télécharge le livret

publicité
LIVRET
Dictées
ee
5
Ce livret contient 12 dictées.
Choisis celles qui correspondent
à tes difficultés et fais-les toi dicter.
Conseils à celui qui dicte…
La dictée est un exercice qui met en œuvre différentes
compétences exigeant de la part de l’élève écoute, attention,
réflexion, mémoire et aisance graphique.
Les dictées proposées pourront être faites soit à l’occasion de
l’étude des notions du cahier soit indépendamment de celle-ci.
Dans ce dernier cas, on se référera ensuite aux fiches concernées
par les difficultés rencontrées.
Comment dicter ?
● Lire une ou deux fois le texte de la dictée et vérifier ensuite
que le sens général de celui-ci et l’ensemble des mots ont
bien été compris.
● Dicter lentement chaque phrase en prononçant clairement
les liaisons et en indiquant la ponctuation.
● Répéter plusieurs fois chaque groupe de mots.
2
Dictée réussie : mode d’emploi
Faire la dictée
●
La première lecture
On te lit le texte dans son ensemble, sans sa ponctuation, et à vitesse
normale. Cette première lecture permet de comprendre le sens
général du texte et de repérer les difficultés majeures (accords de
participes passés, emploi du passé simple, consonnes doubles…). Il est
nécessaire d’écouter attentivement sans faire autre chose en même
temps : si tu n’es pas concentré(e), cette lecture est inutile.
●
Pendant la dictée
La ponctuation et les accents sont à mettre au fur et à mesure de la
dictée afin d’apprendre à bien les utiliser. Il vaut mieux éviter de faire
répéter. Si tu ne suis pas, passe une ligne et continue là où en est celui
qui dicte. Cette discipline développe la concentration et la vitesse.
●
La relecture
On te relit lentement le texte avec sa ponctuation. C’est le moment
pour toi de combler les oublis. Ensuite, prends le temps de relire
seul(e) ta dictée. N’hésite pas à demander qu’on te répète un passage
ou un signe de ponctuation. Relis ensuite à plusieurs reprises en ne vérifiant à chaque fois qu’une seule difficulté. Il ne reste alors plus que le
vocabulaire difficile que tu ne connais pas, mais pour lequel une
orthographe fautive ne t’enlèvera pas beaucoup de points.
Se corriger
●
Les fautes de lexique
Copier dix fois un mot ne sert à rien : il vaut mieux le copier dans une
phrase simple personnelle qui aide à la mémorisation. Cherche les mots
inconnus dans le dictionnaire, copie leurs définitions et entraîne-toi à
les employer dans d’autres exemples. Refais le lendemain une simple
dictée de mots à partir du vocabulaire que tu as découvert la veille.
●
Les fautes de grammaire
Cherche la règle que tu as oubliée. Pour cela, utilise les leçons de ce
cahier et, éventuellement, confronte-les avec le cours de ton professeur de français. Pour mesurer tes progrès, le mieux est de refaire la
même dictée quelques jours plus tard. N’oublie pas que ce sont la
correction et le travail personnel qui comptent le plus.
3
1
Paysage monotone
La pluie ne tombait plus ; le jour commençait à venir, et, sur les
branches des pommiers sans feuilles, des oiseaux se tenaient
immobiles, hérissant leurs petites plumes au vent froid du matin.
La plate campagne s’étalait à perte de vue, et les bouquets
d’arbres autour des fermes faisaient, à intervalles éloignés, des
taches d’un violet noir sur cette grande surface grise, qui se
perdait à l’horizon dans le ton morne du ciel.
Gustave Flaubert, Madame Bovary, 1857.
Conseils
Voir dans le cahier
Dicter la ponctuation.
Attirer l’attention sur les groupes nominaux
au pluriel : « les branches des pommiers », « les
bouquets d’arbres », « leurs petites plumes »,
« à intervalles éloignés ».
Rappeler que le participe présent est invariable : « hérissant ».
La juxtaposition
et la coordination p. 11
Le adjectifs qualificatifs
de couleur p. 8
Écrire une description p. 43
Les expansions du nom p. 28
les formes en -ant p. 10
Les verbes en -cer, -ger, -eler,
-eter p. 39
L’emploi de l’indicatif p. 15
Mots à bien orthographier
Évaluation
hérisser (même famille que hérisson)
– horizon – ton – intervalle
Retirer 1 point par faute d’accord dans
le groupe nominal, ainsi que dans
l’accord du verbe avec son sujet
(on admettra sans feuille).
