Le fonctionnement des zones de subduction : l’exemple de la plaque Caraïbes … et le paradoxe des Antilles ! Les Caraïbes : Une plaque au sens strict du terme , c’est-à-dire limitée par des zones actives (séismes). La plaque Caraïbes: 2 limites de plaques différentes A : séismes distribués entre 0 et 300 km de profondeur selon un plan, B : séismes superficiels (0 à 30km de profondeur) distribués de façon linéaire. La plaque Caraïbes: 2 limites de plaques différentes A : instabilités mécaniques (séismes, ) + thermiques (volcans, B : instabilités mécaniques (séismes, ) seulement. ). Marqueurs de la cinématique des plaques : - Géodésie + repère « Points chauds » Caraïbes : zone de convergence de plaques Amérique du sud : convergence frontale Caraïbes : convergence oblique Signatures topographiques des décrochements (escarpements, reliefs) La plaque Caraïbes dans son contexte global subduction Marges passives Le contexte cinématique actuel des Petites Antilles Les marges passives de l’Atlantique nord La marge passive de Galice 639 638 641 Croûte continentale amincie ? S Domaine néoformé Croûte continentale amincie Le paradoxe géodynamique des Antilles: une zone de subduction entre deux marges passives !! Les marqueurs topographiques de la subduction : les fosses océaniques Fosse : traction de la plaque plongeante Les marqueurs topographiques de la subduction : côté Atlantique Un relief positif: l’arc magmatique Relief négatif: la fosse Les marqueurs sismologiques de la subduction : côté Atlantique. Les marqueurs tectono-sédimentaires de la subduction : Les prismes d’accrétion L’alimentation sédimentaire du prisme d’accrétion. Les marqueurs magmatiques de la subduction : Côté Atlantique Modèles thermiques et pétrologiques du magmatisme de subduction (source) Fusion partielle à des profondeurs de l’ordre de 100 km => % F.P. modéré , liquide basaltique calco-alcalin. Fusion hydratée, forte interaction Eau/magmas Magmatisme des Antilles : Source mantellique contaminée. Participation des sédiments subduits. => Magmas enrichis en H20, CaO, SiO2, Na2O, K2O, … Série « Andésitique » Séries calco-alcalines . % FP Différenciation : cristallisation fractionnée; mélanges; contaminations. andésite Trachyandésite dacite Granodiorite gabbro Dynamismes éruptifs : forte interaction eau/magma et viscosité des laves différenciées Les failles normales actives de l’archipel de Guadeloupe, d’après Feuillet et al., 2004 . Un cadre pour l’études des aléas sismiques et volcaniques … Le contexte tectonique du volcanisme actuel Convergence oblique et partition de la déformation Extension parallèle à l’arc, Feuillet et al., 2004. Subduction de 2 « rides » asismiques Les deux arcs magmatiques des Antilles Arc récent Arc ancien: Eocène-Oligocène Mio-Pliocène à actuel Les arcs en Guadeloupe 0.2 M.a- 0 3-2.75 M.a. 1.81 M.a 0.6–0.25 M.a 0.6–0.25 M.a L’arc Oligocène de La Désirade L’arc ancien de St Martin Philipsburg Filons et dykes andésitiques (31 M.a.) Conglomérats à blocs calcaires Paléocènes Auréole métamorphique de contact Grano-diorite Oligocène (30 M.a.) Les marqueurs métamorphiques de la subduction Oligocène de la marge Nord Caraïbes Les marqueurs métamorphiques de la subduction : Les faciès Schistes Bleus et Eclogites GL,JD, GRT GL,LWS d’échelle crustale pour une marge active Les Antilles : une subduction qui fonctionne depuis l’Eocène Eocène à actuel Miocène à actuel Arc ancien : 45- 22 M.a. Et avant ?? Coupe Géologique : Cuba Central Métamorphisme HP/BT du massif de l’Escambray (90-80 M.a.) Arcs magmatiques Crétacé (Inf et Sup) Métamorphisme HP/BT Crétacé Les témoins du Jurassique… La Désirade : bloc-diagramme , d’après J.M. Vila, 1984 Faunes à affinités Pacifique! Série calco-alcaline d’arc au Jurassique Arcs magmatiques: Jurassique Crétacé Eo-Oligocène actuel Croûte océanique proto-caraïbe: Jurassique Métamorphisme HP/BT: Crétacé Oligocène Miocène- Configuration des plaques à ~150 M.a. D v 150 M.a. 90 M.a. 80 M.a. Bahamas 40 M.a. Atlantique 40 M.a.