Mon cœur : je veille sur lui ! Mon cœur : je veille sur lui ! - Ameli

19
ÉTÉ
2013
ameli-sophia.fr
0811 709 709
Pour en savoir plus :
Prix d’un appel local.
Le service d’accompagnement pour
mieux vivre avec une maladie chronique.
www.ameli-sophia.fr
Rencontre
“Affections
cardiovasculaires :
les patients au
cœur de leur
prévention ”
Docteur David Bertora,
cardiologue, Alpes-Maritimes
C’
est le constat encourageant tiré de l’évaluation
des trois premières années du service sophia.
Le suivi des examens recommandés
progresse davantage chez nos adhérents : examen
du fond d’œil, nombre de dosages de l’HbA1c réalisés
chaque année ou visite annuelle chez un cardiologue.
Autre résultat significatif : le risque d’être hospi-
talisé en raison du diabète et de ses complications
est plus faible quand on est adhérent à sophia.
Ces résultats confortent notre ambition : vous aider à mieux
vivre avec le diabète grâce à un accompagnement
de qualité, en complément des professionnels
de santé et des structures d’aide aux patients.
Depuis le premier trimestre 2013, sophia est
proposé partout en France y compris dans tous les
départements d’outre-mer. Plus de 260 000 nouveaux
adhérents nous ont déjà rejoints ; nous accompagnons
au quotidien près de 400 000 personnes atteintes d’un
diabète. Bienvenue à nos nouveaux adhérents !
“
Avec sophia :
une meilleure
prise en charge
du diabète ”
Emmanuel Gomez,
responsable du programme
d’accompagnement sophia
© Julie Bourges
PARLONS-EN ENTRE NOUS
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4
Piscine, aquagym...
« L’activité physique en s’amusant ! »
ON PEUT VOUS AIDER PAGE
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MON BIEN-ÊTRE AU QUOTIDIEN
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Quand l’été rime
avec barbecue équilibré
Pour savourer les petits plaisirs
de la belle saison
Pour savourer les petits plaisirs
de la belle saison
Taux d’HbA1c : le chiffre à retenir
Connaissez-vous votre taux d’HbA1c ?
Le dosage de l’HbA1c (ou hémoglobine
glyquée) est l’examen de référence
permettant de suivre l’équilibre général
de votre diabète. Il est important
de connaître votre taux d’HbA1c
et de le suivre tout au long de l’année.
Au cours d’un entretien téléphonique avec
un infirmier-conseiller en santé, votre taux
d’HbA1c pourra vous être demandé afin
d’adapter l’accompagnement dont
vous bénéficiez.
Mon cœur :
je veille sur lui !
Les maladies du cœur et des vaisseaux
sanguins, aussi appelées maladies
cardiovasculaires, peuvent concerner
tout le monde. Or le diabète lui-même
est un facteur de risque cardiovasculaire.
Protéger son cœur est possible
en veillant à équilibrer son diabète
et en agissant sur certains autres
facteurs de risque.
© Julie Bourges
© Corbis
MA SANTÉ, C’EST CAPITAL
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3
Semaine de prévention
du diabète
Les associations en action,
partout en France
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MON BLOC-NOTES
Aide pour une
complémentaire santé (ACS)
Pour financer sa complémentaire santé
À MON SERVICE
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Mon cœur :
je veille sur lui !
Les maladies du cœur et des vaisseaux
sanguins, aussi appelées maladies
cardiovasculaires, peuvent concerner
tout le monde. Or le diabète lui-même
est un facteur de risque cardiovasculaire.
Protéger son cœur est possible
en veillant à équilibrer son diabète
et en agissant sur certains autres
facteurs de risque.
MA SANTÉ, C’EST CAPITAL
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À MON SERVICE PAGE
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MON BLOC-NOTES
ÉVÉNEMENT
Prévenir le diabète
avec l’Association française
des diabétiques
Pour la deuxième
année consécu-
tive, l’Association
française des dia-
bétiques (AFD) a
organisé du 3 au
9 juin la Semaine
nationale de pré-
vention du diabète.
