le cancer.
La lecture du génome, impensable sur le plan
scientifique voilà vingt ans, est en passe d’être
à la portée du porte-monnaie de n’importe quel
citoyen. La tentation sera alors toujours plus
forte d’anticiper l’éventuel développement d’une
maladie en établissant son propre profil génétique
comme de pousser ses proches à le faire.
Aura-t-on les moyens scientifiques mais aussi
économiques de répondre à ces diagnostics par
des médicaments taillés sur mesure ? Ces questions
qui se profilent à très brève échéance, promettent
d’être aussi vertigineuses que passionnantes.
Interactions
à hauts risques
S
Consommation de médicaments :
les Romands en tête
Le dernier rapport de l’Observatoire suisse de la santé (Obsan)
révèle que les Suisses romands ont davantage recours aux
médicaments que leurs voisins alémaniques et tessinois.
Les médicaments les plus prisés par les Romands, pour la plupart
achetés sur prescription médicale, sont les analgésiques.
En 2009, les médicaments pointaient au 3e rang des coûts
de l’assurance maladie obligatoire après l’hôpital et les
consultations en cabinet. Suite à ce constat l’Obsan relève
qu’un gros potentiel d’économie serait à tirer d’une réduction du
nombre de médicaments.
SOMMAIRE
05 | Reportage Une vie normale pour Clémentine
08 | Décryptage Les secrets du laboratoire de pharmacie
10 | Partenariat Une plateforme commune
aux CHUV et HUG
12 | Portraits croisés Le pharmacologue et le pharmacien
14 | Recherche L’ordinateur et la molécule
16 | Portfolio Ma pharmacie
18 | Focus Le CHUV lutte contre les erreurs
20 | Décryptage Quelle équipe autour du patient ?
22 | Zoom Les secrets des médicaments
24 | Eclairage La mission de l’unité de pharmacologie
26 | Evolution Le rôle du patient
28 | Interview Vincent Mooser
« Chaque médicament est un petit miracle »
30 | Soins Comment peut-on prendre un médicament ?
31 | Culture L’agenda des expositions
32 | Témoignage Le récit de Liv von Siebenthal
« Les médicaments font partie de moi »
Editeurs responsables
Pierre-François Leyvraz,
directeur général
Béatrice Schaad, responsable
de la communication
Rédaction
LargeNetwork (Benjamin Bollmann,
Camille Destraz, Séverine Géroudet,
Serge Maillard, Daniel Saraga,
Alan Vonlanthen), Pierre-François
Leyvraz (DG), Bertrand Tappy (DG),
Caroline de Watteville (DG),
Gabriella Sconfitti (DG)
Coordination et graphisme
LargeNetwork
Coordination au CHUV
Bertrand Tappy
Infographies
LargeNetwork SwissInfographics
Images
CEMCAV
Impression
SRO-Kündig
Tirage
12’000 exemplaires
Couverture
Photographe : Gilles Weber
Modèle : Stephanie Guignet
Contact
CHUV
Béatrice Schaad
Rue du Bugnon 21
CH-1011 Lausanne
Vous souhaitez réagir à un sujet,
faire une suggestion pour une
prochaine édition, reproduire
un article : merci de vous adresser
à beatrice.schaad@chuv.ch
ISSN 1663-0319
IMPRESSUM Hiver 2012
Le CHUV | Magazine paraît quatre fois par an. Il est destiné aux
collaborateurs ainsi qu’aux patients et visiteurs du CHUV intéressés
par le cours de la vie de notre institution. Le CHUV | Magazine
est imprimé sur du papier Cyclus Print, 100% recyclé. Son sommaire
est conçu grâce aux suggestions des correspondants du Service
de la communication, qui se trouvent dans les départements,
services et hôpitaux aliés du CHUV. Pour simplifier la lecture,
certains libellés de poste ont été rédigés au masculin.
