OMEDIT Haute-Normandie 27/06/2007
Groupe de travail Informatisation - 1 -
COMPTE-RENDU DE LA REUNION GROUPE DE TRAVAIL
INFORMATISATION DU 22 JUIN 2007
OMEDIT HAUTE-NORMANDIE
Participants : M. Le Dr El Bouhmadi (Pharmacien, CH Gisors), M. Chamberland (chargé de
mission télésanté ARH), M. Le Dr Dieu (Pharmacien, CHU de Rouen), Mme Dollois
(Direction, Clinique des Essarts), M. Frénéhard (Directeur, Clinique des Ormeaux), Mme Le
Dr Laure (Représentante du Réseau Onco-Normand, et Pharmacien au Groupe Hospitalier du
Havre), M. Lepillé (Informaticien, Clinique Pasteur), M. Le Dr Massari (DESP, CHU de
Rouen), M. Moreau (Directeur, Clinique Pasteur), M. Ouin (Directeur, Clinique du Cèdre),
M. Sence (Informaticien, Clinique des Ormeaux), Mme Le Dr Remy (Pharmacien
coordonnateur de l’OMEDIT Haute-Normandie).
Absents excusés : Melle Cauhapé (Directrice de l’Information, CHI Elbeuf-Louviers), Mme
Le Dr Reynaud (Pharmacien, Clinique Bergouignan), M. Martin (Directeur, Clinique saint
Hilaire), M. Le Dr Darmoni (DIR, CHU de Rouen).
Introduction de M. Frénéhard, pilote du groupe de travail informatisation (rappel des groupes
de travail validés lors de l’Assemblée Générale du 11 mai 2007, informatisation rendue
obligatoire par le CBU).
Un tour de table est réalisé afin que chacun expose les problématiques rencontrées au sein de
leur établissement en ce qui concerne leur informatisation.
M. Ouin, Clinique du Cèdre :
Actuellement la clinique du Cèdre est en contrat avec SHS (logiciel Sante 400, obligation de
passer à Sante.Com avec rachat de matériel). Il n’existe pas d’évolution du produit permettant
de répondre au CBU.
L’établissement ne souhaite donc pas continuer avec SHS.
Pistes de réflexion :
- Une informatisation intéressante existe depuis peu avec la mise en place de l’activité
HAD de la clinique (utilisation du logiciel 2CSI) qui permet d'informatiser le dossier
de soins infirmiers au chevet du patient et de gérer les prescriptions, dispensations,
commandes etc. : voir si cette solution peut s’étendre à l’ensemble des activités.
- Un logiciel élaboré par des anesthésistes (APIGEM) semble également intéressant car
il permet de suivre le patient tout au long de son parcours : du chirurgien jusqu’à sa
sortie d’hospitalisation. Ce logiciel pourrait à priori se transposer aux ETS, mais
actuellement seuls 3 ETS l’utilisent (notamment sur Nancy).
M. Moreau et M. Lepillé, Clinique Pasteur
Contrat également avec SHS : même problématique et même constat : l’ETS ne souhaite pas
continuer avec SHS. (Le passage de Sante 400 à Sante.com débute sur les ressources
humaines).
Plusieurs logiciels sont utilisés dans l’établissement :
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- Soft 3 pour la partie anesthésie
- Windpharm, Windbloc pour la gestion de la pharmacie et des blocs
- Oncobase pour la partie facturation des cytotoxiques.
Lors d’une réunion du club H en mai 2006, 5 logiciels avaient été retenus et ont été vus en
fonctionnement sur sites. Au cours du 2ème semestre 2006, 2 logiciels ont finalement été
sélectionnés : CS3I et CP6. A priori, le logiciel CS3I semble satisfaisant avec un dossier
patient, un dossier de soins et une partie concernant les urgences (CS3I fonctionne
actuellement sur Trappes). Il subsiste toutefois un problème important : il ne fait pas de
facturation et donc un interfaçage avec Siemens est indispensable. D’autre part, la
prescription reste à saisir par les médecins.
Mme Dollois, Clinique des Essarts
Problématique différente puisque seulement 20 lits de médecine à informatiser pour 2009
mais même obligations vis à vis du CBU. (Par ailleurs 38 et bientôt 68 lits de soins de suite, et
4 médecins libéraux).
Beaucoup de soucis sont rencontrés avec le logiciel CJ Santé actuellement installé dans la
clinique, cependant il existe des propositions de la part du fournisseur de logiciel permettant
d’intégrer le dossier patient informatisé avec un peu d’investissement. (Cette extension est
actuellement en démonstration à la Clinique Cléret à Yvetot).