Après avoir traité de l’hérédité en 2012,
l’AFD a mis en avant cette année la néces-
sité de diagnostiquer le diabète au plus tôt.
En effet, en France, on estime à 700 000 le
nombre de personnes qui ont un diabète
et qui l’ignorent. Pour les patients et leurs
proches, cette semaine fut l’occasion de
découvrir le diabète sous un autre jour.
Votre entourage peut toujours par exemple
réaliser un test de risque face au diabète sur
contrelediabete.fr. Des animations sur le
diabète ont été organisées dans toute la
France par les associations locales de l’AFD.
Une occasion de rencontrer des bénévoles et
d’autres personnes atteintes d’un diabète.
> En savoir plus : afd.asso.fr
et contrelediabete.fr
CHIFFRE-CLÉ
1 fois par an
C’est la fréquence à laquelle
il est recommandé de réaliser
un électrocardiogramme
pour détecter d’éventuelles
maladies cardiaques.
(Lire aussi « Ma santé, c’est capital », p.3)
FICHE PRATIQUE
Pour faire une demande d’ACS :
rendez-vous sur ameli.fr
Sur ameli.fr, vous pouvez réaliser une simu-
lation de vos droits pour une première de-
mande ou un renouvellement d’attribution de
l’ACS. Le simulateur de droits vous informe,
selon les données que vous avez indiquées,
si vous avez droit à l’ACS ou à la CMUC.
Il vous permet de renseigner votre dossier et
de préparer les pièces à fournir.
Retrouvez également sur ameli.fr tous
les renseignements et les formulaires de
demande à imprimer.
> En savoir plus : ameli.fr/simulateur-droits
et ameli.fr (> Assurés > Soins et
remboursements > CMU et complémentaires
santé > Aide à l’acquisition d’une
complémentaire santé)
Pour être mieux pris en charge
de vos dépenses de santé, il est
essentiel d’avoir une couverture
complémentaire santé. Et ce, même
si vous avez un diabète ou une autre
maladie chronique en Affection de longue
durée (ALD). En effet, si les soins en lien
avec un diabète en ALD sont remboursés
à 100 %, les soins sans rapport avec
le diabète sont remboursés aux tarifs
habituels. Par exemple à 60 % pour des
soins de kinésithérapie sans lien avec
le diabète.
L’ACS : une aide fi nancière
L’Aide pour une complémentaire santé (ACS)
permet de  nancer sous la forme d’un
chèque (voir tableau ci-dessous) une partie
de votre cotisation annuelle à une com-
plémentaire santé. Elle est destinée aux
personnes ayant des revenus modestes.
Les plafonds d’attribution de l’ACS
varient selon les ressources annuelles
du foyer et le nombre de
personnes dans le foyer
(voir tableau ci-dessous).
Illustration : monsieur
Dupond, 52 ans, adhérent
à sophia, a un diabète
en ALD. Comme ses res-
sources nettes étaient
de l’ordre de 10 000 €
(inférieures à 10 711 €)
sur les douze derniers
mois, il a demandé l’ACS et a obtenu
un chèque de 350 € qui lui a permis
de souscrire la complémentaire santé
de son choix. Puis monsieur Dupond
s’est accidentellement cassé la jambe.
En accédant à une couverture complé-
mentaire avec l’aide  nancière de l’ACS,
il est désormais couvert pour tout ou
partie, selon le contrat souscrit, des
frais dus à sa jambe cassée en plus du
remboursement de l’Assurance Maladie.
L’avantage
du tiers-payant
Poursuivons l’exemple de
monsieur Dupond. Lorsqu’il
consulte un médecin dans le
cadre du parcours de soins
coordonnés avec son attesta-
tion de tiers-payant ACS, il n’a
pas à faire l’avance des frais
sur la partie prise en charge
par l’Assurance Maladie.
Cette attestation est valable
18 mois.
Si vous béné ciez de l’ACS comme mon-
sieur Dupond, il est important de présenter,
à chaque consultation, votre carte Vitale
mise à jour et votre attestation de tiers-
payant délivrée avec l’ACS. Prenez aussi le
ré exe de renouveler votre demande chaque
année deux mois avant la  n de votre
contrat (voir la  che pratique ci-contre).
