(a) Donner l’expression du potentiel chimique de l’eau dans les phases liquide
et solide. On introduira x2la fraction molaire du glycérol dans le liquide
et on supposera le mélange liquide idéal.
(b) Montrer que l’équation de la portion du liquidus correspondant à l’équi-
libre de l’eau dans les phases liquide et solide a pour expression :
ln (1 −x2) = ∆fusH◦
R1
T1−1
T
avec T1la température de fusion de l’eau pure et ∆fusH◦l’enthalpie de
fusion de l’eau supposée indépendante de la température.
Indication : à pression constante, d
dT ∆rG◦
T=−∆rH◦
T2
(c) Confronter les valeurs expérimentales de température de début de soli-
dification mesurées pour les fractions massiques 0,05 et 0,4 aux valeurs
données théoriquement par l’équation du liquidus. Commenter.
6. À T= 267,7K, on considère 1,00 kg d’un mélange de composition massique
globale en glycérol w2= 0,100.
Positionner le point représentatif de ce système sur le diagramme représenté
à la question 2. Déterminer la nature et la masse de chacune des phases en
présence.
7. Expliquer pourquoi le glycérol peut être utilisé dans la composition des
liquides antigel pour éviter le givrage des pare-brise et dans les circuits de
refroidissement des voitures.
3 Problème 3. Wattmètre à effet Hall
3.1 Principe de l’effet Hall
Une plaquette parallélépipédique de grande longueur L, suivant Ox, de largeur a,
d’épaisseur b, est parcourue par un courant d’intensité I réparti uniformément sur
toute sa section droite (voir figure 4).
1. Principe :
(a) Quelle est l’action du champ sur un porteur de charge q supposée < 0 ?
(b) Que se passe-t-il pendant le régime transitoire ?
Montrer qu’il apparaît alors une différence de potentiel entre les points
A(en y= 0)etC(y=a). On suppose −→
AC parallèle et de même sens
que ~uy.
Cette différence de potentiel est nommée VH=VA−VC. Quel est son
signe ? Dépend-il de celui de q ?
2. On se place ensuite en régime permanent. En appliquant le principe fonda-
mental de la dynamique à un porteur de charges, exprimer le champ de Hall
~
EHassocié à VH.
3. Donner la relation liant le vecteur densité de courant volumique ~
jHà la
vitesse de déplacement des charges dans la plaquette et à n(nombre de
porteurs de charge par unité de volume) et q. Exprimer VH. On montrera
que VHb=RHIB où RHest la constante de Hall que l’on explicitera en
fonction de n et q. Que peut-on dire du signe de RH?
4. Application numérique :
Le matériau est un ruban conducteur de masse volumique ρ, de masse mo-
laire M. Chaque atome met en jeu un électron libre pour la conduction.
Donner la valeur et l’expression de n. En déduire RH. Calculer VHsi
B= 0,1T, M= 64 g.mol−1,ρ= 8,92 g.cm−3,I= 1,00 A, NA=
6,02 ×1023 mol−1,b= 0,1mm et q=−1,6×10−19 C. Commenter.
5. L’apparition de matériaux semi-conducteurs comme l’arséniure d’indium
InAs a permis d’obtenir des tensions de Hall plus élevées. Pourquoi ? On
donne pour I= 100 mA, |VH|= 126,7mV, n= 1,7×1022 m−3,b= 0,1mm,
a= 1,0cm et L= 3,0cm. Calculer la valeur du champ ~
B. Commenter.
6. La constante de Hall varie avec Tsuivant la loi RH(T) = Aexp (θ/T )où
θest une constante homogène à une température, Test la température
exprimée en K. Quelles sont les raisons de cette variation ?
Avec θde l’ordre de 2000 K, calculer la variation relative de la constante de
Hall lorsque la température s’élève de 10 K par rapport à la température
ambiante prise égale à 300 K.
Quels sont les qualités et les défauts des capteurs à effet Hall ?
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