Aliments infantiles : Du champ à l`assiette, des exigences de

ATELIER PRESSE
MARDI 15 FÉVRIER 2005
Aliments infantiles :
Du champ à l’assiette, des exigences de sécurité accrues
Pour tout savoir sur les petits pots, petits plats, soupes et desserts pour bébés
Dossier d’information
Avec la participation de :
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Brigitte Lelièvre
Responsable Réglementation-Nutrition du Syndicat Français des Aliments de l’Enfance
Jean-Marc Heintz
Pilote du groupe d’experts « qualité-sécurité » du Syndicat Français des Aliments de
l’Enfance
Contacts presse : Laurence Jacquillat et Pénélope Bruet
69 rue de la Tour – 75116 Paris
Tél. 01 45 03 89 89 – Fax : 01 45 03 89 90
e-mail : [email protected]
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JUSQU’A 3 ANS : UNE ALIMENTATION SUR MESURE
Le petit enfant est un être fragile qui a des fonctions digestives immatures. Sa croissance est
rapide : entre 0 et 3 ans, il quadruple son poids de naissance et double sa taille. Il a donc un
métabolisme différent de celui des plus grands.
Pour répondre à ses spécificités physiologiques et lui permettre une croissance harmonieuse, le
petit enfant a besoin d’une alimentation « sur mesure » jusqu’à 3 ans : une alimentation
spécifique et adaptée qui est encadrée par une réglementation européenne très stricte (en
vigueur en France depuis 1976) et qui reste encore méconnue de certains parents.
Cette exigence réglementaire, véritable exception dans la législation alimentaire européenne,
intervient à 2 niveaux :
- une sécurité et une qualité accrues pour tenir compte de la fragilité du petit enfant,
- une composition adaptée aux besoins nutritionnels spécifiques du petit enfant jusqu’à
3 ans.
UN NIVEAU DE SECURITE SUPERIEUR AUX ALIMENTS COURANTS
Pour tenir compte de la plus grande fragilité du petit enfant, la réglementation des aliments
infantiles prévoit un niveau de sécurité supérieur aux aliments courants : absence de
conservateur, de colorant, d’édulcorant, d’arôme artificiel ; une teneur en pesticides proche de
0, une teneur très faible et maîtrisée en nitrates.
DU CHAMP A L’ASSIETTE : ALLIER PREVENTION…
Les fabricants d’aliments pour bébés ont mis en place un certain nombre de mesures répondant
à des exigences plus strictes que pour les aliments courants :
 Une sélection rigoureuse des fournisseurs de matières premières ;
 Le respect de cahiers des charges plus stricts : sélection des terrains, mode de production
agricole dédié aux aliments infantiles, définition de contrats de culture, contrôle de
conformité des matières premières avant utilisation, sélection de procédés de fabrication
pour certaines matières premières ;
Une surveillance rigoureuse des procédés de fabrication : sélection des procédés, hygiène
rigoureuse, surveillance constante, humaine et informatique ;
 La maîtrise de la traçabilité pour chaque lot de produit fabriqué ;
… ET CONTROLES A TOUTES LES ETAPES…
 Des contrôles sont effectués à toutes les étapes : dès le champ, à la réception des
matières premières et au cours de la fabrication et du stockage avec une succession de
« verrous de sécurité » tels que :
- Audit des fournisseurs
- Contrôle des matières premières, des procédés et des produits finis :
o Contrôle de conformité des matières premières avant utilisation : contrôles
physico-chimiques, contrôle de contaminants, contrôles microbiologiques
o Contrôle des produits finis
- Contrôle de la traçabilité
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À titre d’exemple, pour la fabrication d’un petit pot/petit plat
près de 166 contrôles sont effectués sur chaque lot :
100 contrôles sur matières premières alimentaires
6 contrôles sur matériaux d’emballage ou au contact du produit
50 contrôles en cours de production
10 contrôles sur produit fini
… TOUT EN GARANTISSANT
LA JUSTE DOSE NUTRITIONNELLE
Les aliments infantiles sont conçus en collaboration avec des experts de la nutrition infantile et
des pédiatres pour répondre aux besoins spécifiques du petit enfant.
Les aliments infantiles couvrent les besoins nutritionnels du petit enfant jusqu’à 3 ans en lui
apportant la juste dose en glucides, protéines, lipides, minéraux et vitamines.