Du nouveau :
la garantie de tarifs
sans dépassement
C’est une nouveauté depuis cette année.
Les personnes concernées par l’ACS
peuvent dès maintenant béné cier de
tarifs garantis sans dépassement d’hono-
raires, quels que soient la spécialité ou le
secteur d’exercice du médecin consulté.
Pour ce faire, les personnes concernées
doivent demander l’ACS si ce n’est déjà
fait (voir la  che pratique ci-contre). Elles
recevront une attestation de droit à l’ACS
à présenter à chaque consultation a n
de béné cier de ce nouvel avantage.
Aide pour
une complémentaire santé (ACS)
Pour financer votre complémentaire
Connaissez-vous l’Aide pour une complémentaire santé (ACS) proposée par l’Assurance Maladie ? Elle permet aux personnes
ayant des ressources modestes d’accéder à une couverture complémentaire pour mieux faire face à leurs dépenses de santé.
100 € pour les moins de 16 ans
200 € de 16 à 49 ans
350 € de 50 à 59 ans
500 € pour les 60 ans et plus
Pour un couple dont chacun des membres a plus de 50 ans et vivant avec un
enfant de moins de 25 ans, l’ACS peut représenter jusqu’à 900 € de réduction
sur l’adhésion de toute la famille à une complémentaire santé.
10 711 € pour 1 personne
16 067 € pour 2 personnes
19 281 € pour 3 personnes
22 494 € pour 4 personnes
Au-delà de quatre personnes et pour les DOM: rendez-vous sur ameli.fr.
* Plafond applicable jusqu’au 30 juin 2013. Pour connaître le plafond actualisé,
bétiques (AFD) a
organisé du 3 au
9 juin la Semaine
nationale de pré-
vention du diabète.
Après avoir traité de l’hérédité en 2012,
l’AFD a mis en avant cette année la néces-
sité de diagnostiquer le diabète au plus tôt.
En effet, en France, on estime à 700 000 le
nombre de personnes qui ont un diabète
et qui l’ignorent. Pour les patients et leurs
proches, cette semaine fut l’occasion de
découvrir le diabète sous un autre jour.
du foyer et le nombre de
personnes dans le foyer
(voir tableau ci-dessous)
.
(voir tableau ci-dessous).(voir tableau ci-dessous)
Illustration : monsieur
Dupond, 52 ans, adhérent
à sophia, a un diabète
en ALD. Comme ses res-
sources nettes étaient
de l’ordre de 10 000 €
(inférieures à 10 711 €)
Pour vous informer et vous aider
Le service social de l’Assurance Maladie est à votre écoute
pour vous informer et vous accompagner dans vos démarches.
Vous pouvez aussi vous orienter vers un centre communal
d’action sociale (CCAS) ou des associations de patients près
de chez vous.
> Pour contacter le service social de l’Assurance Maladie :
appelez votre caisse au 3646*.
* Prix d’un appel local depuis un poste fixe.
L’avantage
du tiers-payant
Poursuivons l’exemple de
monsieur Dupond. Lorsqu’il
consulte un médecin dans le
cadre du parcours de soins
coordonnés avec son attesta-
tion de tiers-payant ACS, il n’a
pas à faire l’avance des frais
sur la partie prise en charge
par l’Assurance Maladie.
Cette attestation est valable
18 mois.
La CMUC : une couverture
complémentaire gratuite
La Couverture maladie universelle complémentaire
(CMUC) propose aux assurés dont les ressources
sont plus modestes que celles des bénéficiaires
de l’ACS une couverture complémentaire gratuite.
Avec la CMUC, les soins dans le cadre du parcours
de soins coordonnés sont pris en charge à 100 %
dans la limite des tarifs de remboursement
de l’Assurance Maladie et sauf cas particuliers.
