Théme 1.1 Comment un individu devient-il acteur dans

publicité
Théme 1.1 Comment un individu devient-il acteur dans une organisation ?
Les caractéristiques individuelles : Ch 1 Hachette
Attitude
Attitude (composantes)
Etat d'esprit d'une personne qui se fonde sur des valeurs , des expériences et qui influe sur la perception => L'attitude ne se voit pas,
c'est l'état intérieur d'un individu.
1. Dimension affective : émotions ou sentiments éprouvés.
2. Dimension cognitive : ensemble des connaissances, idées , convictions, croyances.
3. Dimension conative (comportementale ) : prédispostion à agir de manière positive ou négative à l’égard de son environnement qui
traduit l'attitude en action (impulsion).
Emotion
Le caractère inclut de nombreux paramètres, comme la force ou la faiblesse, la générosité ou la radinerie. Un caractère fort fera
montre de fermeté devant des situations complexes, alors qu'un caractère faible aura tendance à les éviter. Le caractère peut être
émotif, primaire, avec de vives réactions, ou secondaire, avec une apparente absence de réaction.Il plus lié à l'inné que la personnalité
qui elle se construit au fil du temps.
Signes verbaux ou non verbaux adoptés (voir ch 2) dans un contexte donné dont la signification est commune aux membres d'un
groupe : lors des salutations faire la bise ou sérer la main, tutoiement et vouvoiement....
Ensemble des faits (actions et réactions) d'une personne dans une situation donnée => il se voit. Le comportement n'est parfois pas en
accord avec l'attitude. Ex : un écologiste qui continue à utiliser sa voiture pour aller au travail malgré un réseau de transport en
commun performant.
Cohérence entre l'attitude et le comportement
Représentations généralement admises au sein de la société, entretenues et répétées dans les groupes sociaux. C'est le fait de tenir
quelque chose pour vrai et ceci indépendamment de preuves éventuelles de son existence et de la réalité objective. Exemples :
croyance en l’efficacité des rites de pluie, au vendredi 13, à l’au-delà….
Incohérence entre l'attitude et le comportement
Réaction physique et/ou mentale liée à une situation vécue positivement ou négativement qui est ressentie avec plus ou moins
d'intensité en fonction de la personnalité et des circonstances
Emotion (types)
Les émotions primaires : joie, tristesse, peur, dégoût, colère, surprise.
Autres émotions : anxiété, amour, honte, mépris, impulsion à agir (attaquer ou fuir) ....
Caractère
Codes
Comportement
Consonance
Croyances sociales
Dissonnance
Identité
Normes
Perception
Perception (phases)
Personnalité
Personnalité (traits)
Préjugés (idée préconçue, à priori)
Rituels
Rôle
Ce qui permet de définir un individu : nom, histoire, âge, statut social, culture, valeurs etc. Il existe plusieurs identités : personnelle,
professionnelle et sociale.
Règles de conduite sociales ou juridiques partagées et respectées par les individus. Elles contiennent des rituels et des codes. Ex : le
réglement intérieur impose des droits et des obligations.
Manière dont le cerveau reccueille et traite les messages ou informations (stimuli) à partir des cinq sens (vue, ouïe, goût, ordorat,
toucher), de l'état des connaissances, des préjugés et des stéréotypes de l'individu.
1. La sensation : message d’un récepteur sensoriel activé par un stimulus (ex: il fait froid ou chaud, endroit bruyant ou calme,
angoissant ou rassurant etc...) ;
2. L’attention ou sélection : le cerveau concentre les capacités sensorielles sur un signal ;
3. L’interprétation : le cerveau compare le signal qui lui parvient aux connaissances qu'il a mémorisées ;
4. La compréhension : le cerveau donne une signification au signal reçu ;
5. La mémorisation : le cerveau enregistre les nouvelles connaissances.
Exemple : Au volant de ma voiture, j'aperçois une lumière rouge à ma droite (sensation) : je regarde plus attentivement (attention).Je
reconnais qu’il s'agit d'un feu de signalisation qui est passé au rouge (interprétation). Je déduis que je dois m'arrêter (compréhension).
