DOMUS MEDICA CONSEIL DE L’ORDRE DES MÉDECINS DE LOIRE-ATLANTIQUE loire océan 8, rue du Cherche Midi B.P. 27504 - 44275 NANTES Cedex 2 Tél. 02 40 20 18 50 Fax : 02 40 20 59 62 E-mail : [email protected] Site internet : www.cdm44.org MEDICAL Heures d’ouverture d’été de 9h00 à 12h30 et de 13h30 à 17h00 (lundi, mardi, mercredi et jeudi) de 9h00 à 12h30 et de 13h30 à 16h00 (vendredi) pour tous services, y compris gardes et remplacements. B U L L E T I N D ’ I N F O R M AT I O N S DU CONSEIL D E L ’O R D R E D E S MÉDECINS DE L O I R E -A T L A N T I Q U E LE CONSEIL Président : Dr J.L. CLOUET Trésorier : Vice-présidents : Drs J.F. ALLARD, M. CHUPIN, L. CARLIER, J. LUCAS, G. TILLY. Membres titulaires : Drs J. BODIN, J.M. CAZAUBIEL, P. DESPINS, J.R. FEVE, P. JEGO, B. POULIQUEN, P. TOSTIVINT. Dr C. PELLERAY Secrétaires Généraux : Drs M. CHUPIN G. MANSAT P. BRETONNIERE, J. CONTE, J.J. FERRON, D. GUITTON, P. PIETRINI, M.C RENOU, 115 sommaire n° JUILLET 2007 LE MOT DU PRÉSIDENT : 2 J.L. CLOUET LES COMPTES-RENDUS DES SÉANCES : Vous cherchez une salle de réunion ? Nous vous rappelons que le Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins dispose de 3 salles de réunion (2 pouvant accueillir une quinzaine de personnes et l’autre une cinquantaine de personnes). Ces salles sont gracieusement mises à la disposition des médecins pour les réunions qu’ils organisent. Pour les réservations : merci de prendre contact directement avec le secrétariat tél. : 02.40.20.18.50 4 M. LONGUESPÉ LE BILLET DU CONSEILLER NATIONAL : 5 J. LUCAS LA CELLULE SÉCURITÉ DES MÉDECINS (3) : 6 J.I. LE GOUPIL ET P.M. LINET CUMUL RETRAITE ET ACTIVITÉ LIBÉRALE : R AT IQ U E D O S S IE R P cabinet mplacer à son ut-il se faire re ? iée lar sa Un médecin pe ité tiv une ac certificat lorsqu’il exerce i sollicitent unfa tre r en nt qui en à des parents qu Que répondrela vie en collectivité pour leu à d’aptitude ernelle ? itométrie à l’école mat t de l’ostéo-dens remboursemen de ns itio nd Co D nnateur en EHPA Médecin coordo tention ! at : els nn sio es Annuaires prof 12 G. TILLY CONTRAT DE REMPLACEMENT : 14 E. PIGEON DOSSIER PRATIQUE PROFESSIONNEL : L’HUMEUR DES DRUIDES : 18 22 M. CHUPIN L.O.M. Rédacteur en chef : Dr M. CHUPIN Directeur de la publication : Dr J.L. CLOUET Édition : CARDINAL - e-mail : [email protected] Tél. 02 40 63 19 99 - Fax : 02 51 78 87 56 PROBLÈME DE BRIDGE : J.M. PALLIER PETITES ANNONCES : MISES À JOUR DU TABLEAU : 23 24 24 Namnètes LOM - Le bulletin d’informations du Conseil de l’Ordre des Médecins de Loire-Atlantique Le mot >>> du Président CONFRATERNITÉ… Le parcours de soins et la réunion sur un même plateau technique de nombreuses spécialités médico-chirurgicales induisent des tensions dans les relations confraternelles… I l n’est plus rare de constater que tel patient adressé pour un problème médical soit pris en charge pour un contrôle de pathologies anciennes et déjà connues par d’autres spécialistes alors même qu’il avait un suivi assuré et synthèsé par son médecin traitant et ses correspondants habituels. malade, poursuivre les soins exigés par l'état de celui-ci lorsque ces soins sont de la compétence du médecin traitant et il doit donner à ce dernier toutes informations nécessaires pour le suivi du patient. " Article 64 (article R.4127-64 du code de la santé publique) : " Lorsque plusieurs médecins collaboIl est peut être temps de rappeler à tous rent à l'examen ou au traitement d'un quelques uns des articles du code de malade, ils doivent se tenir mutuelledéontologie médicale en rapport avec ment informés ; chacun des praticiens cette problématique source de tenassume ses responsasion, d’agacements, de bilités personnelles et dépenses inutiles et… Peut on penser un seul veille à l'information de courriers acerbes. instant que les médedu malade. Chacun cins ne seraient pas des médecins peut Article 57 (article R.4127assez humbles pour librement refuser de 57 du code de la santé ranger leur ego dans prêter son concours, publique) : un coin de leur penou le retirer, à condi" Le détournement ou sée… tion de ne pas nuire au la tentative de détourmalade et d'en avertir nement de clientèle est ses confrères. " interdit. " Article 62 (article R.4127-62 du code de la santé publique) : " Le consultant ne doit pas de sa propre initiative, au cours de la maladie ayant motivé la consultation, convoquer ou réexaminer, sauf urgence, le malade sans en informer le médecin traitant. Il ne doit pas, sauf volonté contraire du 2 Si on peut comprendre que le patient hospitalisé peut nécessiter des soins qui vont devoir trouver une solution rapide au sein même de l’unité d’hospitalisation, on voit mal pourquoi tel ou tel patient n’est pas réadressé simplement aux médecins qui ont l’habitude de le prendre en charge en dehors de toute urgence ou pour un contrôle pré opératoire ou un avis. Il va sans dire que les confrères doivent adapter leur secrétariat et leur disponibilité pour permettre une prise en charge dans des délais normaux et répondre ainsi à une prise en charge médicalement acceptable. Cela concourt à éviter la redondance des examens et participe au suivi des pathologies. A u moment où le droit d’information du patient est inscrit dans la loi comme la pierre angulaire de notre système de santé, le respect de ces articles aura pour effet d’apaiser des relations confraternelles parfois tendues. Entretenir des rapports de bonne confraternité ! Cela semble couler de source entre gens ayant suivi le même parcours universitaire, ayant fréquenté les mêmes amphithéâtres et ayant les mêmes passions. Peut on penser un seul instant que les médecins ne seraient pas assez humbles pour ranger leur ego dans un coin de leur pensée ? Seraientils incapables de prendre sur eux pour se contrôler dans le seul intérêt des malades qui leur confient leur bien le plus cher? Depuis la nuit des temps, certains ont toujours cru qu’ils étaient au dessus du lot, que leur savoir était immense et leur connaissance encyclopédique. Par dessus tout, ils courraient après une reconnaissance ayant oublié que c’était par un travail quotidien dans la simplicité et avec une certaine abnégation que l’on cultivait une vraie culture médicale. Or à quoi assistons-nous ? Des articles à connotation publicitaire dans différents journaux, des critiques parfois grossières de la pratique de tel ou tel, des allégations visant à faire croire que sans sa présence les malades n'auraient plus aucune offre médicale et resteraient sans soins ? des restrictions d'activité dans son domaine d'excellence, de passion ou de prédilection. Si on peut comprendre qu’au sein d'une structure importante, l’hyperspécialisation engagée dans le cadre d'une réflexion de partage du savoir soit utile car décidée de façon collégiale et confraternelle : l'imposer par choix personnel nous semble peu déontologique. Tous ces procédés ne grandissent pas leurs auteurs, ils renvoient aux patients une image corporatiste au lieu de cultiver l’esprit confraternel, la convivialité, le partage du savoir, le compagnonnage pour le seul intérêt du malade. La profession n’a rien à gagner à afficher ses divisions et a tout intérêt dans les mois à venir à présenter un front uni. Les impératifs économiques vont rappeler à tous que les financiers ont des idées pas toujours plaisantes sur l’évolution des soins. Ceux-ci n’hésiteront pas, bien sûr, comme à l’accoutumée à faire porter la responsabilité de leur inconséquence, de leur manque de courage à dire la vérité, sur les soignants toujours responsables des dépenses – Si la santé n’a pas de prix, elle a un coût Restons unis dans la confraternité et avançons des propositions sur l’organisation des soins, cela au moins montrera à nos futurs jeunes confrères que la médecine est encore attrayante et aux forces politiques qu’il faudra compter sur notre détermination à maintenir la qualité des soins qui fait notre réputation. DOCTEUR JEAN-LOUIS CLOUET 3 LOM - Le bulletin d’informations du Conseil de l’Ordre des Médecins de Loire-Atlantique LE BILLET DU CONSEILLER NATIONAL RÉSUMÉS DES SÉANCES PLÉNIÈRES De 1845 à 2007 : L'Ordre National des Médecins SÉANCE DU 8 MARS 2007 Au cours du mois de février 2007, le Conseil départemental a étudié 123 contrats dont 82 contrats de remplacement. Le Conseil a décidé de saisir le Conseil régional de l'Ordre des Médecins des Pays de Loire en vertu de l’article R 4124-3 du code de la Santé Publique afin qu’il statue sur la possibilité pour un confrère de continuer à exercer la médecine. Quatre affaires disciplinaires sont évoquées lors de cette séance. Le Conseil a procédé à l’enregistrement de 131 qualifications de spécialistes en Médecine générale. Le Conseil départemental a donné un avis défavorable à la demande d’ouverture d’un deuxième site de consultation de deux praticiens, considérant que ces projets ne répondaient pas à l’exigence relative à l’intérêt des patients. Le Conseil départemental s’est prononcé concernant des candidatures en tant que médecins agréés, médecins experts… Selon le Conseil national le remplacement d’un praticien durant un exercice salarié ne peut être autorisé que temporairement (3 mois renouvelable une fois), le temps pour le praticien de trouver un autre mode d’organisation (collaboration libérale, fermeture du cabinet…). Le Conseil départemental a donc décidé de ne plus autoriser les remplacements des praticiens durant leur exercice en tant que salariés, une étude au cas par cas restant malgré tout nécessaire. Le Docteur Gérard TILLY donne sa démission de son poste de Secrétaire Général du Conseil départemental ayant été élu Secrétaire Général au 4 nouveau Conseil régional de l’Ordre des médecins des Pays de la Loire. Le Docteur Maurice CHUPIN est élu Secrétaire Général en succession du Docteur TILLY. SÉANCE DU 5 AVRIL 2007 Au cours du mois de mars 2007, le Conseil départemental a étudié 136 contrats dont 95 contrats de remplacement. Le Conseil a procédé à l’enregistrement de 221 qualifications de spécialistes en Médecine générale. Suite à une procédure suivant l’application des dispositions de l’article R 4124-3 du code de la Santé Publique un confrère a été autorisé à reprendre une activité professionnelle. Le Conseil a décidé de saisir le Conseil régional de l'Ordre des Médecins des Pays de Loire en vertu de l’article R 4124-3 du code de la Santé Publique afin qu’il statue pour un confrère sur la possibilité de continuer à exercer la médecine et pour un autre confrère de reprendre une activité médicale. Il est évoqué le décret n° 2007-454 du 25 mars 2007 modifiant le code de la Santé Publique. Celui-ci spécifie l’obligation d’information du public sur l’existence de liens directs ou indirects entre les professionnels de santé et des entreprises ou établissements, elle doit être faîte soit de façon écrite lorsqu’il s’agit d’un article, soit de façon orale lorsqu’il s’agit d’une intervention publique ou audiovisuelle. Deux affaires disciplinaires sont évoquées lors de cette séance. Une subvention a été accordée à l’Association des médecins retraités et des veuves de médecins des Pays de Loire. 