> En savoir plus : ameli.fr (> Assurés > Soins et
remboursements > CMU et complémentaires santé
> CMU complémentaire)
ACS Quelles ressources
pour en bénéfi cier ?* Un montant variable selon l’âge
et le nombre de membres du foyer
Agence Années Lumière / Illustration : © Lucky Comics 2013.
contrelediabete.fr
faites le test de risque
gratuit et anonyme sur :
testez-vous !
Diabète,
ne vous laissez
pas attraper.
semaine nationale de prévention du diabète du 3 juin au 9 juin 2013
consultez ameli.fr.

Affections cardiovasculaires :
« les patients au cœur de leur prévention »
Médecin cardiologue et spécialiste des
maladies vasculaires, David Bertora
fait le point sur les moyens de prévenir
efficacement les affections du cœur et
des vaisseaux sanguins, en particulier
lorsque les personnes ont un diabète.
« Nous pouvons tous être un jour concernés
par les maladies du cœur et des vaisseaux
sanguins qui irriguent notre organisme. Mais
il est vrai qu’avec le diabète, les risques de
développer ce type d’affections cardiovascu-
laires sont plus élevés » explique le docteur
David Bertora. Ce médecin cardiologue
connaît bien le rôle joué par le déséquilibre
du diabète sur le cœur, les petits et les
gros vaisseaux sanguins de ses patients.
« Le taux de sucre dans le sang, comme le
mauvais cholestérol, l’hypertension artérielle
et, très important, le tabac, provoquent à
la longue des atteintes cardiovasculaires.
C’est la raison pour laquelle les patients
qui ont un diabète et qui, souvent avec
l’âge, cumulent d’autres facteurs, ont raison
d’agir et de se faire aider pour limiter le
risque de leur apparition » décrypte ce
spécialiste des maladies vasculaires.
Objectif : une meilleure
utilisation du sucre
par l’organisme
Pour ce faire, il est essentiel que chaque
patient ait le désir de faire « équipe »
avec son médecin traitant qui le suit
dans la durée ; avec son cardiologue
auprès duquel il va régulièrement
bénéficier d’examens de suivi comme
l’électrocardiogramme (ECG) ; et pour
compléter ce collectif : avec le conseiller
en santé sophia. Car celui-ci va soutenir
la personne au quotidien, aux moyens de
conseils pratiques adaptés à sa vie de
tous les jours.
« La connaissance de la maladie joue un rôle
majeur. Le patient va prendre conscience
qu’une alimentation équilibrée est fonda-
mentale pour la santé de son cœur et de
ses artères. De même que faire de l’exercice
physique. Car tout cela favorise une meil-
leure utilisation du sucre par l’organisme. Et
ménage les organes vitaux comme le cœur,
les vaisseaux sanguins mais aussi les reins »
poursuit le cardiologue.
Infi rmiers-conseillers
en santé : sources
de bons réfl exes
David Bertora a formé certains conseil-
lers en santé sophia à l’accompagnement
des patients qui, atteints d’un diabète,
présentent aussi des complications
cardiovasculaires. Dans ces situations, le
rôle de l’infirmier-conseiller en santé comme
« fournisseurs de bons réflexes » est
très utile.
Il aide le patient à prendre du recul ou à
poser des questions auxquelles il pourrait
ne pas oser faire allusion en consultation.
Qu’ils s’agissent par exemple « de problèmes
d’érection chez les hommes, qui peuvent
avoir une origine vasculaire ». Ou encore
de la difficulté à suivre un traitement qui a
parfois des effets secondaires non souhaités.
« Pour le patient, en parler simplement avec
son médecin sera d’autant plus aisé qu’il
aura pu préalablement trouver une écoute, et
quelques pistes de solutions, avec son conseiller
en santé. » conclut enfin le docteur Bertora.
MON BLOC-NOTES MA SANTÉ
,
C
’
EST CAPITAL PAGE
3
Mon cœur : je veille sur lui !
Tout le monde est concerné par la santé
de son cœur. Avec un diabète, le risque
d’avoir une maladie du cœur et des
vaisseaux sanguins est plus important.
