1
NOVA LiteTM Thyroid 708350
Uniquement pour “Diagnostics In-Vitro“
Complexité de CLIA: Haut
Application
NOVA LiteTM Thyroid est un test par immunofluorescence indirecte pour la détection et la détermination semi-
quantitative des anticorps anti-microsomal thyroïdien et anti-colloïde/anti-thyroglobuline dans le sérum humain. La
présence d’anticorps anti-microsomal et anti-colloïde peut être utilisée conjointement avec d’autres tests
sérologiques et résultats cliniques afin d’aider au diagnostic de la maladie auto-immune de la thyroïde.
Informations concernant le test
Les autoanticorps anti-thyroïde circulants sont très impliqués dans l’étiologie des maladies auto-immunes de la
thyroïde et les anticorps anti-thyroglobuline et anti-microsomal sont régulièrement mesurés dans les pratiques
cliniques.1,2 Les autoanticorps sériques contre les antigènes microsomal thyroïdiens sont souvent présents chez
les patients atteints de maladies auto-immunes de la thyroïde et leur présence corrèle bien avec les changements
histologiques dans les cas de thyroïdite chronique de Hashimoto.3 Le test d’immunofluorescence indirecte pour la
détection d’anticorps contre les antigènes microsomal thyroïdiens est positif chez 70 à 90 % des patients atteints
de thyroïdite chronique. Ces anticorps sont également présents chez 64 % des patients atteints d’hypothyroïdisme
primaire, 50 % des cas de thyréotoxicose, 10 % des cas de goitres et 17 % des cas de tumeurs de la thyroïde.4
Les autoanticorps anti-thyroglobuline sont surtout détectés, à des titres élevés, dans les cas de thyroïdite auto-
immune et de la maladie de Graves. Par immunofluorescence, des anticorps sériques anti-thyroglobuline/anti-
colloïde ont été détectés chez 40 à 70 % des patients atteints de thyroïdite chronique et en des pourcentages
moins élevés chez les patients atteints de thyréotoxicose et ayant des goitres nontoxiques.5,6 Les autoanticorps
anti-thyroïde ont été étudiés de façon traditionnelle par le biais de réactions aux précipitations,7 de réaction au
latex8, d’hémagglutination9 et par immunofluorescnence.10,11 L’immunofluorescence s’est avérée être sensible et
spécifique dans la détection des autoanticorps anti-thyroïde. Contrairement aux techniques d’hémagglutination,
l’immunofluorescence détectera des anticorps nonprécipitants et n’est pas influencée de façon adverse par la
présence de facteurs d’inhibition d’agglutination12 ou d’anticorps hétérophiles.
Principe du test
Dans la technique par immunofluorescence indirecte, les échantillons sont incubés avec l’antigène fixé sur la lame
et les anticorps non liés sont éliminés au lavage. Le substrat est mis à incuber avec un conjugué spécifique
marqué à la fluorescéine absorbée de primate, puis l'agent de réaction non lié est rincé. Observé sous un
microscope à fluorescence, les échantillons positifs d’autoanticorps présenteront une fluorescence vert
pomme correspondant aux zones du tissu de la thyroïde dans lesquelles l’autoanticorps s’est lié.
Contenu du coffret
1. Lames de substrat Thyroïde (Primate Thyroïde), 8 puits/lames, avec dessiccateur
2. Conjugué anti-IgG-FITC humain Absorbé dans primate (chèvre), fluorescéine marquée dans du
tampon contenant du bleu Evans et 0,09 % d’azide de sodium, 7 ml
3. Thyroïde Positif, 1 flacon de solution tampon contenant 0,09 % d’azide de sodium et du sérum humain
prédilué contenant des auto-anticorps anti-thyroïde, 0,5 ml
4. Contrôle négatif des systèmes IFA, 1 flacon de solution tampon contenant 0,09 % d’azide de sodium et du
sérum humain prédilué ne contenant aucun auto-anticorps anti-thyroïde, 0,5 ml
5. Concentré de PBS (40x), suffisant pour 1 000 ml
6. Milieu de montage, 0,09 % d’azide de sodium, 7 ml
7. Lamelles couvre-objet
Avertissements
1. Tout le matériel d'origine humaine utilisé pour la préparation des contrôles a été testé et trouvé négatif
lors de la recherche d'anticorps anti-VIH, anti-antigène de surface de l'Hépatite B et anti-Virus de
l’Hépatite C à l'aide de tests approuvés par la FDA. Cependant, aucune méthode ne peut donner une
garantie complète quant à l'absence de VIH, de VHB, du VHC ou d'autres agents infectieux. En
conséquence, tous les sérums humains de contrôle doivent être manipulés avec les mêmes précautions
que celles utilisées pour un matériel potentiellement infectieux.13