'est en 1845, sous le règne de Louis Philippe, lors d'un Congrès médical, que l'idée de création d'un "Conseil médical départemental" fut évoquée. Le texte réglementaire fut même voté à la Chambre des Pairs en 1847, mais alors qu'il devait venir devant la Chambre des députés, la révolution de 1848 écarta Louis Philippe du trône et le projet de son aboutissement... L'idée fut reprise en 1885 sous l'appellation de "Société centrale de déontologie" et, en 1896, le professeur Grasset rapporte dans la publication de ses Consultations médicales qu' "il est regrettable qu'il n'existe pas un Conseil de l'Ordre dans notre corporation. La médecine et les médecins ne seront honorés et estimés à leur valeur que si les médecins euxmêmes donnent l'exemple de la considération réciproque et suivent scrupuleusement les règles de haute convenance que la coutume, à défaut de la loi, impose à la conscience de chacun". C du Conseil départemental des médecins de Loire-Atlantique SÉANCE DU 3 MAI 2007 Au cours du mois d’avril 2007, le Conseil départemental a étudié 143 contrats dont 93 contrats de remplacement. Le Conseil a procédé à l’enregistrement de 56 qualifications de spécialistes en Médecine générale. Le Conseil départemental a décidé de saisir le Préfet de Loire Atlantique afin que soit prononcée la suspension immédiate du droit d’exercer la médecine d’un praticien, conformément aux dispositions de l’article L 4113-14 du code de la Santé Publique. Un praticien a été temporairement dispensé de garde pour une durée de 6 mois pour raison de grossesse. Le Conseil départemental a prononcé des avis favorables concernant des candidatures en tant que médecins agréés, médecins experts…. Le Conseil décide de renouveler son soutien financier auprès de l’A.F.E.M. pour l’année 2007. Un avis défavorable a été donné à une demande de subvention pour un stage d’été en Guinée de la part de 2 étudiantes. Le Docteur CLOUET fait un compte rendu de la réunion d’information et d’échanges sur le thème des vaccinations organisée le 26 avril par la DDASS. Le Président de l’Ordre régional des Pharmaciens, Monsieur Claude LE RESTE, a été reçu lors de cette réunion plénière pour aborder les problèmes de prescriptions médicales dirigées vers certaines officines pharmaceutiques. Martine LONGUESPÉ En 1898, M. Barthou, Ministre de l'Intérieur, dépose une proposition de loi visant à créer un Conseil de l'Ordre des médecins. Tout cela resta sans lendemain jusqu'en 1928. A cette date, le député socialiste du Nord, Ernest Couteaux, reprend cette proposition, alors que l'écrivain Paul Bourget écrit dans Le Figaro : "une seule mesure, parmi celle que l'Etat peut prendre, garantirait la profession médicale contre tous les abus : la reconnaissance d'un Ordre des médecins". Les choses s'accélèrent en 1929. L'idée est exposée au Conseil des ministres et le 5 mars M. Loucheur, Ministre socialiste du Travail soumet un projet à la concertation de la Confédération des syndicats médicaux français qui, le 2 juin 1929, lors de sa 2ème assemblée générale, "considérant que seule la profession médicale, obligatoirement organisée, peut être la fidèle gardienne de la moralité professionnelle, se déclare partisan d'un Ordre des médecins". ans le même temps, l'Académie de médecine demande au gouvernement "que soit soumise aussi rapidement que possible au vote du Parlement la création de l'Ordre des médecins qui contribuerait à conserver à la pratique médicale son caractère de profession libérale [...] et que soit donné régulièrement un enseignement de déontologie [...] ". Si la Confédération des syndicats médicaux français rédige en 1930 pour ses adhérents un "règlement de déontologie médicale", le texte de loi s'enlise dans ses pérégrinations de 1932 à 1939 entre les Commissions parlementaires, le Sénat et la Chambre des députés. La conception corporatiste de l'organisation de la société et de l'Etat par le régime de Vichy l'amène à promulguer en 1940 la création d'un Conseil supé- D rieur de la Médecine et des Conseils départementaux. Les membres en seront nommés par le Ministre jusqu'en 1942. De ces jours de l'histoire nationale date le procès récurrent fait à l'Ordre d'être une survivance du régime de Vichy et de ses orientations. En réalité, une Ordonnance du gouvernement provisoire de la République établi à Alger avait annulé formellement les dispositions de "l'autorité de fait de Vichy, contraire à la légalité républicaine" et dissout le 27 août 1944 le Conseil supérieur. L'Ordre national des médecins, dans sa forme actuelle, sera fondé par l'Ordonnance du général de Gaulle du 24 septembre 1945. Cet Ordre, "chargé de défendre l'honneur et l'indépendance de la profession" sera composé de médecins élus, dans les instances départementales, régionales disciplinaires et nationales. nfin, la loi du 4 mars 2002, à laquelle des personnalités de sensibilités aussi différentes que J.F. Mattei, B. Kouchner et C. Evin ont apporté leurs contributions, porte principalement sur les droits des malades mais porte également une réforme de l'organisation de l'Ordre. Elle établit une distinction complète entre les instances juridictionnelles et les organes de représentation de la profession, tant au niveau régional que national. E Ainsi qu'on le voit dans ce rapide survol historique, le besoin d'un Ordre professionnel a été exprimé par les médecins eux-mêmes et soutenu par des sensibilités politiques très diverses. Le plus grand nombre des médecins aujourd'hui en exercice, et leurs conseillers ordinaux, n'ont pas connu les errements de la société civile et politique de 1940 à 1944. L'Ordre d'aujourd'hui est chargé, par l'Ordonnance de 1945 et la loi du 4 mars 2002, "du maintien des principes de moralité, de probité, de dévouement et de compétence indispensables à l'exercice de la médecine". Nous lui avons également donné pour objectif de représenter le plus activement possible l'ensemble des médecins devant les pouvoirs publics et les différentes instances du monde de la santé et comme ligne de conduite celle d'aider les médecins au service des personnes malades et de la santé publique. Qu'il soit fidèle à ces promesses dans le trajet de son histoire et de son avenir ! Docteur Jacques LUCAS Conseiller national de la région des Pays de la Loire Secrétaire général du Conseil national de l’Ordre 5 LOM - Le bulletin d’informations du Conseil de l’Ordre des Médecins de Loire-Atlantique libéraux, hospitaliers ou salariés, elle peut vous être utile. CELLULE SÉCURITÉ LA NÉCESSITE DES FORMATIONS INITIALES ET CONTINUES : DES MÉDECINS Refuser les demandes abusives, garder la bonne distance avec son (sa) patient(e), accompagner un patient chronique, annoncer une mauvaise nouvelle, faire face à une erreur médicale, répondre aux critiques… Autant de situations " à risque " auxquelles nous sommes régulièrement confrontés, dans le colloque singulier avec nos patients. (3ÈME PARTIE) Docteur Aurore ARMAND-PERROUX, médecin urgentiste au CHU de Caen : AGRESSION DES MÉDECINS (et de ceux et celles qui travaillent avec eux) : L’art difficile et ingrat de la prévention, ou comment prévoir l’imprévisible. C omme nous l’avons vu dans l’analyse des déclarations d’incidents (cf. LOM n°114, avril 2007), il existe une dispersion importante des causes notées par les médecins, voire même aucune explication rapportée par le déclarant. Comment, dans ce cas, prévoir et anticiper des actes violents ayant comme point commun essentiel leur destinataire (un médecin ou son collaborateur), mais des auteurs, des causes et des expressions aussi multiples ? Faut-il baisser les bras et considérer ces incidents, plus ou moins violents, comme des fatalités contre lesquelles il n’y a rien à faire, inhérentes à (au choix, et selon l’humeur) notre société, notre métier ou notre personnalité ? Les études manquent encore, concernant un éventuel rôle de bouc émissaire que pourrait jouer " le docteur " dans notre société, sur " l’effet-énervant-blouse-blanche ", comme pour l’effet " uniforme de pompiers ", et plus encore sur l’intérêt préventif "scientifiquement prouvé " de telle ou telle mesure que nous allons vous exposer dans cet article. 6 " Une prévention travaillée en équipe pluridisciplinaire est utile à l’ensemble du service " " Maintenant, quand on m’annonce qu’un patient commence à s’agiter un peu, à présenter des signes prémonitoires de violence, je préfère aller le voir rapidement, plutôt que de me voiler la face, en me disant que quelqu’un d’autre prendra ça en charge, ou que ça se calmera tout seul. L’expérience m’a largement prouvé que l’on passe moins de temps à désamorcer une situation potentiellement violente, en prévention, qu’à gérer les conséquences d’une crise dépassée. Je me fais systématiquement accompagner par un membre de l’équipe, et je me donne un temps limité, généralement 10-15 mn, pour " l’étape relationnelle ", telle que nous l’exposons dans cet atelier. Si elle échoue, j’envisage la maitrise physique ou la sédation, car j’estime, du fait de notre travail pluridisciplinaire sur la violence mené dans le service, avoir correctement mené cette première étape. L’objectif premier doit rester la qualité des soins apportés au patient. Je n’ai porté plainte qu’une seule fois, pour un coup de pied au genou. L‘affaire a suivi son cours, la personne a été condamnée, et je dois reconnaitre que cela m’a fait un bien fou de…refuser ses excuses ! " N ous sommes toutefois convaincus que, de la mise en commun d’expériences, de techniques, de connaissances pluridisciplinaires, émergent un authentique transfert de compétences, un principe de compagnonnage qui a fait ses preuves dans les sociétés humaines depuis toujours. Merci donc d’accorder quelques minutes à lire cette modeste synthèse de réflexions, remarques et écrits de nos confrères, généralistes, spécialistes, Actuellement, force est de constater que l’enseignement initial de la Médecine ne prend pas en compte cette dimension de la communication du médecin avec son patient, mais aussi avec " la famille ", avec ses confrères, avec d’autres professionnels, dans le cadre des réseaux de soin. Faut-il y voir un symbole, un oubli, une méconnaissance des différents types d’exercice de la médecine, et en particulier ceux de la consultation et de la coordination des soins ? Dans l’attente d’une réflexion plus aboutie de la Faculté, il nous appartient donc d’intégrer dans nos cursus de Formation Médicale Continue ce type de séminaire sur la communication et le " management ". L’INCIDENT : MAINTIEN À DOMICILE DES PERSONE EN PERTE D’AUTONOMIE LA SOCIÉTÉ ERGOLOGIS PROPOSE DE S’OCCUPER DES TRAVAUX D’AMÉNAGEMENT ET DES AIDES TECHNIQUES NÉCESSAIRES POUR ATTEINDRE UNE AUTONOMIE OPTIMALE DES PERSONNES HANDICAPÉES. ELLE S’OCCUPE DES AIDES FINANCIÈRES ET DES SUBVENTIONS POSSIBLES. ELLE S’OCCUPE ÉGALEMENT DES ENTREPRISES ET DES ARTISANS ADAPTÉS À CES TRAVAUX. CONTACT : ANNE-SOPHIE BAHUAUD 1 BD PAUL LEFERME 44600 ST NAZAIRE. Lorsqu’il survient, il prend volontiers l’aspect très théâtral d’une tragi-comédie, le plus souvent jouée en un seul acte et une unique scène. Pas facile de réussir sa prestation, surtout lorsqu’il faut donner la réplique à un vitupérant Malade Imaginaire ! Toutefois, à la Ligue d’Improvisation, discipline reconnue, on vous apprendra d’abord à étudier la scène, à en tirer parti, puis à travailler sur la manière de dire votre propre texte, en réponse à celui de votre adversaire. TÉL : 02.40.24.51.28. Voici, en langage médical, ce que cela donne… 7 LOM - Le