Rapport et Proces-Verbaux des Reunions - Volume 159 - 1970

PRÉFACE
Bien que depuis sa création l’essentiel de ses activi
tés se soit dévelop dans l’Atlantique nord-est, le
Conseil International pour l’Exploration de la mer
a toujours été ouvert aux problèmes soulevés par la
connaissance des ressources exploitées dans les regions
plus méridionales, bordant le nord-ouest africain, et
il a toujours fait une large place aux travaux qui leur
étaient consacrés. Cest pourquoi, lorsquen 1964 les
Présidentes du Comité Atlantique, du Comité des
Poissons scombriformes et du Comité de la Sardine
le proposèrent, le Conseil décida de tenir un Sympo
sium sur l’Océanographie et la pêche dans F Atlantique
africain, au nord de l’Equateur (Résolution 1964/7).
A la réunion statutaire de 1965, les objectifs du
Symposium furent précisées et limités à l’étude des
ressources du plateau continental africain, leurs stocks
et leur pêche, entre letroit de Gibraltar et le Cap
Vert, la région plus au sud devant faire l’objet de
deux réunions particulières: un colloque sur l’oano
graphie et les ressources halieutiques de l’Atlantique
tropical organisé par lUNESCO, la FAO et l’OAU
à Abidjan en 1966 et une conrence technique de
la FAO sur les pêcheries de l’ouest-africain, à Dakar
en 1967.
Linitiative du CIEM se situait donc a un moment
et dans un contexte particulièrement favorables. Le
concours que lui apporta la FAO et la large partici
pation que connût le Symposium, du 25 au 29 mars
1968 à l’Université de la Laguna, à Santa Cruz de
Ténérife, témoignent de linrêt quil suscita.
On en trouvera le reflet dans le compte rendu
publié en 1969 par la FAO et qui contient, outre
un résumé des contributions, les rapports établis par
chacun des psidents des sections.
Mais l’abondance et la qualité des documents pré
sentés rendaient nécessaire la publication intégrale de
la plupart dentre eux. On verra en effet quils con
stituent à la fois une synthèse précieuse et un apport
déléments nouveaux pour la connaissance dune ré
gion, trop seuvent méconnue jusqualors, mais pour
tant remarquable par l’ampleur des phénomènes dy
namiques que l’on y observe, la haute productivité
qui la caractérise et l’importance des pêcheries qui
sy sont développées.
Ils montrent que le stade des études de base semble
sinon dépassé, du moins assez avancé dans la plupart
des domaines et que l’on possède suffisamment de
données pour organiser des travaux plus approfondis
destinés à mieux comprendre les phénomènes qui se
roulent dans cette région, les processus qui les
unissent et l’influence quils peuvent avoir sur la distri
bution et l’abondance des ressources vivantes.
Si ce volume permet de faire le point de nos con
naissance au moment fut tenu le Symposium, il
constitute également une contribution au projet de
recherchez en commun dans le nord-est de l’Atlan-
tique central, adopté par la COI en 1969, et dont la
alisation a été confiée au Conseil.
11 sinscrit donc dans le cadre de la mise en oeuvre
dun vaste programme scientifique et il faut souhaiter
quil soit le début dune collaborationfique entre
chercheurs et organisations dEurope et dAfrique.
R. Le t a c o n n o u x , A. E. J. We n t
ESPECES DU GENRE SEPIA DU SAHARA ESPAGNOL
Par
R. C . G a r c i a C a b r e r a
Institut Espagnol d’Oceanographie, Laboratoire de Santa Cruz de Tenerife, Espagne
Lutilisation de la seiche choco », « jibia » ou
« sepia » en espagnol) sur les bancs de pêche sahariens
est traditionelle pour les embarcations de pêche espag
noles et, spécialement pour la flotte des Canaries.
Au cours des 100 dernres années lache de ces
mollusques a traver des moments difficiles. Avant
demployer les chaluts le long du littoral africain la
seiche servait seulement comme appât pour dautres
pêches d’un rendement supérieur sur les marchés.