Etablissement en cours de V2.
M. Chamberland, ARH
Chargé de mission en télésanté à la fois en Basse et en Haute-Normandie.
Actuellement, un travail est en cours sur la Basse-Normandie pour développer un logiciel
commun régional permettant de partager les informations d’un ETS à un autre, notamment sur
la chimiothérapie. Il s’agit du logiciel BPC (Bonnes Pratiques de Chimiothérapie) utilisé en
Franche-Comté, à Besançon. La Basse-Normandie serait intéressée mais les gros ETS sont
déjà informatisés.
Si un logiciel commun à toute la Haute-Normandie semble peu réalisable (quasiment tous les
ETS faisant de la cancérologie ont déjà acquis un logiciel), il serait intéressant de réaliser des
interfaçages entre les logiciels existants et un logiciel régional, ce qui permettrait de
« partager » les prescriptions.
C’est déjà le rôle du DMP mais cela ne suffit pas.
Mme Le Dr Laure, représentant le Réseau Onco-Normand à ce groupe de travail
et pharmacien au GHH
Le logiciel Sophie est utilisé par un peu moins de la moitié des RCP pour l’instant mais il
devrait rapidement s’étendre à l’ensemble des RCP de la région.
Il semble donc important qu’un interfaçage puisse être alisé entre les logiciels de
Chimiothérapie utilisés par les ETS et le logiciel Sophie. Orientation également vers le DCC.
En ce qui concerne le GHH, il est souhaité par Mme Laure qu’un informaticien du GHH
puisse faire parti de ce groupe de travail. Cette proposition est acceptée par le groupe.
Actuellement, le logiciel Asclepios monoposte est utilisé pour les chimiothérapies, nécessitant
une ressaisie complète des prescriptions papiers.
D’autre part, 500 lits sont déjà informatisés avec le logiciel Disporao (commercialisé par la
société ACFA).
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2 évolutions sont envisageables pour les chimios : soit l’évolution vers une nouvelle version
d’Asclepios multiposte, soit le développement d’une extension dans le logiciel Disporao déjà
utilisé dans l’établissement, qui permettrait de gérer les chimiothérapies.
Il n’existe pas de lien possible entre Asclepios et Disporao : voir si ce lien pourrait se faire par
le DCC.
M. Le Dr Massari, CHU de Rouen
L’informatisation du dossier médical existe au CHU de Rouen depuis 1989 pour les résultats
de biologie, et depuis 1992 pour les compte-rendus d’actes et d’hospitalisation, cependant il
s’agit d’un modèle textuel donc assez peu structuré (logiciel CDP2).
Des logiciels ont été développés en parallèle, notamment pour la traçabilité des dérivés
sanguins stables (GEST’trace), des DMI (GEST’trace DMI), pour la rétrocession
(GEST’rétrocess), la stérilisation (T-DOC, Gettinge) et plus récemment pour la
chimiothérapie (CHIMIO, Computer Engeenering).
Tous ces outils s’intègrent dans un système.
Il existe au CHU une démarche de schéma directeur informatique, centré sur la production de
soins.
M. Massari s’inquiète vis à vis d’un logiciel unique pour tous les ETS. La solution d’un
interfaçage avec un logiciel régional semble plus réalisable.
M. Le Dr Dieu, CHU de Rouen
En ce qui concerne la traçabilité des produits, elle se fait à partir de la dispensation ou de
l’administration au patient ou au service concerné, puis les informations saisies se déversent
dans le dossier patient informatisé. D’autre part, il existe un interfaçage avec le logiciel de
gestion économique (C-Page).
Il s’agit donc d’un enregistrement de l’administration mais pas de la prescription au départ.
L’information redescend ensuite dans les GHM et le lien acte/médicament/patient peut être
réalisé.
En ce qui concerne le logiciel de stérilisation (T-DOC), il permet de tracer toutes les étapes de
la vie du DM, du lavage jusqu’à son utilisation au bloc opératoire. Un interfaçage avec le
dossier patient permet de tracer l’utilisation d’un DM dans le dossier du patient.
Pour les chimiothérapies, le logiciel fonctionne en production depuis le 1er avril 2007 et il
permet la traçabilité complète, de la prescription (saisie directement dans le logiciel par les
médecins), jusqu’à l’administration au patient. De la même façon, ce logiciel est interfacé
avec le dossier patient informatisé et avec le logiciel de gestion économique, permettant de
réaliser une facturation au mg des produits utilisés.
