
Radar, casque vélo, gaz… Tout ce qui 
change (ou pas) à partir du 1er mars 
CONSOMMATION Ce mois de mars est synonyme de nouvelles règles...  
 Forte hausse des prix du gaz 
Les  prix  du  gaz  jouent  au  yo-yo.  Et  c’est  une  très  mauvaise  nouvelle  pour  les  quelque 
5,8 millions de consommateurs soumis aux tarifs réglementés d’Engie (ex-GDF Suez). Leur 
facture  de  gaz  va  augmenter  de  2,63 %  à  compter  de  ce  mercredi. Une  forte  hausse  qui 
s’ajoute à celle de janvier (+5 %). Le mois dernier, les prix avaient très légèrement diminué (-
0,56 %). Pour ce mois de mars, la hausse est de 0,9 % pour ceux qui utilisent le gaz pour la 
cuisson, de 1,7 % pour ceux qui ont un double usage cuisson et eau chaude et de 2,7 % pour 
les foyers qui se chauffent au gaz. 
 La renégociation des contrats d’assurance emprunteur facilitée 
A partir de ce mercredi 1er mars, les emprunteurs seront autorisés à renégocier leur contrat 
d’assurance pendant  toute  la  durée d’un prêt immobilier. Cette disposition est applicable de 
façon systématique aux nouvelles offres de prêt émises. A compter du 1er janvier 2018, elle 
sera  également  applicable  à  tous  les  contrats  d’assurance  en  cours  d’exécution.  Selon  le 
sénateur Martial Bourquin (PS), cette mesure permettra de redonner du pouvoir d’achat aux 
ménages, « entre 500 et 700 euros par an sur des contrats dont la durée peut aller jusqu’à 25 
ans ». 
 Du sport sur ordonnance 
A partir de ce mercredi, les médecins auront la possibilité de prescrire des activités physiques 
spécifiques à leurs patients atteints d’affections de longue durée (ALD), comme les cancers, le 
diabète de type 1 et 2, l’insuffisance cardiaque grave, la maladie de Parkinson, ou encore la 
sclérose en plaques. « En pratique, plus de 10 millions de patients sont en ALD en France et 
peuvent bénéficier de ce dispositif », explique le Dr Alexandre Feltz, père du projet de sport 
sur ordonnance. 
A lire aussi: «Il faut investir pour mettre en place une prise en charge financière du 
sport sur ordonnance» 
Une expérimentation a été mise en place à Strasbourg où les personnes qui remplissent les 
conditions requises pour ce dispositif sport santé sur ordonnance peuvent en bénéficier durant 
3  ans,  sur  prescription  de  leur  médecin.  « Si  la  première  année,  cette  prescription  est 
entièrement prise en charge, pour les deux années suivantes, la municipalité de Strasbourg a 
mis en place une tarification solidaire », explique le Dr Alexandre Feltz. Selon lui, il n’y a pas 
de financement organisé par le décret d’application du sport santé sur ordonnance. Résultat, 
« en l’état  actuel  des  choses,  si  les  collectivités  locales  ne  prennent  pas  d’elles-mêmes la 
décision  de  financer  cette  mesure,  comme  c’est  le  cas  à Strasbourg, le patient qui se verra 
prescrire de l’activité physique par son médecin traitant devra tout payer de sa poche. A la clé, 
on  court  le  risque  que  le  sport  santé  sur  ordonnance  ne  bénéficie  qu’à  ceux  qui  en  ont  les 
moyens. »