Pour éviter les complications cardio-
vasculaires ou limiter leurs effets, il
est possible d’agir sur le diabète et sur
certains facteurs de risque. Explications.
Pourquoi le diabète est-il un facteur de
risque cardiovasculaire ? Quand il n’est
pas équilibré, l’excès de sucre présent
dans le sang (hyperglycémie) favorise
le dépôt de graisses sur les artères.
Ce dépôt contribue à la formation de
plaques d’athérome (voir l’encadré) qui
épaississent la paroi des artères. Les
artères sont donc rétrécies et fragili-
sées. Cela gêne la circulation du sang
et peut être à l’origine de maladies
du cœur et des vaisseaux sanguins :
infarctus du myocarde (voir l’enca-
dré), artérite des membres inférieurs,
accident vasculaire cérébral (AVC)...
Déséquilibre du
diabète, risque
sur les artères
Si les artères alimentant
le cœur en sang sont
concernées, le muscle du
cœur ne reçoit plus toutes
les substances nutritives
nécessaires et s’abîme
progressivement. Cette
complication peut se déve-
lopper silencieusement au
début, sans que la personne
ne s’en aperçoive. C’est
pourquoi un électrocardiogramme est
recommandé chaque année dans le cadre
du suivi du diabète pour détecter et traiter
au plus tôt une éventuelle complication.
Il est essentiel de parler à votre méde-
cin si vous ressentez une sensation
d’oppression ou des douleurs dans la
poitrine ou encore une irrégularité des
battements du cœur (palpitations) à
l’effort, dans le froid, voire au repos.
Une complication aiguë peut parfois
survenir : un infarctus du myocarde. En
cas de douleurs fortes ou persistantes,
appelez rapidement le 15 (ou le 112
depuis un téléphone portable).
Stabilité du diabète,
protection du cœur
Pour une bonne santé du cœur, l’équilibre
du diabète et le contrôle de la glycémie
sont essentiels. Pour ce faire, suivre le
traitement prescrit par votre médecin
est indispensable. En lui associant
une alimentation équilibrée, limitée
en matières grasses et en sel, ainsi
qu’une activité physique régulière.
Adaptée à votre situation et définie
avec le médecin, une activité physique
permet de mieux équilibrer le diabète
et de renforcer le muscle du cœur.
En mettant en pratique ces recommanda-
tions, d’autres facteurs de risque cardio-
vasculaire peuvent être réduits. Notam-
ment le mauvais cholestérol (LDL) qui peut
entraîner une accumulation de graisses
dans les artères. Et aussi une hyper-
tension artérielle qui fatigue le cœur et
fragilise les artères. Enfin, il est très
important de ne pas fumer. Car le tabac
détériore les vaisseaux sanguins et augmente
fortement les risques cardiovasculaires.
N’hésitez pas à aborder ces sujets avec
votre médecin traitant car il est possible
de limiter les effets des complications
cardiovasculaires si elles sont détectées
et soignées tôt.
> Pour en savoir plus : ameli-sophia.fr
ou ameli-sante.fr
> Pour vous aider à arrêter de fumer :
tabac-info-service.fr
ON PEUT VOUS AIDER
pas équilibré, l’excès de sucre présent
accident vasculaire cérébral (AVC)...
Déséquilibre du
diabète, risque
sur les artères
Si les artères alimentant
le cœur en sang sont
concernées, le muscle du
cœur ne reçoit plus toutes
les substances nutritives
nécessaires et s’abîme
progressivement. Cette
complication peut se déve-
lopper silencieusement au
début, sans que la personne
ne s’en aperçoive. C’est
ON PEUT VOUS AIDER
Complications du cœur :
les mots à connaître
Athérosclérose : accumulation, notamment de
graisses, en plaque appelée « plaque d’athérome »
sur les parois des artères.
Coronaropathie : maladie du cœur (ou maladie
coronarienne) qui survient quand l’athérosclérose
touche les artères qui alimentent le cœur en sang
(les artères coronaires).
Infarctus du myocarde : crise nécessitant une
prise en charge en urgence qui survient quand une
partie du cœur est privée de sang après qu’une
artère se bouche brutalement, le plus souvent suite
à la rupture d’une plaque d’athérome.