bulletin d’informations du Conseil de l’Ordre des Médecins de Loire-Atlantique LA SCENE : AMÉNAGEMENT DU CABINET MÉDICAL : Selon le contexte et la réalité de terrain. En parler avec les services de police ou de gendarmerie. " Je m’efforce d’être un citoyen intégré dans sa commune, pour être un médecin respecté dans son travail " ARCHITECTURE : les points à aborder " Il n’y a pas de solution universelle ; la violence tant verbale que physique faisant partie de ce monde, tout un chacun peut y être confronté à un moment de sa vie. Maintenant il y a peutêtre un état d’esprit, une façon d’être qui permet d’aider à éviter ou désamorcer des situations " tendues ". Je fais partie de cette nouvelle génération où chacun peut et veut être informé de tout sur tout (Ah vive les médias et vive internet !). J’entends par là que par rapport à nos connaissances médicales par exemple, que l’on a mis plus de 10 ans à acquérir, le premier quidam venu peut en un clic vous argumenter son contraire ou vous exposer la prise en charge avant vous ; cela oblige, de fait, à beaucoup de modestie. - Eclairage correct des accès au cabinet. - Fenêtres sécurisées (grilles, vitres anti-effraction…). - Circulation des personnes (éviter un cabinet " cul-de-sac "). - Interphone et gâche électriques. AMÉNAGEMENTS INTÉRIEURS : - Salle d’attente confortable. - Dispositifs d’alarme (téléalarme, télésurveillance…). - Dispositifs d’appel (téléphones en plusieurs endroits, numéros de la police ou de la gendarmerie préprogrammés, affichage du numéro de l’appelant, à contrôler verbalement…). - Matériel informatique (selon le contexte, ordinateur portable ou carrément vissé sur le bureau, numéros de série relevés, sauvegardes régulières…). - Prévoir plusieurs lieux où entreposer les sommes d’argent, les ordonnances, la morphine… RECHERCHE DE MÉDECINS BILINGUES (OU POLYGLOTTES !) LE CONSEIL DÉPARTEMENTAL EST RÉGULIÈREMENT INTERROGÉ PAR DES PATIENTS OU DES ASSOCIATIONS QUI DÉSIRENT AVOIR LES COORDONNÉS DE MÉDECINS GÉNÉRALISTES OU SPÉCIALISTES BILINGUES (ANGLAIS, ALLEMAND, ARABE…). NOUS REMERCIONS LES VOLONTAIRES DE BIEN VOULOIR SE FAIRE CONNAÎTRE AUPRÈS DU SECRÉTARIAT DU CONSEIL (TÉL : 02.40.20.18.50). 8 Docteur Pierre-Marie LINET, médecin généraliste à Géméné-Penfao : Et je pense que plutôt que de subir cette modestie, il faut rebondir et donc leur faire comprendre que nous sommes des citoyens comme les autres avec une profession comme les autres, que l’on n’a pas la science infuse mais que malgré tout notre rôle est de faire de notre mieux pour les soulager. Une modestie qui doit se retrouver au quotidien, notamment pour nos confrères qui vivent là où ils travaillent, en s’intégrant à la vie locale (ballades en famille, sorties sportives, musique etc.…). Cela permet un rapprochement avec ses patients sous un jour différent. Cette place de simple citoyen ne sous entend pas qu’il doit y avoir trop de " copinage " et un manque de respect ! Bien au contraire. Nous avons le même droit au respect que chaque homme ou femme, mais ni plus ni moins ; et quelque fois il est difficile de conserver ce juste équilibre ! " LA SCENE (bis), ET NOTRE TEXTE LA SÉCURITE LORS DES VISITES A DOMICILE Lors d’une VAD, vous entrez seul(e) dans un lieu privé, le domicile du patient, que vous ne connaissez pas forcément (le patient et/ou le domicile). - Eviter de venir en garde fatigué ou alcoolisé… - Faire attention au moment de sonner et d’attendre que la porte s’ouvre : on ne sait jamais ce qui nous attend derrière ! - Adopter un profil bas en cas de tension, vous êtes au domicile du patient, pas chez vous. - Avant d’intervenir pour conflit ou certificat de coups et blessures, s’assurer que tout le monde est d’accord pour que vous vous rendiez sur les lieux ; en cas de violences ou de danger immédiat estimé pour la personne qui appelle, prévenir la police. - Répartir ses papiers, argent et clefs dans différentes poches - Ne jamais se séparer de son téléphone portable au cours de la visite - Préprogrammer une touche du téléphone portable sur " 17 police-secours " INFORMATIONS AU PATIENT ET ESPACES DE DIALOGUE 1) RAPPEL DES CAUSES DES INCIDENTS : Selon les statistiques nationales 2004, dans 13% des cas, il s’agit d’un refus de donner un médicament ou une prescription, dans 10% des cas, d’un temps d’attente jugé excessif. Selon les statistiques du CDOM de Loire-Atlantique, 14% concerne un refus de prescription ou de visite, 22% un reproche relatif au traitement, 7,5% un temps d’attente jugé excessif, dont on peut rapprocher les 15% de conflits déclenchés par le reproche du médecin à son patient de la gestion de ses rendez-vous. LE RÉSEAU DOULEUR 44 ORGANISE UNE JOURNÉE RENCONTRE ENTRE PROFESSIONNELS DE SANTÉ SUR LE THÈME DE LA FIBROMYALGIE LE 13 OCTOBRE 2007 AU MOULIN DE ROCHES À NANTES POUR INSCRIPTION CONTACTER LE RÉSEAU DOULEUR 44 NOTRE TEXTE…ET LA MANIÈRE DE DONNER (BRILLAMMENT) LA RÉPLIQUE A UN (FORCÉMENT MÉDIOCRE) ARGAN* : TÉL : 02 40 16 57 07 MAIL : CONTACT RESEAU-DOULEUR44.FR 9 LOM - Le bulletin d’informations du Conseil de l’Ordre des Médecins de Loire-Atlantique 2) LE TEMPS D’ATTENTE (sources : nos patients…) Selon les contraintes et le mode d’exercice de chacun, donner au patient un maximum d’informations sur le temps estimé d’attente. Par exemple : - La secrétaire informe que le temps d’attente est actuellement d’1H30. - Le médecin qui vient chercher son patient dans la salle d’attente informe les autres patients qu’il a du retard, et/ou qu’il attend une urgence qui passera avant tout le monde. - Une affichette explique que le médecin traitant passera le temps nécessaire à la consultation de chaque patient, et que cela peut aller de 10mn à 1H par consultation. - Actualiser régulièrement les informations données. 3) ESPACE DE DIALOGUE : Laisser au patient la possibilité de reporter son rendez-vous, ou de revenir un peu plus tard, ou de donner un horaire limite pour sa consultation (autres contraintes, sortie d’école…). Le patient, en gardant un certain contrôle de la situation stressante, risque moins de passer dans un registre émotionnel agressif. 10 Docteur Isabelle LEGOUPIL, médecin coordonnateur en EHPAD, et médecin de PMI chargé des dépistages sensoriels en école maternelle : " Ces obscurs objets…de la médiation " " Mes fonctions me conduisent souvent à participer à des équipes pluridisciplinaires sur le terrain, en tant que conseiller technique médical des directeurs d’écoles maternelles, ou des EHPAD, et à rencontrer des familles, dans un rôle de médiation. Je me munis systématiquement d’un bloc de papier format A4, et de plusieurs stylos, et je note tous les propos tenus. Voir écrire et noter par un médecin donne du poids à la parole dite par les participants, ce qui rassure et valorise le plus souvent, cela permet de réfléchir et de clarifier ses idées, dans les situations complexes, et cela oblige celui qui écrit à se taire et à écouter l’Autre, étapes d’un véritable échange, que la tension ambiante peut nous donner envie de " squizzer ". Avoir plusieurs stylos permet de faire du prosélytisme… J’aime bien le Paperboard aussi. Pour m’intégrer dans des équipes constituées, j’ai aussi souvent avec moi sachets de tisane, sticker de café en poudre, jus de fruit…, l’essentiel étant de ne pas piocher dans les réserves de votre hôte, sauf si on vous le propose, tout en créant une convivialité. A l’inverse, j’accepte la boisson proposée, que ce soit café bouillu, jus de fruit trop sucré, ou…de la vodka (rarissime, à vrai dire !) Enfin, botte secrète, et tellement savoureuse, le partage d’un excellent chocolat. En usage préventif, quand je ne me sens pas en capacité de gérer intellectuellement conflits ou agressions, quand je sais que les équipes sont à cran, qu’il y a dans l’établissement des situations difficiles et émotionnantes, j’ai constaté que le chocolat était réellement efficace pour le moral et le calme de chacun, et en quantité bien inférieure qu’en curatif. Découverte intéressante, dans les milieux féminins où je travaille ! " REFUSER LES DEMANDES ABUSIVES : Sources et bibliographie Formation, formation…et application ! Là non plus, ce n’est pas " baisser sa culotte " que de laisser au patient un certain contrôle de la situation, même relatif, en lui présentant des choix possibles. Le refus sans appel est tentant, mais peut conduire à l’escalade symétrique…et aux torts partagés ! Nous nous sommes largement inspirés des propositions et recommandations publiés dans ces différents ouvrages et fascicules, en n’en retenant, pour la rédaction de l’article, que les points susceptibles de concerner notre département, miurbain, mi-rural. RÉPONDRE AUX CRITIQUES : Formation, formations, travail en équipe et en réseaux. ARGAN ET NOUS… 1) LES SIGNES PRÉMONITOIRES DE VIOLENCE… - Conduite exigeante, demande autoritaire et aller et venue dans les urgences, la salle d’attente. - Refus d’attendre. - Agitation corporelle et méfiance. - ATCD connus d’agression. - Hallucinations, gestes impulsifs. - Comportement faussement amical et euphorique. Nous avons également prêté des oreilles attentives à tous nos confrères et consoeurs, certains ayant voulu rester anonymes. Ils reconnaitront sans doute leurs propos. Je les remercie de leur confiance et de leur aide. Livret de Sécurité à l’usage des Médecins (CNOM) Compte-rendus des réunions préparatoires du CNOM pour la création de l’observatoire pour la sécurité des médecins Gestion de la violence aux urgences : comment s’organiser ? ; Dr Aurore ARMAND, Dr Françoise CHASTANG, Monique ANNONI, Annick DESMOULINS, CHU Caen. (Atelier, Congrès Urgence 2007) Chers Patients…Petit traité de communication à l’usage des médecins. Dr Christophe André, Dr François Lelord, Dr Patrick Légeron (éditions Lilly) [les illustrations de cet article en sont extraites] 2)…ET L’ÉTAPE RELATIONNELLE : - Se présenter, parler lentement et doucement. - Ne pas répondre aux questions hostiles, ne pas juger, rester dans la proposition d’aide. - Laisser le patient penser qu’il a encore un certain contrôle de la situation, lui demander la permission pour chaque geste technique, l’informer, présenter des choix possibles. - Si la situation s’aggrave, utiliser un ordre direct, bref, non menaçant. COMPOSITION DE LA CHAMBRE DISCIPLINAIRE DU CONSEIL RÉGIONAL DE L'ORDRE DES MÉDECINS DES PAYS DE LOIRE MEMBRES TITULAIRES : Dans notre prochain article, nous envisagerons le cas où cette étape a échoué….et où le médecin se découvre victime. DOCTEURS BARRIERE PAUL, BRANTHOMME EMMANUEL, CARLIER LUC, GIBERT PASCAL, GUILLEUX MICHEL, MIR PATRICK, PILLON MICHEL, DE PONCHEVILLE GUY. *Argan est le nom du Malade Imaginaire, de Molière, pièce sublime qui ridiculise également certains Diafoirus, ne l’oublions pas ! MEMBRES SUPPLÉANTS : Docteurs Jocelyne-Isabelle LEGOUPIL et Pierre-Marie LINET DOCTEURS CSAJAGHY JEAN-PHILIPPE, DACHARY JEAN- MAURICE, GUITTON DENIS, LALLIER GUY, TOURTIL-GOURE DOMINIQUE. 