
de la C
 
28 rue Albert 1
er
 – 17000 La
Fondée en 1836 – 
Reconnue d’utilité publique depuis 1852 
 
Ce  sont  des  espèces  à  évolution  lente  dont  la  morphologie  externe  a  peu  changé. 
crétacé est vraisembl
ablement dû à leur nouveau mode de vie dans des zones océaniques profondes peu propices à la 
fossilisation. Les mêmes considérations peuvent être formulées pour tous les organismes qualifiés, à tort de «
vivants 
». Par exemple les crinoïdes pédonc
leurs  ancêtres  mésozoïques  vivaient  fixés  sur  des  substrats  durs,  ce  qui  dénote  chez  ces  échinodermes  de 
remarquables  qualités  d’adaptation  et  d’évolution.  D’ailleurs  les  crinoïdes  p
disparu depuis le crétacé, comme le pensaient les naturalistes du siècle passé. En effet, il a été découvert récemment 
un fossile de crinoïde pédonculé daté de l’éocène. 
requins actuels n’est qu’un exemple de convergence évolutive dû à une adaptation au milieu océanique. En réalité, les 
requins du dévonien sont très  différents des  requins actuels,  leur bouche est terminale et  non  ventrale, ils ont  une 
épine e
n os alors que les requins actuels sont entièrement cartilagineux, l'articulation de leur nageoire pectorale est 
différente,  ils  n’ont  pas  de  denticules  dermiques  et  ont  une  absence  de  calcification  de  leurs  corps  vertébraux.  En 
réalité  les  plus  anciens  re
quins  modernes  datent  du  permien  et  ce  n’est  qu’au  trias  qu’apparait  l’ordre  des 
héxanchiformes,  encore  présent  dans  nos  mers  et  ce  n’est  qu’à  l’éocène  que  la  plupart  des  familles  actuelles  de 
requins feront leur apparition dans les océans. 
Pour qualifier 
les espèces panchroniques, on  emploie actuellement le  terme de Taxons lazares qui désigne un taxon 
qu’on  croyait  éteint  et  qui  semble  réapparaitre  à  un  moment  donné,  la  plupart  du  temps  parce  qu’ils  vivent 
actuellement  dans  les  grands  fonds,  encore  peu  ex
grands fonds, sont, en outre, des zones  où les conditions environnementales sont relativement stables, ce qui réduit la 
pression évolutive sur ces espèces. Ce sont des espèces à évolution l
ancestraux  et  de  caractères  dérivés.  Leur  apparente  stabilité  morphologique  ne  concerne  que  leur  morphologie 
externe qui ne représente que 5 % du génome. Leur anatomie interne, leur physiologie et leur patrimo
évolué  au  cours du  temps  comme  pour  les  autres  espèces.  Le  terme  de
notre vocabulaire.  
Communiqué du conférencier 
Tous nos remerciements pour une présentation très appréciée des «
Le cas du cœlacanthe montre que c’est faux. On ne 
connait  aucun  fossile  de  cœlacanthe  du  genre 
actuel  Latimeria
.  Les  derniers  fossiles  connus  du 
crétacé  appartiennent  au  genre 
sont  anatomiquement  différents  des  cœlacanthes 
actuels,  not
amment  au  niveau  de  leur  taille  et 
surtout au niveau du squelette de leurs nageoires. 
En  réalité,  les  cœlacanthes  n’ont  pas  cessé 
d’évoluer  depuis  le  dévonien  en  s’adaptant  à 
différents  habitats.  Ceci  est  montré  par  les  2 
espèces  actuelles  qui  ont  des  diff
génétiques significatives.  Les  cœlacanthes ne  sont 
pas des fossiles vivants, il n’y a de bons fossiles que 
morts ! 
-Maritime
 
Rochelle. Tél. : 05.46.31.87.17 
Reconnue d’utilité publique depuis 1852 
– Agréée au titre de l’environnement-
département de la Charente
www.societesciences17.org
 
Ce  sont  des  espèces  à  évolution  lente  dont  la  morphologie  externe  a  peu  changé. 
Le  manque  de  fossiles  depuis  le 
ablement dû à leur nouveau mode de vie dans des zones océaniques profondes peu propices à la 
fossilisation. Les mêmes considérations peuvent être formulées pour tous les organismes qualifiés, à tort de «
». Par exemple les crinoïdes pédonc
ulés actuels des grands fonds vivent sur les substrats meubles, alors  que 
leurs  ancêtres  mésozoïques  vivaient  fixés  sur  des  substrats  durs,  ce  qui  dénote  chez  ces  échinodermes  de 
remarquables  qualités  d’adaptation  et  d’évolution.  D’ailleurs  les  crinoïdes  p
édonculés  n’avaient  pas  complétement 
disparu depuis le crétacé, comme le pensaient les naturalistes du siècle passé. En effet, il a été découvert récemment 
un fossile de crinoïde pédonculé daté de l’éocène. 
La ressemblance morphologique des requins du dévo
requins actuels n’est qu’un exemple de convergence évolutive dû à une adaptation au milieu océanique. En réalité, les 
requins du dévonien sont très  différents des  requins actuels,  leur bouche est terminale et  non  ventrale, ils ont  une 
n os alors que les requins actuels sont entièrement cartilagineux, l'articulation de leur nageoire pectorale est 
différente,  ils  n’ont  pas  de  denticules  dermiques  et  ont  une  absence  de  calcification  de  leurs  corps  vertébraux.  En 
quins  modernes  datent  du  permien  et  ce  n’est  qu’au  trias  qu’apparait  l’ordre  des 
héxanchiformes,  encore  présent  dans  nos  mers  et  ce  n’est  qu’à  l’éocène  que  la  plupart  des  familles  actuelles  de 
requins feront leur apparition dans les océans. 
 