médicaments : tirer parti des bénéfices
médicaments : Gérer Les risques
Textes Séverine Géroudet
Photographie Bart
Vaccin contre le cancer
ÉDITORIAL
CHUV | MAGAZINE | HIVER 2012
05
CHUV | MAGAZINE | HIVER 2012
04
Texte Bertrand Tappy
Photographies Philippe Gétaz
Une vie normale
pour Clémentine
M :
 

PREMIÈRE PARTIE : 4-15 M :
 
SECONDE PARTIE : 18-30

L’histoire extraordinaire de la collaboration
dun hôpital et de deux parents qui ont tout fait
pour permettre à une jeune patiente, alimentée
uniquement grâce à des poches de nutrition
fabriquées au CHUV, de vivre chez elle.
« Dès le départ,
nous savions
que la naissance
de Clémentine
ne serait pas
sans quelques
problèmes. »
« La machine à faire des gâteaux
est en panne. Moi, je dois la réparer
avant que tous les gâteaux tombent ! »
Assise sur le canapé, Clémentine
explique les règles du jeu électronique
avec lequel elle s’amuse. Comme
n’importe quelle autre fille de 9 ans.
Sauf que Clémentine nest pas tout
à fait comme les autres enfants,
comme en témoigne l’impression-
nante tour formée par le matériel
médical empilé à côté d’elle, et relié
par un long fil au corps de la petite
demoiselle chaque soir, de 18 heures
à 8 heures le lendemain.
Cette structure, faite de pousses-
seringues, de poches de liquides
et de tubulures, permet à Clémentine
de se nourrir depuis sa naissance.
Alors qu’elle est aujourd’hui en
3e primaire, elle n’a en eet jamais
pu digérer de nourriture prise par la
bouche à cause d’une maladie encore
inconnue, qui a rendu son appareil
digestif incapable de remplir son rôle.
Une vie à l’hôpital
« Tout a commencé durant la grossesse,
explique sa maman. Lors d’une
échographie, les médecins ont décelé
une dilatation de l’intestin. Dès le
départ, nous savions donc que la nais-
sance de Clémentine ne serait pas
sans quelques problèmes. » De fait,
peu après la naissance de leur enfant,
les jeunes parents vont apprendre
la première d’une très longue série
de mauvaises nouvelles : Clémentine
doit subir une intervention chirurgi-
cale pour enlever la partie atteinte
de l’intestin. Mais cela ne sura pas
pour endiguer la maladie. Et à cela
s’ajoutent de nombreux foyers
infectieux dans son intestin malade…
Au bout d’une année, il faut se rendre
à l’évidence : il va falloir enlever la
majorité des intestins, dont l’état
ne permet plus d’espérer une amélio-
ration et qui soure de trop sérieux
problèmes. Clémentine devra
donc bénéficier d’une alimentation
parentérale (qui ne passe pas
par la bouche) sur le long terme.
Et toujours aucune idée sur le nom
de la maladie. « On pense aujourd’hui
qu’il s’agit d’un problème d’ordre
génétique sur le codage des protéines
des cellules des muqueuses, explique
le Dr Jacques Cotting, chef de l’Unité
des soins intensifs médico-chirurgi-
caux de pédiatrie du CHUV. Mais cela
reste une supposition. »
Commence ensuite une longue
hospitalisation de quatre ans, durant
 : 
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07
CHUV | MAGAZINE | HIVER 2012
06
laquelle les parents, secondés
par leurs proches, se relaient auprès
de leur enfant, tout en gérant
chacun une carrière professionnelle :
« Nous avions besoin d’avoir les
deux un travail, explique le papa
de Clémentine. Nous voulions pouvoir
parler d’autres choses quand nous
nous retrouvions avec mon épouse,
et garder une vie sociale pour ne pas
vivre à huis clos. Sinon nous serions
devenus fous ! »
Même dans le cadre de l’hôpital,
entre le suivi médical et les nombreux
intervenants qui entourent la petite
famille, des moments de complicité
sont possibles entre parents et enfant :
« Aux soins intensifs, les parents
sont intégrés dans le quotidien
de leur enfant, explique la maman
de Clémentine. Ils reçoivent une
petite formation et peuvent ensuite
faire eux-mêmes la toilette ou donner
certains soins. Il est normal de se
demander comment on peut devenir
parents entre les murs d’un hôpital.