11 LOM - Le bulletin d’informations du Conseil de l’Ordre des Médecins de Loire-Atlantique CUMUL DE LA RETRAITE AVEC UNE ACTIVITE LIBÉRALE Tout en percevant une retraite, les médecins ont la possibilité de conserver ou de reprendre une activité libérale limitée. Le décret du 7 octobre 2006 a augmenté le plafond du revenu net imposable tiré d’une activité libérale cumulable avec la retraite au profit des médecins ayant pris leur retraite après 65 ans. Le nouveau seuil est applicable pour une période de 10 ans, il est de 130 % du plafond de la sécurité sociale. L es médecins ayant pris leur retraite avant 65 ans restent limités à un plafond de sécurité sociale. Les médecins retraités au type de l’inaptitude n’ont pas le droit au cumul avant 65 ans. Les plafonds d’activités des médecins retraités pour 2007, sont pour un âge de départ à la retraite : - avant 65 ans : 32.184 €, - après 65 ans : 41.839 €. Les limites de revenus ne sont pas appliquées : - aux revenus tirés de la permanence des soins, - aux revenus tirés des activités à caractère artistique, littéraire ou scientifique versés accessoirement avant la liquidation de la pension de retraite, RETRAITE DES CONJOINTS COLLABORATEURS DES PROFESSIONNELS LIBÉRAUX A PARTIR DU 1ER JUILLET 2007, CES PERSONNES FERONT L’OBJET D’UNE AFFILIATION OBLIGATOIRE AU RÉGIME DE RETRAITE DE LA PROFESSION LIBÉRALE. CECI CONCERNE À LA FOIS LE RÉGIME DE BASE ET LE RÉGIME COMPLÉMENTAIRE. LES COTISATIONS AU RÉGIME DE BASE PEUVENT ÊTRE AU CHOIX : - UNE COTISATION FORFAITAIRE, - UNE COTISATION (8,6 %) ASSISE SUR 25 OU 50 % DU REVENU, - UN PARTAGE D’ASSIETTE (25-75 %) OU DE (50-50 %) AVEC LE PROFESSIONNEL. LES COTISATIONS AU RÉGIME COMPLÉMENTAIRE PEUVENT ÊTRE AU CHOIX BASÉES SUR 25 % OU 50 % DE LA COTISATION DU PROFESSIONNEL. RENSEIGNEMENTS COMPLÉMENTAIRES : WWW.CARMF.FR 12 - aux revenus tirés de la participation des activités juridictionnelles ou assimilée, - aux revenus de consultations données occasionnellement, de la participation à des jurys de concours publics ou à des instances consultatives ou délibératives qui se réunissent en vertu d’un texte législatif ou réglementaire. La retraite est cumulable sans limite avec des revenus salariés. En cas de dépassement du revenu plafond le versement de la retraite de base est suspendu pendant au plus une année civile. La poursuite ou la reprise d’une activité libérale ne concerne pas les bénéficiaires du M.I.C.A. qui sont toutefois autorisés à effectuer des gardes dans le cadre de la permanence des soins. La poursuite d’une activité tout en percevant sa retraite pose cependant des problèmes financiers. En effet, le praticien qui poursuit son activité est assujetti évidement aux paiements des cotisations U.R.S.S.A.F., en fonction de ses revenus. Il est nécessaire de prendre contact avec cette structure pour éviter d’avoir à régler des cotisations qui sont sur les revenus N-2, il est nécessaire d’adapter ses prélèvements en fonctions de ses revenus prévisionnels. Par ailleurs, en fonction de ses revenus, le praticien reste assujetti à la taxe professionnelle. Reste le difficile problème des cotisations C.A.R.M.F.. T out en poursuivant une activité, le médecin retraité doit s’acquitter des cotisations de retraite et d’allocations de remplacements de revenus, il est dispensé de la cotisation invali- dité-décès, mais malheureusement, ces cotisations sont à fonds perdus et le praticien ne peut actuellement obtenir des points supplémentaires, ce qui semble invraisemblable. Jusqu’à fin 2006, les cotisations des régimes de base et complémentaire étaient calculées sur les revenus de l’année N-2 dans la limite d’un plafond. Les médecins venant de prendre leur retraite et souhaitant rendre service en effectuant quelques remplacements avaient leurs cotisations calculées sur ce plafond, ceci étant tout à fait dissuasif pour exercer une activité libérale complémentaire. Pour l’année 2007, sur les demandes constantes de la C.A.R.M.F. et sur l’incitation du Conseil national de l’Ordre des médecins, les cotisations des régimes de base et complémentaire pourront maintenant, à la demande du médecin, être calculées sur le revenu estimé pour l’année à venir et régularisées deux ans après (y compris le régime complémentaire) quand les revenus définitifs seront connus. CESSATION D’ACTIVITÉ ET SA PRÉPARATION DE NOMBREUX CONFRÈRES VONT PENSER À UNE CESSATION D’ACTIVITÉ DANS LES ANNÉES PROCHAINES. LE CONSEIL DÉPARTEMENTAL, LORS DE L’INSCRIPTION DE NOS JEUNES CONFRÈRES, EST PARFOIS SOLLICITÉ SUR DES POSSIBILITÉS D’INSTALLATION. NOUS PROPOSONS DONC AUX FUTURS RETRAITÉS DE NOUS FAIRE SAVOIR EN TOUTE CONFIDENTIALITÉ LEUR PROJET. NOUS POURRIONS DONNER LEURS COORDONNÉES À CES MÉDECINS QUI RECHERCHENT UNE INSTALLATION DANS DES SECTEURS PARFOIS TRÈS VARIÉS. IL NOUS A SEMBLÉ QUE LES ANNÉES À VENIR ALLAIENT VOIR UN ACCROISSEMENT DE CES DÉPARTS ET QUE NOUS NE DEVIONS PAS LAISSER LE CHAMP LIBRE À L’ASSURANCE MALADIE OU AUX POLITIQUES QUI ONT DES ARRIÈRES PENSÉES ORGANISATIONNELLES QUI NE SONT PAS FORCÉMENT LES NÔTRES. NOUS PRENDRONS CONTACT INDIVIDUELLEMENT AVEC CHAQUE CONFRÈRE QUI LE SOUHAITERAIT POUR SAVOIR QUELLE SERA LA MANIÈRE LA PLUS APPROPRIÉE DE DIFFUSER CETTE INFORMATION. Si le revenu définitif dépasse de plus d’un tiers le revenu estimé, une majoration de retard de 5 % s’appliquera sur l’insuffisance de versement. Il sera cependant possible de rectifier le revenu estimé jusqu’au mois d’août de l’année en cours afin d’éviter la pénalité de 5 %. Je considère que cette pénalité est tout à fait injustifiée. Q uelles seront alors les cotisations que devront verser les médecins retraités qui effectueront des remplacements pour poursuivre une activité en secteur 1? Pour un montant de 5.000 € net, le praticien verra ses cotisations réduites à 2.187 € au lieu de 7.658 € auparavant. Pour 15.000 € de revenu net, ce même médecin ne paierait plus que 3.947 € au lieu de 7.658 €. Ces cotisations restent beaucoup trop élevées et dissuasives puisqu’elles ne permettent pas obtenir des points supplémentaires. Cette mesure constitue une première avancée et la cotisation A.S.V. demeure une charge importante (1.200 € pour le secteur 1 et 3.600 € pour le secteur 2). La C.A.R.M.F. a proposé au Ministère l’instauration d’une dispense progressive de la cotisation TÉL : 02.40.24.51.28. du régime A.S.V. de 25 %, 50 %, 75 % et 100 % en fonction de la tranche du revenu en deçà d’un seuil prévu à 24.000 €. Cette proposition n’a pas reçu actuellement l’agrément du Ministère. L’ensemble de ces mesures reste tout à fait dissuasif, le médecin est soumis, s’il poursuit une activité, aux cotisations U.R.S.S.A.F., éventuellement à une taxe professionnelle et surtout à des cotisations C.A.R.M.F. qui restent excessives, malgré les améliorations apportées. Ces cotisations devraient être symboliques et apporter des points complémentaires. Ceci explique certainement le peu de praticiens qui poursuivent une activité en prenant leur retraite, ils seraient seulement 990 en France, selon les sources de la C.A.R.M.F.. Je pense qu’il est préférable de rester quelques mois ou une année ou deux de plus en activité puis de la cesser totalement, compte tenu de ces problèmes actuels de cotisations. Docteur Gérard TILLY 13 LOM - Le bulletin d’informations du Conseil de l’Ordre des Médecins de Loire-Atlantique MODÈLE DE CONTRAT DE REMPLACEMENT EN EXERCICE LIBÉRAL (Articles 65 et 91 du code de déontologie figurant dans le Code de la Santé publique sous les numéros R.4127-65 et R.4127-91) REMPLACEMENT PAR UN MÉDECIN INSCRIT AU TABLEAU ADOPTÉ LE 9 FÉVRIER 1996 CONTRAT DE REMPLACEMENT Entre le Docteur X...……… (indiquer les qualités et numéro d'inscription au Tableau) exerçant à ...……… d'une part Et le Docteur Y...……… (indiquer les qualités, adresse et numéro d'inscription au Tableau de ...……) d'autre part Tout remplacement doit faire l’objet d’un contrat de remplacement signé des deux parties. Ces contrats peuvent être conclus pour une durée maximale de 3 mois renouvelable. Il convient d’apporter quelques précisions concernant la clause de non réinstallation, les modalités de rétrocession d’honoraires, les contrats de remplacements conclus par des praticiens exerçant en société d’exercice : Clause de non réinstallation (article 8 du contrat type) d’une requalification, par l’administration, du contrat en contrat de travail. Il est nécessaire d’y faire figurer une clause de non réinstallation précisant qu’à l’issue d’un remplacement d’une durée d’au mois 90 jours (consécutifs ou non), le remplaçant ne peut, sauf accord écrit du remplacé, s’installer pendant une durée de 2 ans dans " un poste où il puisse entrer en concurrence directe avec le médecin remplacé ou éventuellement ses associés ". Les sociétés d’exercice (SCP-SEL) Le médecin remplacé a également la possibilité de renoncer à l’application de cette clause. Il doit alors l’indiquer expressément dans le contrat. Modalités de rétrocession d’honoraires (article 7 du contrat type) Il est indispensable d’insérer une clause concernant les modalités de rétrocession d’honoraires en indiquant le pourcentage rétrocédé. La précision du pourcentage de rétrocession d’honoraires au remplaçant est suffisante. Le fait de mentionner l’existence d’une garantie d’un minimum d’honoraires pourrait faire courir le risque 14 Il a été convenu ce qui suit : Article ler Dans le souci de la permanence des soins, le Dr X. charge le Dr Y., qui accepte, de le remplacer temporairement auprès des patients qui feraient appel à lui. Les patients devront être avertis, dès que possible, de la présence d'un médecin remplaçant et notamment lors de toute demande de visite à domicile ou de rendez-vous au cabinet médical. Le Dr Y. devra consacrer à cette activité tout le temps nécessaire selon des modalités qu'il fixera librement (1). Il pourra, avec l'accord préalable du Dr X., exercer une autre activité médicale, y compris dans les locaux du Dr X.(2) (3) Il s'engage à donner, à tout malade faisant appel à lui, des soins consciencieux et attentifs dans le respect des dispositions du code de déontologie. Hors le cas d'urgence, le médecin remplaçant pourra, dans les conditions de l'article R.4127-47 du code de la santé publique (article 47 du code de déontologie médicale), refuser ses soins pour des raisons professionnelles ou personnelles. Article 2 Le présent contrat de remplacement est prévu pour une période de ... mois (ou jours) s'étendant du ... au ... compris. Article 3 Pendant la durée du présent contrat de remplacement et pour les besoins de son exécution, le Dr Y. aura l'usage des locaux professionnels, installations et appareils que le Dr X. met à sa disposition. Il en fera usage en bon père de famille. Compte tenu du caractère par nature provisoire de l'activité du remplaçant, celui-ci s'interdit toute modification des lieux ou de leur destination. Article 4 Le Dr Y. exerçant son art en toute indépendance sera seul responsable vis-à-vis des patients et des tiers des conséquences de son exercice professionnel et conservera seul la responsabilité de son activité professionnelle pour laquelle il s'assurera personnellement à ses frais à une compagnie notoirement solvable. Il devra apporter la preuve de cette assurance avant le début de son activité. (4) En ce qui concerne les remplacements de praticiens exerçant dans le cadre de sociétés d’exercice (SCP-SEL), ils doivent faire l’objet de contrats de remplacements tripartites. En effet, il convient de rédiger un contrat conclu entre, d’une part, la société d’exercice (SCP-SEL), d’autre part, le médecin exerçant dans la société qui souhaite se faire remplacer, enfin, le médecin remplaçant. En revanche, nous