4
2
Un livre envoûtant
Je frotte mes yeux, je « tends » mon regard, les lettres s’effacent
les lignes se mêlent, je saisis encore le coin d’un mot, puis plus
rien.
J’ai le cou brisé, la nuque qui me fait mal, la poitrine creuse ;
je suis resté penché sur les chapitres sans lever la tête, sans
entendre rien, dévoré par la curiosité, collé aux flancs de
Robinson, pris d’une émotion immense, remué jusqu’au fond de
la cervelle et jusqu’au fond du cœur ; et en ce moment où la lune
montre là-bas un bout de corne, je fais passer dans le ciel tous les
oiseaux de l’île, et je vois se profiler la tête longue d’un peuplier
comme le mât du navire de Crusoé!
Jules Vallès, L’Enfant, 1881.
Conseils
Voir dans le cahier
Les juxtaposition
et la coordination p. 11
L’infinitif p. 34
La valeur des temps composés
Épeler les noms propres « Robinson » et
« Crusoé ».
Préciser que le narrateur est masculin. Avant
de faire la dictée, faire souligner les participes
passés en « –é » et les verbes en « –er ».
Rappeler la différence entre « ce » (déterminant démonstratif) et « se » (pronom réfléchi).
p. 16
L’accord du participe passé p. 9
Le vocabulaire des sensations
p. 55
Comparaison et métaphore p. 56
Les homophones p. 4
Mots à bien orthographier
Évaluation
Retirer 1 point par faute sur les verbes
conjugués et sur les confusions entre
–é et –er, et 0,5 point par accent
oublié.
– mots avec un accent circonflexe :
un mât, se mêler
– la première personne du présent
de l’indicatif : je tends, je saisis,
je vois, je fais
5
3
Un homme tranquille
Monsieur des Lourdines était un petit homme qui avait plus de
cinquante ans et qui détestait profondément l’imprévu. Aussi
toutes ses journées se ressemblaient-elles. Il se levait de bonne
heure, descendait dans la cour, jetait un coup d’œil aux étables,
aux écuries. Il se rendait ensuite dans les potagers, regardait la
rosée à droite, la rosée à gauche, touchait ses poiriers, arrachait
une herbe, déplaçait une cloche, repoussait un châssis et finissait
toujours par mettre la main sur son majordome, son homme à
tout faire, son vieil ami, Célestin.
D’après Alphonse de Chateaubriant, Monsieur des Lourdines, 1921.
Conseils
Voir dans le cahier
Les prépositions p. 25
Lee expansion du nom p. 28
Faire un portrait p. 44
Les verbes irréguliers p. 36
La proposition subordonnée
relative p. 26
Les verbes en –cer, –ger, –eler,
–eter p. 39
Épeler les noms propres « Lourdines » et
« Célestin ».
Rappeler que les nombres s’écrivent en toutes
lettres (« cinquante »).
Rappeler les terminaisons de l’imparfait de
l’indicatif (en particulier « jetait » et
« déplaçait »).
Mots à bien orthographier
Évaluation
Retirer 1 point par faute.
profondément – l’imprévu
– un châssis – un majordome
– la rosée
6
4
En danger !
J’étais resté d’une vingtaine de pas en arrière, lorsque je vis le
capitaine Nemo revenir brusquement vers moi. De sa main
vigoureuse, il me courba à terre, tandis que son compagnon en
faisait autant de Conseil. Tout d’abord, je ne sus trop que penser
de cette brusque attaque, mais je me rassurai en observant que
le capitaine se couchait près de moi et demeurait immobile.
J’étais donc étendu sur le sol, et précisément à l’abri d’un buisson
de varechs, quand relevant la tête, j’aperçus d’énormes masses
passer bruyamment en jetant des lueurs phosphorescentes. Mon
sang se glaça dans mes veines ! J’avais reconnu les formidables
squales qui nous menaçaient.
Jules Verne,Vingt Mille Lieues sous les mers,1869.