© Julie Bourges
Dr David Bertora, médecin cardiologue

Pommes de terre
en papillote
Les ingrédients (pour 4 personnes) :
4 grosses pommes de terre, 400 g de
fromage blanc à 20 % ou 0 %, 2 oignons
nouveaux, ½ concombre, ½ bouquet
de cerfeuil, sel, poivre du moulin.
La préparation : Laver et essuyer les
pommes de terre • Envelopper chacune
d’elles dans du papier aluminium et les
faire cuire 1 heure dans les braises du
barbecue • Éplucher les oignons et
le concombre et les couper en petits
dés • Hacher le cerfeuil • Mélanger
le fromage blanc avec les oignons,
le concombre, le cerfeuil et le poivre
vert • Saler et poivrer • Mélanger
afin d’obtenir une sauce crémeuse •
Sortir les pommes de terre, les fendre
presqu’en deux, et ajouter la crème au
fromage blanc • Servir tout de suite.
Marinade
au yaourt et au curry
Les ingrédients : 500 à 600 g de
viande (idéal avec de la volaille),
½ yaourt, 1cuillère à soupe de miel,
1 cuillère à soupe de poudre de curry,
1 cuillère à soupe d’huile d’olive,
½ cuillère à café de sel.
La préparation : Tailler légèrement
la viande avant de la mettre en
marinade pour que les saveurs du
mélange s’imprègnent • Mélanger
tous les ingrédients • Faire mariner
la viande pendant 2 à 4 heures.
PARLONS-EN ENTRE NOUS
sophia et vous, journal d’information du service sophia de l’Assurance Maladie, publié par la CNAMTS - 50 avenue du professeur-André-Lemierre 75986 Paris Cedex 20 - Téléphone : 01 72 60 10 16 - Directeur de la publication : Frédéric van Roekeghem
Directeur de la publication délégué : Professeur Hubert Allemand - Rédacteur en chef : Docteur Bruno Delforge - Comité éditorial : Laura Phirmis (AFD), Docteure Isabelle Vincent (INPES), Docteure Violaine Lina, Yves-Marie Lagron, Claude
Sokolowsky (LDF), Maxime Tarot - Réalisation : Caroline Morlier (CNAMTS) - Rédaction : Yves-Marie Lagron, Maxime Tarot - Correction : Marie-Christine Delière - ISSN : 1967 - 7693 - Juin 2013 - Illustrations : C. Capodanno, J. Vauclin -
Impression : Imprimerie Nationale INCS, 58 boulevard Gouvion Saint Cyr 75017 Paris - La (ou les) marque(s) citée(s) dans ce journal est (sont) et demeure(nt) la propriété de leurs titulaires respectifs.
Piscine, aquagym...
« L’activité physique en s’amusant ! »
«Je ne sais pas nager et pourtant je
vais à la piscine deux fois par
semaine ! » annonce Christiane,
57ans, atteinte d’un diabète depuis
cinq ans. « C’est en lisant un article du
journal sophia et vous sur les bienfaits de la
piscine que je me suis dit ‘ Pourquoi pas ? ’ »
L’occasion s’est présentée en accompa-
gnant sa fille et son petit-fils à la piscine.
Pour Christiane, depuis plus d’un an, c’est
aquagym le lundi et leçon pour apprendre
à nager le mardi.
Se jeter à l’eau...
La piscine permet de pratiquer une
activité physique toute l’année. Surtout,
on en trouve dans presque chaque ville,
et des cours en groupe sont souvent
proposés à tarifs réduits pour les seniors.
« C’est plus vivant en groupe » confirme
Christiane. « Parfois, pendant un exercice,
on se ‘ rentre dedans ’ et on en rit. On fait
de l’activité physique et en même temps
on s’amuse ! »
Travail des abdominaux, mouvements
des jambes, relaxation, étirements...
