dossier de PRESSE Dossier de presse du 28 avril 2015 1 Dossier de presse du 28 avril 2015 2 boostHEAT : la révolution énergétique par la chaudière à gaz boostHEAT, cap sur l’innovation technologique La start-up française boostHEAT a développé un système de chauffage au rendement étonnant. Jean-Marc Joffroy et Luc Jacquet, co-fondateurs de boostHEAT expliquent : « Notre chaudière thermodynamique est basée sur un cycle de pompe à chaleur au CO2 qui nous permettra de diviser par 2 les consommations d’énergie, au point de fonctionnement nominal, par rapport aux chaudières à condensation actuelles » Ils ajoutent : « Ce produit répond à trois problématiques de société : le pouvoir d'achat, le coût de l'énergie et l'excès de gaz à effet de serre. » Une première : boostHEAT combine 2 technologies de chauffage éprouvées avec une innovation La chaudière qui transfère efficacement le pouvoir calorifique d’un combustible (gaz, fuel, bois ...) vers le circuit de chauffage (radiateurs, plancher chauffant). La pompe à chaleur (PAC) qui transforme une unité d’énergie électrique en 2 à 5 unités d’énergie thermique. Le compresseur thermique, cœur de l’innovation, est la révolution technologique qui porte sur la mise au point de ce compresseur thermique Dossier de presse du 28 avril 2015 3 innovant à très haute efficacité au service d’une pompe à chaleur gaz pouvant atteindre des performances saisonnières remarquables. Ce compresseur thermique utilise la chaleur du brûleur à gaz pour comprimer efficacement du CO2 à haute température (de l’ordre de 700°C). C’est le compresseur thermique qui permet de combiner ces deux technologies. Le pouvoir calorifique du combustible est utilisé non pour alimenter le circuit de chauffage mais pour réaliser la compression du frigorigène utilisé dans la PAC, précise Jean-Marc Joffroy. / © GrDF boostHEAT La compression se fait sans transmission mécanique de puissance car elle est juste le résultat d’un cycle thermique qui permet de doubler l’efficacité énergétique des chaudières à condensation actuelles. L’innovation de boostHEAT permettra en 2016, , de répondre aux besoins de chauffage et d'eau chaude sanitaire de tous types de logements résidentiel et collectif et tertiaire en 2017 avec un très haut rendement. Dossier de presse du 28 avril 2015 4 La thermodynamique est la base de la révolution industrielle. Elle est présente dans de nombreux domaines de notre vie quotidienne : moteurs, transports, production d’électricité... Le seul qui n’ait pas réellement bénéficié de ses principes est celui du chauffage, encore basé sur les énergies fossiles qui continuent à dégrader directement la chaleur. La combustion du gaz produit une température supérieure à mille degrés pour fournir une eau chaude à soixante degrés. boostHEAT a concentré ses recherches sur ce thème dans l’objectif de développer une solution techniquement adaptée et économiquement viable. Chaudière boostHEAT, une consommation de gaz divisée par deux Consommer deux fois moins de gaz pour se chauffer aussi bien. La promesse de boostHEAT a un prix : de l’ordre 10 000 euros. «C’est le même ordre de grandeur que le prix d’une pompe à chaleur de moyenne gamme, alors qu’elle délivrera des services équivalents, voire supérieurs, aux pompes à chaleur haut de gamme qui coûtent 20 000 euros, précise Luc Jacquet. L'investissement de base sera équivalent pour le consommateur mais au lieu de payer 1600 euros de gaz par an, il dépensera 800 euros.» Des économies à l’achat et à long terme puisque l’absence de mécanique de transmission permet au compresseur de fonctionner une quinzaine d’années, soit 50 000 heures sans intervention extérieure. L’appareil ne nécessite qu’une révision, dans le cadre de l’entretien annuel obligatoire, de son brûleur et un nettoyage de ses échangeurs. Autre qualité, la chaudière boostHEAT peut fonctionner sur une large plage