Conseils
Voir dans le cahier
La subordonnée interrogative
indirecte p. 19
Les verbes irréguliers p. 36
Le rythme du récit p. 45
La valeur des temps composés
Épeler les noms propres « Nemo » et « Conseil »
(nom du domestique qui accompagne le
narrateur), ainsi que les mots « varechs » et
« phosphorescentes ».
Rappeler l’usage de la cédille : « j’aperçus »,
« glaça », « menaçaient ».
Noter que le gérondif est invariable : « observant », « relevant », « jetant »
p. 16
Le gérondif p. 40
Les conjonctions de coordination
p. 12
Le sens propre et le sens figuré
p. 53
Mots à bien orthographier
Évaluation
Retirer 1 point par faute sur les verbes
conjugués et 0,5 point pour toutes les
autres fautes.
– la première personne du passé
simple : je vis, je sus, je rassurai,
j’aperçus
– les adverbes en –ment : brusquement, précisément, bruyamment
7
5
Une ville étrange
Comment s’était-elle formée, cette rue flottante ? Quels marins,
avec l’aide de quels architectes, l’avaient construite dans le haut
Atlantique à la surface de la mer, au-dessus d’un gouffre de six mille
mètres ? Cette longue rue aux maisons de briques rouges [...], ces
toits d’ardoise, de tuile, ces humbles boutiques immuables ? Et ce
clocher très ajouré ? Et ceci qui ne contenait que de l’eau marine
et voulait sans doute être un jardin clos de murs, [...] par-dessus
lesquels sautait parfois un poisson ? Comment cela tenait-il debout
sans être ballotté par les vagues ?
Jules Supervielle, L’Enfant de la haute mer, 1931, Éditions Gallimard.
www.gallimard.fr
Conseils
Voir dans le cahier
L’interrogation p. 18
L’accord du participe passé p. 9
Les prépositions p. 25
Les pronoms relatifs p. 27
La valeur des temps composés
Préciser que «Atlantique» prend une majuscule.
Rappeler que «mille» est invariable.
Faire repérer le sujet de chaque verbe conjugué
(notamment le sujet inversé de « sautait »).
Expliquer que le participe passé « clos » vient
du verbe « clore » qui signifie fermer (fém.
« close »).
p. 16
La subordination p. 22
Évaluation
Mots à bien orthographier
Retirer 1 point par faute.
– les mots à consonne double :
flottante, un gouffre, immuable,
ballotté
– le trait d’union : au-dessus,
par-dessus
– l’adjectif humble
8
6
Un choix décisif
Messire Yvain cheminait pensif par une profonde forêt. Soudain, il
entendit un cri très fort et douloureux. Il se dirigea vers l’endroit
d’où lui semblait parti le cri. Quand il parvint en ce lieu-là, il vit
un lion aux prises avec un serpent : ce dernier le tenait par la
queue et lui brûlait l’échine de cent flammes qu’il vomissait.
Messire Yvain ne regarda pas longtemps cette merveille. En
lui-même il se demanda lequel des deux il aiderait. Il se décida
pour le lion, pensant qu’on ne doit faire du mal qu’aux bêtes
venimeuses et félonnes. Or le serpent est venimeux. Il lui sort du
feu par la bouche et il est plein de félonie.
D’après Chrétien de Troyes,Yvain ou le chevalier au lion, vers 1170.
Conseils
Voir dans le cahier
L’histoire des mots p. 50
La subordonnée interrogative
indirecte p. 19
Les homophones p. 4
L’emploi du conditionnel p. 32
Les conjonctions de coordination
Épeler le nom propre « Yvain » et préciser que
« Messire » prend une majuscule.
Faire remarquer le passage de l’imparfait de
l’indicatif au présent de narration.
Porter l’attention sur les verbes conjugués au
passé simple : « il entendit », « il se dirigea »,
« il parvint », « il vit », « il se demanda »,
« il se décida ».
p. 12
Les verbes en –cer, –ger, –eler,
–eter p. 39
Les formes en –ant p. 10
La négation p. 20
Mots à bien orthographier
Évaluation
Retirer 1 point par faute.