Je note qu'il y a un feu de signalisation à cet endroit pour faire attention lors de mon prochain passage (mémorisation).
Ensemble des caractéristiques propres à un individu acquises dans sa vie lors du processus de socialisation : normes, valeurs, un statut
et un rôle….
Vis à vis des autres : Introvertie (repli sur soi et manque de confiance)/Extravertie (ouvert aux autres et aimant l'action)
Vis à vis de l'autorité : Autonome (indépendant) /Soumise (dépendant)
Vis à vis de la résolution des problèmes : Logique (rationnelle et méthodique, fait appel à la raison et à la réflexion)/Affective (réaction
en fonction des émotions)
Vis à vis du caractère : Stable (équilibré et d'humeur égale)/Instable (excessif et d'humeur changeante)
Jugement sur quelqu'un, quelque chose, qui est formé à l'avance selon certains critères personnels et qui oriente en bien ou en mal les
dispositions d'esprit à l'égard de cette personne, de cette chose sans prendre en compte la réalité.
Pratiques sociales qui facilitent les interactions (habitudes, usages, coutumes à valeur symbolique). Ex : salutation, présentation,
remerciement, prise de congés, deuil, fêtes de Noël, des mères, des pères, pâques, ....
Ensemble des comportements attendus d'un individu selon son statut.
Processus d'apprentissage qui permet à un individu, en général pendant l'enfance et l'adolescence, de construire son identité, de
s'adapter et de s'intégrer à son environnement social afin de vivre en groupe.
1. Inculcation ou injonction ou Conditionnement ou Intériorisation : ordre et consignes transmis volontairement et explicitement
associés à des punitions et des récompenses sont des moyens d’enseigner des valeurs et des normes jugées importantes. L’inculcation
définit les possibilités et les limites de l’action.
2. Imitation ou Imprégnation : copier les modèles vus.
Socialisation (modes d'acquisition)
3. Interaction : accepter ou refuser les valeurs et normes, en inventer. L’individu n'est alors plus passif dans sa socialisation.
4. Reproduction sociale : les enfants ont une forte probabilité de connaître un destin scolaire puis professionnel relativement proche
de celui de leurs parents.
Socialisation
1. La socialisation primaire, qui a lieu pendant l'enfance et durant laquelle l'individu acquiert les savoirs fondamentaux, comme le
langage.
2. La socialisation secondaire, qui se poursuit tout au long de la vie.
Socialisation (phases)
Plusieurs instances de socialisation interviennent dans le processus de construction : famille, école, entreprise, associations, syndicats,
médias, groupes de pairs, comme les amis ou camarades de classes ou de promotions …
Statut
Yasmina Soulié
Position hiérarchique occupée dans un groupe par une peronne qui définit des droits et des obligations
1
Théme 1.1 Comment un individu devient-il acteur dans une organisation ?
Stéréotypes (ou clichés)
Valeurs
Opinions ou croyances simplistes, caricaturales et généralisées qui concernent, le plus souvent, un type d’individus, un groupe ou une
classe sociale. Ex : un comptable est rigoureux, un vendeur est extraverti, un handicapé est moins productif, les fonctionnaires sont des
planqués…. Une des fonctions du stéréotype est de rationaliser et de justifier la conduite d'un groupe vis à vis d'un autre groupe. Ils
peuvent être la source de discriminations.
Principes moraux et idéaux partagés par les individus qui orientent leurs actions et permettent de distinguer le bien et le mal. Ces deux
notions sont évolutives car résultant des convictions d'une société à une époque donnée et dans un lieu donné. Ex : le respect des
régles édictées par le droit, les choix de société sur les questions de l'euthanasie, l'avortement, la peine de mort, le mariage
homosexuel etc...
Acquisition de valeurs et
de normes
Acteurs : famille, école,
amis, travail, associations,
syndicats, médias etc..
Socialisation
Différenciée en fontion du
genre et du milieu social
Yasmina Soulié
primaire et secondaire
Par inculcation, imitation
ou intéraction
2
Théme 1.1 Comment un individu devient-il acteur dans une organisation ?