de puissance. Une caractéristique qui la rend particulièrement pertinente pour le marché des maisons individuelles neuves, dans lesquelles les besoins d’eau chaude sanitaire sont plus importants que ceux en chauffage, et dans les habitations individuelles Dossier de presse du 28 avril 2015 5 rénovées, où les émetteurs anciens nécessitent un niveau de température variable en fonction de la taille des lieux. Le système permet alors d’assurer une production entre 25°C et 65°C. Cette importante capacité de modulation de la chaudière boostHEAT donne la possibilité d’adapter la production de chaleur aux besoins thermiques de l’habitation au fil des saisons, ainsi qu’une production quasi-instantanée d’eau chaude sanitaire. Par ailleurs, l’installation de cet appareil ne nécessite aucune intervention sur le circuit du fluide frigorigène, mis en pression et scellé à l’usine. Il se branche tout simplement sur les circuits de distribution de chaleurs existants dans les logements : planchers chauffants, radiateurs basse, moyenne et haute température. De la même manière, il se raccorde au réseau d’évacuation des fumées et au circuit électrique déjà en place (aucun besoin de redimensionner son installation électrique). Un ballon d’eau chaude sanitaire est intégré dans la chaudière thermodynamique. boostHEAT, une solution écologique au réchauffement de la planète L’énergie est un des grands enjeux du XXIe siècle. Elle confronte notre société à un triple problème : la disponibilité des ressources fossiles, le prix de l’énergie et la production massive de gaz à effet de serre. Quand on sait que le chauffage représente à lui seul 70% de la consommation énergétique générée par le logement, les efforts portés sur l’amélioration de l’efficacité énergétique des systèmes de production de chaleur auront un impact déterminant sur le niveau de consommation de combustibles et sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Face à cet enjeu, trois solutions ont été identifiées : demander à chacun de réduire sa consommation d’énergie, augmenter l’efficacité énergétique lors de nos utilisations et accroître la part de renouvelable dans notre mix énergétique. D’ores et déjà, boostHEAT se positionne comme acteur de l’efficacité énergétique en délivrant au consommateur un service équivalent à un coût énergétique plus faible. Autre atout, le tableau suivant met en évidence que le CO2 est le meilleur fluide disponible, tant au point de vue de l’impact sur l’environnement que de la sécurité. De plus, son prix est faible, s’agissant d’un produit très facile à produire. Réfrigérants naturels HFC HCFC ODP(*) GWP(*) Inflammable Toxique Substance Naturelle CO2 0 1 - - Oui HC 0 +/-0 ++ - Oui NH3 0 +/-0 + + Oui R134A 0 1300 - - Non R410A 0 1900 - - Non R407C 0 1600 - - Non R22 0.055 1700 - - Non Dossier de presse du 28 avril 2015 6 boostHEAT ou comment mieux maîtriser la demande énergétique ? > En agissant sur l’efficacité énergétique C’est l’outil principal de la réduction des émissions de CO2. La maîtrise de la demande en énergie dans le logement consiste en un ensemble de solution à la fois sur les équipements (solutions de chauffage, moyen de diffusion, moyens de régulation) et sur le bâti (isolation des combles, murs, toiture, ...). Le Grenelle de l’environnement a fixé une réduction de 38% de la consommation d’énergie du parc immobilier d’ici à 2020. Les lois sur la transition énergétique vont compléter, voire amplifier cet engagement. L’objectif est de porter chaque année 1 million de logements à des niveaux élevés de performance thermique, 500 000 dans le neuf et 500 000 en rénovation. Le parc de bâtiment résidentiel en France - 28 millions de résidences principales dont 16 millions de maisons individuelles - est très hétérogène en âge et en type d’énergies : le gaz représente 40%, l’électricité 33%, le fioul 17%. Près de 60% de ce parc a