Quand on a commencé à utiliser ces engins, des quan
tités énormes de mollusques du genre Sepia ont été
réjees à la mer, ces animaux nétant même pas
employés pour fabriquer des farines en les mélangeant
avec des poissons.
Depuis 1936 on envoie de très grandes quantités de
seiche aux marchés espagnols de Vigo et dAndalousie,
spécialement quand le calmar se fait rare.
Au cours de 1958, 1959 et 1960 les japonais sur
gissent dans la zone de pêche du Sahara et la seiche
bénéficie dune réévaluation qui rend sa che ré
munératrice.
A l’heure actuelle le nombre de bateaux qui se con
sacrent spécialement à la che des seiches, calmars et
poulpes est supérieur à 200 et leur tonnage passe
25 000 tonnes métriques.
Des 4 000 tonnes que l’on péchait en 1936 on est
arrivé à environ 50 000 tonnes en 1967, ce chiffre ne
représentant que les captures espagnoles barqes
dans les ports et celles qui sont vendues aux japonais.
Limportance énorme de lespèce étudiée du point
de vue commercial nous a incités à poursuivre une
étude de la biologie et de la pêche des espèces du
genre Sepia sur le littoral saharien. Pendant la seconde
quinzaine du mois de juillet 1967, et à la demande des
armateurs des « grands chalutiers » du port de Las
Palmas, s’embarquent sur le bateau de pêche espagnol
« Isla Alegranza » un biologiste et un préparateur du
Laboratoire Océanographique des Canaries pour
étudier la biologie et la pêche du poulpe (Octopus
vulgaris C.) et de la seiche (Sepia officinalis hierredda
Rang).
S’il est de fait que le Laboratoire Océanographique
des Canaries se consacre tout particulièrement depuis
plus de 12 ans à létudes des bancs de pêche sahariens,
on navait toutefois pas encore étudié dune façon
spéciale la biologie de la seiche saharienne (Sepia
officinalis hierredda Rang).
L« Isla Alegranza » est un bateau de pêche très
moderne puisquil fut lancé à la fin de 1966. Il a une
capacité de 494 tonnes, et une puissance de 1 100
C.V. Il est construit avec une rampe en poupe et sa
longueur est de 40 mètres. Léquipage se compose de
30 hommes. La période de che à laquelle nous
avons assisté, commença le 15 juillet et se termina le
12 août suivant.
ZONE DE PECHES
La zone où eurent lieu les pêches est située à environ
60 milles au N.O. de Villa Cisneros et à 200 milles du
port de Las Palmas. Il s’agit dune bande limitée du
littoral saharien qui s’étend de quilques milles au
Sud du Cap Leven jusquà Morro Gamet, compre
nant le littoral de Camellito, La Monja, Las Canuelas,
Barranco del Agua et la Baie de Gamet.
La pêche la plus proche de la te s’effectua à 8
milles et la plus éloignée à 20 milles. Comme du Cap
Leven à Morro Garnet il y a seulement une distance
de 25 milles, on peut calculer que la superficie de
chalutage nétait pas surieure à 300 milles carrés, et
pourtant, sur cette petite zone 70 navires environ
peuvent opérer en même temps. Les fonds conviennent
parfaitement au chalutage et la profondeur minime
est de 20 m à 30 au maximum. Cette zone, dun grand
intérêt du point de vue biologique, a toujours é très
exploitée par les chalutiers. On la connaît depuis des
siècles sous le nom de « Plage du Pagre » à cause de
la grande quantité de Sparis que lon y Capturait.
Les réserves de ces poissons étant épuisées de nos jours,
ce sont les fonds de pêche qui sont le plus visités pour
la capture des seiches et des poulpes.
La nature des fonds est uniforme et ils se composent
de sables, coquillages, coquilles de bivalves entières et
non décomposées et de sables coquilliers. Certains
sables sont riches en quartz, mais dautres, aps un
traitement à l’acide chlorhydrique, ne laissent aucune
trace minérale mais seulement une petite quantité de
matre organique.
Dans certains endroits se trouvent des phanéro
games marines [Zostera). Cependant il y a en grande
abondance des prairies dalgues rouges avec, parmi
dautres espèces Gelidium, Chondrus et Coralines. Au
cours de certains chalutages on a ramassé jusquà 380
kilos dalgues.