Les caractéristiques de la communication : Ch 2 Hachette
Communication
Communication
(caractéristiques)
Information diffusée à autrui en interne ou en externe
Origine (interne ou externe), Nature (quantitative ou qualitative), Statut (confidentiel ou diffusable), Forme (écrite, orale,
picturale, audiovisuelle), Type (formelle=officielle ou informelle=non officielle),
Descendante : du supérieur hiérarchique vers les subordonnés ;
Ascendante : du subordonné vers le supérieur hiérarchique ;
Latérale ou horizontale : entre collaborateurs d'un même niveau hiérarchique.
Communication
(circulation)
Communication
(enjeux)
Informer, influencer, développer ou maintenir un lien, créer ou développer une image identitaire, fidéliser, convaincre,
inciter à agir....
Communication interpersonnelles : échange entre deux personnes (ex : communication téléphonique );
Communication de groupe : met en relation plusieurs individus (ex : réunion) ;
Communication de masse : s'adresse à un public nombreux (ex : publicité).
Communication
(formes)
Communication interne qui s'adresse à un public faisant partie de l'organisation.
Communication externe média ou hors média qui s'adresse aux partenaires de l'organisation.
Communication
(objectifs)
Communication
(rôles)
Intéraction
Message
Message (canal)
Aide à la décision, moyen d'échanges d'informations et de travail collaboratif , moyen de gestion prévisionnelle, moyen
d'amélioration des performances.
Influence réciproque verbale ou non verbale pouvant s’établir entre deux personnes
Contenu des informations ou des connaissances transmises .
Mode de transmission (auditif, visuel, audiovisuel, écrit, oral)
Familier (vocabulaire populaire), courant (vocabulaire simple et syntaxe correcte), soutenu (vocabulaire riche, syntaxe
recherchée) et professionnel. Il peut exister aussi un langage implicite (sous-entendus, non-dits...).
Message (code)
Message
Un message est composé d'un émetteur, d'un récepteur, d'un canal et d'un support
(composantes)
Message (émetteur) Personne qui envoie le message
Message (récepteur) Personne destinataire du message
Outil ou moyen utilisé pour transmettre le message qui peut être direct ou indirect (téléphone, courrier, mail, fax, TV,
Message (support)
radio, lettre, site web, flyer, affiche, face à face....)
Les caractéristiques de la communication interpersonnelle : Ch 2 Hachette
Distance
Ecoute active
Empathie
Place et statut des
acteurs
Signes non verbaux
Signes verbaux ou
oraux
Temps
Territoire ou espace
Yasmina Soulié
Espace qui sépare deux individus qui indique la nature des relations . Il s'agit de la proxémique. Il existe une distance
publique (+ 7m), une distance sociale (1.20m à 3.60m), une distance personnelle (0.5 m à 1.80m) et une distance intime (<
0.50 m).
Créer un climat favorable à l'échange par la concentration afin de bien comprendre le message. Elle se fonde sur trois
techniques : le questionnement, la reformulation et le résumé. L'interlocuteur doit sentir qu'il est entendu sans être
jugé.
Capacité, volonté de comprendre et de s'intéresser aux émotions de son interlocuteur, de se mettre à sa place qui facilité
l'écoute.
Position sociale ou hiérarchique, séducteur/séduit, protecteur/protégé, victime/sauveur, parent/enfant,
supérieur/subordonné...
Langage du corps et du visage : apparance, posture, gestes, mimiques, regard, l'intonation, le débit de parole, pauses,
silence, gestion des tours de parole.
Le registre de langage doit être adapté à la situation de communication (voir message : codes)
Durée disponible pour l'échange qui nécessite d'adapter le contenu et la manière de formuler le message.
Endroit (lieu, décor) où se déroule la communication. Sa nature, sa dimension, ses caractéristiques (couleurs, éclairages)
jouent un rôle.
3
Théme 1.1 Comment un individu devient-il acteur dans une organisation ?
