Costa Rica - Fonds Français pour l`Environnement Mondial

Pour en savoir plus : www.ffem.fr
Le Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM) est un fonds public bilatéral créé à l’initiative du Gouvernement français, en 1994.
Son secrétariat et sa gestion financière sont confiés à l’Agence Française de Développement.
Domaine
Biodiversité
Bénéficiaires
Ministère de l’environnement costaricain
Montant de la subvention FFEM
1 065 000 €
Co-financiers
FEM, PNUD, l’Etat du Costa Rica
Montant global du projet
3 540 000 €
Date d'octroi
2003
Durée prévisionnelle du projet
3 ans
Protection de la biodiversité de l’aire de conservation
marine de l’ile de Coco
Costa Rica
Partenaire institutionnel
Ministère du développement durable
Agence F Développement
L’objectif global du projet est de réduire les menaces
pesant sur la biodiversité marine et terrestre de l’Ile de
Coco grâce à la consolidation et à la pérennisation
des capacités de gestion du Parc National.
BIODIVERSITÉ
SUR LE TERRAIN
Environnement
Projet cofinancé par :
CCR1001 - Aires marines protégées
Objectifs
Le projet de protection de l’île de Coco s’étend sur 5 ans et vise à
améliorer la préservation des ressources halieutiques et de la
biodiversité océanique. Il est également un pas important vers la
création d’un parc océanique international couvrant le triangle
Coco, Malpello, Galapagos.
Il a pour finalité de :
- consolider un foyer de conservation indispensable pour
espérer la mise en place à long terme d’une politique de
conservation de la biodiversité marine et de gestion durable
des ressources halieutiques dans cette région du monde ;
- mettre en place une vitrine de la synergie entre
conservation de la nature et développement humain, social et
économique durable
L’Ile de Coco a été classée Parc National en 1978, puis classée en
1997 par I'UNESCO au Patrimoine Mondial de l'humanité, déclarée en
1998 zone humide d'importance internationale par la Convention
RAMSAR et enfin site du patrimoine historique du Costa Rica depuis
2002. La partie marine du Parc s’est peu à peu agrandie jusqu’en 2002
où elle a atteint 12 Milles Nautiques des côtes, ce qui fait de l’île du
Coco, avec 1 997 km2 de partie marine, une des rares aires protégées
océanique.
Elle constitue un site d’une diversité écologique remarquable
notamment au plan des espèces qui s'y trouvent. Ses eaux
renferment une richesse biologique exceptionnelle, alors que les
espèces terrestres de l’ile constituent un véritable jardin botanique
ayant évolué de manière totalement isolée depuis plusieurs centaines
de milliers d’années permettant le développement d'une biodiversité
complexe, composée d'espèces d'origine continentale indopacifique
ou endémiques. Elle est ainsi dominée par une forêt tropicale
pluvieuse et une série d’associations végétales uniques : arrosée par
plus de 7 mètres de pluviométrie par an, l’ile se présente sous forme
d’un dôme de falaises escarpées d’où déferlent des cascades
spectaculaires. En saison des pluies, la quantité d’eau est telle que
l’ensemble de l’île semble être une fontaine d’où s’écoule de toutes
parts de multiples cascades.
Cette richesse a justifié la création par le Costa Rica de l’aire de
conservation marine de l’île de Coco (ACMIC).
Une telle situation privilégiée n’est cependant pas à l’abri de toute
menace. L’île souffre de la présence d’espèces introduites par
l’homme, qui fragilisent son écosystème. La richesse des eaux fait
également de ce site unique un lieu de plongée de renommée
internationale. L’île constitue enfin un pôle d’attraction pour les
activités de pêche.
Le projet a pour objet de minimiser ces dangers. Il concerne plusieurs
domaines, en particulier les moyens de surveillance de l’ACMIC, la
sensibilisation des pêcheurs aux questions de préservation de la
faune marine, la connaissance du suivi des milieux marins et la
gestion des espèces exogènes
Contexte
© FFEM, J CALAS
Pour en savoir plus : www.ffem.fr
Le Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM) est un fonds public bilatéral créé à l’initiative du Gouvernement français, en 1994.
Son secrétariat et sa gestion financière sont confiés à l’Agence Française de Développement.
Le projet a démarré en 2003 pour une durée prévisionnelle de 3 ans.
La subvention du FFEM s’élève à 1 065 000 €
Le montant total des engagements pour financer le projet s’élève à près de 3 540 000 €.
Biodiversité Projet Cofinancé par le Fonds Français pour l’Environnement Mondial Costa Rica
Les activités sont organisées en 7 composantes, le FFEM finançant les composantes 1, 2 4 et 6 :
Renforcement de la zone marine contre la pêche illégale avec la mise en place de capacités de surveillance et de
police adaptées, en harmonisant l’action des gardes du Parc et du Service des Garde-côtes
Connaissance, surveillance et suivi des milieux marins
Réduction des impacts du tourisme sur les écosystèmes terrestres et marins
Eradication et contrôle des espèces allochtones
Développement des outils institutionnels et juridiques pour la protection durable des ressources de l’ACMIC et de
l’ensemble de la Zone Economique Exclusive (ZEE)
Mise en place de l’autosuffisance énergétique du Parc
Développement des instruments permettant de financer les opérations de conservation et la maintenance des
équipements.
Descriptif du projet
© Olivier BORN
Résultats et impacts attendus
Le parc national de l’Ile de Coco (PNIC) a connu un développement exceptionnel au cours
des années 2006 2008 tant en matière de moyens que d’efficacité de gestion,
d’aménagements du Parc mais également de développement de la connaissance
scientifique du site. Le PNIC est devenu le parc marin le plus avancé et le plus
développé du Costa Rica. C’est en outre un site touristique d’une qualité extraordinaire
notamment pour ses sites de plongée sous-marine de renommée mondiale.
Le projet financé par le FFEM permet de mettre en place une vitrine de la synergie entre
conservation de la nature et développement humain, social et économique durable,
fondé sur la sensibilisation, la concertation et la participation des usagers concernés. Des
progrès concrets de protection de la zone marine de l’AMIC contre la pêche illégale et les
menaces liées au tourisme de plongées ont été réalisés (organisation des moyens de
patrouille et de surveillance, sensibilisation des pêcheurs, des touristes, etc.). La
connaissance et la gestion des milieux marins et des récifs coralliens est directement
améliorée et permet de suivre avec attention la réduction des impacts sur les écosystèmes
marins et terrestre.
Cofinancement
Plaquette FFEM. Biodiversité © FFEM Ralph Ball
FFEM
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