Rouen, vendredi 17 juin 2005
Communiqué
Vers la création d'un
Réseau de Prélèvements multi-organes et tissus
en Haute-Normandie
A l'occasion de la 5ème Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe, le CHU-
Hôpitaux de Rouen signera la proposition de convention proposée à l'ensemble des hôpitaux de la
région par l'Agence Régionale de l'Hospitalisation de Haute-Normandie pour la mise en place du
Réseau de Prélèvements multi-organes et tissus de Haute-Normandie.
Christian Dubosq, Directeur de l'ARH de Haute-Normandie, Christian Paire, Directeur Général du
CHU-Hôpitaux de Rouen et Edgar Menguy, Chef du service de Prélèvements et Greffes du CHU –
Hôpitaux de Rouen, vous invitent à assister à la présentation du projet Réseau Normand des
Greffes, (structure, objectifs, missions, organisation, financement, articulations avec les
institutions…) qui sera suivie de la signature de la convention, lors d'une
Conférence de presse
le mercredi 22 juin 2005 à 14h30
Salle de La Rochefoucauld
Direction Générale
Cour d'Honneur
Hôpital Charles-Nicolle – Rouen
Pourquoi cet engagement ?
Les transplantations d’organes et les greffes de tissus sont aujourd'hui des thérapeutiques
indispensables aux soins qui permettent de sauver des vies, ou bien d’améliorer la qualité de la vie.
Malheureusement, cette thérapeutique ne peut être prescrite qu’à un patient sur deux… d’où le
problème d’une inadéquation flagrante entre la demande de greffe (nombre de patients en liste
d’attente) et l’offre de greffe (nombre de patients prélevés).
L’offre de greffons résulte de l’activité particulière de prélèvements d’organes et de tissus, qui est
l’étape initiale essentielle de la transplantation.
Le taux de transplantation d’organes et de tissus dans notre région se situe dans la limite
inférieure de la moyenne nationale.
Cette situation engendre des conséquences alarmantes, essentiellement sanitaires : liste de
patients en attente de transplantation lourde, décès sur liste d’attente nombreux, durée d’attente
longue.
Il faut également mentionner les conséquences économiques non négligeables représentées
par le coût de la prise en charge de l’insuffisance rénale terminale, dossier particulièrement
sensible en Haute-Normandie.