Espèces du genre Sepia 133
Les espèces de mollusques gastéropodes et bivalves
sont ts vares et abondantes.
Parmi les gastéropodes nous avons recueilli Yetus,
Murex, Dollium, Ranella, Conus, Thais, Natica,
Turritella, Patella, Troehus, Marginella, etc.
Parmi les Lamellibranches nous avons trouvé
Pecten (trois variétés), Cardium, Venus, Donax, Ta
pes, Mytilus et Area. Certaines pêches rapportaient de
grandes quantités de Cardium edule et de Venus ver
rucosa et, dans l’une delles, nous en avons comp
jusquà 315 exemplaires. Une étendue de presque deux
kilotres de fond était formée de coquilles de Car
dium edule, presque entières.
Les crustacés étaient moins abondants mais dans
toutes les pêches nous avons capturé des crabes ermites
avec des actinies. Parmi les échinodermes on capturait
toujours des Holoturies et des étoiles de mer en gran
des quantis. Dans une seule pêche nous avons
compté jusquà 200 Holoturies et 425 étoiles de mer.
Une espèce du genre Aplysia qui sécrété un liquide
rouge-violet, est très courante. Quand les exemplaires
sont nombreux ils colorent les poissons ce qui diminue
leur valeur.
LES ESPÈCES
Jusquà ce jour nous avons pu trouver sur les bancs
de pêche sahariens, dAgadir jusquau Cap Blanc, les
espèces suivantes du genre Sepia:
Sepia offinalis officinalis Lin n é .
Sepia officinalis hierredda Ran g.
Sepia bertheloti dO r b ig n y .
Sepia elegans dO r big n y .
Sepia orbignyana Fe r u s s a c .
Sepia elobyana Ad a m .
De ces six espèces, parfaitement identifiées, nous
devons faire remarquer que la dernre de la liste,
Sepia elobyana, a été seulement identife par des os
trous sur la plage du Cap Blanc et dans l’estomac
dune murène (Muraena helena L.) pêchée à Las Bal-
lenas au Nord de Giiera pendant l’été de 1965. Nous
navons pas vu dexemplaires complets, mais tout
mène à croire quil en existe dans les eaux sahariennes.
La famille Sepiidae a été créée par d’O r b ig n y ,
le g enre Sepia p a r Lin n é .
SEPIA OFFICINALIS OFFICINALIS (L.)
Sepia Aristote. Livre IV page I.
Sepia Pline. Hist. Naturelle Livre 9. Chap. XXIX
page 645.
Sepia officinalis. Li n n é . 1767. Syst. Nat. Chap.
XII page 1095.
Sepia officinalis. La m a r c k 1822.
Sepia officinalis. Fe r u s sa c et d’O r b ig n y .
Les pêcheurs confondent facilement cette espèce
avec la Sepia officinalis hierredda. On capture souvent
de grandes quantités de Sepia officinalis aux Canaries
et dans les zones proches dIfni. Aux mois de juillet,
août et septembre elle abonde dans l’Archipel des
Canaries, au mois de septembre et doctobre, au nord
du Cap Juby. Il semble que la thermique marine joue
un rôle important dans la biologie de cette espèce,
tout au moins dans les eaux africaines. On nen trouve
pas au sud des Iles Canaries elle est remplae par
la Sepia officinalis hierredda dans les eaux de surface
et par le reste des espèces déjà citées dans les eaux
plus profondes.
Les nageoires de cette espèce occupent toute la
longueur du corps. Les tentacules sont inégaux. Par
rapport à leur longueur, les paires de bras vont en
décroissant à partir des ventraux, qui sont les plus
grands, jusquaux dorsaux qui sont les plus petits. Il
ny a pas de petits tubercules autour des yeux. Les
cercles cornés des ventouses des masses tentaculaires
sont lisses. Le rostre est presque plat. La coquille in
terne (l’os) est moins accusée dans sa partie antérieure
que dans celle de la Sepia officinalis hierredda.
