
A. Aoulmi – Lycée Pierre Corneille 
Sciences économiques & sociales 
 
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 Le marché ne parvient pas à gérer le problème des externalités 
 
Document 15 – Qu’est-ce qu’une externalité ? -   Manuel Hachette – doc 1p 180 
Question : Répondez à l’intégralité des questions de votre manuel 
 
A l’aide des mots ci-contre, remplissez le texte ci-dessous : coûts sociaux, gratuité, frein, sous-produire, incluses, supplémentaires, coût, externe, compensation, 
internalisation, coûts de production, taxe, récompensé, réduire, enrichissement, prix, polluants, comportement. 
 
Ainsi le prix de marché n’intègre pas les externalités positives ou négatives provoquées par les activités des agents économiques. Un agent économique crée un 
« effet ……………. » lorsqu'il procure à autrui par son activité un gain ou une perte sans ……………….. monétaire. 
 L'externalité est négative si elle entraîne des coûts ………………………. pour ceux qui la subissent et non pour celui qui en est à l’origine. Ainsi, une entreprise 
chimique A peut décider de son niveau de production et de  ses tarifs sans tenir compte des conséquences pour les riverains des produits polluants qu'elle 
déverse dans la rivière proche, parce que le ………. de cette pollution ne lui est pas imputé. Ce sont les associations de pêcheurs ou les autorités municipales ou 
une entreprise C qui vont prendre en charge la dépollution de la rivière car ils ont besoin d’une eau propre. 
 L'externalité est positive lorsqu’elle se traduit par un ……………………… sans frais pour les agents qui en bénéficient. Ainsi, l’apiculteur, qui entretient ses ruches 
d’abeilles, contribue à enrichir sans le vouloir l’arboriculteur car ses abeilles pollinisent les arbres fruitiers. Il assume pourtant tout seul le coût de cet entretient 
alors que l’arboriculteur profite de la …………….. du service. Le ………. des fruits n’intègre pas l’externalité positive procurée par les abeilles. 
Dans tous les cas, les externalités ne sont pas ………………. dans le prix de marché, ce qui n'incite pas les agents économiques à modifier leur ………………………... Si 
un agent crée une externalité positive, il n'en sera pas …………………… et aura donc tendance à ……………………….. (les transports publics en ville peuvent ne pas être 
rentables.  Ils  seront  donc  insuffisants  alors  qu’ils  offrent  un  service  très  utile  à  la  collectivité  en  réduisant  les  émissions  de  CO2).  Inversement,  en  cas 
d'externalité  négative,  il  y  n'y  aura  pas  de  …………. à  l'activité  (l’usage  de  la  voiture  privée  engendre  des  …………………………  énormes  qui  ne  sont  pas  payés 
directement par les automobilistes). Le prix de marché ne reflète donc pas les vrais ………………………………... Si le calcul économique des agents intégrait le coût 
total de leur activité (coûts privés + coûts sociaux) ils seraient amenés à modifier leur activité. 
L’……………………… des effets externes négatifs (par exemple par l’instauration d’une ………… environnementale selon le principe du « pollueur-payeur ») va inciter 
l’émetteur de cette externalité à revoir son comportement. Cette internalisation va inciter le producteur à …………….. sa production et de ce fait ses émissions 
polluantes,  ou  à  adopter  des modes  de  production  moins …………………..  (nouveaux modes  de  transport  ou  techniques  de  productions  plus  respectueux  de 
l’environnement). 
 
Document 16 – Les spécificité d’un bien public -   Manuel Hachette – doc 4p 181 
Question : Répondez à l’intégralité des questions de votre manuel 
 
B. Quels sont les instruments des politiques climatiques ? 
Les instruments économiques permettant à l’Etat de gérer la question climatique sont de deux types : au delà de l'information donnée au public, on dispose de 
la  contrainte  réglementaire  et  de  l'incitation  par  le  "signal  prix",  qui  consiste à  introduire  dans  le  prix  des  produits le coût  des  externalités  négatives  ou 
l'avantage d'une externalité positive. Dans ce dernier cas, on suppose que les agents réagissent et adoptent leur comportement uniquement à partir du prix du 
produit.  
Globalement, les pouvoirs publics disposent donc de deux types de mesures : la contrainte et l’incitation. 
 
1. L’intervention des pouvoirs publics 
 Les instruments réglementaires et contraignants : l’imposition de normes  Avantages et inconvénients 
 
Document 17 – Les avantages de la réglementation 
A. Les instruments réglementaires -   Manuel Hachette – doc 1p 184 
 
B. Réduire la consommation électrique -   Manuel Hachette – doc 1p 184 
 
Question :  
1. Répondez à l’intégralité des questions de votre manuel 
2. Complétez le texte ci-dessous (zen vous appuyant notamment sur le doc A.) 
 
La réglementation, c’est le moyen pour les pouvoirs publics d’établir des règles qui encadrent une activité économique ainsi que les sanctions nécessaires à leur 
respect par les agents économiques. La loi peut imposer des normes techniques contraignantes et écologiquement responsables. On peut distinguer plusieurs 
types de normes : 
 Les normes d’……………………….. consistent en un plafond maximal d’émission qui ne doit pas être dépassé sous peine de sanctions administratives, pénales ou 
financières ; ce plafond peut être nul si pollution très menaçante. On peut donner comme exemple les normes européennes d’émission de polluants pour les 
véhicules routiers, les normes d’émission pour les usines d’incinération en Suède… 
 
 Les normes de ………………………….. imposent aux agents l’usage d’un certain nombre d’équipements empêchant la pollution ou dépolluants : l’obligation de 
recycler les déchets dans des usines de recyclage, les pots d’échappement catalytiques pour les voitures, les stations d’épuration des eaux usées… 
 
 Les normes de …………………..….. imposent certaines caractéristiques aux produits : interdiction des ampoules à incandescence, limitation du phosphate dans 
certaines lessives, l’obligation de fournir des emballages recyclables, interdiction des gaz CFC dans les bombes aérosols, interdiction des OGM… 
 
 Enfin il existe des normes de …………..………… (qualité de l’air, qualité de l’eau qui implique la définition du taux de nitrate contenu dans l’eau potable, etc.) qui 
doivent faire l’objet de contrôles et de mesure appropriées en cas de dépassement de la norme (par exemple limitations de circulation automobile en cas de 
pollution à l’ozone, interdiction de la baignade en cas de pollution maritime ou fluviale, etc.). 
 
La réglementation donne des résultats dans la lutte contre des pollutions précises et dangereuses. Ainsi, la réglementation sévère de la Suède en matière de 
recyclage des  déchets  a obligé les  industriels à investir dans des solutions innovantes qui ont mis  fin aux décharges (99%  des  déchets sont traités) tout  en 
valorisant  les  déchets  (chauffage  urbain,  production d’électricité,  de  compost…)  dont  le  retraitement  est  devenu  une  activité rentable.  L’Etat  peut,  par  sa 
réglementation favoriser l’émergence d’une « économie verte ». De même, l’interdiction des CFC (chlorofluorocarbures) dans les bombes aérosols, prévue par 
la convention de Montréal, afin de diminuer le trou dans la couche d’ozone, a permis de remplacer ce gaz nocif par des produits substituts sans effet sur le 
réchauffement climatique.