tenons à vous rappeler que, selon l’article 3 du Décret du 3 août 1994, " un associé ne peut exercer la profession de médecin qu’au sein d’une seule société d’exercice libéral et ne peut cumuler cette forme d’exercice avec l’exercice à titre individuel ou au sein d’une société civile professionnelle ". Il n’est donc pas possible, pour un médecin qui décide d’exercer dans le cadre d’une SEL, d’effectuer des remplacements. Il existe deux modèles de contrats de remplacement : - par un médecin inscrit au Tableau de l’Ordre des Médecins, - par un étudiant en médecine titulaire d’une licence. Nous vous présentons, ci-contre, le contrat type de remplacement par un médecin inscrit au Tableau. Article 5 Le Dr Y. utilisera conformément à la Convention nationale les ordonnances ainsi que les feuilles de soins et imprimés pré-identifiés au nom du Dr X. dans son activité relative aux seuls patients du Dr X. En outre, il devra faire mention de son identification personnelle sur les ordonnances, feuilles de soins et imprimés réglementaires qu'il sera amené à remplir. Élodie PIGEON ✂ Nous tenons à vous rappeler qu’il est indispensable de préciser l’étendue géographique de cette clause de non réinstallation. En outre, il convient de préciser qu’en l’absence de clause de non réinstallation prévue au contrat, l’article 86 du Code de Déontologie Médicale s’applique. Cet article ne précise cependant pas l’étendue géographique de la clause, ce qui peut être l’objet de litige. PREAMBULE Face à l'obligation déontologique qui est la sienne d'assurer la permanence des soins et conformément aux dispositions de l'article R.4127-65 du code de la santé publique (article 65 du code de déontologie médicale), le Dr X. a contacté le Dr Y. médecin remplaçant pour prendre en charge, lors de la cessation temporaire de son activité professionnelle habituelle, les patients qui feraient appel à lui. Pour permettre le bon déroulement de ce remplacement, le Dr X... met à la disposition du Dr Y. son cabinet de consultation, sis ... (adresse) et son secrétariat. Le Docteur Y. assume de ce fait toutes les obligations inscrites dans le code de déontologie. Il ne peut aliéner son indépendance professionnelle sous quelque forme que ce soit. 15 Article 6 Les deux co-contractants auront des déclarations fiscales et sociales indépendantes et supporteront personnellement, chacun en ce qui les concerne, la totalité de leurs charges fiscales et sociales afférentes au dit remplacement. Article 7 Le Dr Y. percevra l'ensemble des honoraires correspondant aux actes effectués sur les patients à qui il aura donné ses soins. Il devra remplir les obligations comptables normales et habituelles qui lui sont imposées réglementairement. En fin de remplacement, le Dr X. reversera au Dr Y .... % du total des honoraires perçus et à percevoir correspondant au remplacement. Conformément aux dispositions de l'article R.4127-66 du code de la santé publique (article 66 du code de déontologie médicale), le remplacement terminé, le remplaçant cessera toute activité s'y rapportant et transmettra les informations nécessaires à la continuité des soins. Article 8 Si au terme du remplacement prévu au présent contrat le Dr Y. a remplacé le Dr X. pendant une période de trois mois, consécutifs ou non, il ne pourra sauf accord écrit du Dr X. (5) s'installer pendant une durée de deux ans dans un poste où il puisse entrer en concurrence directe avec le médecin remplacé ou éventuellement ses associés (préciser ici commune, arrondissement, distance ... ). (6) Article 9 : Conciliation Tous les litiges ou différends relatifs notamment à la validité, l’interprétation, l’exécution ou la résolution du présent contrat, seront soumis avant tout recours à une conciliation confiée au Conseil départemental de l’Ordre des médecins, en application de l’article R.4127-56 du code de la santé publique (article 56 du code de déontologie médicale). Article 10 : Arbitrage (7) En cas d’échec de la conciliation, les litiges ou différends relatifs à la validité, l’interprétation, l’exécution ou la résolution du présent contrat, seront soumis à l’arbitrage conformément au règlement d’arbitrage de la Chambre nationale d’Arbitrage des médecins . - 1ère option : Dès à présent, les parties conviennent de soumettre leur litige à un arbitre unique. Le tribunal arbitral statuera avec les pouvoirs d’amiable compositeur. (8) Les parties peuvent faire appel de la sentence arbitrale. - 2ème option : Dès à présent, les parties conviennent de soumettre leur litige à trois arbitres désignés selon les modalités définies à l’article 4 du règlement d’arbitrage de la Chambre nationale d’Arbitrage des médecins. Le tribunal arbitral statuera avec les pouvoirs d’amiable compositeur. (8) Les parties renoncent à la possibilité de faire appel. Le siège de la Chambre nationale d’Arbitrage des médecins est fixé à PARIS 8ème, 180 Boulevard Haussmann. Article 11 Les parties affirment sur l'honneur n'avoir passé aucune contre-lettre ou avenant relatif au présent contrat qui ne soit soumis au Conseil départemental. Article 12 Conformément aux dispositions des articles R.4127-65 et 91 du code de la santé publique (articles 65 et 91 du code de déontologie médicale), ce contrat sera communiqué au Conseil départemental de l'Ordre avant le début du remplacement. Son renouvellement sera soumis à ces mêmes dispositions. (1) Il est recommandé que les modalités habituelles de fonctionnement du cabinet soient précisées au remplaçant, dans le souci de la permanence des soins. (2) Cette activité personnelle ne devra en aucun cas être préjudiciable à la permanence des soins au sein du cabinet du médecin remplacé, activité justificative de l'établissement dudit contrat et ne pourra jamais être une activité de soins donnant lieu à délivrance de feuilles de maladie ; il ne peut s'agir que de médecine de prévention, d'examens pour des compagnies d'assurances ... qui entrent dans l'activité habituelle du médecin remplaçant. (3) clause facultative, à débattre entre les signataires ; elle devra faire l'objet d'une annexe au présent contrat. (4) il serait souhaitable que la copie de cette assurance soit jointe au présent contrat. (5) L'accord peut consister en une renonciation totale ou limitée dans le temps à se prévaloir de l'interdiction d'installation édictée à l'article R.4127-86 du code de la santé publique (article 86 du code de déontologie médicale) et rappelée par cette clause du contrat. (6) Pour les remplacements inférieurs à trois mois, les parties au contrat gardent la faculté d'introduire une clause de nonréinstallation si la durée de remplacement le justifie. (7) la clause d’arbitrage (clause compromissoire) est facultative et les parties peuvent décider de ne pas y recourir ou encore y recourir dans des conditions différentes de celles proposées ci-dessus. (8) les parties peuvent renoncer à cette modalité de l’arbitrage et, dans ce cas, il suffit de supprimer la mention de l’amiable composition. Le contrat type de remplacement par un étudiant en médecine titulaire d’une licence est disponible sur le site internet du Conseil départemental de l’Ordre des Médecins de Loire Atlantique (www.cdm44.org) et sur celui du Conseil national de l’Ordre des Médecins (www.conseil-national.medecin.fr) ainsi que les contrats suivants : • Contrat type de médecin collaborateur libéral • Association entre médecins de même discipline sans mise en commun des honoraires • Association entre médecins de même discipline avec mise en commun des honoraires • Contrat de cession de cabinet • Contrat entre praticiens et cliniques privées • Contrat de médecin coordonnateur en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) • Contrat type pour l’exercice de la médecine par un étudiant en qualité d’adjoint d’un médecin • Contrat pour un médecin du sport donnant des soins aux sportifs d’une structure sportive ou membres des équipes de France • Schéma de contrat pour la surveillance des épreuves sportives • Schéma de contrat pour un médecin du sport – suivi et aptitude • Contrats pour un médecin du travail salarié • Modèle de statuts de Société Civile de Moyens • Modèle de statuts de Société Civile Professionnelle… REMPLACEMENTS DES SALARIÉS EN CONGÉ DE MATERNITÉ OU D’ADOPTION UNE AIDE FORFAITAIRE DE 400 € EST VERSÉE PAR L’ETAT POUR CHAQUE PERSONNE RECRUTÉE EN REMPLACEMENT D’UN SALARIÉ EN CONGÉ DE MATERNITÉ OU D’ADOPTION. CETTE AIDE EST VERSÉE SUR PRÉSENTATION DES Fait en trois exemplaires (dont un pour le Conseil départemental) BULLETINS DE SALAIRE DU REMPLAÇANT OU DES FACTURES DE L’ENTREPRISE DE TRAVAIL TEMPORAIRE. le 16 Docteur Y……………… ✂ Docteur X……………… ELLE EST ACCORDÉE UNE SEULE FOIS POUR UNE MÊME PÉRIODE DE CONGÉ DE MATERNITÉ OU D’ADOPTION. L’ASSOCIATION " FAIS MOI SIGNE " EST UNE ASSOCIATION POUR LA MÉDIATION AUPRÈS DES PERSONNES SOURDES OU MALENTENDANTES ADULTES DE LOIRE-ATLANTIQUE, DANS LEUR VIE SOCIALE, PROFESSIONNELLE OU FAMILIALE, FACE À LEURS ATTENTES LES PLUS DIVERSES. PLUSIEURS POINTS D’ACCUEIL EXISTENT DANS LE DÉPARTEMENT. ADRESSE DE L’ASSOCIATION : 10, RUE DE LA FONDERIE, 44200 NANTES TÉL /FAX : 02.51.83.05.05. RENSEIGNEMENTS COMPLÉMENTAIRES : WWW.CARMF.FR 17 Dossier Pratique Professionnel Selon l’article 65 du Code de Déontologie Médicale, " le médecin remplacé doit cesser toute activité médicale libérale pendant la durée du remplacement ". On pourrait donc penser qu’il est possible pour un médecin de se faire remplacer pendant son activité salariée. Cependant, s’il s’agit d’un exercice habituel et si les conditions financières permettent au médecin remplacé d’en tirer bénéfice, ce remplacement risque de contrevenir à l’article 89 du Code de Déontologie Médicale relatif à la gérance de cabinet. Ainsi, selon les directives du Conseil National de l’Ordre des Médecins, le remplacement d’un praticien durant un exercice salarié ne peut être autorisé que temporairement (trois mois renouvelable une fois), le temps pour le praticien de trouver un autre mode d’organisation (collaboration libérale, fermeture du cabinet). Il est donc désormais indispensable de préciser dans un contrat de remplacement régulier et de courte durée le motif du remplacement (FMC, jours de repos…). Elodie PIGEON Que répondre à des parents qui sollicitent un certificat d’aptitude à la vie en collectivité pour leur enfant qui entre à l’école maternelle ? C’est une question assez régulièrement posée par les médecins de notre département. Nous avons donc interrogé le Conseil national sur la réponse à leur apporter. Cette exigence résulte d’une circulaire n° 91-124 du 6 juin 1991. Comme toutes les circulaires ministérielles, celle-ci n’a de portée que vis-à-vis de l’administration concernée. Il faut toutefois relever qu’en l’espèce, elle a pour objet de donner des directives générales aux établissements, en vue d’établir leur 18 règlement intérieur lequel, après adoption, devient opposable aux parents dont les enfants sont scolarisés dans l’établissement. A notre connaissance, il n’est donné aucune définition de l’aptitude à la vie en collectivité. Au demeurant, un certificat ne peut pas établir ce type d’aptitude mais peut indiquer qu’il n’existe pas de contre indication décelable. Carole JOSSE Au début de l’année 2006, il a été annoncé par le Ministère de la Santé et les