Bien-être et Santé - Mutuelle BNP Paribas

publicité
Bien-être et Santé
BULLETIN N°11 - juillet 2013
Bien-être et Santé
Chacun de nous connaît un proche traité pour le diabète. Dans ce numéro de Bien-être & Santé,
nous vous proposons un éclairage sur cette maladie chronique qui touche 3,5 millions de personnes
en France et vous invitons à mieux comprendre les risques liés à cette maladie. Les virus n’ont pas de
frontière et voyagent avec nous, la prudence est de mise : nous ferons également un point sur la
situation du Coronarovirus et de la grippe aviaire H7N9. Enfin, vous saurez tout sur les acouphènes,
ces sifflements ou bourdonnements d’oreille, et serez sans doute ravis d’apprendre que le protocole
de vaccination se simplifie. Très bonne lecture à tous.
BULLETIN N°8 - octobre 2012
Toute l’équipe Santé au Travail vous souhaite d’excellentes vacances !
Docteur Catherine RAUX
Responsable du Service de Santé au Travail - RHG
Calendrier de vaccination :
plus simple, moins d’injections !
Chaque année, le calendrier vaccinal est mis à jour par le Ministère de la Santé. Cette année, le
Haut Conseil de la Santé Publique s’est aligné sur l’expérience de pays européens pour limiter le
nombre de doses.
Le calendrier des vaccinations a été simplifié, en supprimant des rappels pour les enfants et les
adultes. Voici les plus courantes :
iphtérie-Tétanos-Poliomyelite-Coqueluche. Le DTP ne comporte plus que cinq doses jusqu’à l’âge de 11 ans (2 mois,
D
4 mois, 11 mois, 6 ans, 11 ans). Puis les rappels ont lieu à 25 ans, 45 ans, 65 ans, pour reprendre tous les 10 ans après
65 ans. Le but : proposer des rappels à âge fixe plus faciles à mémoriser.
rippe. Pas de modification, la vaccination reste recommandée à partir de 65 ans et pour toute personne ayant une
G
maladie chronique. N’oubliez pas la campagne de vaccination anti-grippale dans l’entreprise à partir du mois d’octobre !
ougeole-Oreillons-Rubéole. Pas de modification quant au nombre, mais une modification sur l’âge. Le vaccin reste
R
d’actualité avec deux doses dans l’enfance, mais en décalant l’âge de la première dose de 9 mois à 12 mois en
l’absence de mise en collectivité et un rappel entre 16 et 18 mois. Si le schéma des deux doses n’a pas été respecté
dans l’enfance, un rappel est préconisé chez l’adulte jusqu’à 30 ans avec votre médecin traitant.
A la veille des vacances, nous vous rappelons que les vaccins sont parfois recommandés selon les destinations.
Renseignez-vous avant votre départ.
SANTÉ
Faut-il craindre les virus ?
Le coronarovirus (MERS-CoV)
Il fait partie d’une famille de virus donnant de multiples maladies, de la plus bénigne comme un rhume à la plus virulente comme
le SRAS (Syndrome Respiratoire Aigu Sévère). Ce nouveau Coronarovirus n’avait encore jamais été détecté chez l’homme. Les
individus recensés ont séjourné en Péninsule Arabique et à ses frontières : Arabie Saoudite, Jordanie, Emirats arabes Unis, Qatar.
Les signes cliniques sont ceux d’une infection pulmonaire avec fièvre, toux, gêne respiratoire évoluant en insuffisance respiratoire
aigüe et sévère. La durée d’incubation est de 10 à 14 jours. Le faible nombre de cas ne permet pas de bien connaître les modes
de transmissions. La transmission interhumaine reste très faible. Au 26 juin 2013, on comptabilisait 77 cas dans le monde
depuis juin 2012, dont 40 décès (deux en France).
L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) surveille de très près les nouveaux cas pour comprendre les caractéristiques de ce
virus et relaie ses informations aux états et autorités sanitaires. En France, l’InVS (Institut de Veille Sanitaire), la DGS (Direction
Générale de la Santé) et le HCSP (Haut Conseil de la Santé Publique) ont édité la prise en charge médicale à adopter en cas
de suspicion de cas d’infection due au coronavirus.
coronavirus_affichette_def.pdf
Des conseils aux voyageurs sont diffusés dans les aéroports. Les risques majeurs de diffusion sont les
grands rassemblements humains. Une vigilance accrue concerne le pèlerinage à La Mecque en Arabie
Saoudite de mi-septembre à mi-novembre. Certains pays recommandent par principe de précaution
aux femmes enceintes, aux enfants et aux personnes âgées de ne pas s’y rendre en l’état actuel des
connaissances. L’OMS n’émet pas de restriction aux voyages.