été construit avant 19751. boostHEAT propose en tous points un appareil qui répondra à ces enjeux. > En boostant l’étiquette de performance énergétique jusqu’à A ++++ Dans le cadre du Plan Énergie Climat (objectif 3 fois 20), adopté en janvier 2008, les pays membres de l’Union européenne se sont engagés à réduire leurs émissions de CO2 de 20%, à faire passer la part des ENR dans le mix énergétique à 20% et à d’accroître l’efficacité énergétique de 20% d’ici 2020. Au niveau national, ce choix a été entériné lors du Grenelle de l’Environnement. Tout un arsenal réglementaire est mis en place afin d’améliorer l’efficacité énergétique dans les bâtiments, les transports et l’industrie. Les distributeurs d’électricité, de gaz, de fuel, de chaleur et de carburant sont notamment incités à soutenir activement l’efficacité énergétique auprès de leurs clients et donc en filigrane à faire la promotion de la chaudière boostHEAT. Ces directives européennes ont déjà des conséquences. A compter du 26 septembre 2015, toutes les chaudières et pompes à chaleur seront porteuses d’une étiquette de performance énergétique. Le classement le plus haut prévu dans cette norme est A++ pour une efficacité supérieur à 150%. Le rendement attendu sur énergie primaire de la chaudière thermodynamique boostHEAT s’établit à 200%. Autant dire qu’elle est déjà dans l’ère du A ++++. 1 (Selon le Rapport Grenelle Environnement, Septembre 2012) Dossier de presse du 28 avril 2015 7 > En limitant la précarité énergétique Pour certains, la dépense en énergie ne peut excéder un certain montant et au delà, les gens pratiquent une auto-restriction donc une perte de confort. Le coût moyen des ménages français pour l’énergie de leur logement représente 5% de leur budget et se situe autour de 1 400€ dont 1 000€ pour le chauffage, avec en moyenne 15€/m2 2. Les économies en termes de consommation, et donc de coût, sont autant de réponses apportées par boostHEAT. boostHEAT, une chaudière connectée et intégrée Innovante et high-tech, la chaudière boostHEAT s’invite dans l’univers des objets connectés. Exit l’environnement cloisonné dédié à ce type d’appareil, la chaudière thermodynamique s’invite dans la maison intelligente via les thermostats, capteurs de présence, de CO2, caméras intelligentes ou encore détecteurs de luminosité et d’infrarouge. Les informations ainsi récoltées donneront d’une part aux consommateurs la possibilité de piloter leur consommation, et d’autre part d’anticiper des opérations de maintenance, puisque l’appareil centralisera ses données d’états et de performances. En le reliant aux réseaux big data, boostHEAT participera à l’efficience des réseaux smart grids (dénomination d'un réseau de distribution d'électricité intelligent). boostHEAT, un coup de pouce à l’emploi La société gardoise s'apprête à construire une unité de production d'environ 14.000 mètres carrés. La localisation sera arrêtée à l’été 2015. Plusieurs sites sont en concurrence, dont Toulouse, Lyon et Nîmes. L'objectif est de produire 100.000 chaudières par an à l'horizon 2025, soit moins de 2 % du marché européen d'installation et de remplacement de chaudières. Cette usine pourra employer à terme jusqu'à 400 personnes. Basé à Nîmes (siège social) et Toulouse (R & D), boostHEAT emploie 30 salariés. L'entreprise a déjà levé 4,3 millions d'euros auprès d'investisseurs privés, dont certains sont ses propres salariés, et a perçu 3 millions d'euros de subvention et d'avances remboursables (ADEME, Bpifrance…) Une vingtaine de recrutements est prévue cette année pour des postes de production, des profils scientifiques, juridiques et de business développeurs. Les deux cofondateurs, Luc Jacquet et Jean-Marc Joffroy, sont actionnaires majoritaires à hauteur de 63 %. 