Caisses d’Assurance Maladie, que désormais l’ostéo-densitométrie faisait l’objet d’une prise en charge par la sécurité sociale. Cette information a été largement diffusée par les médias. Cependant, aussi bien le Ministère que les Caisses et les médias ont " oublié " de préciser que cette prise en charge était très limitée. Les conditions de remboursement ont été précisées par l’U.R.C.A.M. le 11 novembre 2006 et publiées au journal officiel du 30 juin 2006. Cette prise en charge a débuté le 1er juillet 2006 et les conditions de remboursement sont très restrictives comme on pourra le constater dans le tableau publié ci-joint. En effet, ces remboursements ne s’adressent qu’à une population ciblée, ayant des antécédents bien précis. En aucun cas il y a de prise en charge pour une patiente ne répondant pas aux critères précisés par le décret. On peut considérer que 80 % de la population est exclu du remboursement dans le cadre d’un dépistage contrairement aux informations données à grands fracas par les autorités de tutelles et des médias nationaux. Vous trouverez ci-dessous, un tableau précisant les conditions de remboursement. Docteur Gérard TILLY Prise en charge par la Sécurité Sociale de l’ostéo-densitométrie : décision de l’UNCAM du 11 mars 2006 publiée au J.O. du 30 juin 2006. A compter du 1er juillet 2006 Conditions Ostéo-densitométrie sur 2 sites, méthode biphotonique, sous réserve que le résultat de l’examen peut, à priori, conduire à une modification de la prise en charge thérapeutique du patient. Tarif de l’acte PAQK007 : 39,96 euros ; taux de remboursement : 70% En cas de signes d’ostéoporose : - Découverte ou confirmation radiologique d’une fracture vertébrale sans contexte traumatique. - Antécédent personnel de fracture périphérique survenue sans traumatisme majeur (à l’exclusion des fractures du crâne, des orteils, des doigts, du rachis cervical). Pour un 1er examen Un médecin peut-il se faire remplacer à son cabinet lorsqu’il exerce une activité salariée ? Conditions de remboursement de l’ostéo-densitométrie Dans la population générale, quel que soit l’âge ou le sexe. Pour un 2ème examen Un médecin peut-il se faire remplacer à son cabinet lorsqu’il exerce une activité salariée ? Que répondre à des parents qui sollicitent un certificat d’aptitude à la vie en collectivité pour leur enfant qui entre à l’école maternelle ? Conditions de remboursement de l’ostéo-densitométrie Médecin coordonnateur en EHPAD Annuaires professionnels : attention ! A l’arrêt du traitement anti-ostéoporotique chez la femme ménopausée (en dehors de l’arrêt précoce pour effet indésirable). Chez la femme ménopausée (indications supplémentaires par rapport à la population générale). En cas de pathologie ou traitement potentiellement inducteur d’ostéoporose : - Corticothérapie systémique ( ≤ 3 mois consécutifs, dose > 7,5 mg/j d’équivalent prednisone). - Antécédent documenté de pathologie ou de traitement potentiellement inducteur d’ostéoporose. - Antécédent de fracture du col fémoral sans traumatisme majeur chez un parent au 1er degré. - Indice de masse corporelle < 19 kg/m2. - Ménopause avant 40 ans quelle que soit la cause. - Antécédent de prise de corticoïdes ( ≤ 3 mois consécutifs, dose > 7,5 mg/j d’équivalent prednisone). Chez la femme ménopausée sans fracture, lorsqu’un traitement n’a pas été mis enère - Une 2ème ostéo-densitométrie peut être proposée 3 à 5 ans après la 1ère en route après une 1 fonction de l’apparition de nouveaux facteurs de risque. ostéo-densitométrie montrant une valeur normale ou une ostéopénie. 19 UNE DATE À RETENIR DÈS MAINTENANT Médecin coordonnateur en EHPAD LE Les dispositions réglementaires du Code de l’Action Sociale et des Familles relatives aux établissements hébergeant des personnes âgées dépendantes (EHPAD) ont été modifiées par le décret N°2007-547 du 11 avril 2007. Celui-ci a défini le temps de présence minimal du médecin coordonnateur en EHPAD selon la capacité d’accueil de l’établissement. L’article 14 du modèle de contrat de médecin coordonnateur (disponible sur le site internet du Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins) a été modifié afin de tenir compte de ces nouvelles dispositions. Nous tenons à vous préciser que ces dispositions d’ordre public sont également applicables aux contrats en cours. Elodie PIGEON De nombreux professionnels, dont beaucoup de médecins, ont été piégés par des sociétés qui leur proposent de figurer dans un annuaire professionnel. de dommages intérêts. Nous vous appelons donc à la plus grande vigilance. Voici les conseils de la DGCCRF pour ne pas se laisser piéger ou pour réagir : Ces sociétés, souvent basées à l’étranger, envoient un document à retourner signé qui semble n’être qu’une demande de vérification des coordonnées professionnelles. Le document une fois signé correspond en fait à un engagement ferme. Le prix de la prestation était indiqué en très petits caractères… Le professionnel reçoit ensuite une facture et, s’il ne paye pas, des relances menaçantes. - Lire attentivement tous les documents qui vous parviennent pour éviter de remplir, signer et renvoyer un document sans savoir quel est son objet précis ; - Se méfier notamment des adresses d’entreprises situées à l’étranger, des boîtes postales et des enveloppes préimprimées pour la réponse ; - En cas de renvoi de ce document par erreur ou faute d’attention, ne pas se laisser intimider et réagir ; Les sociétés sont basées à l’étranger pour échapper aux poursuites. - Saisir le DDCCRF du département d’une plainte afin de lui donner une suite, soit sur la base de la publicité mensongère (si l’entreprise est située en France), soit dans le cadre de la coopération administrative internationale (si l’entreprise est domiciliée à l’étranger) ; Des médecins de notre département nous ont encore récemment signalé avoir été victimes de ces pratiques. - Saisir également l’Ordre des médecins afin de l’informer des pratiques en cours. Ces méthodes peuvent s’apparenter à de la publicité de nature à induire en erreur, ce qui est condamnable sur le plan pénal. La victime peut également évoqué, devant les tribunaux civils, un consentement donné par erreur. Le gérant de la société Annuaire-Pro a été condamné en appel, pour ce genre de pratiques, à 18 mois d’emprisonnement avec sursis et à 200 000 € d’amende. La société et son gérant ont, en outre, été déclaré responsables du préjudice des 5 000 parties civiles constituées, ce qui équivaut à plus de 1,1 million € ORGANISÉE PAR LE GROUPE NANTAIS D’ÉTHIQUE DANS LE DOMAINE DE LA SANTÉ ET LE CONSEIL DÉPARTEMENTAL DE L’ORDRE DES MÉDECINS SUR LE THÈME : LE CORPS ET SON IMAGE CORPS PARFAIT, CORPS DÉFAIT ENTRE RÊVE ET RÉALITÉ. E É N R U O 5 J E U Q I H T É ’ D ÈÈM MEE : DES QUESTIONS ÉTHIQUES FONDAMENTALES SE POSENT AUX DIFFÉRENTS ÂGES DE LA VIE SUR L’IMAGE QUE NOUS AVONS DE NOTRE CORPS ET CELLE DONT NOUS RÊVONS. FAUT-IL ACCEPTER LA RÉALITÉ TELLE QU’ELLE EST OU LA CHANGER VERS UN IDÉAL RÊVÉ CET IDÉAL NE NOUS EST-IL PAS IMPOSÉ PAR LES AUTRES ? PAR UNE SOCIÉTÉ OÙ LE CORPS A PRIS UNE IMPORTANCE CONSIDÉRABLE ? LES MODIFICATIONS INFLIGÉES AU CORPS NE SONT-ELLES PAS UN CONFORMISME À DES NORMES IMPOSÉES PAR LA SOCIÉTÉ ? LES OUTRAGES DU TEMPS, L’IMAGE DE DÉGRADATION QUE NOUS AVONS DE NOUS MÊME OU QUE LES AUTRES NOUS RENVOIENT N’ALTÈRENT-ILS PAS CETTE DIGNITÉ SI SOUVENT REVENDIQUÉE ET EN MÊME TEMPS BAFOUÉE ? ? DES TABLES RONDES AVEC DES MÉDECINS, CHIRURGIENS, PSYCHIATRES, PSYCHANALYSTES, PHILOSOPHES ET JURISTES ÉCLAIRERONT CES QUESTIONS À TRAVERS CES DEUX GRANDS THÈMES DÉVELOPPÉS SUR DEUX DEMI JOURNÉES : LE RÊVE D’UN CORPS PARFAIT ET LA RÉALITÉ DU CORPS IMPARFAIT QUE L’ON DÉSIRE REFAIRE OU AMÉLIORER. Annuaires professionnels : attention ! Selon la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes ces entreprises procèdent à des envois en très grand nombre et comptent sur un taux de retour avec paiement qui peut atteindre 10%. 19 JANVIER 2008 Des informations pratiques ont été mises en ligne à l’adresse suivante : www.dgccrf.minefi.gouv.fr [rubrique " accès par profil ", puis " professionnels " et dans " accès thématique ", cliquer sur " dossiers professionnels "]. Carole JOSSE MATINÉE : LE RÊVE LES MYTHES DU CORPS RÊVÉ ET IDÉALISÉ À DIFFÉRENTS MOMENTS DE L’EXISTENCE : CORPS DÉSIRÉ ET DONC PARFOIS REFUSÉ PAR LES PARENTS SUITE AU DIAGNOSTIC ET AU DÉPISTAGE PRÉNATAL AVEC LES QUESTIONS ÉTHIQUES CRUCIALES QUI Y SONT LIÉES, L’AVANCÉE DES NOUVEAUX MOYENS DE PROCRÉATION, LES INTERVENTIONS SUR L’EMBRYON, L’ENFANT " MÉDICAMENT ", L’ENFANT HANDICAPÉ… CORPS RÊVÉ ET ÉGALEMENT CORPS REFUSÉ PAR L’ADOLESCENT ET L’ADULTE AVEC LES QUESTIONS ÉTHIQUES POSÉES PAR LE CULTE DU CORPS ET DE LA PERFORMANCE, LES IDENTIFICATIONS AUX IMAGES DONNÉES PAR LES MÉDIAS ET LEURS CONSÉQUENCES COMME LES DYSMORPHOPHOBIES, L’ANOREXIE MENTALE… L’APRÈS-MIDI : LA RÉALITÉ LA RÉALITÉ DU CORPS IMPARFAIT, DU CORPS DÉFAIT, DÉGRADÉ ET DONC REFAIT AVEC DES QUESTIONS ÉTHIQUES TOUT AUSSI IMPORTANTES POSÉES PAR LA CHIRURGIE PLASTIQUE ET LES GREFFES DE VISAGE PAR EXEMPLE ET PAR LA CHIRURGIE ESTHÉTIQUE AVEC LES CRITÈRES DE BEAUTÉ IMPOSÉES PAR LA SOCIÉTÉ MODERNE, LA QUESTION DE LA FIN ET DES MOYENS, LES PROBLÈMES LIÉS AU HANDICAP, L’AVÈNEMENT DE L’HOMME " AUGMENTÉ " AVEC LES POSSIBILITÉS DE PROTHÈSES ET D’ARTIFICES ET PEUT-ÊTRE AUSSI L’IRRUPTION DES NANOTECHNOLOGIES… CETTE JOURNÉE DESTINÉE À TOUS LES SOIGNANTS (MÉDECINS, INTERNES, INFIRMIÈRES, AIDES-SOIGNANTES, ÉTUDIANTS …) SERA ÉGALEMENT OUVERTE AU GRAND PUBLIC SUSCEPTIBLE D’ÊTRE INTÉRESSÉ PAR CES QUESTIONS. ELLE SE DÉROULERA À LA FACULTÉ DE MÉDECINE DE NANTES (AMPHITHÉÂTRE N° 8) DE 9H00 À 17H00 (LIEU À CONFIRMER). LE NOM DES INTERVENANTS ET LES MODALITÉS D’INSCRIPTION PARAÎTRONT DANS LE PROCHAIN LOM. RENSEIGNEMENTS : DR J.J. FERRON, CDOM, 8 RUE DU CHERCHE-MIDI, NANTES - E-MAIL : [email protected] CONTACT ET INFORMATIONS : DR J.J. FERRON- O2 40 30 22 00 - E MAIL : [email protected] "LE PETIT TEIGNEUX DE SAINT-JACQUES" PAR LE DOCTEUR GASTON BLANDIN NON, IL NE S'AGIT PAS DU SURNOM D'UN PATRON ! MAIS DE LA DESCRIPTION DE LA VIE DE L'HÔPITAL GÉNÉRAL SAINT-JACQUES DE NANTES, DANS LES ANNÉES 1910, À L'OCCASION DE L'HISTOIRE DU PETIT JULES, UN ENFANT DU PAYS DE RETZ, HOSPITALISÉ POUR UNE TEIGNE. IL S'AGIT À LA FOIS D'UN ROMAN ET D'UNE ÉVOCATION HISTORIQUE, EN PARTICULIER À PROPOS DU FOSSÉ QUI SE CREUSE ENTRE LE SAVOIR MÉDICAL ET LES CROYANCES RURALES. EDITIONS D’ORBESTIER, 41 AVENUE DE LA VENDÉE, 85180, LE CHÂTEAU D’OLONNE 20 21 LOM - Le bulletin d’informations du Conseil de l’Ordre des Médecins de Loire-Atlantique PROBLÈME DE BRIDGE A84 62 R 10 5 A9853 N Donneur : SUD L’HUMEUR DES DRUIDES O E Vulnérabilité : Personne S OPA sur les Druides ! RD73 A7 ADV97 D6 LES ENCHÈRES Q ui se souvient de l'époque préhistorique où un cholestérol à presque 3 g, ou une TA à 16/10, ou une glycémie à quasi 1,5 g, n’affolaient que bien peu de monde ? Vagues régimes sans graisse et/ou sans sel et/ou sans sucre, et voguait la galère ! Depuis, des études épidémiologiques sérieuses, nombreuses et répétées ont mis bon ordre à cet état de choses : le cholestérol est devenu HDL + LDL et n’arrête pas de diminuer, idem pour la glycémie qui en même temps est devenue pré et post-prandiale, en se doublant de l'hémoglobine glyquée, idem pour la TA... Tant mieux pour les artères de