1
10/05/13
21:30
NOUVEAU CORONAVIRUS (NCoV)
Conseils aux voyageurs
Séjour au Proche ou au Moyen-Orient
À votre arrivée dans cette région
Dans tous les cas, conformez-vous aux recommandations
des autorites locales et :
→ lavez-vous régulièrement les mains à l’eau et au savon
ou utilisez une solution hydroalcoolique ;
→ évitez tout contact direct avec les animaux ;
→ prenez contact avec un médecin si vous présentez
les symptômes suivants : fièvre supérieure à 38° C et toux
(ou difficultés à respirer).
Pour toute aide, contactez votre ambassade ou votre consulat.
À votre retour en France
Si, dans les jours qui suivent votre retour, vous présentez
les symptômes suivants :
fièvre supérieure à 38° C et toux (ou difficultés à respirer),
→ appelez votre médecin ou le 15
en évoquant votre voyage.
Pour toute information
• Numéro vert d’information grand public
0 800 13 00 00
du lundi au samedi de 9 h à 19 h, appel gratuit
• Ministère des Affaires sociales et de la Santé
Le virus influenza A-H7N9
www.sante.gouv.fr
• Conseils aux voyageurs
www.diplomatie.gouv.fr
C’est un virus de la grippe aviaire, qui s’est transmis des oiseaux migrateurs aux pigeons et aux oiseaux d’élevage comme les
volailles, puis par mutation des volailles à l’homme. A ce jour, il n’y a pas de transmission avérée entre les humains. Il sévit en
Chine depuis mi-février 2013 dans la région de Shangai. Il a été comptabilisé une dizaine de décès humains en Chine.
Ce virus est porté par les volailles mais elles ne présentent pas de symptômes particuliers et elles ne sont pas repérables par
leur état de santé. Chez les humains, la maladie est potentiellement grave. Elle commence par une fièvre et des signes
pulmonaires comme une toux, et peut dégénérer en insuffisance respiratoire. Quand il y a suspicion de transmission de l’élevage
à l’homme, il est recommandé d’abattre l’élevage entier.
L’OMS a écarté le risque de pandémie en l’absence de transmission d’homme à homme. Les autorités sanitaires françaises
veillent en collaboration avec l’OMS et ses homologues européens. A ce jour, les recommandations sanitaires pour les
voyageurs sont les mesures d’hygiène de base pour prévenir toute transmission virale (se laver les mains fréquemment à
l’eau et au savon ou utiliser une solution hydroalcoolique, éviter tout contact avec les animaux, protéger les autres personnes
lors de toux, consulter en cas de fièvre...)
Acouphènes, des solutions ?
Les acouphènes sont des perceptions auditives (sifflements, chuintements, bourdonnements
d’oreille) qu’une personne peut avoir de manière plus ou moins permanente dans ses oreilles.
Ces troubles auditifs peuvent être causés par une pathologie, mais pas nécessairement.
Perçus au niveau d’une voire des deux oreilles, ces troubles sont parfois dans toute la tête. Ils sont
occasionnels, temporaires ou définitifs. L’intensité varie d’une personne à l’autre et retentit dans la
vie au quotidien, de manière plus ou moins tolérable, occasionnant des troubles de la concentration
ou du sommeil. C’est environ 10 à 18 % de la population qui est concernée.
bien-être et santé juillet 2013
2
Acouphènes, des solutions ?
Quelles en sont les causes ?
Les acouphènes sont le plus souvent dus à une compensation de l’organisme pour combler la perte d’audition brutale ou progressive :
c hez les personnes âgées, c’est le vieillissement de l’oreille qui entraîne la perte d’audition et l’apparition des
acouphènes ;
chez
les adultes, c’est le plus souvent un traumatisme sonore aigu comme des concerts, feux d’artifice, pétard (65 %
des cas) ;
en cause également les travaux exposant au bruit ;
ou des barotraumatismes (accidents dus aux variations anormales de pression, comme en plongée).
Ils peuvent être causés également par :
certains médicaments ;
un traumatisme de la tête, notamment en cas de fracture ;
certaines maladies neurologiques ou osseuses à proximité de l’oreille ;
une hypertension artérielle ;
des maladies touchant les vaisseaux ;
les hauts niveaux sonores auxquels sont particulièrement exposés les musiciens.