SEPIA OFFICINALIS HIERREDDA. Rang, 1837
Cest la seiche de plus grande taille de la Côte
dAfrique. Quelques exemplaires parviennent à peser
plus de 4 kg. Certains exemplaires mesurent 1-5 m
des masses tentaculaires à la fin du manteau.
Selon la synonymie classique nous avons :
Sepia hierredda. Ran g , 1837.
Sepia hierredda. Fer u s s a c et d’O rb ig n y ,
1835-1848.
Sepia officinalis hierreda. Ad a m , W., 1941.
Sepia officinalis (L), Ro b s o n , 1926.
Sepia goreense. Ad a m , 1941.
Sepia oculifera. Ad a m , 1941.
Il sagit de la seiche qui abonde le plus sur les bancs
canariens-africains; 99 % des ches réalisées par 1« Ile
Alegranza » correspondent à cette espèce que nous
allons étudier maintenant.
La plus grande que nous ayons prise, dans un lot de
108 exemplaires, a 39 cm, sur la partie dorsale du
manteau mais, comme nous l’avons indiqué, quelques
exemplaires dépassent 40 cm, mais ils nont pu être
étudiés.
Les dimensions sont pratiquement les mêmes entre
maies et femelles. Les jeunes exemplaires sont pro
portionnellement plus larges que les adultes. Les bras
sont aplatis latéralement. Lextrémité distale des
134 R. C. Garcia Cabrera
dorsaux, sur sa partie exrieure, est arrondie ou
gèrement carénée. Sur les dorsaux et ventraux
latéraux la carène s’amplifie petit à petit, mais cest
sur les ventraux, où elle est le plus développée,
quelle s’allonge à sa base formant une nageoire nata
toire.
Les couches épidermiques sont très fragiles et se
déchirent facilement.
Tous les bras ont quatre ries longitudinales de
ventouses presquidentiques sur des rangs transversaux.
Chez les jeunes seiches toutes les ventouses ont un
cercle corné denticulé. Chez les individus adultes, le
tiers basai des bras a ses ventouses avec un cercle cor
lisse. Les ventouses moyennes de la moitié des bras ont
aussi le cercle cor lisse. La partie opposée à la base
des bras a toujours le cercle denticulé. Au milieu de
la masse du bras tentaculaire les ventouses sont très
inégales et beaucoup plus grandes que les autres, elles
forment des lignes transversales de 8 ventouses. Les
larales sont plus petites que les centrales. Chez les
grands exemplaires le cercle corné des grandes ven
touses est lisse, et finement dentelé chez les petites.
La membrane buccale possède sept pointes mais les
ventrales ne sont pas visibles chez les femelles adultes
à cause du développement des plis qui servent à fixer
les spermatophores des mâles. Dans cette partie trans
formée de la membrane buccale il y a une paire de
petites ouvertures des ceptaclesminaux; le pli de
la membrane les rend peu visibles. Chez le mâle, le
bras ventral gauche se transforme en hectocotile; à sa
base se trouvent quelques ventouses normales, mais
immédiatement elles se duisent et sont distantes les
unes des autres.
Lextrémité du bras est normale. Cette particularité
anatomique est un signe sûr pour la détermination du
sexe des exemplaires.
La coquille intérieure est ovale et allongée, un peu
acuminée antérieurement et avec une pointe posrieure
tout à fait libre de chitine. Il nen est pas ainsi pour la
Sepia officinalis officinalis.
La face dorsale de l’os est rugueuse et gèrement
bombée avec deux légères élévations latérales et une
centrale, alignées longitudinalement et peu marqes.
La face de la coquille qui est contre l’intérieur du
corps présente une zone striée qui, chez les adultes, est
gèrement supérieure à la moitié. Chez les jeunes
seiches la coquille est proportionnellement plus longue
que chez les adultes et la zone striée plus courte.
Reproduction et ponte
Les oeufs de S. officinalis hierredda sont gros,
denviron 8 à 10 millimètres de grand diamètre, et
placés pendant la ponte, sur des branches dalgues,
Zostera, de coraux, des éponges ou matériaux arbores
cents et déjà morts, du fond marin.