Mais grâce à cette organisation,
je vous assure que c’est tout à fait
possible ! » Reste que pour le couple,
la chose est claire depuis le départ :
ils feront tout ce qui est en leur
pouvoir pour orir à Clémentine une
vie normale. Chez eux. Chez elle.
Mais pour y parvenir, il va falloir
rencontrer de nombreux interlocu-
teurs : assurances maladie, AI et
même l’Oce fédéral des assurances
sociales à Berne. Le cas est en eet
complexe : il s’agit de trouver une
« logique administrative » permettant
aux parents de ramener leur enfant
chez eux pour lui donner eux-mêmes
les soins quotidiens, tout en pouvant
à tout moment revenir au CHUV
en cas de pépin. Pour y arriver,
il faudra attendre trois ans. Mais en
2009, à 7 ans, Clémentine peut enfin
dormir tous les soirs dans sa chambre,
hors du centre hospitalier. Pour ses
parents, cest un soulagement,
et les angoisses du début sont vite
estompées, comme se souvient le père
de Clémentine : « Il a fallu apprendre
à faire la distinction entre tous les
bips du matériel, et intégrer toutes
les manipulations. Tout cela
en trouvant notre équilibre entre
l’exactitude médicale et les aléas
d’une vie de famille normale ! Mais
nous ne l’aurions jamais fait en
habitant trop loin du CHUV, et sans
la possibilité de joindre quelqu’un des
Soins intensifs, et ce à n’importe quel
moment du jour et de la nuit. »
Une incroyable logistique
Même en réfléchissant quelques
minutes, il est impossible de
se représenter la logistique assu-
mée au quotidien par les parents
de Clémentine. « Même nous,
nous n’y arrivons plus, sourit
sa maman. Nous avons pris conscience
de la masse de choses à connaître
lorsque nous avons rédigé un petit
classeur pour les personnes qui
gardent Clémentine, une fois
que les perfusions sont branchées.
Mais même là, nous ne restons
éloignés que quelques heures, pour
aller au restaurant, par exemple. »
Du côté du Centre hospitalier,
Clémentine continue à être présente
dans la tête des diérents profes-
sionnels des services qu’elle a côtoyés,
même en vivant désormais ailleurs :
le Service de la pharmacie continue
à produire, en milieu stérile,
les poches de nutrition (mélange
de sucres, de lipides et de protéines
adapté à ses besoins), la Médecine
de laboratoire continue à recevoir
ses échantillons pour les examens,
et le Service de soins intensifs
prépare chaque semaine deux grands
cartons contenant les médicaments
dont la petite aura besoin. « Et chaque
mois, nous ajoutons un second
chariot contenant le matériel néces-
saire, par exemple des seringues,
ou des poches, ajoute Martine
Dupasquier, ICUS à l’Unité des soins
intensifs médico-chirurgicaux
de pédiatrie et référente de Clémentine
sur le plan infirmier.
Nous recevons une commande
de la part des parents qui tiennent
à jour une liste de leurs besoins,
et nous faisons la commande comme
pour un service normal. Ce système
n’est possible que grâce à leur volonté
et leur rigueur. Sans cela, leur
petite n’aurait jamais pu sortir de
l’hôpital. Cest une collaboration
vraiment exemplaire… »
Aujourd’hui, Clémentine va à l’école,
a des copains, joue et lit Les Schtroumpfs.
Vers 18 heures, tous les jours, ses
parents la « connectent » à sa tour
avant que toute la famille se retrouve
à la cuisine, pour le souper. Une
vie normale en somme, résultat
d’années de tractations, de prépara-
tions et d’un travail complémentaire
entre l’hôpital et cette famille,
qui a même pu partir en vacances
en France. Et le père de conclure :
« La prochaine étape, c’est de pouvoir
prendre l’avion ! »
Depuis la naissance de Clémentine,
l’Unité de fabrication du Service de
pharmacie du CHUV a réalisé plus de
11’000 préparations (médicaments et
poches de nutrition) pour la jeune lle.
