en effet la FID estimait à 5,1millions le nombre de décès dû au
diabète dans le monde dont plus de 80% dans les pays à revenu
faible ou intermédiaire[4].en Côte d’Ivoire ,Lokrou et al dans une
étude réalisé en 2009 trouvait une mortalité de 8% dont 79,4%
étaient indigents[6], au Caméroun dans un travail réalisé sur les
enfants,l’auteur trouve une mortalité de 10%[7] .
Pour répondre à la problématique posée ; que faire pour une prise en
charge efficiente des diabétiques dans nos région et réduire ainsi la
mortalité ; nous nous sommes intéressé au traitement alternatif basé
sur les plantes, qui est pour nous une solution à porté de main qui
pourrait sauver plusieurs vies. En Afrique 80% de la population a
recours à la médecine traditionnelle en soin primaire ; l’usage des
plantes en thérapie fait partie intégrante de la culture africaine ; la
matière première est accessible à la majorité de la population. La
cherté et l’inaccessibilité aux médicaments modernes, l’insuffisance
de la couverture sanitaire dans la plupart de ces pays, sont des
facteurs qui expliquent le regain d’intérêt pour la médecine
traditionnelle, d’où la nécessité de sa valorisation .[9,10]
Toutefois, les pratiques traditionnelles ont constituées souvent
une menace pour la qualité de vie des personnes atteintes de
diabète. En effet, le recours à la phytothérapie peut conduire aux
intoxications, aux complications et à une mort précoce [9].