Les caractéristiques des groupes : Ch 2 Hachette
Attribution (types)
Attributions
Groupe
Groupe (catégories)
Groupe (culture)
Groupe restreint
(fonctions ou rôles)
Groupe sociaux
Yasmina Soulié
Internes (prédisposition) : une cause propre à celui à l'origine de la situation. Cela sous-entend une maîtrise des
comportements et une responsabilité vis à vis des faits. Ex : un tel réussi car il travaille beaucoup ou à des facilités
d'apprentissage. Il échoue car il a des difficultés ou ne veut pas faire d'effort.
Externes (situation à l'origine) : causes environnementales qui déchargent l'auteur de la responsabilité de l'événement.
Ex : chance, hasard, difficulté, volonté de la hiérarchie, difficulté de la hiérarchie...
Tentative d'explication du comportement d'autrui ou de soi même.
Ensemble d’individus en interaction qui partagent le même objectif
Groupe d'appartenance : groupe dont l'individu fait partie en raison de caractéristiques communes avec les autres
membres.
Groupe de référence : groupe auquel un individu souhaite appartenir (passé ou avenir). L'individu s'identifie et se
rattache psychologiquement à ce groupe.
Groupe primaire : ce sont des groupes en général durables et de petite taille, dans lesquels les individus entretiennent
des rapports directs et intenses.
Groupes secondaires : ce sont des groupes souvent de grande taille dans lesquels les comportements d’un individu se
résument le plus souvent aux rôles sociaux attendus en fonction du statut occupé au sein du groupe. Les relations sont,
ici, indirectes et codifiées. Autant l’appartenance d’un individu à un groupe primaire est plutôt durable, autant
l’appartenance à un groupe secondaire peut être plus ou moins limitée dans le temps.
Groupe durable, temporaire, formel ou informel.
Ensemble des normes, valeurs, rituels et codes (revoir ch1) adoptés par un groupe ou par une organisation. C'est la ligne
de conduit à suivre qui influence la manière de penser et d'agir des individus au sein du groupe.
Production : correspond à tout ce qui doit être réalisé pour atteindre l'objectif du groupe.
Facilitation : correspond à l’ensemble des moyens humains, matériels et financiers mis en oeuvre pour atteindre les
objectifs.
Régulation : consiste à introduire dans le groupe des règles de conduites nécessaires pour atteindre le ou les buts fixés et
obtenir une EQUIPE. Voir aussi en management les six mécanismes de coordination de Mintzberg.
L’individu évolue au sein de systèmes représentés par des groupes sociaux : école, entreprise, association, famille, pays…
C’est par l’apprentissage de la vie en société qu’il apprend à s’adapter à son environnement : c’est la socialisation (revoir
ch1) qui est la source de la cohésion sociale.
4
Théme 1.1 Comment un individu devient-il acteur dans une organisation ?
Les phénomènes relationnels : Ch 3 Hachette
Argument d’analogie
Argument d’autorité
Argument de cadrage
Argument de communauté
Argumenter
Démontrer
Influence (ressorts ou stratégies)
Manipulation
Relation formelle
Relation informelle
Sophisme
comparaison : permet d’établir une similitude ou une contradiction entre plusieurs concepts.
irréfutable : fait référence à une autorité, à une expertise ou à un concept reconnu.
présenter le réel d’un certain point de vue, en amplifiant par exemple certains aspects et en minorant d’autres, afin de faire ressortir
la légitimité de l’idée.
fait appel à des croyances ou à des valeurs partagées ou à des opinions communément admises.
c’est présenter des idées de manière convaincante => CONVAINCRE
c'est prouver qu'une conclusion découle nécessairement d’un raisonnement logique
1. Appel à un sentiment d'appartenance : respect des normes et des valeurs du groupe
2. Appel à l'affectif et aux émotions : séduction, flatterie, culpabilité, chantage etc...
3. Appel au raisonnement logique : démonstration souvent sous forme de syllogisme.
consiste à convaincre autrui en lui ôtant la possibilité de juger par lui-même. Il y a une forme d’emprise qui vise à induire en erreur
en ne donnant pas toutes les informations nécessaires à une prise de décision éclairée.
communication interpersonnelle ou de groupe officielle qui obeït à des normes.
communication interpersonnelle ou de groupe non officielle sans contrainte hierarchique mais qui dépend tout de même des codes,
des rituels et de la culture de l'organisation.
raisonnement qui semble valide mais dont un élément au moins est faux. Il est généralement volontaire et fait avec l'intention de
tromper. Présenté comme une démonstration rigoureuse et logique, un sophisme est en réalité faux car incomplet ou ambigu.
