Chapitre 1 : La détermination de l`équilibre macroéconomique

Chapitre 1 : La détermination de l’équilibre macroéconomique par la DG
Cette proposition de Keynes de la théorie générale de 1936 fut révolutionnaire vis-à-vis de
la théorie antérieure bien que l’importance de la DG n’avait pas échappé aux sociétés urbaines.
La révolution de la thèse macroéconomique vient de l’approche par l’offre développée par
Turgot qu’il présente lui-même comme étant révolutionnaire non par une approche exclusive par la
DG, mais par un mélange de concept qu’il considérait comme insatisfaisant. Ces concepts issus de la
pensée mercantiliste considéraient à la fois la DG et l’OG qui par conséquence brouillaient les pistes.
C’est ainsi que Turgot propose d’adopter le point de vue de l’offre et de faire de l’épargne la base de
la croissance économique à long terme. Pour autant la DG est bien présente, qui en théorie doit
suivre le moteur de l’économie qu’est l’offre. Le principe de cette ????? est la loi de Say associée à la
théorie de Turgot. Historiquement les Grecques ont beaucoup parlé de l’utilité de l’épargne
publique.
En 1936 Keynes admettra qu’il y a un conflit, mais pour lui c’est la DG qui est moteur de
l’économie, il faut ainsi construire un mécanisme économique où le montant du produit national sera
déterminé par le montant d’équilibre de la DG.
Les questions à se poser sont :
- pourquoi les consommateurs consomment autant ou si peu ?
- pourquoi les investisseurs investissent autant ou si peu ?
On retombe ainsi sur les fonctions de consommation C=f(Y) et d’investissement I=f(i).
A court terme le problème d’association ne se pose pas, car à court terme les consommateurs
peuvent consommer en utilisant leur réserve, et les investisseurs avec des méthodes pas très bien
connus. Si on admet qu’il n’y a non pas un montant donné, mais qu’on peut expliquer ce montant par
d’autres variables, alors il y a un problème d’équilibre. C’est ce que Keynes a cherché à expliquer à
travers la DG en cherchant à monter qu’il y a une relation d’équilibre qui joue entre fonction C et I.
Section 1 : L’interaction des deux fonctions fondamentales dans la théorie générale de
Keynes
I /Le mécanisme initiale de la théorie générale
Le principe que pose Keynes de manière très ferme dans la théorie générale est que
l’I est toujours une fonction autonome par rapport au niveau du produit national qui
n’entre donc pas en considération pour déterminer le niveau de l’I. Donc si on considère une
période économique donnée, on peut considérer que pour cette période le montant de l’I
constitue une donnée qui va déterminer la DG. L’I reste toutefois une fonction déterminée
par des variables économiques :
- Le taux de rentabilité
- Le taux d’intérêt
Pour tout I dont la rentabilité>i, il y a une décision positive d’I ou ce montant
d’investissement va apparaître comme une donnée de la détermination du produit
nationale. Dans la période suivante l’I peut être beaucoup plus haut ou bas sans modification
du taux d’intérêt, mais du fait de l’idée que se font les investisseurs de la rentabilité devenue
différente. Par conséquent, nous pouvons dire que l’I est fondé sur l’état psychique des
investisseurs même si cette décision prend la forme d’un taux de rentabilité. L’I est ainsi une
variable autonome qui est source d’une DG. En revanche la fonction de consommation nous
indique que l’autre grande composante de la DG dans le cadre Keynésien est totalement
soumise au montant du produit national : C=c(Y)
L’I est donc la seule source de DG dans l’économie. Puisque l’I est instable selon la période,
alors l’économie est fondamentalement instable.
Reste à comprendre comment l’I lui seul va générer un montant du produit national
qui sera un multiplicateur de cette I, c’est le fameux mécanisme du multiplicateur de
Keynes. Comment va s’établir l’équilibre économique ?
Solution de Keynes : Une partie du revenu est transformé en
épargne qui va s’accumuler à chaque tour de circuit dont une
partie ne reviendra pas et s’accumulera. L’équilibre se fera lorsque
I sera égal à S.