2 (Selon Carbone 4, Mai 2012) Dossier de presse du 28 avril 2015 8 Avant boostHEAT, pour la petite histoire… De la cheminée au poêle Les dernières recherches archéologiques datent la maîtrise du feu par l’Homo erectus à -790 000 ans. En Europe, le bois est la principale source de combustion jusqu’à la généralisation de la houille qui participe à la première révolution industrielle au XIXème siècle. La cheminée est depuis l’antiquité le système de chauffage principal. En dépit de quelques améliorations, elle ne sera jamais un générateur de chaleur performant. Les premiers poêles en céramique, qui améliorent la combustion, font leur apparition et se développent entre le XIIIème et le XIXème siècle durant lequel on assiste au développement industriel du poêle en fonte. De 1900 à 1950 : les premières chaudières et pompes à chaleur (PAC) Au début du XXe siècle, les premières chaudières vapeur (grâce à James Watt, inventeur de la machine à vapeur), équipent les immeubles d’habitation. Avant l’avènement du chauffage central à eau chaude qui alimente les foyers en eau chaude tout en chauffant les radiateurs. A cette époque se développent les premières pompes à chaleur, d’abord utilisées aux Etats-Unis dans les années 30. De 1950 à 1973 : le temps de l’or noir à petit prix Les trente glorieuses encouragent la généralisation des chaudières au fioul et au gaz. Le prix du baril est faible et le consommateur ne se préoccupe pas encore de limiter sa consommation. Le principe d’une chaudière classique est simple : on brûle du gaz ou du fioul dans une chambre de combustion. Les fumées très chaudes ainsi créées passent dans un échangeur où circule l’eau qui alimente ensuite les radiateurs et le circuit d’eau chaude sanitaire. 1973 : les PAC profitent du premier choc pétrolier Suite au choc pétrolier de 1973, les chaudières à chauffage central évoluent et ont un rendement plus élevé, les pertes de chaleur étant réduites. Face aux pics hivernaux de consommation, à l’augmentation du prix du fioul et aux interrogations sur la disponibilité des approvisionnements en gaz naturel et en pétrole, EDF lance le programme PERCHE (Pompe à Chaleur en Relève de Chaudières) en France, et l’agence gouvernementale AIE (Administration américaine d'information en énergie) aux États-Unis encourage le développement de la R&D des PAC. Dossier de presse du 28 avril 2015 9 1980-1990 : l’apparition des chaudières à condensation Le principe en est le suivant : lors de la combustion une partie de la chaleur est perdue car emprisonnée dans la vapeur d’eau. La chaudière à condensation a pour fonction de capter cette énergie qui s’évapore dans les fumées. Avec ce type de matériel, la température de sortie d! !es fumées n’est plus que de 120°C, contre 160°C pour une chaudière standard. A partir des années 1990, la chaudière à condensation s’améliore, les fumées à la sortie ne sont plus que de 55°C et les rendements dépassent les 100% sur PCI (pouvoir calorifique inférieur). Les années 2000 : l’économie d’énergie avant tout > L’apparition la pompe à chaleur hybride, qui tente de combiner le meilleur des deux mondes, est l’intégration dans un même châssis d’une chaudière gaz et d’une pompe à chaleur électrique. Celle que l’on appelle aujourd’hui la «chaudière-hybride» se met alors à fonctionner lorsque la température extérieure est basse. Elle combine les avantages d’une petite PAC et d’un brûleur de chaudière : lorsqu’il fait plus de 0°C à l’extérieur, c’est la pompe à chaleur qui assure le chauffage. Le brûleur prend le relais, apportant plus de puissance thermique, lorsque la température est inférieure à 0°C. L’économie d’énergie générée est d’environ 10% par rapport à une chaudière à condensation et de 40% par rapport à un appareil standard. > L’avènement de la «chaudière à micro-cogénération» permet la production simultanée d’électricité et de chauffage grâce à l’intégration d’un moteur à énergie externe (Stirling). Ce produit s’adapte non seulement à un besoin moindre en chaleur (à cause de la meilleure isolation des logements) mais également à l’augmentation de la consommation en électricité (avec la hausse des usages d’équipements électroniques et informatiques). !! ! ! ! ! ! ! ! ! ! Dossier de presse du 28 avril 2015 Source Ecoren.fr 10 boostHEAT, un marché au potentiel unique Près de 680 000 unités de chauffage sont installées en France chaque année. Malgré une conjoncture difficile, il existe un gisement important de croissance lié au marché du renouvellement et aux réglementations thermiques en cours et à venir. En France, le logement résidentiel est le principal débouché La construction de logements collectifs et de maisons individuelles détermine en grande partie la demande. En effet, si la durée de vie d’une chaudière dépend de plusieurs facteurs, l’investissement lourd que son achat nécessite est prévu pour une durée minimale de dix ans, qui peut atteindre vingt ans pour une chaudière bien entretenue. Par ailleurs, le remplacement est stimulé par des dispositifs fiscaux (écoprêt à taux zéro, TVA réduite, crédit d’impôt développement durable de 30%) et réglementaires. Or, l’âge moyen du parc installé en France est très élevé. Sur les quelques 19 millions de chaudières toutes énergies installées dans l’hexagone, 4 millions auraient plus de 15 ans d’âge et seront donc amenées à être remplacées dans les prochaines années. Les chaudières à condensation devraient profiter en priorité de ces renouvellements pour des raisons de performances et d’économies. Selon un sondage3, 29% des français sont prêts à investir dans des appareils de chauffage pour augmenter leurs économies d’énergie. Par ailleurs, de janvier à août 2014, les ventes de PAC ont augmenté de 33% par rapport à 2013. En termes de puissance, l’essentiel du marché se situe sur les segments de 5 à 10kW (41%) et de 10 à 20kW (56%). Sur la même période, la vente de chauffe-eaux thermodynamiques enregistre un boom de 54%. Au-delà de ces indicateurs favorables, la France est en retard sur son équipement en chaudières à condensation par rapport à ses voisins européens : 77% du marché en Allemagne, 98% aux Pays Bas et 99% au Royaume Uni. Contre seulement 55% dans l’hexagone. Une conjoncture qui constitue une véritable opportunité pour le développement de boostHEAT. En Europe, les ventes de PAC progressent Le marché européen de la chaudière et de la pompe à chaleur représente pour les fabricants un marché de 10 milliards d’euros prix sortis d’usine et de 8 millions d’unités par an. Avec 1,5 million de chaudières à gaz installées chaque année, la Grande Bretagne en est le leader. Les chaudières combinées (chauffage et eau chaude sanitaire) représentaient plus de 73% du marché des chaudières gaz en Europe en 2010. En 2013, 770 000 PAC ont été vendues dans un total de 21 pays, soit une croissance de 3%4 dans un parc estimé à 6,74 millions d’unités à fin 2013 (contre 5,97 millions un an plus tôt). En 2015, les premiers marchés visés par boostHEAT seront la France et l’Angleterre. A partir de 2016, les objectifs seront l’Allemagne, la Hollande, la Belgique et l’Autriche. Et l’année suivante l’Espagne, le Portugal et l’Italie. 3 Effectué par le cabinet Viavoice pour Savelys, une filiale de GDF Suez. 4 Selon la European Heat Pump association . Dossier de presse du 28 avril 2015 11 Dossier de presse du 28 avril 2015 12 Il était une fois boostHEAT boostHEAT est le fruit d’une amitié et d’une passion commune qui se sont forgées sur les bancs d’une école d’ingénieurs, lorsque Jean-Marc Joffroy, spécialiste en thermodynamique, et Luc Jacquet, ingénieur en télécom, se rencontrent. > En 1989, le duo se lance et crée Dialog Systems, une société d’innovation dans les télécoms qu’ils revendent en 2003 au groupe industriel Ascom. > De 2004 à 2010, Jean-Marc Joffroy entame des travaux de recherche en thermodynamique : il établit les principes de la