l'humanité souffrante ! Tant pis pour les portefeuilles : la vie n'a pas de prix ( les assurances non plus d'ailleurs) ! Mais c'est également tout bon pour les producteurs d’hypocholestérolémiants, d'anti-diabétiques, ou d'hypotenseurs : et c'est d'ailleurs eux qui financent les fameuses études épidémiologiques dont les druides sont abreuvés, et toute la communication (ou la non-communication !) qui en découle... Druides sous pressions commerciales ??? OUEST Passe Passe Passe Passe Passe SUD 1 2 4SA 5SA Passe NORD 2 4 5 6 EST Passe Passe Passe Passe L’ENTAME Ouest entame de la Dame de Cœur et, quand le mort s’étale, signale que le 2 de Cœur est rangé dans les Carreaux. Vour le jouez à regret et vous prenez de l’As, Est encourageant du 9 de Cœur. Les deux flancs fournissent quand vous encaissez l’As et le Roi de Carreau. Comment devez-vous poursuivre ? LE POINT DE LA SITUATION M ais l'influence de la Bourse ne s'arrête ni aux nouvelles thérapeutiques ni aux nouvelles techniques... Dans un passé récent, les hôpitaux appartenaient soit à la puissance publique, soit au clergé, soit aux druides eux-mêmes. Maintenant, nous assistons au rachat progressif des différents établissements privés par des compagnies financières petites ou grosses, gauloises ou supra-gauloises. Et il y a fort à parier que dans le futur, elles finiront également par s’implanter dans les établissements publics. À une échelle plus modeste, nous avons également la multiplication de cabinets multidisciplinaires (à vocation de vitrines publicitaires), n'appartenant plus aux druides, mais s'intégrant soit dans les infrastructures municipales, soit dans les galeries marchandes des grandes surfaces... Druides sous tutelles ??? Sur toute autre entame, les chances de ce chelem n’auraient pas été négligeables, mais Ouest vous a touché au défaut de la cuirasse. Il est illusoire d’encaisser toutes vos gagnantes avant de sortir à Cœur, dans l’espoir que celui qui prendra la main devra jouer sous le Roi de Trèfle. Il est clair que les défenseurs peuvent prendre le second Cœur où ils veulent, et celui qui a le Roi de Trèfle n’aura pas l’obligeance de se laisser mettre en main. Pouvez-vous tenter autre chose ? SOLUTION Le Roi de Trèfle peut être sec, sait-on jamais. Commencez par tirer l’As de Trèfle et, si rien de palpitant ne se produit, portez votre attention sur les Piques. Votre seule chance est maintenant de parvenir à défausser un cœur du mort sur le quatrième Pique, puis de couper le Cœur perdant de votre main. Un partage 3-3 ne vous le permet pas, puisqu’un des défenseurs sera toujours en mesure de couper le treizième Pique. En pratique, vous devez trouver quatre piques dans la main qui a le dernier atout, et une disposition vous permettant de faire toutes les levées dans la couleur. Il n’existe qu’une disposition favorable. L’atout restant doit être en Est, Ouest ayant de son côté un gros doubleton composé d’une des trois combinaisons suivantes : V 10, V 9, 10 9. Faites toutefois attention au maniement de la couleur, qui est vital. Voici la donne complète : A84 62 R 10 5 A9853 Que va-t-il rester, à terme, de l'indépendance des druides, coincés entre les commerciaux, les tutelles et les assureurs ? Et s’ils prenaient tout simplement le parti d'ignorer à la fois les uns et les autres et de regrimper dans leurs chênes ? N 10 9 D V 10 5 3 42 V 10 7 2 O E S RD73 A7 ADV97 D6 Provocatix (MC) V652 R984 863 R4 Commencez par un honneur de votre main, en déloquant le 8 de Pique qui obstruerait le passage au troisième tour de la couleur. Continuez de 3 de Pique pour l’as du mort en notant la chute espérée du 9 et du 10 en Ouest et rejouer Pique vers le 7. Ouest ayant l’amabilité de ne pas le couper, vous défausserez le 6 de Cœur sur le Pique maître de votre main et vous couperez votre 7 de Cœur avec le 10 de Carreau. Comment poursuivre si le Roi de Trèfle tombe sec à la quatrième levée ? Enlevez le dernier atout et rejouez Cœur. Il vous suffit maintenant de trouver à Pique soit la situation du diagramme, soit un partage 3-3, soit quatre Piques dans la main longue à Trèfle. On ne peut éviter d’être, de temps à autre, confronté à des contrats stupides, mais ne pas prendre toutes les chances de les gagner serait encore plus stupide. Docteur Jean-Marie PALLIER (d’après kelsey) Dr P. LEVEQUE 22 23 PETITES ANNONCES OFFRES d’EMPLOIS Médecins généralistes (ou autres) • 1°) Le Conseil Général du LOT recherche deux médecins (un à temps plein et un mitemps) pour sa Maison des Personnes Handicapées. Contact : Mme BERTRAND au 05.65.20.49.10. • 2°) Le Centre de la Tourmaline recherche deux médecins, mi- temps ou temps partiel :un généraliste pour le secteur physique et de réadaptation, et un généraliste (ou rééducateur ou rhumatologue, ou médecin du travail) pour le secteur de rééducation professionnelle. Contact : Mme RENAUD au 02.40.38.57.95. ou Mme HALLEREAU au 02.40.38.57.84. • 3°) Le CHU de NANTES recherche un médecin vacataire pour assurer les visites médicales des étudiants en formation en CHU. Contact : Mme LECHENE au 02.40.84.68.29. • 4°) Le Conseil Général de LOIR-ET-CHER recrute un médecin pour sa Maison Départementale des Personnes Handicapées. Contact : 02.54.58.41.40. ou 02.54.58.41.83 • 5°) Hôpital Intercommunal " SEVRE-ETLOIRE " Le Loroux Botteraux recherche médecins thèsés pour remplacements puis possibilité de poste de praticien hospitalier. Contact : M. MAINGUET au 02.51.71.15.29. • 6°) Le Centre de Convalescence Le Bodio à Pont-Château recherche un médecin adjoint à 70%. Contact : [email protected]. • 7°) L’Association Le Bon Pasteur. (EHPAD, 11 rue du Haut Moreau à Nantes ) recherche un médecin coordonnateur 4 heures par semaine. Contact : 02.40.74.37.31. • 8°) Centre Thérapeutique La Baronnais recherche un médecin temps plein. Contact : 02.40.26.94.00. • 9°) Hôpital NORD DEUX SEVRES (Parthenay, Bressuire, Thouars) recherche un médecin DIM temps plein. Contact : Mme le Dr BERTHELEMY au 05.49.68.30.84.ou 06.22.01.38.44. Médecins pédiatres • a) Le Centre Hospitalier de NIORT (79) recherche un médecin DIM à temps plein. Contact : Dr BADEL au 05.49.78.21.23. • b) Ville de NANTES – la Direction de la Petite Enfance et de la Famille recrute un médecin spécialisé en pédiatrie. Contact : Mme GUIVARC’H au 02.40.41.94.74. MISES À JOUR DU TABLEAU DELGADO Alain N° 8366 DANO Dominique PETIT-LE MANAC’H Cédric NCN Service UPATOU - 4 rue Eric Tabarly - NANTES N° 8393 TIMOFIEV Evelin 16 avenue du Littoral - M.G. Collaborateur Libéral N° 8394 BIRAUD Hélène N° 8395 ARMINGEAT Thomas N° 8367 GUYON Paul 16 rue Gustave Charpentier - NANTES - Retraité N° 8368 LORINO Elsa 41 rue de la Bourdonnais - NANTES PEDIATRIE – N’exerce pas actuellement PEAUD Christine Pôle Hospitalier Mutualiste 19 bd de la Forêt Centre Hospitalier – 160 rue du Verger - ANCENIS CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET TRAUMATOLOGIE 17 rue de la petite roche - NANTES Remplacements de MEDECINE GENERALE Ste MARGUERITE DE PORNICHET N° 8369 INSERM et C.H.U - NANTES CEDEX MEDECINE GENERALE et MEDECINE D’URGENCE Médecine d’Urgence Centre Hospitalier - ST NAZAIRE RHUMATOLOGIE QUALIFICATIONS EN SPÉCIALITÉ Médecins psychiatres • a) Le Centre de KERBRUN CMPP/CAMSP à ST NAZAIRE (44) recrute un médecin Psychiatre ou Pédopsychiatre pour fonctions médecin Directeur. Contact : la Directrice Mme DOORNAERT au 02.40.70.20.17. • b) Le Centre Henri WALLON - CMPP/CAMSP à NANTES (44) recrute en CDI un Directeur Médical Pédopsychiatre. Contact : M. FRANCHINI au 02.40.43.61.46. MEDECINE GENERALE – LA BAULE Evaluation et traitement de la douleur N° 8370 SEBILLE Josselin C.H.S. - BLAIN - MEDECINE GENERALE N° 8371 MABILAIS Cyrille Clinique St Augustin et Clinique Jeanne d’Arc ANESTHESIE REANIMATION - NANTES N° 8372 CLAUZEL Jean-Pierre 24 rue du Pré Long - LES MOUTIERS EN RETZ Retraité N° 8373 CORBINEAU Marie Aude Centre de Convalescence LE BODIO - PONTCHATEAU MEDECINE GENERALE N° 8374 MENEZ Christine N° 4393 N° 6968 MEAS Yunsan OULD AOUDIA Vincent N° 7727 NICOLET Laurent N° 8352 BLAISE Pierre OULMI Tahar 12 bis bd de la Libération - COUERON N° 8368 LORINO Elsa QUEVAT Bernadette Association Paralysés de France - Née FRYSOU 1 Rue d’Angleterre - NANTES MEDECINE GENERALE N° 8377 ROGER Jean-Christophe N° 8378 BONNARDOT Laurent N° 8374 MENEZ Christine N° 8379 GUILLOU Morgane C.H.U. – Place Alexis Ricordeau - NANTES Epouse LANDREAT PSYCHIATRIE N° 8380 MEYNIEL Claire C.H.U. Serv. Médecine Interne - NANTES CEDEX N° 8381 LEROUX Rodolphe SANTE PUBLIQUE PEDIATRIE GYNECOLOGIE-OBSTETRIQUE D.E.S. NANTES - 30/04/2007 N° 8378 BONNARDOT Laurent N° 8379 GUILLOU Morgane OTO-RHINO-LARYNGOLOGIE D.E.S. NANTES - 30/04/07 PSYCHIATRIE N° 8380 MEYNIEL Claire NAOUR-LEROY Sabine N° 8381 LEROUX Rodolphe CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET TRAUMATOLOGIE D.E.S.C. PARIS - 31/10/04 N° 8383 HIRSCHFELD Gregor DERMATOLOGIE ET VENEREOLOGIE Diplôme REUTLINGEN (Allemagne) – 07/03/07 N° 8393 TIMOFIEV Evelin N° 8383 HIRSCHFELD Gregor Diplôme BUCAREST (Roumanie) - Mars 2003 CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET TRAUMATOLOGIE Médecine Générale de : Le Centre – Zone Atlantis - ST HERBLAIN DERMATOLOGIE ET VENEREOLOGIE N° 8384 ALSEDA Florence Centre Hospitalier – Service de Gériatrie - ST NAZAIRE N° 8385 DANGUY DES DESERTS Xavier ELSM – 9 rue Gaëtan Rondeau - NANTES CEDEX MEDECINE GENERALE Médecin Conseil N° 8386 ESCHERMANN Julien 5 Chemin Guilbaud - NANTES Remplacements de MEDECINE GENERALE N° 8387 JULIE Jacques-Henri N° 8388 LA TORRE Marco 49 rue Jules Grandjouan - NANTES LESAINE Emilie PELTIER Sophie • AIN (01) - associé(e) recherché(e) dans cabinet semirural. Contact : [email protected]. - 56 praticiens, lors de la séance plénière du 3 mai 2007, - 110 praticiens, lors de la séance plénière du 7 juin 2007. • ARIEGE (09) - 221 praticiens, lors de la séance plénière du 5 avril 2007, QUALIFICATIONS EN MÉDECINE GÉNÉRALE - successeur recherché dans cabinet de groupe, milieu rural. Cession gratuite. 05.61.96.62.24. - associé recherché dans groupe de 3 MG à FOIX. Tél : 05.61.02.98.10. N° 8370 SEBILLE Josselin • BOUCHE DU RHONE (13) N° 8382 NAOUR-LEROY Sabine N° 8384 ALSEDA Florence N° 8386 ESCHERMANN Julien - successeur recherché type médecin SOS, région Vitrolles. Contact : M. NOCHER au 06.61.57.65.32. N° 8389 LESAINE Emilie N° 8394 BIRAUD Hélène • CHARENTE (16) - associé recherché dans groupe médical de 5 MG. Tél : 05.45.95.23.42. CHANGEMENTS DE TABLEAU MEDECINE GENERALE N° 8389 OFFRES DE CESSIONS OU D’ASSOCIATIONS OU DE COLLABORATIONS OU DE REPRISES OU DE REMPLACEMENTS POUR LES GÉNÉRALISTES • ALPES de HAUTE-PROVENCE (Digne 04) - successeur recherché par médecin Homéopathe secteur 1. CA 67000 € Contact : Dr CAMBEFORT : 04.92.32.10.78. RHUMATOLOGIE C.H.U. – HOTEL DIEU - NANTES CEDEX • a) La POSTE Ouest Bretagne MORBIHAN (44) recherche deux médecins de prévention professionnelle en C.D.I. Contact : Mme LE ROUX Tél : 02.97.01.91.14. CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET TRAUMATOLOGIE Le Conseil départemental a procédé à l’enregistrement de la qualification de spécialiste en Remplacements de MEDECINE GENERALE Médecins du travail D.E.S. NANTES - 30/04/07 N.C.N. 3 rue Eric Tabarly - NANTES CEDEX 20 rue Séverine - REZE • c) DRASS de Vendée recherche 2 médecins. Contact : M. BOUVET : 02.51.36.75.05. NEUROLOGIE NEUROLOGIE N° 8382 • b) DRASS de la Sarthe recherche 1 médecin. Contact : M. DUPONT : 02.43.40.20.10 ou 20.13. D.E.S. NANTES - 20/04/2007 C.H.U. – Hôtel Dieu - NANTES OTO-RHINO-LARYNGOLOGIE REANIMATION MEDICALE D.E.S. PARIS - 31/10/06 1 rue Eugène Tessier - NANTES NEUROLOGIE - Succède au Dr Thierry VENISSE • a) DRASS de Basse-Normandie recherche 4 médecins Inspecteurs de Santé Publique. Contact : Dr DANIN au 02.31.70.97.19. ou Mme AUMONT au 02.31.70.97.20. GERIATRIE Avis fav. Csion Nale. - 1ère inst. 23/04/07 PSYCHIATRIE N° 8376 Médecins de santé publique Avis Fav. Csion Nale - 1ère inst. 23/01/07 Avis fav. Csion Nale. - 1ère inst. 30/03/07 GYNECOLOGIE-OBSTETRIQUE N° 8375 MEDECINE PHYSIQUE ET READAPTATION Avis fav. Csion Nale. - 1ère inst. 20/04/07 Hôpital Mère-enfant – NANTES CEDEX Biologie et Médecine du développement et de la reproduction N° 8391 24 N° 8392 INSCRIPTIONS N° 8365 MISES À JOUR DU TABLEAU PETITES ANNONCES • CÔTES-D’OR (21) - recherche un ou deux médecins pour intégrer l’association SOS 21. Tél : 03.80.78.68.68. 