– mots de la même famille : félon
(fém. félonne), la félonie
– les adjectifs : douloureux / douloureuse, venimeux / venimeuse
9
7
Un pouvoir étonnant
Dutilleul venait d’entrer dans sa quarante-troisième année
lorsqu’il eut la révélation de son pouvoir. Un soir, une courte
panne d’électricité l’ayant surpris dans le vestibule de son
petit appartement de célibataire, il tâtonna un moment dans
les ténèbres et, le courant revenu, se trouva sur le palier du
troisième étage. Comme sa porte d’entrée était fermée à clef
de l’intérieur, l’incident lui donna à réfléchir et, malgré les
remontrances de sa raison, il se décida à rentrer chez lui
comme il en était sorti, en passant à travers la muraille.
Marcel Aymé, Le Passe-Muraille, 1943 © Éditions Gallimard.
www.gallimard.fr
Conseils
Voir dans le cahier
L’infinitif p. 34
Les CC de cause
et de conséquence p. 29
Comparaison et métaphore p. 56
Le gérondif p. 40
Les formes en –ant p. 10
Lee propositions subordonnées
conjonctives p. 23
L’accord du participe passé p. 9
Épeler le nom propre « Dutilleul ».
Rappeler que les nombres s’écrivent en toutes
lettres (« quarante-troisième »).
Faire repérer les infinitifs en « –er » (« entrer »,
« rentrer ») et la préposition qui les précède
(« d’ », « à »).
Rappeler que le participe passé employé avec
l’auxiliaire « être » s’accorde avec le sujet
(« était fermée »).
Évaluation
Mots à bien orthographier
Retirer 1 point par faute et 0,5 point
par faute d’accent.
– la troisième personne du passé
simple : il eut, il tâtonna, se trouva,
donna, se décida
– les accents aigus ou graves :
l’électricité, célibataire, ténèbres,
réfléchir, malgré
10
8
Un marais
Dans la vallée, c’étaient de grands herbages arrosés par des
rigoles et séparés par des haies ; puis, plus loin, la rivière, canalisée
jusque-là, s’épandait en un vaste marais. Ce marais, la plus admirable région de chasse que j’aie jamais vue, était tout le souci de
mon cousin qui l’entretenait comme un parc. À travers l’immense
peuple de roseaux qui le couvrait, on avait tracé d’étroites avenues où les barques plates, conduites et dirigées avec des perches,
passaient, muettes, sur l’eau morte, frôlaient les joncs, faisaient
fuir les poissons rapides à travers les herbes et plonger les poules
sauvages.
D’après Guy de Maupassant, Amour, 1886.
Conseils
Voir dans le cahier
La voix active et la voie passive
Faire repérer les participes passés afin d’expliquer leur accord : « arrosés », « séparés »,
« canalisée », « tracé », « dirigées ».
Faire chercher le sujet de chaque verbe
conjugué à l’imparfait.
Signaler la forme au subjonctif (« que j’aie »)
et l’infinitif en « –er » (« plonger »).
p. 33
Le complément d’agent p. 13
Les degrés d’intensité de
l’adjectif p. 21
L’accord du participe passé p. 9
Le subjonctif présent p. 38
L’emploi du subjonctif p. 31
La subordination p. 22
Les homophones p. 4
Mots à bien orthographier
Évaluation
Retirer 2 points par faute sur les finales
en [e] et ne pas compter les autres
fautes.
arroser – s’épandre – un marais –
un jonc – frôler
11
9
Cosette
Cosette était laide. Les coins de sa bouche avaient cette courbe
de l’angoisse habituelle, qu’on observe chez les condamnés et
chez les malades désespérés. Le feu qui l’éclairait en ce moment
faisait saillir les angles de ses os.
Elle n’avait sur elle que de la toile trouée. On voyait sa peau çà et
là, et l’on distinguait partout des taches bleues ou noires qui
indiquaient les endroits où la Thénardier l’avait touchée.Toute sa
personne exprimait et traduisait une seule idée : la crainte.
D’après Victor Hugo, Les Misérables, 1862.
Conseils
Voir dans le cahier
Les homophones p. 4
Les adjectifs qualificatifs
de couleur p. 8
L’accord du participe passé p. 9
La proposition subordonnée
relative p. 26
Faire un portrait p. 44
La négation p. 20
Les pronoms relatifs p. 27
Épeler le nom propre « Cosette ».
Expliquer l’accord du participe passé
« touchée » en raison du COD placé avant
celui-ci (« l’ » mis pour « Cosette »).
Faire souligner le sujet de chaque verbe
conjugué et, pour les pronoms relatifs, faire
retrouver l’antécédent.