Quelques conseils de prévention
Tenir compte de son état de fatigue car les oreilles sont plus fragiles à ces moments-là ;
e pas s’exposer au bruit et prévoir des bouchons d’oreille (en vente en pharmacie), et se tenir à distance des
N
sources sonores (concerts) ;
Bien respecter les consignes de sécurité sur les lieux de travail avec le port des protections auditives recommandées ;
aire attention aux appareils avec écouteurs (MP3, lecteurs de DVD) et aux postes de télévision car ils délivrent un son
F
compressé qui rehausse tous les sons faibles pour rejoindre les sons plus hauts. L’oreille se fatigue plus vite. Les jeunes
sont particulièrement à risque de baisse d’audition et de surdité en portant en permanence des écouteurs sur les oreilles.
Si vous êtes exposés à un bruit permanent, il faut essayer de s’en éloigner dix minutes toutes les 45 minutes pour reposer les
cellules de l’oreille interne.
Traitement
Il n’y a pas de traitement unique, mais un traitement lié à la cause sous-jacente si elle existe et il convient
surtout de se protéger du bruit. Dans la majorité des cas, il faut apprendre à vivre avec. Quelques
traitements symptomatiques existent avec plus ou moins d’efficacité.
Dans tous les cas, consulter rapidement dès l’apparition des signes pour une prise en charge médicale précoce, notamment
lors d’un traumatisme sonore car cela conditionne l’efficacité du traitement.
Le saviez-vous ?
Un Plan de continuité d’activité (PCA) consiste à élaborer une stratégie de maintien de l’activité la plus
optimale possible dans un contexte environnemental dégradé, comme par exemple une situation de pandémie,
la crue centennale, la perte d’un ou plusieurs immeubles… autant d’évènements qui auraient pour conséquence
une diminution du nombre de collaborateurs ou des moyens techniques habituels.
bien-être et santé juillet 2013
3
Le saviez-vous ? Le PCA
Son objectif est de déployer les moyens nécessaires pour assurer les activités les plus essentielles pour les métiers bancaires,
en cas d’apparition d’une situation de crise.
Le Service de Santé au Travail tient une place importante dans le PCA de la Fonction Ressources Humaines Groupe. Il a identifié
les intervenants et les locaux principaux ou de repli nécessaires pour maintenir une activité médicale. Il participe aux réunions
de simulation de crise et assure la veille sanitaire. Il conseille et valide les dispositifs médicaux individuels de protection.
Le Diabète à la loupe
En France, d’après l’Association Française des Diabétiques, 3,5 millions de personnes sont diabétiques et
chaque jour, 400 personnes sont diagnostiquées diabétiques. C’est presque 4 % de la population : un vrai
sujet de santé publique.
Cette maladie est qualifiée de véritable épidémie mondiale par l’explosion du nombre de cas dans le monde, notamment le
diabète de type 2. L’OMS estime à environ 347 millions le nombre de personnes diabétiques. Les modes de vie expliquent en
partie ces chiffres. Certaines ethnies sont plus particulièrement concernées notamment les populations indiennes, asiatiques
et océaniennes qui ont vu leur alimentation et leur mode de vie changer ces dernières années. A titre comparatif, les diabétiques
représentent 2,4 % de la population en Afrique, 7,8 % en Europe, 7,9 % en Amérique du nord (Indiens PIMAS). Certaines régions
de Chine présentent des taux allant jusqu’à 20 %, le Mexique jusqu’à 30 %.
Les différents types de diabète
C’est une maladie chronique qui apparaît quand l’organisme n’utilise plus le sucre apporté par l’alimentation. En temps normal,
l’insuline, hormone fabriquée par le pancréas, permet l’absorption du sucre, un processus indispensable au bon fonctionnement
des cellules de notre organisme. La glycémie (taux de sucre dans le sang) normale est inférieure à 1,26 g/L à jeun et inférieure
à 2,20 g/L après un repas. En cas de dysfonctionnement, le taux de sucre augmente dans le sang. On parle alors d’hyperglycémie
(taux de sucre élevé dans le sang).
Il y a deux types de diabète et un diabète gestationnel.
L e diabète de type 1, dit insulino-dépendant : le pancréas ne fabrique plus d’insuline ou pas assez. Les causes
peuvent être virales ou auto-immunes. Il touche surtout les enfants et les jeunes adultes et se traite avec de
l’insuline. Dix pour-cent des personnes diabétiques sont concernés. Les signes d’apparition sont le besoin de boire
beaucoup, d’uriner en conséquence, un amaigrissement tout en ayant faim et en mangeant, une fatigue générale,
la vue floue, des infections à répétition.
Le diabète de type 2, dit non insulino-dépendant : il survient avec l’âge et le surpoids. L’organisme devient résistant
à l’insuline. En sont frappées 90 % des personnes diabétiques. Ce type de diabète se traite avec des médicaments.