Ceux qui nous servent dexemple et que nous avons
observés sont munis dun pédoncule qui les unit aux
doncules des autres, ou directement à la branche
du support de gorgonidé dune teinte sombre.
Ils ont une forme ovoïde et sont dun noir intense.
La grappe a 387 oeufs. Chaque oeuf possède trois
membranes, l’extérieure de couleur noire intense et la
plus interne presque transparente. En les déchirant
jaillit un liquide intérieur où surnage la larve de la
seiche déjà parfaitement formée dans les oeufs mûrs.
En plaçant la grappe doeufs dans un seau plein deau
salée on observe que quelques-uns souvrent libérant
la petite seiche à létat de larve qui a de 7 à 8 mm et
nage rapidement; elle parvient à vivre jusquà une
heure dans la cuve sans que lon change l’eau. Quand
laugmentation de la température est rapide, elle meurt
rapidement mais survit si lon maintient des tempéra
tures de 18° C.
Alors que les larves de poulpe mènent une vie
planctonique pendant quelques jours, celles de seiche
s’adaptent immédiatement à la vie benthique et se
mettent à l’abri, dans les accidents du fond, de leurs
ennemis séculaires. Ce fait est dune très grande im
portance pour le développement de l’espèce puisque
les courants normaux des eaux littorales nont pas une
très grande influence sur la distribution des larves.
Quand arrive l’époque de la reproduction le mâle
acquiert une coloration intense, variée et brillante. Il
semble que les couleurs nuptiales du mâle influent sur
loccouplement des sexes. Quand la maturité sexuelle
du mâle survient, celui-ci laisse ses spermatophores
formés à travers le bras hectocotilidans la membrane
buccale de la femelle et non dans la cavité palale
comme les poulpes.
Nous navons pas trouvé que les mâles soient
supérieurs aux femelles en taille. Les exemplaires
étuds dans le lot et appartenant au dit sexe, atteignent
dassez grandes tailles. Evidemment les exemplaires de
plus grand poids ne sont pas toujours des mâles.
Les oeufs se déposent petit à petit dans la partie
latérale et postérieure de la femelle. Presque tous les
exemplaires étudiés étaient pleins doeufs ou de
spermatophores. Nous en avons trouvé quelques-uns
avec des glandes vides mais tout indiquait que la ponte
avait eu lieu quelques jours avant ou peut-être depuis
plus longtemps.
Bien entendu, chez les femelles les oeufs ne sont pas
en liber dans la cavité palléale, mais ils sont unis
par une fine membrane qui se chire avec facilité en
coupant le manteau pour les mettre à nu. Ensuite,
avant la ponte, ils passeront par une glande spéciale
qui les protégera avec des membranes dune teinte
sombre.
Espèces du genre Sepia 135
Données biométriques
Si les mesures de tailles et de poids présentent cer
taines difficultés chez les poulpes, par contre pour les
seiches on les réalise plus facilement et l’erreur est
bien moindre. Cependant il ne nous semble pas
prudent de rapporter les poids et la longueur totale,
vu le grand développement des bras tentaculaires. Au
lieu de la taille totale nous avons préféré la longueur
du manteau en sa partie dorsale bien que nous don
nions la longueur totale.
POIDS, TAILLES, SEXE ET MATURITE SEXUELLE CHEZ LA
s e i c h e (Sepia officinalis hierredda)
N° Longueur Poids
dorsale manteau (en gr.)
(en mm.)
Longueur
totale
(en mm.)
Sexe Maturité
sexuelle
137 9120 Mâle ?
?38 9110 Mâle
339 9100 Femelle
445 14 140 Femelle
5.. 45 16 140 Femelle
fi 48 18 122 Femelle
752 17 140 Femelle
a52 18 150 Mâle
954 22 164 Femelle
in 55 21 140 Mâle
il 58 29 160 Mâle
î? .60 33 180 Mâle
13 62 31 190 Mâle
14 67 40 195 Mâle
15 70 40 190 Mâle
16 70 44 205 Mâle
17 70 45 200 Mâle
la 73 45 185 Femelle
19 73 30 220 Femelle
?o 73 48 200 Mâle
91 75 47 210 Femelle
?? 75 55 250 Femelle
93 80 74 210 Femelle
?4 80 88 220 Mâle 1
?5 82 70 230 Femelle ?
