
d’hormone antidiurétique (SIADH). Des taux sériques de sodium inférieurs à 110 mmol/l ont été signalés. 
Les personnes âgées courent peut-être un plus grand risque de contracter une hyponatrémie sous un 
ISRS ou un IRSN. Les personnes qui prennent un diurétique ou qui présentent une déplétion volumique 
pour une autre raison sont dans le même cas (voir Utilisation chez les personnes âgées). L’arrêt de la 
sertraline doit être envisagé chez les patients qui souffrent d’une hyponatrémie symptomatique, et une 
intervention médicale appropriée doit être mise en œuvre. Les signes et les symptômes d’hyponatrémie 
comprennent des céphalées, des difficultés de concentration, une altération de la mémoire, une 
confusion, une faiblesse et enfin, un manque d’équilibre parfois responsable de chutes. Des cas plus 
sévères et/ou aigus se sont caractérisés par des hallucinations, une syncope, des convulsions, un coma, 
un arrêt respiratoire et le décès.
Symptômes de sevrage observés à l’arrêt d’un traitement par sertraline 
L'apparition de symptômes de sevrage à l’arrêt du traitement est fréquente, en particulier si cet arrêt est 
soudain (voir rubrique 4.8). Lors des essais cliniques portant sur l'administration de sertraline, l’incidence 
des réactions de sevrage signalées était de 23% lors de l’arrêt de la sertraline contre 12% en cas de 
poursuite du traitement. 
Il est possible que le risque d'apparition de symptômes de sevrage dépende de plusieurs facteurs, dont la 
durée et la posologie de la thérapie et la vitesse de réduction de la dose. Des étourdissements, des 
troubles sensoriels (y compris des paresthésies), des perturbations du sommeil (y compris des insomnies 
et des rêves intenses), une agitation ou une anxiété, des nausées et/ou des vomissements, des 
tremblements et des céphalées sont les réactions le plus communément signalées. Généralement ces 
symptômes sont légers à modérés; ils peuvent toutefois être de forte intensité chez certains patients. Ils 
surviennent habituellement dans les quelques premiers jours qui suivent l’arrêt du traitement, mais de très
rares cas ont été décrits chez des patients qui avaient accidentellement sauté une dose. Généralement 
ces symptômes sont spontanément résolutifs et disparaissent habituellement dans les 2 semaines, mais 
ils peuvent se prolonger chez certains individus (2 à 3 mois ou plus). Il est donc conseillé de réduire la 
sertraline progressivement en arrêtant le traitement sur une période de plusieurs semaines ou mois, en 
fonction des besoins du patient (voir rubrique 4.2). 
Acathisie/instabilité psychomotrice 
L’utilisation de la sertraline a été associée à l'apparition d’une acathisie, caractérisée par une instabilité 
psychomotrice subjectivement désagréable ou pénible et par un besoin de bouger, souvent accompagnés
d’une incapacité de rester tranquillement assis ou debout. Ce phénomène se produit tout particulièrement 
dans les quelques premières semaines de traitement. Une élévation de la dose peut être préjudiciable à 
ces patients. 
Insuffisance hépatique 
La sertraline est très largement métabolisée par le foie. Une étude pharmacocinétique portant sur 
l'administration de doses multiples à des sujets atteints d'une cirrhose légère et stable a révélé un 
allongement de la demi-vie d’élimination, ainsi qu'un quasi-triplement de l’ASC et de la Cmax par 
comparaison aux sujets normaux. Aucune différence significative n’était observée entre les deux groupes 
sur le plan de la liaison aux protéines plasmatiques. L’utilisation de sertraline chez les patients souffrant 
d’une maladie hépatique doit être abordée avec précaution. Si de la sertraline est prescrite à des patients 
atteints d’insuffisance hépatique, il convient d‘envisager d’en réduire la dose ou la fréquence 
d'administration. La sertraline ne doit pas être utilisée chez les personnes qui souffrent d’insuffisance 
hépatique sévère (voir rubrique 4.2). 
Insuffisance rénale 
La sertraline très largement métabolisée, et l’excrétion urinaire de la forme inchangée du médicament ne 
représente qu'une voie d’élimination accessoire. Dans des études portant sur des patients atteints 
d’insuffisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine comprise entre 30 et 60 ml/min) ou 
modérée à sévère (clairance de la créatinine comprise entre 10 et 29 ml/min), les paramètres 
pharmacocinétiques caractéristiques des administrations multiples (ASC0-24 ou Cmax) ne différaient pas 
de façon significative par comparaison avec ceux des témoins. Le dosage de la sertraline ne doit pas être 
modifié en fonction du degré d’insuffisance rénale. 
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