Le diabète gestationnel est temporaire, il apparaît au cours du 2e ou 3e trimestre de la grossesse et disparaît après
l’accouchement. Les signes d’apparition sont moins présents et plus lents à apparaître.
Les complications en l’absence de traitement
Les complications sont de deux sortes. Le patient est exposé à un risque de coma, mettant sa vie en danger en l’absence de tout
traitement, et l’hyperglycémie chronique qui endommage les capillaires sanguins des organes et les nerfs. Les complications concernent :
Le cœur et vaisseaux cérébraux > infarctus et accidents vasculaires - le diabète est la deuxième cause d’accident
cardio vasculaire ;
Les yeux > rétinopathie diabétique - le diabète est la première cause de cécité après 65 ans ;
Les reins > insuffisance rénale qui nécessite dialyse ou transplantation - le diabète est responsable de 25 % des
cas d’insuffisance rénale ;
bien-être et santé juillet 2013
4
Le Diabète à la loupe
L es pieds > infections et ulcères - le diabète est la première cause d’amputation (en dehors
des accidents) avec 8 000 cas par an ;
Notons également les risques d’infections bactériennes et virales plus fréquentes avec le
risque de décompensation du diabète.
Prévenir la maladie
Lorsque le diabète est diagnostiqué, le traitement se prend à vie. Toutefois, il est possible d’empêcher ou de retarder son
apparition et d’éviter des complications sévères par la prévention. Le diabète est une maladie invisible, le patient n’est pas
toujours conscient des risques vitaux. Il peut par contre être totalement acteur de son état de santé. De nombreuses études
ont montré que l’on pouvait empêcher ou retarder la survenue du diabète, d’où l’importance de changer son comportement en
adoptant des règles hygiéno-diététiques :
L’équilibre alimentaire et le maintien du poids, en mangeant plus de fibres dans le choix des aliments et idéalement
5 fruits et légumes par jour ;
L’exercice physique pour lutter contre la sédentarité, avec une activité physique régulière. C’est « le médicament naturel » !
Prévenir les complications
L’éducation thérapeutique est au cœur de la prévention. Cela consiste à comprendre sa maladie et à se prendre en charge en
devenant acteur de son état de santé. Une personne qui est traitée et bien équilibrée au niveau des glycémies évitera ainsi les
complications, notamment les malaises d’hypoglycémie. Pour prévenir les complications :
l’arrêt du tabac, qui est un facteur de risque cardio vasculaire cumulé, est vivement conseillé ;
de même qu’un sommeil de qualité (en dépistant l’apnée du sommeil) ;
ainsi qu’un suivi médical très régulier avec le médecin traitant et les spécialistes des organes cibles : diabétologue,
cardiologue, ophtalmologue, pédicure, diététicien.
Nous vous rappelons que lors de votre visite médicale, le test urinaire proposé permet le dépistage de sucre dans les urines
et peut conduire à détecter un diabète. Sachez qu’il est possible de vous inscrire à un bilan sanguin qui mesure votre glycémie
au Service de Santé au Travail. Et pensez à vous faire vacciner contre la grippe en octobre si vous êtes diabétique.
Avez-vous retenu l’essentiel ?
Quel est le nombre de doses de vaccin contre la rougeole préconisé chez un sujet de moins de 30 ans ?
Citez deux précautions pour enrayer la transmission virale.
Quelle est la principale cause de risque d’acouphène chez une personne jeune ?
Citez deux mesures de prévention pour limiter le risque de diabète.
c.
d.
a.Deux
b.Se laver les mains fréquemment à l’eau et au savon, utiliser des gels hydroalcooliques, protéger les
personnes environnantes lors de toux
Les traumatismes sonores
L’exercice physique et l’équilibre alimentaire
a.
b.
c.
d.
Quiz
bien-être et santé juillet 2013
Ce bulletin est préparé par l’équipe de la Santé
au Travail de Ressources Humaines Groupe : Dr
Catherine RAUX - Dr Bérengère PETIT LE TOUMELIN,
en collaboration avec l’équipe médicale, et avec
l’appui de l’équipe RHG – Communication.
fin de sensibiliser les collaborateurs à cette maladie, le Service Mission Handicap et le Service de Santé au
A
Travail organisent dans l’entreprise une journée de prévention sur le thème du diabète le vendredi 11 octobre
2013. Cet évènement, en partenariat avec des diabétologues, sera l’occasion de tester votre glycémie. Notez bien
cette date et venez nombreux vous informer !
5
Téléchargement