technologie de boostHEAT et modélise entièrement le cycle thermodynamique de son compresseur thermique révolutionnaire. > En 2010, Jean-Marc Joffroy et Luc Jacquet reforment leur binôme. > En février 2011, ils fondent boostHEAT et reproduisent ce qui a été la base de leur premier succès. Jean-Marc Joffroy pilote l’innovation et le développement technologique de la société quand Luc Jacquet gère la croissance et le business développement. Leur leitmotiv est identique, l’efficacité énergétique au service de la transition énergétique. > En 2014, au sein d’un consortium réunissant également Engie (GDF SUEZ) et l’Ecole des Mines l’Albi Carmaux, boostHEAT est retenue pour le projet Apache - développé sur 3 ans et doté d’un budget global de 2,2 millions d’euros - dans le cadre du 17ème appel à projet du Fonds Unique Interministériel. L’enjeu : développer et tester dans des maisons neuves et existantes, de nouvelles pompes à chaleur intégrant la technologie de compression thermique. Autre projet porté par boostHEAT, Comanche a été retenu - via un consortium réunissant GrDF, boostHEAT, Engie-Crigen (Centre de Recherche et d'Innovation Gaz et Energies Nouvelles) et le LaTep (Laboratoire de thermique énergétique et procédés attaché à l'Université de Pau et des pays de l'Adour) - dans le cadre de l’appel à projet « Vers des bâtiments responsables à l’horizon 2020 » lancé par le Service Bâtiment de l’ADEME. L’objectif : développer, en 24 mois et pour un budget d’un million d’euros, un compresseur de plus forte puissance pour les bâtiments résidentiels, collectifs et tertiaires. > De juillet 2015 à la fin de l’hiver 2016 aura lieu une campagne de tests des premières chaudières thermodynamiques (pré-série) auprès de clients GrDF. Engie (GDF SUEZ). Elle garantira par la suite, la mise en place du marquage CE sur l’ensemble de la technologie. > En 2017, l’industrialisation, puis la commercialisation débuteront après l’installation des chaînes de production au second trimestre 2016 sur un site à déterminer. Selon ses prévisions, boostHEAT attendra une production maximum de 50 000 unités en 2019 étendue à 100 000 unités à l’horizon 2025. Dossier de presse du 28 avril 2015 13 boostHEAT, une dream team Luc JACQUET, directeur général, est ingénieur civil en Informatique. Il est diplômé de l’Université belge UCL de Louvain la Neuve, où il rencontre Jean-Marc Joffroy avec lequel il fonde la société Dialog Systems, dont il est en charge de l’administration, des finances et des ventes. Puis Luc devient consultant interne pour EADS-Telecom avant d’y intégrer la direction marketing. Aujourd’hui, il gère le business développement, l’administration, le marketing et les finances au sein de boostHEAT. Jean-Marc JOFFROY, directeur général délégué, est ingénieur civil mécanicien spécialisé en thermodynamique diplômé de l’Université UCL de Louvain la Neuve, en Belgique. Dans la société Dialog Systems, dont il est l’un des fondateurs aux côtés de Luc Jacquet, il s’occupe de la stratégie, des technologies et du développement. Entre 2004 et 2010, Jean-Marc se lance dans des travaux de recherche en thermodynamique. Il est l’inventeur des technologies brevetées de boostHEAT. Aujourd’hui il est gère la technologie, le développement produit et le centre d’innovation Iris-Lab. boostHEAT est une entreprise bi-céphale, Jean-Marc Joffroy et Luc Jacquet en assurent conjointement la direction générale. Eric DUTILLEUL, président du conseil d’administration, est ingénieur en mathématiques appliquées diplômé de l’Université UCL de Louvain la Neuve. Il a une expérience de douze années dans le domaine de la sidérurgie chez Arcelor où il a eu la responsabilité des services de maintenance et de production des coulées continues à chaud. Il est au sein du conseil d‘administration le représentant des actionnaires historiques. Myriam MAESTRONI, administrateur, est le