OMEDIT Haute-Normandie 27/06/2007
Groupe de travail Informatisation - 3 -
2 évolutions sont envisageables pour les chimios : soit l’évolution vers une nouvelle version
d’Asclepios multiposte, soit le développement d’une extension dans le logiciel Disporao déjà
utilisé dans l’établissement, qui permettrait de gérer les chimiothérapies.
Il n’existe pas de lien possible entre Asclepios et Disporao : voir si ce lien pourrait se faire par
le DCC.
M. Le Dr Massari, CHU de Rouen
L’informatisation du dossier médical existe au CHU de Rouen depuis 1989 pour les résultats
de biologie, et depuis 1992 pour les compte-rendus d’actes et d’hospitalisation, cependant il
s’agit d’un modèle textuel donc assez peu structuré (logiciel CDP2).
Des logiciels ont été développés en parallèle, notamment pour la traçabilité des dérivés
sanguins stables (GEST’trace), des DMI (GEST’trace DMI), pour la rétrocession
(GEST’rétrocess), la stérilisation (T-DOC, Gettinge) et plus récemment pour la
chimiothérapie (CHIMIO, Computer Engeenering).
Tous ces outils s’intègrent dans un système.
Il existe au CHU une démarche de schéma directeur informatique, centré sur la production de
soins.
M. Massari s’inquiète vis à vis d’un logiciel unique pour tous les ETS. La solution d’un
interfaçage avec un logiciel régional semble plus réalisable.
M. Le Dr Dieu, CHU de Rouen
En ce qui concerne la traçabilité des produits, elle se fait à partir de la dispensation ou de
l’administration au patient ou au service concerné, puis les informations saisies se déversent
dans le dossier patient informatisé. D’autre part, il existe un interfaçage avec le logiciel de
gestion économique (C-Page).
Il s’agit donc d’un enregistrement de l’administration mais pas de la prescription au départ.
L’information redescend ensuite dans les GHM et le lien acte/médicament/patient peut être
réalisé.
En ce qui concerne le logiciel de stérilisation (T-DOC), il permet de tracer toutes les étapes de
la vie du DM, du lavage jusqu’à son utilisation au bloc opératoire. Un interfaçage avec le
dossier patient permet de tracer l’utilisation d’un DM dans le dossier du patient.
Pour les chimiothérapies, le logiciel fonctionne en production depuis le 1er avril 2007 et il
permet la traçabilité complète, de la prescription (saisie directement dans le logiciel par les
médecins), jusqu’à l’administration au patient. De la même façon, ce logiciel est interfacé
avec le dossier patient informatisé et avec le logiciel de gestion économique, permettant de
réaliser une facturation au mg des produits utilisés.
La refonte du système logistique étant en cours, il est indispensable de réfléchir dès
maintenant à une informatisation de celui-ci pour notamment gérer les stocks dans les unités
de soins à partir de plateformes logistiques.
La prescription informatisée se fera en dernier lieu car elle nécessite une récupération des
données existantes dans l’ensemble des logiciels utilisés sur le CHU.
Pour les produits T2A, une solution est possible via les logiciels existants et un interfaçage
avec le dossier patient informatisé.
Il subsistera toujours néanmoins un problème : l’identification du produit au lit du patient.