Présentation du « métier de sociologue » et des différents champs de l’action sociale où ses compétences
peuvent s’exercer : sciences politiques, sciences de l’éducation, immigration, santé, urbanisme… Travail sur
des dossiers concrets en relation avec les institutions publiques ou privées locales sur les thématiques de
l’intégration sociale et de l’éducation.
UE Relations interculturelles et interethniques (Magali Demanget, 26 h TD )
Dans ce cours, il s’agit d’approcher les phénomènes d’ « ethnicisiation » et les rapports de force en jeu
dans les processus de construction des appartenances collectives. Nous abordons les constructions et
revendications d’appartenance ethniques dans les sociétés postcoloniales – notamment en Amérique du sud –
qui ont institué le multiculturalisme comme mode de gouvernance. En revenant sur les travaux de Barth ou de
Benedict Anderson, nous montrons en quoi la « communauté imaginée » ou les « frontières symboliques », en
étant au centre de relations asymétriques et de rapports de force, sont aussi l’objet de réappropriations
différenciées.
UE Figures du pouvoir et de la religion. ( Claire Mitatre, MCF,26 h)
Cet enseignement d’anthropologie politique accorde une place importante aux interactions entre organisation
sociale, pouvoir et religion. Nous reviendrons sur des concepts et débats fondateurs de la discipline tels que la
segmentarité, les sociétés sans Etat, la stratification sociale, la royauté sacrée et l’esclavage. En fin de
semestre, nous questionnerons certaines formes plus contemporaines de relations entre pouvoir et religion,
notamment dans le monde musulman.
UE Néo-ruralité, traditionalisme et patrimonialisation (Marie-Odile Géraud, MCF, 26h)
À partir d'études de cas en France métropolitaine et en Guyane française, le cours vise à examiner : 1) les
nouveaux usages sociaux de la ruralité, notamment en ce qu'ils s'accompagnent le plus souvent d'un discours
nostalgique sur l'univers paysan et d'une quête d'authenticité mêlant indistinctement nature préservée,
culture enracinée et convivialité retrouvée ; 2) les stratégies sociales que déploient les différents acteurs autour
de ces valeurs qui s'imposent désormais comme références dans le monde rural.
MASTER 2 – SEMESTRE 1
UE : Ethnologie-Sociologie : points de vue croisés. 26 h. ECTS 5. Resp. J.-B. Renard.
Dans cet enseignement magistral, commun aux deux spécialités du master, les notions d’individu,
d’identité, de personne, de lien social, de culture, de communauté, de société, sont examinées à la
lumière des théories ethnologiques et sociologiques.
Enseignant pour l’ethnologie : A. Chandivert , MCF (13 h)
Ce cours est axé sur deux entrées thématiques spécifiques : la sociologie et l’anthropologie des religions et la
sociologie de la connaissance/épistémologie. Il s’agit de traiter sous différents aspects ces deux thématiques en
s’appuyant sur les travaux classiques d’auteurs classiques. La première ligne directrice visera à aborder les
rapports entre sociologie de la religion et sociologie de la connaissance au sein des travaux durkheimo-
maussiens. La seconde consistera à suivre certaines orientations des travaux de Weber en matière de
sociologie de la religion, notamment les développements d’un programme comparatiste généralisé appliqué aux
grandes religions mondiales. Nous envisagerons ensuite la manière dont Pierre Bourdieu repositionne
l’ensemble de ces travaux de manière à profiter des perspectives ouvertes par chacun. Nous soulignerons
aussi le régime épistémologique spécifique dans lequel se situe ce « premier Bourdieu » avant de le confronter
à celui dégagé par J.-C. Passeron dans son ouvrage paru en 1991, Le raisonnement sociologique (Paris,
Nathan).
Enseignants pour la sociologie : N.
Pour la spécialité « Sociologie » (13 h) : Cet enseignement magistral est centré sur les métamorphoses de la
notion de sujet. Les types d’identification sociale, communautaire ou générationnelle sont abordés sous l’angle
des parcours de socialisation que révèlent les contradictions et les conflits au sein de l’espace public.
UE Mutations des mondes contemporains (Magali Demanget, MCF, 22 h)
Les métamorphoses du religieux, qui ont battu en brèche la fin annoncée des religions, constituent un fait
marquant du XXIème siècle. Dans ce cours, nous interrogeons l’ancienne opposition théorique religion-
modernité à la lumière d’analyses portant sur les processus de sécularisation et les phénomènes de retour du
religieux. Tout en nous appuyant sur des exemples contemporains (neochamanismes, manifestations d’un
religieux diffus) nous abordons les analyses controversés de ces recompositions du religieux.
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