président-fondateur de la société Economie d'énergie SAS, spécialisée dans le conseil opérationnel et les prestations de services spécialisées dans les stratégies d'efficacité énergétique et d'économie d'énergie. Myriam a occupé des postes de direction au sein du groupe SHV-Energy dont celui de directeur général exécutif de Primagaz France. Pauline MISPOULET, administrateur, est titulaire d’une Maîtrise de Droit des Affaires et d’un DESS à l’Institut d’Administration des Entreprises. Elle est le président-directeur général du GESEC, un groupement de 350 PME indépendantes spécialisées dans l’installation et la maintenance des équipements de chauffage, de climatisation, de traitement d’air, d’électricité et de plomberie. Dossier de presse du 28 avril 2015 14 Xavier BERNARD, administrateur, est diplômé d’une école de Commerce et d’un DESS de Robotique à l'Université de Mathématiques de Lyon. Il rejoint l'entreprise familiale où il codirige les investissements essentiellement dans les PME régionales et accompagne le développement de la holding à l’international. Gilles COPIN, administrateur, est le co-auteur du rapport sur l'accompagnement des entreprises innovantes remis en 2014 à Geneviève Fioraso, secrétaire d’Etat à l’Enseignement supérieur et à la Recherche. Professeur en finance d'entreprise dans la grande école l'EMLYON depuis 1983, Gilles a crée, avant de les revendre, deux cabinets de consulting spécialisés dans le financement d’entreprises à fort potentiel, CCR Associés et Opticroissance. Les partenaires déjà convaincus par boostHEAT > En 2014, un contrat de partenariat industriel et commercial est signé avec GrDF pour le développement et l’évolution de chaudières thermodynamiques résidentiel et tertiaire. Cette collaboration est renforcée en 2015 afin de faciliter l’échange de compétences et de savoir-faire, la définition des spécifications techniques, les tests en laboratoire ainsi que sur le terrain et la préparation à l’introduction sur le marché. > Fin mars 2015, boostHEAT a signé un protocole d’entente avec British Gas afin de préparer la commercialisation de ses chaudières sur le marché britannique pour les applications de production de chaleur, de production d’eau chaude sanitaire et de rafraîchissement dans les secteurs du résidentiel et du tertiaire. > Le 27 mars 2015, c’est avec Chongqing Jiaolv construction CO. Ltd. que boostHEAT s’engage afin de s’ouvrir les portes du marché chinois qui croît de plus 25% par an5, mais qui s’est développé tardivement par rapport aux pays européens. > DALKIA et boostHEAT ont entamé un partenariat le 15 avril 2015. Le leader européen des services énergétiques et de la production d'énergie décentralisée offre à ses clients des solutions - dont ces nouvelles chaudières thermodynamiques - pour optimiser le coût et les impacts des consommations d’énergie dans les logements, les bâtiments tertiaires et l’industrie. > boostHEAT, associée au constructeur italien POLIDORO S.p.A, a développé conjointement le brûleur à gaz de sa chaudière thermodynamique. Le leader européen sera un fournisseur classique dans le développement commercial des modèles de chaudières Apache et Comanche. > Groupe leader en ingénierie industrielle, Fives Group conçoit et réalise des !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! &!"#$%&'8I0&#A#'J&/#A,'8%&A=$,0&K! Dossier de presse du 28 avril 2015 15 lignes de production pour les plus grands acteurs mondiaux des secteurs de l’acier, de l’aéronautique, de l’aluminium, de l’automobile ou encore de l’énergie. boostHEAT et Fives Group ont signé un contrat le 12 février 2015 qui a pour objet de définir le processus d’automatisation d’une ligne d’assemblage du compresseur et de la chaudière. > D'autres partenariats sont à l'étude au Canada, en Russie, en Chine, aux EtatsUnis, en Bulgarie, au Moyen-Orient ... Dossier de presse du 28 avril 2015 16