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Son appartenance philosophique et idéologique
Le Sénateur Moise puise sa source première d’inspiration
philosophique et idéologique dans l’idéal social de Jean
Jacques Dessalines, le Père fondateur de la République
d’Haïti. Il est très fier et très attaché à ce héros, libérateur
des opprimés, des déshumanisés des chaînes de
l’esclavage. Il a une foi inébranlable dans les valeurs de
liberté, de solidarité humaine, de prospérité et d’équité
prônées par Jean Jacques Dessalines.
Sa conception du monde, des sociétés, de son
environnement direct et de la vie humaine en général, est
ainsi imprégné d’un humanisme sincère et sans
équivoque.
Comme tous les jeunes des années 50 et 60 mus par les idées
révolutionnaires socialistes et surtout sous la dictature des
Duvalier père (Dr François Duvalier de 1957 à Avril 1971,
décédé au même mois de la même année) et fils (Jean Claude-
Avril 1971 au 7 Février 1986) décédé en 2015, Moise s’est
engagé de très tôt dans la lutte politique pour le changement
de son pays et en particulier pour l’émancipation des masses
paysannes et ouvrières, des classes moyennes, des pauvres
marginalisés de la Capitale et des Villes de Province. Sa
seconde source d’inspiration philosophique et idéologique est
ainsi puisée dans le socialisme avec pour son principal modèle
révolutionnaire Fidel Castro, le leader de la révolution
socialiste cubaine pour qui il a une grande admiration et dont
il a en maintes occasions le privilège et l’honneur de le
rencontrer.
« Nous avons fait la guerre pour les autres. Avant notre soulèvement, les hommes de couleur, fils de
blanc, ne recueillaient point l’héritage de leurs pères. Comment se fait-il qu’après avoir expulsé les
colons, leurs fils réclament leurs biens ? Et les pauvres nègres dont les pères sont restés en Afrique, ils
n’auront donc rien ? Attention, nègres et mulâtres, nous avons tous combattu les blancs ; les biens
que nous avons conquis en répandant de notre sang appartiennent à tous et je veux qu’ils soient
distribués en toute équité. »- Jean Jacques Dessalines
« Même les morts ne peuvent reposer en paix dans un pays opprimé » ; « Cette grande
humanité a dit assez et s’est mise en marche ».- Fidel CASTRO