TSSIBG- Dynamique de la réponse adaptative
III  Réponses primaires et secondaires - mémoire immunologique
La réponse primaire est la rencontre déclenchée par un antigène que l'on rencontre pour la première fois.
La réponse secondaire est observée lorsque l'antigène est déjà connu, ce qui démontre qu'il existe une 
mémoire spécifique.
Distinction entre réponse primaire et secondaire. 
•La réponse secondaire peut être déclenchée par des quantités moindres d'antigène que la réponse 
primaire (ex : toxine tétanique entraînant une réponse seulement chez les sujets vaccinés) 
–La montée des anticorps est plus rapide dans la réponse secondaire  (le délai peut être divisé par deux, 
les anticorps peuvent apparaître en 3,4 jours au lieu d'une semaine.)
–Le maximum de concentration des anticorps est plus élevé pour la réponse secondaire.
–le rapport IgG/IgM est plus élevé dans la réponse secondaire. Cela permet le diagnostic d'une 
infection: si il y a beaucoup d' IgG c'est plutôt  une affection ancienne, si il y a beaucoup d'IgM ce sera 
plus une affection récente. Cette constatation est à rapprocher de la notion de "commutation 
isotypique" (switch) chez les lymphocyte B qui modifient l'isotype des anticorps qu'ils produisent, en 
particulier sous l'influence de certaines cytokines.
Il existe une autre méthode de diagnostic, seulement celle-ci est plus longue : si l'infection esr récente ou 
nouvelle, on va avoir une monté des Ac au bout de deux semaines, si l'infection est ancienne, on va avoir 
un taux stable.
–au cours du temps, on observe une maturation de la réponse avec une augmentation de l'affinité 
(hypermutations somatiques), de la diversité des épitopes reconnus, ce qui peut augmenter l'affinité, 
l'avidité des anticorps.
–Enfin, la concentration des anticorps reste élevée durant une période de temps plus longue (les IgG ont 
une durée de vie plus longue que les IgM dans la circulation)
 La distinction entre les réponses primaires et secondaires révèle donc l'existence d'une mémoire 
immunologique.
             IV Paramètres susceptible d'influencer la nature de la réponse (quantitativement et qualitativement)
Elles dépend de manière quantitative et qualitative d’un grand nombre de paramètres:
-La nature de l'antigène : certains antigènes, antigènes dits thymo indépendants (c'est à dire indépendant des 
LT) peuvent activer directement des lymphocytes Bqui déclenchent des réponses essentiellement IgM avec une 
mémoire moins apparente.
-La dose d'antigène est importante : Il faut une quantité minimale d’antigène pour induire une réponse, dans le 
cas de la toxine tétanique des quantités trop faible ne sont pas vues par le système immunitaire , et dans un 
certain domaine la quantité d’anticorps croît avec la dose d’antigène. Cependant, l'affinité des anticorps peut 
être plus élevée si la dose d’antigène est faible. Une dose d’antigène trop élevée peut entraîner une paralysie du 
système immunitaire, ce qui explique qu il n'y ait pas de réponse immunitaire contre l'albumine circulante qui 
est présente en grande quantité.
-La voie d'introduction est importante : la voie sous-cutanée ou intraveineuse favorise les réponses humorales 
(production d'anticorps) alors que la voie intradermique favorisera une réponse cellulaire.
 L'administration d'antigène par voie aérienne ou digestive ( muqueuses),  favorisera une réponse locale riche en 
IgA. C’est la différence entre les vaccins anti-poliomyélitiques inactivés injectés en sous-cutané et les atténués 
administrés par voie oral. Si les deux protègent, la forme administré par voie orale permet à la personne 
vaccinée de ne pas être un porteuse du virus grâce aux IgA présentes au niveau du tube digestif. 
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