La thermodynamique est la base de la révolution industrielle. Elle est présente
dans de nombreux domaines de notre vie quotidienne : moteurs, transports, production
d’électricité... Le seul qui n’ait pas réellement bénéficié de ses principes est celui du
chauffage, encore basé sur les énergies fossiles qui continuent à dégrader directement
la chaleur. La combustion du gaz produit une température supérieure à mille degrés
pour fournir une eau chaude à soixante degrés. boostHEAT a concentré ses recherches
sur ce thème dans l’objectif de développer une solution techniquement adaptée et
économiquement viable.
Chaudière boostHEAT, une consommation de gaz divisée par deux
Consommer deux fois moins de gaz pour se chauffer aussi bien. La promesse de
boostHEAT a un prix : de l’ordre 10 000 euros. «C’est le même ordre de grandeur que le
prix d’une pompe à chaleur de moyenne gamme, alors qu’elle délivrera des services
équivalents, voire supérieurs, aux pompes à chaleur haut de gamme qui coûtent
20 000 euros, précise Luc Jacquet. L'investissement de base sera équivalent pour le
consommateur mais au lieu de payer 1600 euros de gaz par an, il dépensera 800
euros.» Des économies à l’achat et à long terme puisque l’absence de mécanique de
transmission permet au compresseur de fonctionner une quinzaine d’années, soit
50 000 heures sans intervention extérieure. L’appareil ne nécessite qu’une révision,
dans le cadre de l’entretien annuel obligatoire, de son brûleur et un nettoyage de ses
échangeurs.
Autre qualité, la chaudière boostHEAT peut fonctionner sur une large plage de
puissance. Une caractéristique qui la rend particulièrement pertinente pour le marché
des maisons individuelles neuves, dans lesquelles les besoins d’eau chaude sanitaire
sont plus importants que ceux en chauffage, et dans les habitations individuelles