96 84 79 200 Femelle i
77, 92 60 240 Femelle 2
?R 100 125 270 Mâle 2
?9 100 125 273 Femelle 3
3n 100 200 262 Femelle 4
31 100 280 260 Femelle 4
39 110 203 302 Femelle 5
33 115 310 340 Femelle 3
34 120 205 300 Femelle 2
35 125 206 320 Femelle 2
36 130 212 350 Femelle 5
37 132 230 328 Femelle 3
38 132 300 330 Mâle 4
39 132 350 330 Femelle 5
40 132 300 360 Mâle 3
41 133 290 378 Mâle 2
4? 133 232 328 Femelle 3
43 134 300 330 Mâle Vide
44 134 254 350 Mâle 2
45 135 330 385 Femelle 3
N °
Longueur
dorsale mante
(en mm.)
Poids
(en gr.) Longueur
totale
(en mm.)
Sexe Maturité
sexuelle
46 140 310 360 Femelle 2
47 140 308 380 Femelle 4
48 140 400 390 Femelle 5
49 141 402 395 Mâle 3
50 150 350 400 Femelle 5
51 150 400 420 Femelle 4
52 154 460 440 Femelle 4
53 . 155 401 540 Mâle Vide
54 155 403 -Mâle ?
55.. 155 450 390 Femelle 5
56 156 500 410 Mâle Vide
57 156 508 430 Mâle Vide
58 160 400 390 Femelle Vide
59 160 420 430 Femelle 5
60 160 440 440 Femelle 4
61 160 450 440 Mâle 5
6? 162 500 470 Femelle Oeufs abimés
63. . 163 512 415 Femelle 5
64 165 510 470 Femelle 5
65 . 165 405 400 Mâle Vide
66 170 370 480 Mâle Vide
67 170 470 460 Mâle Vide
68, . 171 555 500 Femelle 5
69 172 580 470 Mâle 4
70 173 600 445 Femelle 5
71 175 550 540 Femelle 4
7? 180 507 415 Mâle Vide
73 180 700 470 Mâle 5
74, . 185 700 490 Mâle 5
75 190 700 470 Femelle 5
76, . 190 702 590 Mâle 3
77 190 740 520 Femelle 5
78 194 750 510 Mâle 5
79 195 500 504 Mâle Vide
80 ,. .. 200 650 550 Femelle Vide
81 ,.. . 200 800 480 Femelle D
89 .. .. 200 800 550 Femelle 500 oeufs
83 .... 200 900 550 Femelle Pas déterminée
84 . . . . 202 975 520 Femelle Pas déterminée
85 .. . . 203 980 520 Femelle Pas déterminée
86 . .. . 210 710 505 Mâle Pas déterminée
87 .. . . 210 950 580 Mâle Pas déterminée
88
___
210 850 575 Mâle Pas déterminée
89 ... . 215 1 000 590 Femelle Pas déterminée
90 216 1 000 530 Femelle Pas déterminée
91
___
220 1 005 630 Femelle Vide
99
___
240 1 300 750 Femelle 5
93 . . .. 240 1 650 780 Femele Pas déterminée
94 . .. . 255 1 700 790 Femelle Pas déterminée
95 . . .. 260 1 700 840 Femelle 5
96 . . . . 265 1 650 750 Femeile Pas déterminée
97 . . . . 270 1 650 753 Mâle Pas déterminée
98
___
270 1 800 730 Femelle Pas déterminée
99 .... 275 1 850 740 Mâle Pas déterminée
100 .... 290 2 110 865 Mâle Pas déterminée
101 .... 290 2 500 902 Femelle 5
10? .... 300 2 050 810 Mâle Vide
103 .... 300 2 000 820 Femelle Vide
104 .... 310 1 850 890 Mâle Vide
105 314 2 900 859 Femelle 5
106 .... 340 2 270 910 Mâle Vide
107 350 2 800 870 Mâle Vide
108 .... 390 3 400 960 Mâle 5
1 / 9 100%

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