La refonte du système logistique étant en cours, il est indispensable de réfléchir dès
maintenant à une informatisation de celui-ci pour notamment gérer les stocks dans les unités
de soins à partir de plateformes logistiques.
La prescription informatisée se fera en dernier lieu car elle nécessite une récupération des
données existantes dans l’ensemble des logiciels utilisés sur le CHU.
Pour les produits T2A, une solution est possible via les logiciels existants et un interfaçage
avec le dossier patient informatisé.
Il subsistera toujours néanmoins un problème : l’identification du produit au lit du patient.
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Groupe de travail Informatisation - 4 -
M. Sence, Clinique des Ormeaux
Un ETS doit être considéré comme une entreprise qui traite des patients, les médecins et les
administratifs devant travailler ensemble. L’informatisation doit suivre un schéma directeur.
La clinique est en contrat avec SHS, et reste sur le logiciel Sante 400. L’achat de la version
Sante.com et les investissements s’y rapportant ne sont pas envisagés. Comme les autres
cliniques travaillant avec SHS, les solutions proposées par Siemens ne sont pas considérées
comme satisfaisantes.
Cependant, l’ETS doit répondre aux exigences du CBU.
M. Sence souligne que les cliniques privées et les gros ETS publics ne disposent pas des
mêmes moyens.
Il existe un logiciel « maison » pour les chimiothérapies.
M. Le Dr El Bouhmadi, CH Gisors
Le CH de Gisors est un hôpital général de 400 lits, dont 100 lits sont MCO et donc concernés
par le CBU.
Mis à part le logiciel C-Page utilisé par la pharmacie, tout est manuel.
Le CH de Gisors s’interroge donc sur la façon de mettre en place l’informatisation dans
l’établissement.
Suite à ce tour de table, M. Frénéhard s’interroge sur la nécessité de créer des sous-groupes
public / privé.
L’ensemble des participants souhaitent au contraire que les ETS publics et privés travaillent
ensemble puisque la problématique est commune : pouvoir répondre aux exigences du CBU,
chaque expérience pouvant être profitable aux autres.
Décisions prises lors de cette réunion :
- Répertorier les éléments indispensables pour répondre au CBU.
- Elaborer un cahier des charges pour aider à réaliser un schéma directeur
d’informatisation (partir sur un cahier des charges minimal pour répondre au CBU,
tout en prévoyant l’ensemble des processus dès le départ, définir les grands principes,
les règles de gestion, de fonctionnement).
- Transmettre via l’OMEDIT ce cahier des charges à l’ensemble des ETS.
D’autre part,
- Mettre en commun les expériences de chacun, partager l’information au niveau
régional ;
- Faire le bilan de l’existant ;
- Pouvoir faire pression sur les fournisseurs de logiciel : plus le nombre d’ETS sera
important, plus la démarche vis à vis des fournisseurs aura une chance d’aboutir ;
- Harmonisation obligatoire, démarche qualité ;
- Permettre l’accès aux recommandations via internet à tous les prescripteurs.
Le CHU de Rouen propose d’élaborer une trame de discussion regroupant toutes les
exigences du CBU, pour la compléter puis élaborer le cahier des charges commun, ce qui est
accepté par l’ensemble des participants. Il sera présenté lors de la prochaine réunion du
groupe de travail.
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Groupe de travail Informatisation - 5 -
Point sur le plan Hôpital 2012 et le financement des projets d’informatisation par M.
Chamberland
Une réunion nationale sur le plan Hôpital 2012 aura lieu le 3 juillet 2007.
A priori, 2 tranches de 5 milliards chacune sont prévues pour financer ce plan. Au moins 15 %
de ces 10 milliards seront dédiés aux systèmes d’information et à la télémédecine. Le
déploiement des aides se fera entre 2008 et 2012.
Les dossiers de présentation des projets d’informatisation seront à remonter au niveau
national par les ARH pour le 30 novembre 2007, après une phase d’instruction des dossiers
déposés. Il faut donc que les projets soient prêts pour septembre environ.
La sélection des projets tiendra compte notamment de l’état de maturité des projets et de la
capacité de l’établissement à porter le projet (informaticien, prestataire externe…)
Un accompagnement financier des projets sélectionnés en novembre sera réalisé dès 2008.
Il est également rappelé que 8 logiciels concernant l’informatisation des urgences seront
présentés le 3 juillet au CHU de Rouen à partir de 9h.
Les participants sont remerciés pour leur active contribution à ce groupe de travail.
Prochaine réunion du groupe de travail informatisation :
Le vendredi 21 septembre, à l’ARH, à partir de 9h30.
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