Le réchauffement climatique menace de croître massivement
Au sujet du changement climatique, l’avis des milieux
scientifiques est sans équivoque: selon le Groupe d’experts
intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), les Etats
industriels doivent réduire jusqu’en 2020 leurs émissions de
gaz à effet de serre d’environ 40%. C’est une nécessité pour
éviter un réchauffement climatique de plus de deux degrés
Celsius, – considéré comme dangereux.
La Conférence sur le climat qui se tiendra en décembre à
Copenhague offrira aux Etats participants leur dernière chance
de mettre en œuvre les mesures qu’appelle cette constatation.
Mais aujourd’hui déjà, des chamailleries politiques se font jour.
De nombreux pays occidentaux se rebiffent contre une réduction
aussi drastique. C’est ainsi que le Conseil fédéral, tout en
adhérant à l’objectif des deux degrés, ne se fixe pour la Suisse
qu’une réduction de 10 à 15% des émissions.
Et cela, bien que les réductions recommandées se fondent sur
un motif pertinent: si la température augmente de plus de deux
degrés par rapport à l’ère préindustrielle, le réchauffement
climatique menace de croître lui-même massivement. La
probabilité est alors élevée que cela provoque des dommages
désastreux et très coûteux.
Il semble que de nombreux milieux économiques en soient plus
conscients que les milieux politiques. C’est le cas d’entreprises qui,
comme Holcim, s’engagent dans l’association Trialogue Energie
Suisse, laquelle réunit à une même table des représentants
de la science, des milieux économiques et de la société civile, dont
le WWF. L’ETS considère comme réalisable jusqu’en 2020 une
réduction sensiblement plus importante des émissions dans
notre pays que le Conseil fédéral, – et cela sans préjudice écono-
mique. Les milieux économiques ont reconnu le sérieux de la
situation et se montrent prêts à faire des efforts d’économie
substantiels. Voilà un signal clair pour les milieux politiques.
Hans-Peter Fricker
«Un signal clair pour les
milieux politiques.»
Hans-Peter Fricker
CEO WWF Suisse
normes ISO 9001 et 14001, – preuve d’un mode opératoire
favorable à l’environnement.
Des objectifs ambitieux
La Suisse ne restera prospère que dans le cadre d’un dévelop-
pement durable. Voilà pourquoi Holcim s’engage dans le
Trialogue Energie Suisse avec des experts issus des milieux
scientifiques et économiques, ainsi que de la société en
général. Les recherches effectuées par l’ETS quant à notre
approvisionnement énergétique jusqu’en 2050 montrent qu’à
cette date la Suisse devrait avoir atteint les objectifs suivants:
réduction de 80% des émissions de gaz à effet de serre; part
de l’énergie renouvelable, 55%; réduction de 30% de la
consommation énergétique totale. Voilà les performances à
réaliser pour que les générations futures puissent également
bénéficier d’un environnement offrant des conditions de vie
satisfaisantes.
Holcim soutient ces objectifs ambitieux – et fournira
elle-même une contribution importante pour qu’ils soient
atteints. Elle a déjà réduit de 50% ses émissions de CO2
provoquées par le processus de combustion. Et elle développe
actuellement une nouvelle génération de matériaux de
construction basés sur des schistes valorisés, dont la production
ménage l’environnement. Le recours à des combustibles de
substitution va continuer de croître et, partout où cela paraît
possible, Holcim introduira des machines et des appareils
offrant une meilleure efficacité énergétique. Les milliers de
moteurs électriques en service dans une cimenterie
permettent, s’ils sont efficaces, de réaliser des économies
significatives.
Et finalement, Holcim s’impose la démarche fondamentale
suivante: avant tout investissement ou transaction, elle se
demande si l’opération en cause a un sens des points de
vue environnemental et social. Voilà ce à quoi nous nous
engageons.