Évaluation
Mots à bien orthographier
Retirer 1 point par faute.
un condamné – saillir – çà et là
12
10
Une chambre vide
Le comte regarda, autour de lui, la robe jetée, la veille, sur un fauteuil ; sur la cheminée, les bijoux, le collier de perles, l’éventail à
demi fermé, les lourds flacons de parfum qu’Elle ne respirerait
plus. Sur le lit d’ébène aux colonnes tordues, resté défait, auprès de
l’oreiller où la place de la tête adorée et divine était visible encore
au milieu des dentelles, il aperçut le mouchoir rougi de sang où sa
jeune âme avait battu de l’aile un instant.
Villiers de l’Isle-Adam, Véra, 1883.
Conseils
Voir dans le cahier
L’accord du participe passé p. 9
Les expansions du nom p. 28
Le vocabulaire des sensations
Préciser que « Elle » prend une majuscule.
Annoncer que la dictée contient un verbe
conjugué au conditionnel.
Faire souligner les participes passés employés
comme adjectifs et rappeler qu’ils s’accordent
avec le nom qu’ils qualifient : « jetée »,
« resté », « adorée », « rougi ».
p. 55
Les verbes irréguliers p. 36
Les homophones p. 4
L’emploi du conditionnel p. 32
Les prépositions p. 25
Le participe p. 35
Mots à bien orthographier
Évaluation
Retirer 1 point par faute.
– les homophones : un comte,
un conte, un compte
– les prépositions : autour, auprès,
au milieu
13
11
L’armement d’un chevalier
La Demoiselle du lac tenait prêt tout ce dont Lancelot avait besoin,
s’étant procuré depuis longtemps tout ce qui est nécessaire à un
chevalier, un haubert blanc, léger, somptueux, un écu blanc comme
neige à boucle d’argent admirable. Elle lui avait préparé une épée,
mise à l’épreuve dans le passé en maintes occasions et dont il fit
par la suite l’expérience de la qualité. Lui furent encore apprêtés
une lance au bois tout blanc, un cheval qui avait fait ses preuves
de vitesse et, pour sa tenue de chevalier, un manteau fourré
d’hermine.
D’après Lancelot.
Conseils
Voir dans le cahier
L’accord du participe passé p. 9
La proposition subordonnée
relative p. 26
Les expansions du nom p. 28
La valeur des temps composés
Épeler le nom propre « Lancelot » et préciser
que « Demoiselle » prend une majuscule.
Signaler l’inversion du sujet dans la dernière
phrase et rappeler que le masculin l’emporte
sur le féminin.
p. 16
Les pronoms relatifs p. 27
Les homophones p. 4
Mots à bien orthographier
Évaluation
Retirer 1 point par faute.
un haubert – un écu – une hermine –
somptueux – maint (mainte) –
apprêter – une occasion – une qualité
14
12
Une petite fille
La petite fille, qui dormait à l’autre bout du banc, s’était réveillée
et redressée. On pouvait voir son visage qu’elle avait dégagé de
ses cheveux qui semblaient avoir déteint sur son front tant il
était fauve. Sous le hâle de sa figure perçait une pâleur de cire,
une pâleur mate et profonde. Aucune couleur aux joues, dont les
pommettes saillaient. Sur les lèvres bleuâtres, dont le sourire
malade découvrait des dents d’une blancheur nacrée, la peau se
fendillait en minces lamelles.Toute la vie semblait réfugiée dans
les yeux.
Théophile Gautier, Le Capitaine Fracasse, 1861-1863.
Conseils
Voir dans le cahier
Les adjectifs qualificatifs
de couleur p. 8
L’accord du participe passé p. 9
La proposition subordonnée
relative p. 26
Les expansions du nom p. 28
La valeur des temps composés
Faire souligner les participes passés et expliquer
leur accord : « réveillée », « redressée »,
« dégagé », « déteint », « nacrée », « réfugiée ».
p. 16
Faire un portrait p. 44
Les verbes en –cer, –ger, –eler,
–eter p. 39
Évaluation
Mots à bien orthographier
Retirer 2 points par faute sur les participes passés et 0,5 point pour les autres
fautes.
– mots avec un accent circonflexe :
le hâle, la pâleur, bleuâtre
– le participe passé : déteint (fém.
déteinte)
15
Téléchargement