A l’équilibre Yo=Yd, toutefois chez Keynes il existe un équilibre de
sous emploi, et aucun mécanisme ne considère que l’équilibre se
fait au plein emploi. Pour avoir un plein emploi continu il faut une
politique de régulation.
Yo=Yd
(1-c)Yo+cYo=cYo+I
Yo=I/1-c (c étant la propension à C) Multiplicateur=1/1-c
Y est déterminée par x et c.
Keynes admet un équilibre ouvert. Pour chaque période, la DG à un montant bien
déterminé et donc le produit national aussi. En revanche chez le théorie du circuit des pré
keynésien ceux critiquant l’approche de Turgot par l’OG, l’approche se faisait par un circuit
fermé aux résultats indéterminés.
Sur le plan analytique, Keynes propose une approche par la DG qui affirme la
possibilité de fixer pour chaque période le niveau du produit national. La consommation
dépend des revenus distribués à travers les opérations de production. Il faut semble il
considéré le produit national comme une variable déterminante de la consommation.
Toutefois le principe Keynésien est que le montant du produit offert est le reflet de la DG et
se passage cessaire par le produit offert n’est pas un élément déterminent dans le
système économique car le système qui doit s’établir ne concerne pas le montant du produit
il concerne la DG elle-même. En effet il y a deux signification quant à l’égalité que l’on
emploi :
L’égalité entre le produit offert et demandé dans le cadre keynésien est toujours
réalisé. Il s’agit non pas d’un équilibre offre demande mais d’une égalité
automatique.
L’équilibre Keynésien se situe au niveau de la DG. La DG doit se trouver égale à ses
composants or une des composantes qui est la consommation fonction elle-même du
produit nationale Yd=cYd+I
L’équilibre keynésien est un équilibre de la DG qui provoque une détermination de la
consommation, il faut qu’il y ait un niveau de consommation générer par cette DG
qui ajouté à l’I soit égale a cette DG. DG+I=DG
Le produit se fixe indifféremment en situation de sous emploi ou en situation de sur
emploi de ces capacités productives.
Dans ce schéma
simplificateur on considère que C
est une fonction linéaire de la DG
mais cette formule n’est pas
satisfaisante à CT. En effet la C
présente dans toutes les analyses à
CT des éléments de résistance à
l’influence des revenus distribué. Si
R baisse C ne baisse pas dans les
même proportions et inversement. A court terme la consommation est une consommation
autonome.
II/ La politique économique keynésienne dans le cadre du modèle élargie
Les instruments d’action existant reposent sur d’autres variables qui contribuent à la
formation de la DG à coté de l’I et de la C. Ces variables sont celles fiscale et budgétaire, c’est
a dire qu’il y a dans le circuit économique la dépense publique , et parallèlement le montant
des taxes destiné à financer ces dépenses publiques, qui vient réduire le Yd du
consommateur qui tente a réduire le niveau de la consommation et donc de la DG.
Il y a par ailleurs le jeux des variables extérieurs, les X d’un coté qui apparaissent comme une
demande adressée aux consommateurs nationaux et les M qui apparaissent comme un
emploi des capacités de demande des agent internes soustraite a la DG car adressées à des
producteurs étrangers dont l’activité n’a aucune influence sur le produit national.
Le ralentissement de l’économie américaine ces derniers temps est du à un fort
accroissement des M qui à donc ralentie l’économie. Au contraire l’économie allemande elle
a de bon résultat du fait des ces forte hausse d’X qui à augmenter les ventes allemande à l’X.
Les variables budgétaire et fiscale sont des instruments de politique économique, toutefois
on comprend moins bien que les X et M soit considérée comme des variables économiques
car très sensibles à l’évolution des parités monétaire international. Une baisse d’une devise
facilite les X et décourage les M. Inversement.
Les taxes sont un non revenu pour les consommateurs qui viennent peser sur la C. Les X sont
peut être une source autonome par rapport au circuit car c’est une demande qui vient de
l’extérieur et n’a pas de rapport avec le circuit interne.