les espèces panchroniques, on  emploie actuellement le  terme de Taxons lazares qui désigne un taxon 
qu’on  croyait  éteint  et  qui  semble  réapparaitre  à  un  moment  donné,  la  plupart  du  temps  parce  qu’ils  vivent 
actuellement  dans  les  grands  fonds,  encore  peu  ex
plorés  et  qui  sont  des  zones  peu  propices  à  la  fossilisation.  Les 
grands fonds, sont, en outre, des zones  où les conditions environnementales sont relativement stables, ce qui réduit la 
pression évolutive sur ces espèces. Ce sont des espèces à évolution l
ente qui présentent une mosaïque de caractères 
ancestraux  et  de  caractères  dérivés.  Leur  apparente  stabilité  morphologique  ne  concerne  que  leur  morphologie 
externe qui ne représente que 5 % du génome. Leur anatomie interne, leur physiologie et leur patrimo
évolué  au  cours du  temps  comme  pour  les  autres  espèces.  Le  terme  de
 « 
Tous nos remerciements pour une présentation très appréciée des «
 mystères »de  
Le cas du cœlacanthe montre que c’est faux. On ne 
connait  aucun  fossile  de  cœlacanthe  du  genre 
.  Les  derniers  fossiles  connus  du 
.  Ils 
sont  anatomiquement  différents  des  cœlacanthes 
amment  au  niveau  de  leur  taille  et 
surtout au niveau du squelette de leurs nageoires. 
En  réalité,  les  cœlacanthes  n’ont  pas  cessé 
d’évoluer  depuis  le  dévonien  en  s’adaptant  à 
différents  habitats.  Ceci  est  montré  par  les  2 
espèces  actuelles  qui  ont  des  diff
érences 
génétiques significatives.  Les  cœlacanthes ne  sont 
pas des fossiles vivants, il n’y a de bons fossiles que 
 
 
département de la Charente
-Maritime
 
Le  manque  de  fossiles  depuis  le 
ablement dû à leur nouveau mode de vie dans des zones océaniques profondes peu propices à la 
fossilisation. Les mêmes considérations peuvent être formulées pour tous les organismes qualifiés, à tort de «
 fossiles 
ulés actuels des grands fonds vivent sur les substrats meubles, alors  que 
leurs  ancêtres  mésozoïques  vivaient  fixés  sur  des  substrats  durs,  ce  qui  dénote  chez  ces  échinodermes  de 
édonculés  n’avaient  pas  complétement 
disparu depuis le crétacé, comme le pensaient les naturalistes du siècle passé. En effet, il a été découvert récemment 
La ressemblance morphologique des requins du dévo
nien avec les 
requins actuels n’est qu’un exemple de convergence évolutive dû à une adaptation au milieu océanique. En réalité, les 
requins du dévonien sont très  différents des  requins actuels,  leur bouche est terminale et  non  ventrale, ils ont  une 
n os alors que les requins actuels sont entièrement cartilagineux, l'articulation de leur nageoire pectorale est 
différente,  ils  n’ont  pas  de  denticules  dermiques  et  ont  une  absence  de  calcification  de  leurs  corps  vertébraux.  En 
quins  modernes  datent  du  permien  et  ce  n’est  qu’au  trias  qu’apparait  l’ordre  des 
héxanchiformes,  encore  présent  dans  nos  mers  et  ce  n’est  qu’à  l’éocène  que  la  plupart  des  familles  actuelles  de 
les espèces panchroniques, on  emploie actuellement le  terme de Taxons lazares qui désigne un taxon 
qu’on  croyait  éteint  et  qui  semble  réapparaitre  à  un  moment  donné,  la  plupart  du  temps  parce  qu’ils  vivent 
plorés  et  qui  sont  des  zones  peu  propices  à  la  fossilisation.  Les 
grands fonds, sont, en outre, des zones  où les conditions environnementales sont relativement stables, ce qui réduit la 
ente qui présentent une mosaïque de caractères 
ancestraux  et  de  caractères  dérivés.  Leur  apparente  stabilité  morphologique  ne  concerne  que  leur  morphologie 
externe qui ne représente que 5 % du génome. Leur anatomie interne, leur physiologie et leur patrimo
ine génétique a 
 »  doit  donc  être  banni  de