Exemple : "Tous les consommateurs d’héroïne ont commencé par le haschisch. Tu fumes du haschisch, donc tu vas finir
Autorité
aptitude à faire respecter volontairement les ordres. Les décisions sont appliquées car les subordonnés les croient légitimes. Les
sanctions deviennent inutiles en raison de l'existence d'un véritable consensus entre le décideur et les subordonnés.
Autorité (pouvoir)
capacité d'imposer sa volonté, de forcer l'obéissance. L'exercice du pouvoir n'implique pas obligatoirement l'adhésion des individus
concernés et peut nécessiter le recours aux sanctions ou aux menaces.
Autorité juridique (ou leader de droit)
Autorité naturelle (ou leader de fait)
Charisme
Leardership
Organigramme
Styles de commandement
est conférée par la loi aux managers (pourvoir de direction, d'organisation et disciplinaire) afin d’accomplir les quatre missions
principales : piloter en fixant des objectifs et en les contrôlant, animer et mobiliser, organiser et diriger l’organisation.
compétences (savoir faire ou savoir être), qualification, personnalité, pouvoir financier, charisme... qui vont déterminer en grande
partie le style de commandement adopté et donc l'organisation hiérarchique de l'entreprise.
pouvoir de séduction ou l'ascendance exceptionnelle qu'une personne exerce sur ses interlocuteurs ou sur un large public. Il est lié à
la prestance, à la fascination exercée et la capacité de susciter l'adhésion. Ces qualités sont naturelles ou acquises par un travail sur
soi, mais ne sont pas liées à la fonction occupée.
processus d'influence sociale par lequel un individu amène un groupe à atteindre des objectifs.
formalise l'organisation hiérachique adoptée et souligne le statut de chaque acteur.
facteur important de motivation ou de démotivation. On oppose souvent le style de commandement centré sur le supérieur et celui
centré sur le salarié. Entre le style taylorien très rigide et autocratique, et le style de l'entreprise libére du troisième type (pour lequel
le personnel est la plus grande des valeurs de l'entreprise), on trouve un éventail de styles de comportement qui dépendent de
nombreux paramètres (taille, secteur, personnalité du dirigeant...). Voici un exemple de classification :
1. L'autoritaire exploiteur : Le dirigeant ne consulte jamais, il décide de tout et impose une forte pression sur le respect des objectifs
de production avec de la manipulation par la peur et le contrôle. Les décisions et la communication vont hiérarchiquement du
sommet à la base.
2. L'autoritaire paternaliste : Le dirigeant prend toutes les décisions importantes et utilise régulièrement des sanctions. En
contrepartie, il délègue les décisions non capitales et octroie des récompenses (la carotte et le bâton). La communication est
descendante.
3. Le consultatif : Le dirigeant cherche à créer une équipe en associant les subordonnés à la prise de décision. Ces derniers n'ont
qu'une voie consultative. La communication va donc dans les deux sens.
4. Le participatif : Le dirigeant partage la prise de décision avec les subordonnées (individuellement ou en groupe = cercles de
qualité). La communication se fait verticalement mais aussi horizontalement et l’information circule librement.
Le manager étant à (9,9) est le manager parfait : celui qui trouve l’équilibre entre la tâche à réaliser et le développement de l’individu. C’est un « Gestion par le travail en équipe
» Rendement élevé par la participation de tous. Le leader insiste sur la planification du travail, l’organisation et le contrôle mais il cherche à impliquer tout le monde dans ce
processus. Il n’essaie pas d’éviter à tout prix les conflits mais il les gère. Il fait confiance et délègue les responsabilités. Relations d’adulte à adulte (respect, compréhension
mais aussi exigences).
Source : Le management participatif et l’école des relations humaines
Yasmina Soulié
Téléchargement