Ces produits, réalisés « sur mesure »,
comme c’est le cas pour tous les
autres patients dans la même situation,
ne peuvent être réalisés que dans
l’enceinte de l’hôpital, à cause de la
technologie et des conditions strictes
de stérilité nécessaires.
11’000 préparations
(poches de nutrition
et médicaments)
Chaque semaine, les parents de Cmentine se rendent au CHUV pour aller chercher le matériel
cessaire au soin de leur lle.
 : 
En 2009, à 7 ans,
Clémentine
peut enfin dormir
tous les soirs
dans sa chambre.

CHUV | MAGAZINE | HIVER 2012
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CHUV | MAGAZINE | HIVER 2012
08
Texte Bertrand Tappy
Photographie Patrick Dutoit
La personne ayant la lourde
responsabilité de fabriquer des
médicaments est généralement
un assistant en pharmacie qui s’est
spécialisé comme opérateur de
production. Il y a deux zones pour
la fabrication des médicaments
injectables personnalisés : un pour
les chimiothérapies par le biais
d’installations nommées Cytobox,
et un autre, aux conditions de stérilité
encore plus strictes, pour des
préparations telles que les poches
de nutrition (voir portrait pages 4 à 7).
Aptes à travailler dans les deux
espaces, ces professionnels ont pour
mission de réaliser des médicaments
dont le dosage et la forme corres-
pondent exactement aux besoins
d’un patient donné.
Les « matières premières » et le
matériel nécessaires à la réalisation
de la chimiothérapie sont introduits
dans la zone de fabrication via
un sas d’entrée qui possède un
système de circulation d’air ultra-
perfectionné : durant les quelques
secondes pendant lesquelles le
matériel est enfermé dans ces sas,
l’air sera renouvelé à 15 reprises
an d’être purié. Le personnel, quant
à lui, pénètre cette zone de production
par une série de sas sécurisés.
Les « matières premières » et le matériel
sont introduits dans le Cytobox via
de nouveaux sas.
Chaque étape de la préparation
est enregistrée par un ordinateur
qui vérie l’exactitude des quantités
de médicaments manipulées,
et gère les éventuels restes
de matières premières qui peuvent
ensuite être réutilisés en fonction
de leur stabilité.
Pour réaliser la préparation dans
le Cytobox, l’opérateur travaille derrière
une vitre grâce à des gants spéciaux
qui l’isolent des produits qu’il manipule.
An de prévenir tout accident,
un différentiel de pression est appliqué
entre l’extérieur et l’intérieur
du Cytobox, ce qui permet d’éviter
d’éventuelles projections vers
l’extérieur. Le travail, d’une précision
absolue, nécessite également
une grande endurance : certaines
préparations peuvent en effet prendre
jusqu’à soixante minutes !
Une fois terminée, la préparation
est étiquetée à l’intérieur du Cytobox.
Elle est ensuite scellée, puis acheminée
vers les unités de soins dans des
boîtes dédiées aux chimiothérapies.
Sous le Cytobox, au sol, se trouvent
trois commandes à pied, l’une
permettant de créer un vide d’air
dans une petite chambre dédiée
au remplissage de poches et les deux
autres de commander l’ouverture des
sas d’entrée et de sortie des Cytobox.
Au-dessus de l’enceinte de préparation
se trouvent les commandes
permettant de modier la pression,
l’éclairage ou la hauteur du Cytobox.
Au milligramme près
L’Unité de fabrication de la pharmacie du CHUV présente
ses secrets pour la réalisation de médicaments stériles
personnalisés. Merci dessuyer vos chaussures et dattacher
vos blouses avant dentrer, une propreté absolue est de mise !
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