3. conduire par ordre du plus simple au plus complexe. Il y a toute une stratégie
d’apprentissage derrière cela.
4. revue générale pour ne rien omettre.
Toute une démarche guidée par : la méthode, la logique, la rationalité
o Cartésianisme. Simplification et réductionisme.
Dans le domaine des sciences, mécanisme.
o Irréductibilité du dualisme ?
Remarque : certain des mots clés utilisés dans ces paradigmes nous permettre de reconnaître
des courants de pensée sous-jacents. Exemple en 1949 Seurin publie « vers une ep
méthodique ». Dans les I.O. de 1945, on retrouve constamment la référence au soucis d’une
méthode rationnelle du plus simple au plus complexe. Cela atteste du poids important du
dualisme cartésien à ce moment là.
• implications en termes de statuts des acteurs de l’enseignement
Le statut de l’élève
Dans les I.O. de 1945, force est de constater que l’on s’adresse jamais à un élève comme une
entité mais de temps en temps à une âme et de temps en temps à un corps. Le dualisme
cartésien du corps c’est VARF (vitesse, adresse, résistance, force). Celui qui vient de courir
est quelqu’un qui a telle vitesse, telle taille, tel poids, on a une connaissance rationnelle de la
performance.
L’élève est réintroduit dans les I.O. de 1945 dans les références à la volonté, à créer la joie
chez l’enfant, l’état d’esprit du groupe.
Cela signifie que d’un côté on s’occupe de la machine à courir et de l’autre on se préoccupe
de l’âme, des valeurs morales.
Objets, contenus, savoirs
On a un dualisme complet théorie-pratique. D’un côté on va enseigner des comportements,
des pratiques, des gestes, ce que l’on voit.
De l’autre côté on va toucher l’individu sur un autres aspect : la morale.
D’un côté la morale, de l’autre le geste.
Concrètement c’est toute la critique que l’on a fait de la technique dans les années 60/70. On
apprend pas à Paul à acquérir de la vitesse mais on lui enseigne le départ en starting-blocks,
donc un certain nombre de gestes et on essaye de le conformer aux gestes justes. De l’autre
côté, il faudra veiller à sa bonne morale, celle des années 50/60.
L’enseignant
Celui qui enseigne c’est celui qui a la certitude, donc dans le dualisme cartésien on ne peut
enseigner que si on possède à la fois et le geste et la morale. Celui qui possède la vérité en
judo est appelé le maître. Ce maître on va le retrouver dans tout un tas d’institutions. Le
maître c’est celui qui sait donc qui a la connaissance mais qui aussi sait faire. Ce n’est pas
pour rien que ce modèle dualiste marquant encore beaucoup le modèle sportif, celui qui est le