PROJET DE RECHERCHE EN DIABETOLOGIE EN
COTE D’IVOIRE
1 :INTUTILE DU PROJET DE RECHERCHE :
EVALUATION DE L’EFFICACITE DES PLANTES HYPOGLYCEMIANTES VERSUS
L’INSULINOTHERAPIE EN CÔTE D’IVOIRE
2 :CONTEXTE ET JUSTIFICATION :
Il est bien connu que la prévalence du diabète a dépassé les
prévisions faites par les organismes internationaux .en effet
l’Organisation Mondiale de la Santé(OMS) prévoyait une
augmentation du nombre de diabétiques adultes de 171 millions en
2000 à 366 millions en 2030; et pourtant depuis 2014 nous sommes à
422 millions de diabétiques et plus de la moitié de ces diabétiques se
trouvent dans les pays à revenu faible et intermédiaire [1,2,4]aussi
l’Afrique sub-saharienne n’est pas épargné ; notamment la Côte
d’Ivoire où la prévalence du diabète est de 5,7% [5] ,ce qui est une
sous estimation quand on sait qu’il ya 62,5% de diabétiques non
diagnostiqués[3].devant ce nombre pléthorique de diabétique, que
faire pour une prise en charge efficiente ? quand on sait qu’en
Afrique, la pauvreté, l’analphabétisme, les croyances, le défaut
daccessibilité aux médicaments rendent difficile le suivi des malades
qui contre ou avec gréé s’orientent vers les traitements alternatif à
base de plante , dans les lieux de prière ou abandonnent tout
simplement le traitement proposé dans un centre de santé. ce qui ya
pour corolaire une mortalité due au diabète élevée dans nos régions.
en effet la FID estimait à 5,1millions le nombre de décès dû au
diabète dans le monde dont plus de 80% dans les pays à revenu
faible ou intermédiaire[4].en Côte d’Ivoire ,Lokrou et al dans une
étude réalisé en 2009 trouvait une mortalité de 8% dont 79,4%
étaient indigents[6], au Caméroun dans un travail réalisé sur les
enfants,l’auteur trouve une mortalité de 10%[7] .
Pour répondre à la problématique posée ; que faire pour une prise en
charge efficiente des diabétiques dans nos région et réduire ainsi la
mortalité ; nous nous sommes intéressé au traitement alternatif basé
sur les plantes, qui est pour nous une solution à porté de main qui
pourrait sauver plusieurs vies. En Afrique 80% de la population a
recours à la médecine traditionnelle en soin primaire ; l’usage des
plantes en thérapie fait partie intégrante de la culture africaine ; la
matière première est accessible à la majorité de la population. La
cherté et l’inaccessibilité aux médicaments modernes, l’insuffisance
de la couverture sanitaire dans la plupart de ces pays, sont des
facteurs qui expliquent le regain d’intérêt pour la médecine
traditionnelle, d’où la nécessité de sa valorisation .[9,10]
Toutefois, les pratiques traditionnelles ont constites souvent
une menace pour la qualité de vie des personnes atteintes de
diabète. En effet, le recours à la phytothérapie peut conduire aux
intoxications, aux complications et à une mort précoce [9].
3 :OBJECTIF GENERAL :
rechercher et prouver l’efficacité du traitement alternatif du diabète
par certaines plantes .
4 :OBJECTIFS SPECIFIQUES :
1-apprécier le devenir clinique et biologiques d’un groupe de patients
sous traitement alternatif
2-évaluer l’évolution clinique et biologique d’un autre groupe de
patient sous insulinothérapie
3-comparer le devenir clinique et biologique de ces deux groupes de
patients
4-proposer dans la prise en charge du diabète les plantes dont
l’efficacité contre l’hyperglycémie a été prouvée.
5:METHODOLOGIE :
-recrutement de nouveau cas de diabète sur 5ans, et en faire deux
groupes. un groupe sera mis sous insuline et l’autre sous
phytothérapie ou traitement alternatif à partir plantes médicinales
ayant prouvé son efficacité sur des souris diabétiques ou rendues
diabétiques. Il s’agit d’une préparation traditionnelle améliorée à
base de Sclerocarya birrea (Anacardiacées), Khaya senegalensis
(Méliacées), Heliotropium indicum (Borraginacées) et Ocimum
gratissimum (Lamiacées) pour ce qui est du genre ,de l’espèce et de
la famille[9].
-les deux groupes bénéficieront tous les mois d’une glycémie, tous les
trois mois d’un HBA1c et tous les ans d’un bilan de retentissement à
la recherche de complications dégénératives.
-le groupe sous insuline sera recruté en zone urbaine tandisque le
groupe sous la préparation améliorée sera recruté en milieux rural
-les données cliniques ,biologiques et radiologiques de tous les
patients seront saisies, analysées par le logiciel epi info 5.3.4.
6:RESUITATS ATTENDUS :
que le groupe sous la préparation traditionnelle améliorée présente
un control glycémique au moins égale à celui du groupe sous
insuline, avec moins ou pas d’apparition de complications .
7:BUDJET DU PROJET DE RECHERCHE :
-le bilan annuel revient à 70000 f/an / patient
-la glycémie annuel revient à 12000f/an/patient
-l’HBA1c annuel revient à 40000f/an/patient
-pour l’insuline :120000/an/patient
-pour la préparation traditionnelle amélioré :24000/an/patient
-pour les patients sous la préparation améliorée le budjet est de
73000000f cfa
-pour les patients sous insuline le budjet est de 121000000f cfa
-au total il faut un budjet de :194OOOOOOf cfa au minimun pour
mener à bien cette étude.
8:LES BENEFICIARES :
Les bénéficiaires seront la grande majorité des diabétiques qui n’ont
pas accès au traitement modernes du fait des coût élévé et de
l’inaccessibilité géographique.
Références
1-Anonyme
World Health Organization
Aide-memoire 2013,n°312
2-Anonyme
World Health Organization
Aide-memoire avril 2016,n°312
www.who.int/mediacentre.
3-Anonyme
Féderation Internationale du Diabète
Atlas du diabète de la FID 2011,6 :2-56
4-kouakou K.T
Bilan des 28années de consultation endocrinologique et métabolique aux CHU
de Treichville et de Yopougon de 1986 à 2014: aspect de la maladie diabétique
mémoire, Abidjan,2015 ,103p.
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