Un exemple : le sel
Les aliments pour bébés sont les seuls aliments aujourd’hui pour lesquels la teneur maximale
en sodium a été fixée par la réglementation. Elle doit être inférieure à 200 mg pour 100g ou
100 kcal. Un petit pot est à peu près 5 fois moins salé que le plat correspondant préparé pour
le reste de la famille. Ce qui peut paraître fade aux parents, mais qui est adapté aux besoins du
petit enfant.
Les aliments infantiles permettent ainsi aux parents de pouvoir respecter plus facilement les
justes doses nutritionnelles nécessaires à leur enfant : les portions sont conçues pour répondre à
ses besoins selon son âge.
Jusqu’à 3 ans, les aliments infantiles sont une alternative pratique et sûre pour les parents.
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En pratique : Quelques exemples de mesures préventives prises par les professionnels
 Une viande de bœuf de qualité
- que du muscle
- exigences très strictes / alimentation des animaux (pas de farines animales, déjà avant
l’interdiction de 1996)
- traçabilité jusqu’à l’élevage
- jamais de viande de bœuf britannique
- jamais de cervelle de bœuf
- aucun abat, quelle que soit l’espèce animale, depuis 1990.
 Une limitation des teneurs en nitrates depuis 15 ans :
- Réglementation européenne d’octobre 2004 : teneur maximale en nitrates de 200 mg/kg
dans les aliments infantiles.
- Limitation volontaire de la teneur maximale en nitrates des aliments infantiles (< 250
mg/kg depuis 1991) : 10 fois plus stricte que la limite réglementaire pour les légumes du
marché (épinards). Ne s’applique pas qu’aux épinards et laitues, mais aussi à bien d’autres
légumes : carottes, haricots verts, courgettes, brocolis...
 Un choix « non OGM »
La mention OGM ne figure pas sur l’étiquetage car les aliments infantiles n’en contiennent
p a s : nous avons pris des dispositions pour exclure les OGM de nos filières
d’approvisionnement spécifiques. Nos garanties : traçabilité + analyse.
 Le fameux « pop » : Le saviez-vous ? Lorsque vous mettez en pots des confitures ou
compotes maison, sous l’effet de la chaleur le cellophane qui les protège s’incurve. Le même
phénomène se produit avec les petits pots : les couvercles, eux aussi légèrement incurvés,
déclenchent un « pop » à l’ouverture qui est la garantie de la parfaite conservation des
compotes et des purées !
 Un étiquetage clair et précis : de nouvelles mesures préventives en matière d’allergie.
Après consultation des pédiatres et associations de parents d’enfants allergiques, des mesures
ont été prises :
Continuer à exclure arachide et moutarde des recettes des aliments pour bébés.
pour les 4 à 8% d’enfants allergiques à 1 allergène, proposer une gamme d’aliments
pour bébé facilement repérable, à savoir« les variétés 4 mois », dans lesquelles les
recettes sont garanties sans oeuf, sans viande, sans poisson, sans kiwi, sans fruits à
coque (noix, amandes, ...), sans lupin et sans gluten.
- Mettre en valeur sur l’étiquette les ingrédients normalement présents dans les
premières phases de diversification pour les enfants non allergiques comme les
ingrédients laitiers, les petits pois, la banane, ..
- Opérer une vérification tout au long de la chaîne de fabrication et
d’approvisionnement pour éviter la présence fortuite de ces ingrédients allergènes
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QUELQUES CONSEILS
 Préconiser l’emploi de la cuillère plastique : depuis 2003 nous recommandons l’usage de la
cuillère plastique. Pour le bébé : gestes incontrôlés, gencives fragiles ; pour le petit pot :
protection du verre contre les chocs.
 Pas de préparation à l’avance des laits infantiles en poudre : un biberon de lait en poudre
préparé à l’avance peut parfois présenter un risque bactériologique (hygiène de préparation,
température de conservation) => modification de l’étiquetage des laits en poudre, pour exclure
la possibilité d’une préparation à l’avance, depuis 2002. Le lait reconstitué est un milieu fragile
qui peut facilement s’altérer. Vous devez donc prendre des précautions simples et efficaces :
-
ne préparez qu’un seul biberon à la fois et donnez-le immédiatement
lavez-vous bien les mains avant de vous occuper de votre bébé et en particulier
avant la préparation des biberons
jetez sans hésiter le reste d’un biberon non terminé.
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