En réalité les choses sont moins claires
qu’avant, il faut admettre que la consommation du
circuit est uniquement celle adressé aux
producteurs nationaux car s’il ‘agissait d’une
demande de C adressé à une Demande étrangère
elle passerait du coté des M. Or les consommateurs
ne distinguent par vraiment entre les produits
nationaux et étrangers. De la même manière les investissement sont faits en produit
étrangers et n’apparaissent plus comme une source mais plutôt comme une fuite. Ce circuit
n’est donc plus vraiment d’actualité.
Equilibre de la DG :M+S+T=X+I+G
Cette politique repose sur un équilibre entre la demande effective qui est anticipée
par les agents producteurs, ceci les amènes à envisager une production de tel montant, puis
une répartition de tel revenu. Il y a d’une part une dépense d’I, ainsi qu’une dépense de C
qui dépend de la production mise en œuvre.
Le résultat est que quelque soit la demande anticipée par les producteur, la structure de la
demande composée donc d’I et de C va déterminée un niveau unique de demande effective
qui fixera pour la période le montant de production réelle dans l’économie, le montant des
revenus distribués ,ces deux élément s’alignant sur la demande globale effective. On aura en
principe une égalité entre la production, le revenu et la demande, mais dans un système
d’équilibre la structure de la demande commande de manière exclusive le niveau
d’équilibre. Autrement dit, si les producteur envisageaient une demande effective plus
élevée, leurs efforts de production se heurteront à une insuffisance de la demande qui elle
baissera, ils réduiront leur production jusqu’au niveau d’équilibre.
Inversement, dans le cas ou les producteurs seraient pessimistes, ils engagent une
production insuffisante, mais la demande qu’ils rencontrent sur le marché étant supérieur à
cette production ils vont relever leur niveau de production et on retrouvera toujours le
même équilibre au niveau de la demande effective.
Ceci peut paraître relativement logique, il y a une structure qui s’impose pour la période.
Toutefois ceci est une spécificité de la théorie générale de Keynes et des modèles qui
en découlent, car traditionnellement par l’approche par la demande ont à tendance à
souligner que les anticipations sont auto réalisatrices dans une large mesure.
Si les entrepreneures sont optimistes ils vont développer la production, ils vont sans doute
aussi investir et ils vont accroitre les revenus des agents qu’ils emplois ; on à donc
l’impression que le flux de demande qui en résulte va à peu près équilibrer l’accroissement
de production qu’il vont réaliser, donc leurs anticipations optimistes auront étaient auto
réalisatrices, cad qu’ils auront crée par cette optimisme les conditions de la demande et de
la production.
Le second empire est une période de prospérité économique ou leur technique en cas de difficulté était d’organiser de
grandes fêtes ; l’optimisme qui résultait de ces grandes tes était censé relever les dépenses de production, de
consommation et ainsi relancer l’activité économique.
Mais le côté pessimiste devrait être tout aussi auto réalisateur.
En effet si les producteurs sont pessimistes, ils vont réduire leur offre, les emplois, l’I sans
doute, et ils vont donc générer une baisse de la demande globale, qui, à l’extrême, l’a
ramené au niveau de la demande global diminuée qu’ils anticipaient au départ.
C’est un phénomène connu en 2008, mais avec un phénomène aggravant par le mécanisme
du déstockage qui accentue cette autoréalisation négative. Quand ils anticipent une baisse
de la demande, leur réaction consiste a vendre d’abord leur stock, et donc à arrêter la
production partiellement tant que ces stocks ne sont pas écoulés. Le résultat est que la
production s’arrête, leur I également ,ils réduisent ainsi fortement leurs revenus distribués,
ce qui tente à un résultat qui dépasse leurs anticipation négative et provoque une « chute
libre » qui cette fois peut aller très loin dans la chute de la production et de la demande.
Malgré le pessimisme latent de l’approche Keynésienne, du fait qu’elle considère que
l’économie est plutôt en sous emploi, il existe toutefois un équilibre dans ce sous emploi et il
n’y a pas de tendance à l’effondrement comme celui connu en 2008.
En effet, que les entrepreneurs soit optimistes ou pessimistes dans l’optiques de la théorie
générale l’équilibre sera toujours le même puisqu’il est commandé par les structures de la
demande globale, cad le montant de l’I et la propension à C considérée comme stable à
court terme.
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