24 rue des Vignes - THOUARE SUR LOIRE N° 1456 LAFRAISE Bernard Prend retraite - Reste inscrit " Non Exerçant " • GIRONDE (33) Remplacements de MEDECINE GENERALE N° 1555 CORNET Michel Prend retraite - Reste inscrit " Non Exerçant " 70 bis bd Meusnier de Querlon - NANTES N° 1675 SUGIER Jean-Louis Prend retraite - Reste inscrit " Non Exerçant " en association avec les Drs LUCAS, PETIT et BENGHANEM N° 1861 LAJAT Youenn Prend retraite - Reste inscrit " Non Exerçant " PATHOLOGIE CARDIO-VASCULAIRE N° 2095 BIGEARD Joël Prend retraite - Reste inscrit " Non Exerçant " - successeur recherché à Bordeaux. Tél : 05.56.98.76.48. - successeur recherché dans cabinet de groupe dans le centre de Bordeaux. Tél : 06.87.62.30.22. 25 PETITES ANNONCES • GERS (32) - successeur recherché pour clientèle semirurale, CA : 116.500 €. Tél : 05.62.06.50.33. ou 06.98.00.95.24. • LOIRE-ATLANTIQUE (44) - successeur recherché dans cabinet de groupe, banlieue Nord de Nantes. Tél : 06.60.87.71.57. - successeur recherché dans cabinet de groupe, banlieue Nord de Nantes. Tél : 06.81.93.11.33. - successeur recherché dans quartier Ste Anne à Nantes. Tél 06.60.39.90.17. - successeur recherché dans cabinet de groupe, banlieue Sud de Nantes. Tél : 02.40.65.09.21. - successeur recherché dans cabinet de groupe à BLAIN. Tél : 02.40.79.96.14. - successeur recherché dans cabinet de groupe région Ouest du département. Prix 10.000 € Tél : 06.80.11.78.37. - successeur recherché (garde au sein d’un C.A.P.S.) Tél : 06.86.40.03.06. - associé temps partiel recherché en vue succession, pour cabinet médical général à orientation homéopathie acupuncture à Nantes. Tél : 06.62.33.58.13. - recherche associé(e) Contact, e-mail : [email protected] • LOT-ET-GARONNE (47) - médecin recherché pour SOS médecins à AGEN. Tél : 06.17.86.11.25. • MAINE ET LOIRE (49) - associé ou collaborateur recherché dans Maison médicale de Chemillé. Tél : 02.41.65.21.95 - successeur recherché près de Cholet. Tél : 02.41.56.30.63. ou 02.41.58.39.54 ou 06.23.97.60.62. • MARNE (51) - associé ou collaborateur recherché, en vue d’une succession, dans cabinet de groupe. Tél : 03.26.73.10.01. • HAUTES PYRENEES (65) - successeur recherché dans cabinet de groupe en milieu semi-rural. CA : 95.000 € Tél : 06.10.18.88.77. MISES À JOUR DU TABLEAU N° 2454 N° 3498 N° 3791 N° 7033 HAMMOUM Marie-Louise BARNIER Jean-Charles BANVILLET Philippe STENGER Nicole N° 7386 N° 7647 N° 7834 N° 7976 N° 8125 N° 8337 JEGO Guy LAMER Jean-Paul LONGUENESSE Claire DURAND-LEPOIVRE Carole ABDEL AAL Khaled DONADA-JAILLET Anne-Sophie Prend retraite - Reste inscrite " Non Exerçant " Prend retraite - Reste inscrit " Non Exerçant " Reste inscrit " Non Exerçant " Reprend activité – Demande sa réinscription en qualité de Médecin " Exerçant " Reste inscrit " Non Exerçant " Prend retraite - Reste inscrit " Non Exerçant " Reste inscrite " Non Exerçant " Reste inscrite " Non Exerçant " Reste inscrit " Non Exerçant " Reprend activité – Demande sa réinscription en qualité de Médecin " Exerçant " RADIATIONS N° 1399 GENEST Jacqueline N° 4604 N° 4927 LAPLANCHE Philippe TIGNERES Bruno N° 7531 N° 7592 N° 7837 N° 8017 N° 8027 N° 8029 N° 8151 N° 8243 N° 8294 RUPIN Dominique POUPON Muriel BRETON Virginie POISSON Guislaine BRENET Olivier FOLLIOT Gaëlle SEBASTIEN Martine ALESSANDRA Jean-Marc BARCHAN-KUCIA Kamilla N° 8365 DELGADO Alain • TARN-ET-GARONNE (82) - associé ou collaborateur recherché CA 300 000 €. Tel : 05.63.03.68.50. ou 06.84.20.43.02. • VENDEE (85) - associé ou collaborateur recherché dans le NORD Vendée près de Montaigu. Tél : 02.51.42.37.37 ou 02.51.42.23.95. - associé ou collaborateur recherché par groupe médical à la Roche sur YON. Tél : 02.51.37.14.93 ou 06.62.48.11.84 ou 06.60.71.43.49. - associé recherché au Château d’Olonne dans une maison médicale en construction. Tél : 02.51.95.46.22 ou 02.51.21.06.46 ou 02.51.95.86.97. 26 USAGE DU TITRE D'OSTÉOPATHE PAR LES MÉDECINS. LES TEXTES RELATIFS À LA PRATIQUE DE L'OSTÉOPATHIE ONT ÉTÉ PUBLIÉS AU JOURNAL OFFICIEL DU 27 MARS 2007... LE CONSEIL NATIONAL DE L'ORDRE N'EST PAS D'ACCORD AVEC CES TEXTES ET A SAISI EN RÉFÉRÉ LE CONSEIL D'ETAT. MAIS, DANS L'ÉTAT ACTUEL DES CHOSES, IL FAUT INDIQUER : 1- AUX MÉDECINS EN EXERCICE QUI SONT QUALIFIÉS EN RÉÉDUCATION ET RÉADAPTATION FONCTIONNELLES, OU EN MÉDECINE PHYSIQUE ET RÉADAPTATION, OU EN RHUMATOLOGIE… OU QUI SONT TITULAIRES DU DIU DE "MÉDECINE MANUELLE-OSTÉOPATHIE", DÉLIVRÉ PAR LES FACULTÉS D’AIX- MARSEILLE, BOBIGNY-PARIS XIII, BORDEAUX, CAEN, DIJON, GRENOBLE, LILLE, LYON, PARIS V, PARIS VI, REIMS, RENNES (DU) , SAINTÉTIENNE, STRASBOURG, TOULOUSE, TOURS, QUE LE SIMPLE ENREGISTREMENT DE LEURS TITRES AUPRÈS DU PRÉFET LEUR PERMETTRA D'UTILISER LE TITRE D'OSTÉOPATHE. Dossier transmis au Conseil NATIONAL Demande radiation complète du Tableau Dossier transmis au Conseil de la MAYENNE Dossier transmis au Conseil NATIONAL Demande radiation complète du Tableau Dossier transmis au Conseil de l’EURE Dossier transmis au Conseil de HAUTE SAVOIE Dossier transmis au Conseil de VENDEE Dossier transmis au Conseil du RHONE Dossier transmis au Conseil du MAINE ET LOIRE Dossier transmis au Conseil du MAINE ET LOIRE Dossier transmis au Conseil de l’INDRE Dossier transmis au Conseil de CORSE DU SUD Dossier transmis au Conseil NATIONAL Demande radiation complète du Tableau Dossier transmis au Conseil d’ILLE ET VILAINE 2- AUX MÉDECINS EN EXERCICE AU 27 MARS 2007, TITULAIRES D'UN TITRE UNIVERSITAIRE AUTRE QUE CEUX CI-DESSUS, OU JUSTIFIANT D’UNE EXPÉRIENCE PROFESSIONNELLE OSTÉOPATHIQUE D'AU MOINS CINQ ANNÉES CONSÉCUTIVES ET CONTINUES AU COURS DES HUIT DERNIÈRES ANNÉES, QU'ILS DOIVENT, POUR ÊTRE AUTORISÉS À UTILISER LE TITRE PROFESSIONNEL D’OSTÉOPATHE, ET AVANT LE 30 JUILLET 2007, ADRESSER AU PRÉFET DE RÉGION, UN DOSSIER COMPORTANT TOUS LES ÉLÉMENTS CONCERNANT LA FORMATION SUIVIE OU L'EXPÉRIENCE EN OSTÉOPATHIE, CONFORMÉMENT À L'ARRÊTÉ DU 27 MARS 2007. À RÉCEPTION DU DOSSIER COMPLET, LE PRÉFET DÉLIVRERA AUX MÉDECINS UN RÉCÉPISSÉ DESTINÉ À L'ENREGISTREMENT PROVISOIRE DU TITRE D'OSTÉOPATHE. CET ENREGISTREMENT OUVRE DROIT À L'USAGE TEMPORAIRE DU TITRE D'OSTÉOPATHE JUSQU'À LA DÉCISION DU REPRÉSENTANT DE L'ÉTAT. À DÉFAUT D'UNE DÉCISION AVANT LE 30 JUILLET 2008, LA DEMANDE EST RÉPUTÉE REJETÉE. DÉCÉDÉS N° 313 N° 1338 N° 1695 N° 2286 N° 4844 N° 5305 N° 5638 CRUVEILHIER Jean PENEAU Paulette BIANCHI Guy CHIFFOLEAU Laurent GUILLOUX Jacques LASNIER Christian COCAULT-DUVERGER Anne Médecin retraité - Décédé le 23 mai 2007 Médecin retraité - Décédée le 14 juillet 2006 Médecin retraité - Décédé le 07 mai 2007 Médecin retraité - Décédé le 6 mai 2007 Décédé le 7 mars 2007 Décédé le 31 mai 2007 Médecin retraité - Décédée le 27 avril 2007 • SARTHE (72) - successeur recherché, centre ville le MANS, Tél : 06.07.06.70.75. • HAUTE-SAVOIE(74) - successeur recherché au PLATEAU D’ASSY. Tél : 04.50.93.86.63. ou 06.30.76.82.98. PETITES ANNONCES MODIFICATION DU CODE DE LA SANTÉ PUBLIQUE EN CE QUI CONCERNE LES CONVENTIONS ET LES LIENS UNISSANT LES MEMBRES DE CERTAINES PROFESSIONS DE SANTÉ AUX ENTREPRISES (DÉCRET DU 25 MARS 2007). EN PRATIQUE IL S’AGIT ESSENTIELLEMENT DES RELATIONS FINANCIÈRES POUVANT EXISTER ENTRE LES PROFESSIONNELS DE SANTÉ ET LES ENTREPRISES PHARMACEUTIQUES. ON RETIENDRA SURTOUT L’OBLIGATION D’INFORMATION DU PUBLIC SUR L’EXISTENCE DES LIENS EN QUESTION : ELLE DOIT ÊTRE FAÎTE SOIT DE FAÇON ÉCRITE LORSQU’IL S’AGIT D’UN ARTICLE, SOIT DE FAÇON ORALE LORSQUE QU’IL S’AGIT D’UNE INTERVENTION PUBLIQUE OU AUDIOVISUELLE. LISTE ACTUALISÉE DES CAPACITÉS DE MÉDECINE ( ARRÊTÉ DU 15 JUIN 1990, DU 28 JUIN 1991, DU 6 AOÛT 1996, DU 3 JUIN 1998, DU 10 JANVIER 2000, DU 11 MARS 2002, DU 14 NOVEMBRE 2003 ET DU 26 AVRIL 2007). MENTIONS AUTORISÉES SUR LES PLAQUES ET ORDONNANCES : 01- ACUPUNCTURE. 02- AIDE MÉDICALE URGENTE / MÉDECINE D’URGENCE. 03- ALLERGOLOGIE. 04- ANGÉIOLOGIE. 05- EVALUATION ET TRAITEMENT DE LA DOULEUR. 06- GÉRONTOLOGIE. 07- HYDROLOGIE ET CLIMATOLOGIE MÉDICALES. 08- MÉDECINE AÉROSPATIALE. 09- MÉDECINE ET BIOLOGIE DU SPORT. 10- MÉDECINE DE CATASTROPHES. 11- MÉDECINE PÉNITENTIAIRE. 12- MÉDECINE TROPICALE. 13- PRATIQUES MÉDICO-JUDICIARES. 14- TECHNOLOGIE TRANSFUSIONNELLE. 15- TOXICOMANIES ET ALCOOLOGIE / ADDICTOLOGIE CLINIQUE. • VIENNE (86) - remplaçants recherchés en vue d’association ou de succession dans cabinet de groupe à AYRON. Tél : 05.49.60.13.84. - successeur recherché dans cabinet de groupe à Châtellerault. Tél : 06.15.25.45.12. • VOSGES (88) - associé recherché au COL DU BONHOMME. Pas de rachat de clientèle. Mme GUIOT Tél : 03.29.50.00.11. • POLYNESIE (98) - successeur recherché à PAPEETE. Prix aux alentours de 10 000 €. Tél/Fax : 00 689 41 94 13. - successeur recherché à PIRAE TAHITI. Tél/Fax : 00 689 41 98 00. • NOUVELLE-CALÉDONIE (98) - successeur recherché dans cabinet situé à 20 km de NOUMÉA. CA 161 000 €. Fax : 00.687.41.63.04. Email : [email protected] OFFRES DE CESSIONS OU D’ASSOCIATIONS OU DE COLLABORATIONS OU DE REPRISES OU DE REMPLACEMENTS POUR LES SPÉCIALISTES • CARDIOLOGIE - successeur recherché à Strasbourg. CA 165 000 €. Tél : 03.88.98.70.53. • GYNÉCOLOGIE / OBSTÉTRIQUE - 4ème associé pour la polyclinique de BLOIS. Contact : Dr LABBE : 04.73.71.80.39. COLLECTIVITÉS LOCALES EN QUÊTE D’INFRASTRUCTURES 1 - Mairie de LOUARGAT (22) recherche un Généraliste. Tél : 02.96.43.12.35. 2 - Mairie de SAVENAY (44) recherche un Ophtalmologiste. Tél : 02.40.58.39.40. 3 - Mairie de St-Mesmin (85) recherche un généraliste. Tél.02.51.91.97.30. 4 - Mairie de St-Mars-de-Coutais recherche médecin(s) Tél.02.40.31.50.53. FORMATION CONTINUE • UNIVERSITÉ DE NANTES - diplôme d’université " Ethique et Action Publique", (niveau Master 1) Tél : 02.51.25.07.25. • UNIVERSITÉ DE RENNES - master " Droit de la protection sociale " - master " Droit santé éthique " - diplôme d’université " Droit des malades et responsabilité médicale " - diplôme d’université " Ethique et décision en santé publique " - Tél : 02.23.23.39.50. LES LOCAUX DISPONIBLES 1 - Centre ville St NAZAIRE dans cabinet de 4 généralistes dispose d’un local pour un médecin spécialiste. Tél : 06.75.04.51.63. 2 - A louer bureau médical ou paramédical dans maison médicale, NANTES EST. Tél : 06.08.86.48.25. ou 02.40.52.52.00. 3 - Local disponible à LIMOUX (AUDE) Tél : 06.13.79.53.24. 27