« Ce n’est pas grave si on n’arrive pas
à tout faire » prévient Christiane, « car
le maître nageur adapte les exercices à
nos possibilités ». Et contrairement à
une idée reçue, l’aquagym se pratique
dans la partie du bassin où l’eau
arrive à mi-corps, donc « il est faux
de penser qu’on doit savoir nager pour
en faire ». Un conseil de Christiane
pour être au mieux lors des exercices:
apporter sa bouteille d’eau sur place.
... pour
une meilleure santé
Côté santé, l’effet est positif. « Mon
médecin m’encourage à continuer. » Et
pour cause ! « Mon diabète est mieux
équilibré depuis que je vais à la pis-
cine. Mon taux d’HbA1c est passé de
12 % à 8 %. Mon traitement a été
réadapté avec moins de médicaments
et moins de comprimés. » Et d’ajouter,
ravie: « ça fait toujours plaisir quand,
en maillot de bain, on vous dit ‘ Tu as
un peu maigri, non ? ’ » L’eau fait
également du bien aux muscles et aux
articulations parfois fragiles, comme en
témoigne Christiane : « grâce à la piscine,
j’ai pu progressivement enlever les
genouillères que je devais porter pour
marcher ».
Autant de bénéfices pour sa santé et
son bien-être qui incitent Christiane à
continuer: « Moi qui avais si peur de
l’eau, je vois que je progresse petit à
petit. Je conseille donc à tout le monde
de se mettre à la piscine ou à l’aquagym,
surtout ceux qui n’oseraient pas parce
qu’ils ne savent pas nager ! »
MON BIEN-ÊTRE AU QUOTIDIEN
Avec l’été refleurissent souvent les repas
autour du barbecue en famille ou entre
amis. Convivial, le barbecue est souvent
synonyme – à tort – de repas gras
et copieux. Nos conseils pour concilier
barbecue et alimentation équilibrée.
Le barbecue n’est pas nécessairement
une cuisine riche en graisses à base de
chipolatas ou de merguez. Mode de cuis-
son alternatif et occasionnel, le barbecue,
comme la cuisson sur pierre (la plancha),
présente l’avantage de cuisiner sans matière
grasse (beurre ou huile).
Une cuisson vive
et sans graisse
La cuisson à feu vif du barbecue conserve
l’essentiel des éléments nutritifs : protéines,
glucides, lipides, vitamines... Les viandes
(maigres de préférence : poulet, dinde ou
porc) et les poissons (truite, maquereau,
thon, crevettes...) sont bien cuits en surface
tout en conservant une chair tendre. Veillez
cependant à ne pas les griller excessive-
ment car ils cuisent très vite ! Comme les
casseroles en cuisine, un nettoyage de la
grille s’impose à chaque nouvelle utilisation.
Un accompagnement
adapté
La brochette est un excellent moyen
d’associer à la viande des légumes
(poivron, courgette, aubergine). Pour donner
du goût, à la place des sauces toutes faites,
n’hésitez pas à assaisonner avec des épices
ou à préparer une marinade (voir recettes).
Le barbecue est aussi l’occasion de cuisiner
en papillote, donc sans matière grasse,
des légumes et même des fruits !
En complément, du pain, une salade de
riz ou de pâtes, fournissent les glucides
nécessaires à chaque repas. Vous serez
alors fin prêt pour profiter de l’été et de ses
barbecues, en toute tranquillité.
Quand l’été rime avec barbecue équilibré
PAGE
4
sophia et vous, journal d’information du service sophia de l’Assurance Maladie, publié par la CNAMTS - 50 aven
Un barbecue
en toute sécurité
• S’assurer de la stabilité du barbecue.
• Ne pas laisser les enfants s’approcher
ou jouer autour car ils sont
à la hauteur des braises.
• Ne rien laisser d’inflammable
à proximité.
• Ne pas utiliser d’alcool à brûler
ou d’essence pour l’allumer ou relancer
les braises.
• En cas d’accident, appeler
immédiatement le 15 (ou le 112
depuis un téléphone portable).
LES BONNES
RECETTES
de Julie Ouimet,
Cuisinière et diététicienne
à la Maison du diabète de Paris.
barbecue équilibré